Actualités High-Tech

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    Et c’est très bien, grâce à lui on a enfin du QD-Oled chez Samsung :hihi:

    La crise vient du Micro-Led Samsung qui est hors de prix et grève le pouvoir d’achat du pékin français.

    Et si Samsung fait des ententes entre indust… voleurs, c’est à l’insu de son plein gré forcément :smile:

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    Par contre, les pédophiles toujours rien ? Ha on me dit dans l’oreillette que ca arrange pas certains au gouvernement text alternatif

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    Un coup d’épée dans l’eau, l’espionnage massif des GAFAM et autres et déjà bien trop en place

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    Un protocole de messagerie mobile

    Google a lancé une nouvelle campagne et une nouvelle page sur son site dédié aux évolutions d’Android pour faire pression sur Apple afin que l’éditeur d’iOS change d’avis sur le protocole RCS (Rich Communication Services). La grande enseigne de la technologie appelle de plus en plus Apple à adopter le RCS, estimant que le protocole de communication améliorerait l’expérience de messagerie entre les utilisateurs d’Android et d’iOS. « Il est temps pour Apple de corriger les SMS », lit-on sur le site Web. « Il ne s’agit pas que de la couleur des bulles. Ce sont les vidéos floues, les discussions de groupe interrompues, les accusés de lecture et les indicateurs de frappe manquants, l’absence de SMS sur le Wi-Fi et plus encore. Ces problèmes existent parce qu’Apple refuse d’adopter les normes d’envoi de SMS modernes lorsque les utilisateurs d’iPhone et de téléphones Android s’envoient des SMS ».

    Google affirme que la campagne vise à résoudre non seulement le problème des « bulles vertes/bleues », mais également d’autres défis courants dans la messagerie multiplateforme, notamment le chiffrement de bout en bout, etc. Tous les problèmes sont dus à l’utilisation continue par iPhone des SMS et MMS pour les conversations non-iMessage, que Google qualifie de « technologies obsolètes des années 90 et 00 ».

    La grande enseigne de la technologie pousse Apple à résoudre ces problèmes en prenant en charge RCS, qui offre de nombreuses fonctionnalités d’iMessage dans un protocole pouvant être utilisé à la fois sur iOS et Android.

    RCS est un protocole de messagerie mobile défini par le consortium international GSMA. Il vise à remplacer le SMS et le MMS, dont l’usage sur smartphone est en baisse régulière depuis plusieurs années. Mais la transition du SMS au RCS n’est pas simple. Le successeur du traditionnel SMS est déjà largement disponible depuis plus de cinq ans.

    Cependant, Apple ne semble pas particulièrement disposé à se servir de ce protocole, même si l’entreprise n’a jamais officiellement indiqué qu’elle ne le ferait pas. Très attaché à iMessage, sa propre messagerie instantanée lancée en 2011, Apple se voit reprocher de faire barrage au standard. Aussi, quand un iPhone interagit avec un smartphone Android, le SMS est toujours utilisé ; et avec l’envoi revendiqué de quelque 200 000 iMessages chaque seconde, le mastodonte de Cupertino n’a pas vraiment besoin de changer une équipe qui gagne.

    Pour la plupart des gens, les problèmes décrits par Google pourrait s’apparenter au fait d’afficher des bulles de discussion vertes (et non bleues comme sur iPhone) pour désigner les utilisateurs sous Android. D’ailleurs, à ce propos, un récent article du Wall Street Journal soulignait que cette distinction pouvait être excluante et provoquer une forme de cyberharcèlement.

    En fait, alors que l’application iPhone utilise le propre service iMessage d’Apple pour envoyer des textes entre les iPhones (avec des fonctionnalités modernes telles que le chiffrement, la prise en charge des discussions de groupe et les transferts d’images et de vidéos de haute qualité), ils reviennent aux SMS et MMS à l’ancienne lors de l’envoi de message à un utilisateur sur Android. Non seulement ces messages sont affichés dans une bulle verte aux couleurs contrastées, mais ils brisent également de nombreuses fonctionnalités de messagerie modernes sur lesquelles les gens comptent.

    Suite à l’article du Wall Street Journal publié en janvier, Hiroshi Lockheimer, le vice-président de Google, s’est attaqué frontalement à la politique d’Apple, selon lui hypocrite : « Le verrouillage d’iMessage par Apple est une stratégie bien documentée. Utiliser la pression sociale et l’intimidation afin de vendre des produits est malhonnête pour une entreprise qui place l’humanité et l’équité au cœur de sa stratégie marketing. Il existe des standards pour remédier à cela ». Puis de clamer haut et fort : « Nous ne demandons pas à Apple de porter iMessage sur Android […] Nous demandons à Apple de soutenir le standard de l’industrie pour la messagerie moderne (RCS) dans iMessage, comme il le fait déjà pour les anciens standards SMS/MMS ».


    Google a ouvert une page sur son site dédié aux évolutions d’Android pour mettre la pression à Apple avec le slogan HELP @APPLE #GETTHEMESSAGE. Google espère que la pression publique incitera Apple à adopter RCS, une mise à niveau mineure de la norme SMS qu’Apple utilise pour les utilisateurs non-iMessage. Google pousse cette stratégie depuis le début de l’année, mais venant de l’entreprise avec la stratégie de messagerie la plus dysfonctionnelle au monde, elle apparaît simplement comme une entreprise fatiguée de récolter ce qu’elle a semé.

    Dans le monde entier, iMessage n’est pas si populaire (les gens ont tendance à préférer Whatsapp), mais aux États-Unis, iMessage est un phénomène culturel suffisant pour que l’une des chansons apparaissant au Billboard Top 100 indique à quel point il est nul d’avoir une bulle iMessage verte (SMS) - il s’agit de la chanson Texts Go Green de Drake.

    L’un des plus grands concurrents d’Apple, en particulier pour les services en ligne, est Google, et l’incapacité de Google à rivaliser avec iMessage a beaucoup contribué à la situation actuelle. Google estime apparemment que la domination d’iMessage est préjudiciable à sa marque, alors maintenant, il demande gentiment à Apple d’arrêter de le battre si durement sur ce terrain à domicile.

    Le site de Google indique : « Il ne s’agit pas de la couleur des bulles. Ce sont les vidéos floues, les discussions de groupe interrompues, les confirmations de lecture et les indicateurs de frappe manquants, l’absence de SMS via Wi-Fi, etc. Ces problèmes existent parce qu’Apple refuse d’adopter les normes modernes de SMS lorsque les gens avec des iPhones et des téléphones Android s’envoient des textos ».

    Certaines des affirmations de Google sur ce site Web n’ont pas beaucoup de sens. Google déclare : « Apple transforme les SMS entre les iPhones et les téléphones Android en SMS et MMS, des technologies obsolètes des années 90 et 2000. Mais Apple peut adopter le RCS, la norme moderne de l’industrie, pour ces fils de discussion à la place ». RCS n’est pas non plus une norme moderne - elle date de 2008 - et, malgré quelques mises à jour médiocres depuis lors, n’a pas suivi le rythme.

    RCS traîne depuis si longtemps et est encore si mal implémenté car il a été créé par les opérateurs (via la GSMA) en tant que norme de messagerie centrée sur les opérateurs. Les opérateurs l’ont fait à l’apogée des SMS payants, lorsque la messagerie de l’opérateur était une véritable source de revenus. Maintenant que la messagerie des opérateurs est banalisée, les opérateurs qui contrôlent le RCS n’ont plus intérêt à se soucier du RCS. RCS serait-il une spécification zombie ? À chacun de le déterminer.

    À la décharge de Google, le protocole SMS date de 1986, donc RCS est plus moderne que lui. C’est probablement plus un signe que vous ne devriez jamais travailler avec la GSMA si vous n’y êtes pas obligé. Si Google et Apple s’associaient pour créer un duopole de messagerie, ils n’auraient pas besoin des opérateurs ni de leur ancienne norme de messagerie.

    Le fork propriétaire de Google de RCS

    Datant de 2008, RCS pourrait manquer de beaucoup d’éléments auquel vous vous attendez d’une norme de messagerie moderne. Tout d’abord, en tant que norme, RCS est la messagerie de l’opérateur, de sorte que les messages sont transmis à un seul numéro de téléphone de l’opérateur, plutôt qu’à plusieurs appareils via Internet, comme on s’attendrait à ce qu’un service moderne fonctionne. En standard, il n’y a pas de chiffrement. Google a essayé de faire les louanges des fonctionnalités sur la spécification RCS vieillissante, mais si vous considérez ces éléments comme faisant partie de l’argumentaire de vente RCS, ce que Google fait, cela ressemble plus à vous vendre « le fork propriétaire de RCS de Google ». Google aimerait vraiment qu’Apple intègre son fork RCS propriétaire dans iMessage.

    Soit dit en passant, la version de RCS de Google, celle promue sur le site Web avec des fonctionnalités exclusives à Google telles que le chiffrement facultatif, est définitivement propriétaire. Si cela est censé être une norme, il n’y a aucun moyen pour un tiers d’utiliser les API RCS de Google pour le moment. Certaines applications de messagerie, comme Beeper, ont demandé à Google d’intégrer RCS et on leur a dit qu’il n’y avait pas d’API RCS publique et qu’il n’était pas prévu d’en créer une. Google a déjà une API RCS, mais seul Samsung est autorisé à l’utiliser car Samsung a signé une sorte d’accord de partenariat.

    Si vous souhaitez implémenter RCS, vous devrez faire passer les messages via un type de service, et qui fournit ce serveur*? Ce sera probablement Google. Google a acheté Jibe, le principal fournisseur de serveurs RCS, en 2015. Aujourd’hui, il a tout un argumentaire de vente sur la façon dont Google Jibe peut « aider les opérateurs à faire évoluer rapidement les services RCS, à itérer en cycles courts et à bénéficier immédiatement des améliorations ». Ainsi, l’argument pour Apple d’adopter RCS n’est pas seulement cette absurdité de bien public sur l’amélioration des textes avec les utilisateurs d’Android ; il s’agit également de faire passer les messages d’Apple via les serveurs de Google. Google profite à la fois des frais de serveur et de l’acquisition de données.

    La messagerie de Google, on en parle ?

    Google n’a toujours pas de stratégie de messagerie unique. Bien qu’il ait soudainement blâmé Apple pour une situation qu’il a largement contribué à créer, le plus triste à ce sujet est que Google n’a même pas tourné une nouvelle page. La messagerie Google est tout aussi fragmentée et dysfonctionnelle qu’elle ne l’a jamais été.

    À l’heure actuelle, Google dispose de trois applications de messagerie principales*: outre cette plate-forme Google Messages/RCS, il existe également Google Chat, qui est un service de messagerie over-the-top plus traditionnel, et Google Voice, qui est un numéro de téléphone fourni par Google avec la possibilité de faire des messages type SMS. Google Hangouts est techniquement toujours la quatrième application de messagerie, bien qu’elle ait été fermée en novembre. Il existe également des applications de messagerie en silo intégrées à Google Maps, Google Photos, Google Stadia, Google Pay, Google Assistant et Google Phone, et aucune d’entre elles ne se parle.

    Le responsable de la messagerie de Google a quitté le navire le mois dernier, donc on ne sait pas ce que l’avenir de la messagerie Google réserve jusqu’à ce que quelqu’un prenne les rênes. Il est donc important pour Google de mettre d’abord de l’ordre dans sa maison avant de commencer à jeter des pierres sur Apple.

    Du côté d’Apple, l’intérêt n’est pas perçu : Craig Federighi, vice-président directeur du génie logiciel d’Apple, estime qu’augmenter la compatibilité d’iMessage avec les téléphones Android ne servirait qu’à soutenir Android et à affaiblir la stratégie de verrouillage d’Apple. Une grande partie de la stratégie marketing d’Apple est qu’Android est un écosystème brisé où les choses ne fonctionnent pas aussi bien, et vous pouvez le voir dans l’explication de la bulle verte ci-dessus d’Apple et dans des choses comme la diapositive Toxic Hellstew de Tim Cook.

    Enfin, RCS en tant que plate-forme de messagerie n’est tout simplement pas si bonne. Le résultat final d’une norme de 2008 avec un tas de fonctionnalités supplémentaires qui y sont ajoutées est toujours inférieur à la normale par rapport à des plateformes comme iMessage, WhatsApp, Signal ou Telegram. À part le fait que Google cherche désespérément l’une des rares solutions de messagerie qu’il n’a pas épuisées avec une mauvaise gestion, il n’y a pas d’argument clair pour expliquer pourquoi RCS vaut cet effort. Dans l’utopie du monde des rêves où Apple veut travailler avec Google et Samsung sur une norme de messagerie, ces trois entreprises travaillant ensemble pourraient faire bien mieux qu’une norme de messagerie négligée.

    Sources : Google, developpez.com

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    La mère semble pleinement consciente de l’activité de sa fille sur FB et des conséquences et malgré ça elle l’a laisser faire pendant 6 ans. :mellow:
    Je pense qu’elle est plus à blâmer que les RS, elle ferait bien de balayer devant sa porte avant de se plaindre.

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    Le système d’exploitation Google le plus connu est Chrome OS. Mais le géant américain utilise en son sein sa propre distribution Linux pour postes de travail : gLinux. Sa principale caractéristique : réduire le labeur et le stress des équipes en charge de son déploiement et de son exploitation.

    Rare moment où gLinux a pu être capturé, ici dans une vidéo de Google sur le calcul quantique avec son CEO Sundar Pichai. (crédit : Reuters)
    Rare moment où gLinux a pu être capturé, ici dans une vidéo de Google sur le calcul quantique avec son CEO Sundar Pichai. (crédit : Reuters)

    Si vous regardez autour des bureaux de Google à Mountain View, en Californie, vous verrez des machines Windows, des Chromebooks, des Mac et des ordinateurs de bureau gLinux. G quoi, vous demandez-vous ? Eh bien, en plus de s’appuyer sur Linux pour ses serveurs, Google possède en fait sa propre distribution de bureau Linux. Mais impossible - bon sang! - de la télécharger depuis plus d’une décennie. Au départ, elle a été dénommée Goobuntu, non sans cacher un lien de parenté avec la célèbre distro Ubuntu. Mais en 2018, la firme américaine a a fait évolué son développement vers une autre distribution Linux, nommée gLinux, cette fois-ci basée sur Debian. Pourquoi ? Google a expliqué que recourir à la version LTS de Goobuntu signifiait de mettre à niveau chaque système de sa flotte, soit plus de 100 000 terminaux, avant la date de fin de vie de l’OS. Un chantier titanesque. Ajoutez à cela la nécessité fastidieuse de personnaliser entièrement les PC des ingénieurs, et Google a décidé que cela coûtait trop cher. En outre, l’effort de mise à niveau de la flotte de terminaux vers Goobuntu aurait pris une bonne partie de l’année, soit autant de temps mordu sur un support étalé sur deux ans avant de devoir recommencer le même processus pour une prochaine version LTS.

    « L’ensemble de ce processus a été un énorme facteur de stress pour notre équipe, car nous avons reçu des centaines de bogues avec des demandes d’aide pour des cas critiques », a expliqué Google qui en a eu assez et a donc basculé sur Debian Linux. La société a alors créé une distribution Debian en développement continu : GLinux Rolling Debian Testing (Rodete). L’idée ? Que les utilisateurs et les développeurs profitent de dernières mises à jour et correctifs au fur et à mesure de leur création et jugés prêts pour la mise en production. Ces distributions incluent Arch Linux, Debian Testing et openSUSE Tumbleweed. Pour Google, l’objectif immédiat était de sortir du cycle de mise à niveau de deux ans. Comme l’a montré le passage à l’intégration continue/déploiement continu (CI/CD), ces changements progressifs fonctionnent bien. Ils sont également plus faciles à contrôler et à annuler en cas de problème.

    Une automatisation complète dans le pipeline qui change la vie

    Pour que tout cela fonctionne sans beaucoup de sang, de sueur et de larmes, Google a créé un système de workflow, Sieve. Chaque fois que Sieve repère une dernière version d’un paquet Debian, il démarre une build. Ces packages sont intégrés dans des groupes de packages et une fois qu’ils ont été créés, Google exécute une suite de tests virtualisés pour s’assurer qu’aucun composant principal et aucun flux de travail de développeur ne sont rompus. Ensuite, chaque groupe est testé séparément avec une installation complète du système, un démarrage et une exécution de la suite de tests locaux. Le package se construit en quelques minutes, mais les tests peuvent prendre jusqu’à une heure. Une fois cela fait, tous les packages sont fusionnés avec le dernier pool de packages gLinux. Ensuite, lorsque l’éditeur décide qu’il est temps de le mettre en production, l’équipe prend alors un snapshot de ce pool avant déploiement et utilise les principes « d’ingénierie de fiabilité » (SRE) tels que le canarying incrémental pour s’assurer que rien ne tourne mal.

    Aujourd’hui, grâce à Sieve, le développement gLinux se résume à un seul poste d’ingénieur de publication qui tourne entre les membres de l’équipe. Il n’y a pas de gros efforts de modernisation à fournir. Pas de versions alpha, bêta et de disponibilité générale (GA) en plusieurs étapes à gérer. Mieux encore, grâce au calendrier de publication glissant, Google peut rapidement corriger les failles de sécurité sur l’ensemble de la flotte sans compromettre la stabilité. Auparavant, les ingénieurs en sécurité devaient examiner attentivement chaque avis de sécurité Debian (DSA) pour s’assurer que le correctif était présent. En outre, « la suite de tests améliorée de Google et les tests d’intégration avec des équipes partenaires clés qui exécutent des systèmes de développement critiques ont également donné une expérience plus stable en utilisant une distribution Linux qui fournit les dernières versions du noyau Linux. Notre fort désir de tout automatiser dans le pipeline a réduit considérablement le labeur et le stress au sein de l’équipe. Il nous est désormais également possible de signaler des bogues et des incompatibilités avec d’autres versions de la bibliothèque tout en nous assurant que les outils Google fonctionnent mieux au sein de l’écosystème Linux », explique l’éditeur.

    Une distro publique attendue mais pour l’instant en rêve

    Pour le futur, l’équipe de Google a déclaré qu’elle travaillera plus étroitement avec Debian en amont et contribuera davantage à ses correctifs internes pour maintenir l’écosystème de ses paquets. Tout cela sonne bien mais amène à formuler deux remarques. Premièrement, pour certaines organisations, les versions LTS ont toujours un sens. Vous n’avez pas besoin des programmes les plus récents et les plus brillants pour votre entreprise ? Alors un Linux Ubuntu ou Red Hat LTS a toujours du sens. Ensuite, et c’est le plus important : Sieve sonne comme un cri de rassemblement. Qui ne veut pas d’un programme qui peut automatiser un pipeline de production de distribution en continu au point de ne nécessiter qu’un seul ingénieur pour le maintenir sur plus de 100 000 postes ? Personne… Alors qu’attend Google pour publier le code de Sieve afin de commencer à produire des versions de bureau Linux en continu ? Allez, encore un petit effort.

    Source : lemondeinformatique.fr

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    @violence J’ai vu quelques miettes qui restent (à gauche devant le canapé)!

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    Dans le cadre de la politique de gestion centralisée des PC des membres de l’équipe IT

    Gitlab avait déjà entièrement arrimé ses employés à la formule télétravail avant la survenue de la pandémie de coronavirus. C’est dire que la mise à contribution des employés dans le cadre de cette approche ne fait pas l’objet de débats. C’est plutôt une disposition en lien avec la gestion des ordinateurs de l’équipe IT qui en suscite parmi les observateurs : Windows est interdit pour ces derniers. Place à macOS ou Linux. L’entreprise évoque diverses raisons dont le coût des licences et l’aspect sécurité. Gitlab étant une plateforme web, les contradictions portent sur les possibilités de test qui s’offrent aux membres de l’équipe IT sur divers navigateurs dont Microsoft Edge.

    «En raison de la prédominance de Windows dans la filière des systèmes d’exploitation de bureau, Windows est la plateforme la plus ciblée par les logiciels espions, les virus et les rançongiciels. macOS est préinstallé sur les ordinateurs Apple et Linux est disponible gratuitement. Pour approuver l’utilisation de Windows, GitLab devrait acheter des licences Windows Professional, car Windows Home Edition ne satisfait pas aux directives de sécurité de GitLab. Étant donné que de nombreux achats d’ordinateurs portables ont été effectués par des employés qui ont ensuite été remboursés par GitLab, un employé distant achète généralement un ordinateur portable installé d’avance avec Windows Home Edition. Windows Home Edition est notoirement difficile à sécuriser », indique Gitlab à propos des raisons de la prohibition de Windows pour les membres de son équipe IT.

    La manœuvre fait sens pour certains observateurs qui estiment qu’elle permet aux membres de l’équipe IT de Gitlab de focaliser sur leur travail plutôt que sur l’aspect sécurité.


    D’autres sont plutôt d’avis que Gitlab aurait aussi pu opter pour la mise à disposition (des membres dee son équipe IT) d’ordinateurs plus adapté à une utilisation en entreprise.


    Microsoft Edge pour Linux est disponible depuis novembre 2021. Le navigateur Web de Microsoft pour Chromium l’est de même pour macOS. Ce sont des possibilités dont disposent les membres de l’équipe IT de Gitlab pour les tests. Dans ce cas, il suffit de se procurer un binaire du navigateur pour la plateforme cible. Le souci est que le binaire exhibe des spécificités en fonction de la plateforme. Chrome par exemple n’effectue pas de rendu d’éléments de menus de façon identique sur différents systèmes d’exploitation. De plus, certaines règles de style de sélection sont interprétées différemment en fonction de la plateforme sur laquelle tourne le navigateur.

    Les développements en cours font en sus état de la possibilité pour les membres de l’équipe IT de Gitlab de faire usage d’une machine virtuelle Windows au sein d’un hôte Linux.

    En fait, la décision de Gitlab n’a rien de nouveau. Google a dû s’ouvrir de la même facon à macOS et Linux par le passé. La décision faisait suite au piratage des installations (à base de PC Windows) de Google Chine en 2010. « Nous avons abandonné les PC Windows au profit du système d’exploitation macOS à la suite des attaques de pirates en Chine », avait indiqué un responsable qui avait ajouté que « les employés ont la possibilité d’utiliser des ordinateurs avec Linux comme système d’exploitation. »

    Sources : Gitlab, windows.developpez.com

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    y’en a qqes uns qui doivent avoir … très … mal au cul !

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    @galadriel a dit dans Le sale « secret carbone » derrière les supports de stockage SSD : leur empreinte CO2 est plus importante que celle des disques dits durs (HDD) :

    Et dans le domaine des jeux, c’est pareil: le retour des jeux pixelisés cache souvent l’incapacité des développeurs à optimiser leur code.

    Hey ho doucement sur les pixels, moi j’adores ça 😆
    (C’est vrai en plus, j’adore les jeux rétro - Party Hard, Hotline Miami, Messenger, VirtuaVerse, etc…) , il y a une forte demande du public tout de même.

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    @pollux C’est de l’hydrogène liquide produit à partir de l’électricité qui n’est pas générée par des centrales à charbon, c’est promis. Du reste, le bilan CO2 n’est pas neutre comme ils le prétendent. Dès que tu produis un gros bouzin hitech, tu génères du CO2. Sinon ça s’appelle un arbre ou un bambou.

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    Pas très concerné par le gaspillage électronique.

    J’ai fait une longue résistance pour remplacer mon antique Sagem My-X2 de 2003 en G2 (si, si…) qui déconnait du clavier + en émission/réception pour le remplacer cette année par un iphone13 histoire d’entrer dans le XXIe siècle. :huuu:

    Certains usages au quotidien m’étaient devenus indispensables pour ne pas être administrativement et socialement techno-marginalisé. Un bien bel outil avec nombre d’options performantes certes, mais dont je n’ai aucune utilité pour la plupart.

    Bien entendu, j’ai désactivé l’assistant pipellete Siri, la géolocalisation et tous les mouchards possibles, même si d’autres bien sournois sont encore en activité bien planqués dans le cœur du système.

    Je le conserverai aussi longtemps que possible tant que les standards processeurs + iOS Apple ne le pousseront pas vers le recyclage cause obsolescence marketing.

    Je ne le porte jamais dans ma poche pour ne pas la déformer ni le consulter tête baissée tel un zombie sur le trottoir, sauf éloignement prolongé de mon domicile bienfûr…

    Sinon, j’ai en fond de tiroir un APN Casio et une tablette Samsung Galaxy récupérés lors d’une succession que vont finir tôt ou tard sur LBC. Et c’est tout. J’ai horreur de remplacer selon les tendances push à la conso, d’accumuler et encore plus de jeter.

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    @ashura a dit dans Facebook et des hôpitaux américains poursuivis pour avoir utilisé des données de santé :

    Encore facebook, quand est ce que les gens vont comprendre

    Jamais…
    C’est des gnous, y suivent, point…

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    Qui l’eut cru 😆 Que le grand cric me croque ^^

    @psyckofox a dit dans Truth Social, la prétendue plateforme de médias sociaux de liberté d'expression de Trump, bloque des publications d'utilisateurs :

    J’aime pas ce gars, c’est un con fini mais je lui dois quand même un truc…il n’a pas foutu de guerre à droite et à gauche dans le monde, là y’a rien à dire (contrairement à ces baltringues de bush père et fils qui ont foutu un bon boxon)

    En effet, on a beau dire ce qu’on veut sur le bonhomme (même si c’est vrai), on lui doit bien ça.

    Les raclures de Bush et de Dick Cheney, fuck quoi.

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    Ça ne concerne même pas que le télétravail, mais microsoft, et surement pas qu’eux, vend diverses solutions pour analyser automatiquement le contenu du courrier en vue de gérer l’entreprise, voire même, faire de la surveillance et carrément du contrôle pour vous obliger à vous améliorer dans la “culture d’entreprise” et dans le domaine du rendement.

    C’est le cas par exemple de Microsoft Viva, qui fait partie d’un vaste ensemble, microsoft teams, et qui se fera un plaisir d’informer les employés qu’il n’ont pas répondus en temps et heure à la question de X ou Y, entre autres tracasseries, et pour le manager, qui travaille après les heures, qui “travaille beaucoup” (et donc qui “travaille peu”), ainsi que beaucoup d’autres choses.

    Voici le panneau de réglage du Manager, je ne l’ai pas trouvé en français, mais il donne quand même une assez bonne idée de la chose:

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    Je vous traduit le menu:

    Outcomes -> Résultats
    Organizational resiliency -> santé/sécurité de l’entreprise
    Boost engagement -> stimuler l’engagement
    Improve agility -> améliorer la souplesse (l’adaptabilité)
    Foster innovation -> Encourager l’innovation (surement utilisé pour décourager les changements)
    Effective manager -> gestionnaires efficaces (sert surement à rien)
    Operational effectiveness -> >Efficacité opérationnelle
    Accelerate change -> Accélérer le changement (pour les têtes de mule)
    Transform meeting culture -> Transformez la culture des réunions
    Increase customer focus -> Accroître l’orientation client

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    Il y a quand même des bons côtés si l’entreprise souhaite décourager les réunions à la con (c’est à dire quasiment toutes) 🙂

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    Et si vous voulez connaitre vos ennemis (en tant que manager), vous avez par exemple AI builder, qui vous permet entre autre d’Analyser les sentiments du courrier électronique et d’envoyer les résultats à Teams qui fait partie de Microsoft Power Automate. j’ai vu passer une version automatique qui scanne tous les messages et qui alerte automatiquement, mais je n’ai pas retrouvé la capture d’écran.

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    Tout sur Team: https://docs.microsoft.com/fr-fr/microsoftteams/get-started-with-teams-quick-start

    Tout sur Viva: https://docs.microsoft.com/fr-fr/viva/insights/use/operational

    Les outils d’analyses de AI Builder: https://docs.microsoft.com/fr-fr/ai-builder/flow-sentiment-analysis

    Il existe surement bien d’autres outils dans le genre, mais venant d’atteindre ma limite de nausée, j’arrête de creuser à ce stade.

    Une chose est sûre, je plains la génération d’employé actuelle et ceux qui suivront.

    J’ai particulièrement aimé le pourcentage d’employés prêt à craquer nerveusement et les conseils pour augmenter encore plus la pression.

    Le tarif est tant par employé et par mois d’utilisation, inutile de dire que ce n’est pas donné mais que c’est plus rentable que d’augmenter le personnel.

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    @dujambon a dit :

    Et ils se reproduisent entre eux… :lolilol: (remplacez antivax par anti-ce-que-vous-voulez…)

    moi perso je suis anti-antivax et mon sperme est une série limitée, très rare et très demandée :hehe:

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    C’est désormais acté : La plateforme ADN (Anime Digital Network) appartient désormais à 100% à Média-Participations (Groupe Dargaud/Kana/Citel, etc…).

    Une nouvelle ère commence et qui se consacrera au service de l’animation, qu’elle soit japonaise ou européenne afin de devenir un autre acteur majeur de la SVOD en France.

    Pour rappel, historiquement ADN a été lancé en 2013 sous la forme d’un partenariat entre VIZ Media Europe, et la marque Citel de Média-Participations. Entre temps Viz fut racheté par Crunchyroll. Les deux entité sont donc désormais totalement indépendantes.

    De son côté Crunchyroll continue d’unifier ses marques mondiales comme récemment annoncé par exemple avec Kaze

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    Le projet No More Ransom propose des outils gratuits permettant de déchiffrer 165 familles de rançongiciel

    La lutte contre les rançongiciels est un véritable défi, car non seulement les attaques par rançongiciel sont extrêmement perturbatrices, mais dans de nombreux cas, les victimes choisissent de payer la demande de rançon pour obtenir une clé de déchiffrement, ce qui alimente de nouvelles attaques par rançongiciel, car les criminels savent qu’ils peuvent gagner de l’argent facilement. Un rançongiciel est un logiciel malveillant qui verrouille l’ordinateur et les appareils mobiles ou chiffre les fichiers électroniques. Lorsque cela se produit, l’utilisateur ne peut pas accéder aux données à moins de payer une rançon.

    Toutefois, un système continue de lutter contre les gangs de rançongiciel et a maintenant aidé plus de 1,5 million de victimes à déchiffrer leurs machines sans céder aux demandes de rançon, empêchant ainsi qu’un montant estimé à 1,5 milliard de dollars ne finisse dans les mains des cybercriminels.
    Ces chiffres ont été communiqués par Europol à l’occasion du sixième anniversaire de No More Ransom, l’initiative de lutte contre les rançongiciels lancée par les services répressifs de l’Union européenne.

    Lancé pour la première fois en 2016 par Europol, la police nationale néerlandaise (Politie) et une poignée d’entreprises de cybersécurité et d’informatique avec quatre outils de déchiffrement disponibles, No More Ransom s’est développé pour offrir 136 outils de déchiffrement gratuits pour 165 variantes de rançongiciel, notamment GandCrab, REvil, Maze, et plus encore.

    Les entreprises ne sont pas préparées à faire face aux rançongiciels, 35 % des victimes indiquent que leur entreprise a dû payer plus de 100 000 dollars de rançon et 20 % ont dû payer entre 1 et 10 millions dollars. Les nouvelles données d’Arcserve montrent que la moitié des décideurs informatiques interrogés par Dimensional Research ont été ciblés par des rançongiciels, 35 % indiquent que leur entreprise a dû payer plus de 100 000 dollars de rançon, et 20 % ont dû payer entre 1 et 10 millions de dollars.

    Interrogées sur le niveau de confiance dans la capacité de leur équipe informatique à récupérer les données perdues lors d’une attaque par rançongiciel, moins d’un quart (23 %) des personnes interrogées se disent très confiantes dans leur capacité à récupérer les données perdues. Les petites entreprises sont encore moins confiantes : moins de 20 % d’entre elles sont très confiantes dans leur capacité à récupérer les données perdues lors d’une attaque par rançongiciel.

    Les entreprises reconnaissent l’importance d’un investissement continu pour accroître la résilience des données. 92 % d’entre elles déclarent qu’elles réalisent des investissements supplémentaires pour se protéger contre les attaques par rançongiciel. Les principaux domaines d’investissement sont les suivants : logiciels de sécurité (64 %), formation et certification (50 %) et services gérés (43 %).

    Plus de 188 partenaires du secteur privé, du secteur public, des forces de l’ordre, du monde universitaire et autres sont désormais impliqués dans le programme, qui continue à fournir de nouveaux outils de décryptage, avec un portail disponible en 37 langues pour aider les victimes d’attaques par Rançongiciel dans le monde entier.
    Selon Europol, le système a aidé plus de 1,5 million de victimes à décrypter leurs appareils sans avoir à payer de rançon pour obtenir une clé de décryptage.

    Toutefois, l’agence ne se fait pas d’illusions sur le fait que la bataille est gagnée, d’autant plus que les rançongiciels continuent non seulement d’être un problème, mais aussi de devenir plus dangereux et plus efficaces.

    « Il nous appartient, en tant qu’Europol et autres organismes d’application de la loi, de continuer à évoluer nous aussi, de repenser nos stratégies au-delà de No More Ransom. La plateforme No More Ransom est en place et nous espérons qu’elle le restera longtemps, car elle constitue une réponse à bon nombre de ces escroqueries », a déclaré Marijn Schuurbiers, chef des opérations du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) d’Europol.

    Les services répressifs cherchent également de nouveaux moyens de mettre fin aux attaques, notamment en perturbant les infrastructures utilisées par les cybercriminels. Europol a déjà pris des mesures contre la cybercriminalité de cette manière.

    Il existe également des mesures que chacun peut prendre pour éviter d’être victime d’un rançongiciel. Europol recommande de sauvegarder régulièrement les données sur les appareils, afin de pouvoir les récupérer sans payer de rançon, de s’assurer que les logiciels de sécurité et les systèmes d’exploitation sont à jour avec les derniers correctifs de sécurité, et d’utiliser l’authentification multifactorielle pour éviter que les comptes soient piratés et utilisés pour lancer des attaques de rançongiciel.

    Si elles sont victimes d’une attaque par rançongiciel, Europol leur conseille vivement de ne pas payer de rançon, mais de consulter le portail No More Ransom pour obtenir de l’aide et de signaler l’incident à la police, car chaque signalement d’une attaque par rançongiciel peut aider à mieux comprendre le fonctionnement de ce type de logiciel.

    Les attaques par rançongiciel se multiplient et s’aggravent depuis des années, les demandes de rançon ont atteint des montants autrefois impensables. Si les données sont alarmantes, cela ne signifie pas que les internautes sont sans défense face aux extorqueurs de haute technologie qui orchestrent ces attaques. L’initiative No More Ransom propose plus d’une centaine d’outils de déchiffrement gratuits pour sauver les fichiers chiffrés.

    Toutefois, le meilleur remède contre les rançongiciels reste la prévention diligente. Il est recommandé de :

    sauvegarder régulièrement les données stockées sur les appareils électroniques ; faire attention à ses clics ; éviter d’ouvrir les pièces jointes des e-mails provenant d’expéditeurs inconnus, même s’ils semblent importants et crédibles. s’assurer que le logiciel de sécurité et le système d’exploitation sont à jour ; utiliser l’authentification à deux facteurs (2FA) pour protéger les comptes d’utilisateur ; limiter la possibilité d’exporter de grandes quantités de données d’entreprise vers des portails d’échange de fichiers externes.

    Veeam Software révèle qu’en moyenne 12 % des données d’entreprise détenues par les entreprises françaises ne sont pas protégées contre les pannes imprévues, notamment les cyberattaques et les incidents techniques.

    Ce constat issu du Veeam Data Protection Trends Report 2022, met en évidence le risque d’exposition des données critiques des entreprises aux acteurs malveillants, aux pannes d’infrastructure et aux erreurs humaines. Sur les 88 % de données qui sont protégées, les responsables informatiques doivent encore relever des défis pour concilier la protection dont ils disposent avec les exigences plus larges de l’entreprise.

    Selon le rapport, la nécessité d’une protection moderne des données pour la continuité d’activités reste plus que jamais essentielle, les entreprises françaises devant consacrer 6 % de budget supplémentaire à l’atténuation des risques et au renforcement de la résilience en 2022.

    Si vous êtes victime, ne payez pas ! Signalez le délit et consultez No More Ransom pour obtenir des outils de déchiffrement.

    Sources : Europol, securite.developpez.com

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    L’apparition des NFT dans le monde artistique provoque quelques mouvements circonspects. Au point que le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique a mandaté Jean Martin, avocat à la Cour, pour une mission bien précise : évaluer ce que les jetons non fongibles impliqueraient, en regard du droit d’auteur. Et de confirmer que le domaine public devient alors une véritable manne…

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    Le recours aux NFT pour commercialiser de nouveaux produits numériques fait des heureux : Nike, Gucci et d’autres produisent des offres largement médiatisées — principalement en raison de leur nouveauté. L’industrie du livre a vu éclore plusieurs tentatives tant d’auteurs — Frank Miller, pour exemple — que de groupes éditoriaux — on pensera à Marvel ou plus près de chez nous, les éditions Slatkine & Cie. L’ouvrage de Laurent Gayard, Comprendre les NFT et les métavers avait été proposé en cinq exemplaires NFT, lors de sa parution en France.

    Déployer des outils

    Le réservoir économique que représente les NFT s’explore chaque jour un peu plus. Et dans la promotion du livre, les expérimentations et encouragements abondent : l’Alliance of Independent Authors proposait en mars dernier un podcast dédié. Qu’apporte cet outil aux auteurs indépendants, comment s’en emparer facilement et développer de nouvelles communautés de lecteurs : autant de sujets qui interrogent, et pas nécessairement les plus geeks.

    Or, le domaine public — autre abreuvoir bien connu pour l’industrie du livre — fournit de nouveaux exemples de déclinaisons. La société Tezos Farmation a ainsi réutilisé Animal Farm, de George Orwell, dans une version spécifique, découpée par la suite en 10.000 exemplaires, soit autant de titres NFT.

    Le CSPLA ne dit pas autre chose : « *En ce qui concerne les œuvres et objets appartenant au domaine public, la création de JNF est susceptible d’être réalisée par tout un chacun, en raison de l’absence de droit sur l’image des biens des personnes publiques, sauf exception de l’image des immeubles des domaines nationaux. *»

    Avec une réticence toutefois : « Bien qu’ils ne puissent créer un droit d’accès unique aux œuvres des collections publiques ou leurs reproductions, les JNF interrogent la politique forte d’ouverture des données publiques et d’accessibilité des collections publiques à tous. »

    Fonds de commerce

    En France, comme ailleurs, l’exploitation marchande d’œuvres versées dans le domaine public n’implique donc aucune autorisation des ayants droit — sauf invocation du droit moral. Par ailleurs ni la notion d’inaliénabilité ni celle d’imprescriptibilité ne sauraient «* faire obstacle à la production de jetons sur les œuvres appartenant au domaine public* », poursuit le CSPLA. (cf sur ce point l’Article L.2111-1 du code général de la propriété des personnes publiques)

    Mais la dérive s’en vient rapidement : « La combinaison de la politique d’ouverture des données et de l’inaliénabilité et de l’imprescriptibilité du domaine public conduit ainsi à ce que quiconque puisse photographier, reproduire, ou utiliser une reproduction existante d’une œuvre pour émettre un jeton non fongible. »

    Sous réserve d’une part de l’attribution d’une licence lorsqu’elle est nécessaire, et du paiement éventuel d’une redevance sur le fondement notamment de l’article L. 324-2 du code des relations entre le public et l’administration et d’autre part des limites tenant à la réutilisation des données publiques grevées par des « droits de tiers ». Soit.

    Un domaine public commercialisable

    Le Canada a récemment étendu la durée de protection du droit d’auteur, passée de 50 à 70 ans. Si la mise en application n’a pas encore de date précise, la perspective est là. Mais cette extension de la lutte du copyright contre le domaine public ne fait que repousser l’échéance. Et c’est là que les ayants droit tendront l’oreille attentivement.

    Prenons l’exemple de Winnie l’ourson, de AA Milne et EH Shepard (illustrateur), le livre sorti en 1926 est finalement entré dans le domaine public au 1er janvier dernier. Et rapidement, une adaptation s’est fait connaître, puisant dans le personnage et son univers l’inspiration à… un film d’horreur.

    Mais pour l’avenir, il semble qu’une fenêtre de tir se profile : en construisant des projets artistiques qui seront produits en NFT, les ayants droit jouiraient d’une nouvelle forme d’exploitation commerciale. Laquelle introduit un prolongement du droit d’auteur (ici, du copyright) sur les œuvres ainsi créées. Le tout s’articulerait, nécessairement, sur un appel au public, impliqué dans cette démarche pour en garantir la réussite. Et le certificat d’authenticité que garantissent les NFT devient ensuite le gage d’une propriété unique.

    Les NFT serviraient alors à prolonger les perceptions de droits dans le monde numérique, au bénéfice des ayants droit — tout en contrecarrant, pour partie, l’exploitation par le public, privé de son domaine. Les héritiers d’œuvres et de patrimoines littéraires devenus de lourdes licences trouveraient là un modèle économique supplémentaire dans l’univers numérique. Le capital sympathie des personnages ferait alors le reste…

    Des usages à imaginer…

    Mais quid du livre, plus spécifiquement, dans l’examen qu’en fait le CSPLA ? Puisant dans différents exemples — dont ActuaLitté s’était largement fait l’écho — le Conseil note que le recours aux NFT en France est encore rare. Sans exclure que ce modèle donne «* lieu à plusieurs cas d’usage susceptibles d’intéresser les éditeurs comme les auteurs eux-mêmes* ».

    D’une part, à travers un préfinancement de l’œuvre à venir — sur le modèle du crowdfunding —, de l’autre, avec le recours à une authentification d’exemplaires originaux. Deux usages déjà en vigueur, en somme.

    En outre, les NFT seraient exclus du champ de la décision de décembre 2019 de la Cour de justice de l’Union européenne : cette dernière interdisait la revente de biens numériques, sous la forme d’offres de seconde main. Ainsi, il reste illégal de revendre des livres numériques d’occasion.

    « L’épuisement du droit de distribution ne s’exerce ainsi qu’à l’égard de la commercialisation des supports tangibles d’une œuvre, qui ne saurait par conséquent concerner la mise à disposition, aux fins de téléchargement, de fichiers numériques contenant des œuvres protégées, sauf à considérer que de tels fichiers puissent constituer des supports tangibles, hypothèse exclue par la Cour de Justice », insiste le CSPLA.

    Le Conseil présente par la suite différentes conclusions, accompagnées d’une vingtaine de recommandations encadrant les usages. Entre autres, à plus ou moins long terme, « procéder à une qualification législative définitive des JNF pourrait être souhaitable, en fonction de leurs cas d’usages persistants ».

    En outre, des questions environnementales se posent : le système de blockchain reste énergivore, avec une empreinte environnementale préoccupante pour l’avenir.

    Le rapport de mission est disponible en intégralité ici

    Source : actualitte.com

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    Tout comme l’identité numérique, le problème va être très dur à résoudre, voire cornélien…