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La mission, baptisée “DART” (pour “Double Asteroid Redirection Test”), doit examiner si un véhicule spatial est capable de dévier suffisamment un astéroïde en s’écrasant à sa surface pour que ce dernier ne constitue plus une menace pour la Terre.
L’engin de 620 kg, lancé dans l’espace en novembre 2021, doit entrer lundi à 03h14 (HB) en collision avec l’astéroïde Dimorphos, qui mesure 160 mètres, à 11 millions de kilomètres de nous. Dimorphos constitue une “lune” du plus gros astéroïde Didymos. Ce système a été découvert en 1996 et ne constitue pas de menace pour la Terre. Par comparaison, DART et ses deux caméras optiques ne sont pas plus gros qu’une boîte à chaussures.
L’effet de cette collision ne sera pas connu tout de suite, prévient l’ESA. Pour cette mission, l’agence européenne met notamment son système de pistage spatial “Estrack” à disposition.
De son côté, une équipe de recherche de l’Observatoire royal de Belgique participera au traitement des données livrées par DART, qui doit notamment servir à mieux connaître la composition interne des astéroïdes.
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@duJambon
Ces cons seraient capables de le dévier sur nous alors qu’il n’y a aucun danger…
A force de jouer à l’apprenti-sorcier… -
j’ai un peu de mal à croire qu’un bout de métal de 600kg puisse dévier un gros cailloux lancer a des milliers de km/h
wait and see
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La mission Dart (fléchette, en anglais) a décollé en novembre depuis la Californie. Après dix mois de voyage, le vaisseau doit frapper l’astéroïde Dimorphos à 23H14 GMT lundi, à une vitesse de plus de 20.000 km/h. Le vaisseau n’est pas plus grand qu’une voiture, et sa cible fait environ 160 mètres de diamètre (la moitié de la hauteur de la Tour Eiffel). Pas de panique, Dimorphos ne représente en aucun cas une menace pour la Terre : son orbite autour du Soleil ne passe qu’à sept millions de kilomètres de nous au plus proche. Mais la mission “est importante à réaliser avant que nous ne découvrions un réel besoin”, a déclaré Andrea Riley, chargé de la mission à la Nasa.
Le moment de l’impact s’annonce spectaculaire et pourra être suivi en direct sur la chaîne vidéo de l’agence américaine. Il ne s’agit pas de détruire l’astéroïde mais de le pousser légèrement. La technique est dite à impact cinétique. Dimorphos est en réalité le satellite d’un plus gros astéroïde, Didymos (780 mètres de diamètre), dont il fait le tour en 11 heures et 55 minutes.
Le but est de réduire l’orbite de Dimorphos autour de Didymos d’environ dix minutes. Ce changement pourra être mesuré par des télescopes depuis la Terre, en observant la variation de l’éclat lorsque le petit astéroïde passe devant le gros. L’objectif peut paraître modeste mais cette démonstration est cruciale pour l’avenir. Il s’agit de mieux comprendre comment réagira Dimorphos, représentatif d’une population d’astéroïde assez communs mais dont on ne connaît pas la composition exacte. L’effet de l’impact dépendra en grande partie de sa porosité, c’est-à-dire s’il est plus ou moins compact.
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Pour atteindre une cible si petite, le vaisseau se dirigera de façon autonome durant les quatre dernières heures, comme un missile auto-guidé. Sa caméra, appelée Draco, prendra au dernier moment les toutes premières images de l’astéroïde, dont on ne connaît pas encore la forme exacte. A un rythme d’une image par seconde, elles seront visibles en direct sur Terre avec un délai de seulement quelque 45 secondes.
«Cela va commencer par un petit point de lumière, jusqu’à remplir tout le cadre», précise Nancy Chabot, du Laboratoire de physique appliquée (APL) de l’université Johns Hopkins, où se trouve le centre de contrôle. Ces images continueront à arriver, jusqu’à ce qu’elles n’arrivent plus», au moment de l’explosion.
Trois minutes plus tard, un satellite de la taille d’une boîte à chaussures, appelé LICIACube et relâché par le vaisseau il y a quelques jours, passera à environ 55 km de l’astéroïde pour capturer des images des éjecta. Elles seront renvoyées vers la Terre dans les semaines et mois suivants.
L’événement sera également observé par les télescopes spatiaux Hubble et James Webb, qui devraient pouvoir détecter un nuage de poussière brillant. Puis, la sonde européenne Hera, qui doit décoller en 2024, ira observer de près Dimorphos en 2026 pour évaluer les conséquences de l’impact et calculer, pour la première fois, la masse de l’astéroïde.
Test de caméra avant l’impact.
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@duJambon C’est la fin du monde, on va tous mourir !!!
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Attention aux champignons géants.
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Et voilà la vidéo de l’impact vue par la sonde:
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@duJambon Juste avant l’impact, j’ai vu une pauvre fourmi aller se planquer vite fait…
Espérons qu’on ne va pas se le prendre sur le coin de la gueule (avec la fourmi) leur déviation… -
Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon 1h49 c’est un poil longuet mais l’attente en valait le suspens jusqu’au bout je me suis demandé si la sonde allait se manger le second rocher qui se trouvait juste devant l’astéroïde cible.
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La collision provoquée par la Nasa avec un astéroïde laisse une traînée de 10.000 km
Les astronomes utilisant le télescope SOAR du NOIRLab de la NSF au Chili ont capturé le vaste panache de poussière et de débris soufflé de la surface de l’astéroïde Dimorphos par le vaisseau spatial DART de la NASA lors de son impact le 26 septembre 2022. Dans cette image, la traînée de poussière longue de plus de 10 000 kilomètres — l’éjecta qui a été repoussé par la pression de rayonnement du Soleil, un peu comme la queue d’une comète — peut être vu s’étirant du centre vers le bord droit du champ de vision.
Edit: Les image du cubesat à proximité au moment de l’impact: