[Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés
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@violence a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
ainsi que J’ai perdu mon corps qui est très beau et bouleversant
Je viens de le regarder, effectivement c’est assez génial, mais ce n’est pas le genre de chose à conseiller aux looser, sous peine de les voir se flinguer tout de suite.
Et malheureusement, une fois l’histoire connue, il est peu vraisemblable de souhaiter le revoir un jour.
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@dujambon a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
Je viens de le regarder, effectivement c’est assez génial, mais ce n’est pas le genre de chose à conseiller aux looser, sous peine de les voir se flinguer tout de suite.
Ha ha oui en effet, le thème est assez grave et si on est dépressif c’est pas bon
Par contre, j’ai trouvé l’animation excellente, la musique ba ba ba…et cette fin bouleversante
En effet, tu as raison, je ne sais pas si je le regarderai à nouveau mais le visionnage vaut le détour dans le paysage de l’animation française qui est assez pauvre…
Concernant Mars Express, je l’attends depuis des mois déjà… l’attente va être longue…
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Synopsis
Dans l’enceinte d’un cirque, les singes crient sauvagement dans leur cage tandis qu’à l’extérieur, les hommes s’entretuent sur la piste d’un tout autre cirque : la guerre civile espagnole. Recruté de force par l’armée républicaine, le clown Auguste se retrouve, dans son costume de scène, au milieu d’une bataille où il finira par perpétrer un massacre à coup de machette au sein du camp national.
Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, Javier, le fils du clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un invraisemblable panel de personnages marginaux, comme l’homme canon, le dompteur d’éléphants, un couple en crise, dresseurs de chiens mais surtout un autre clown : un clown brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio. Les deux clowns vont alors s’affronter sans limite pour l’amour d’une acrobate, la plus belle et la plus cruelle femme du cirque : Natalia.
Balada Triste est une œuvre si énervée et exténuante qu’il est littéralement impossible d’en sortir indemne. Un monument absolu de comédie et de tristesse qui convoque tous les genres et fait passer son spectateur par tous les états possibles. On attendait un grand film, on récolte beaucoup mieux que ça : pour son génial réalisateur, il n’est plus nécessaire de franchir des étapes puisque le sommet de sa carrière à été atteint avec ce film.
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Bad Lieutenant d’Abel Ferrara
Avec :
Harvey Keitel
Victor Argo
Paul CalderonSynopsis :
Un flic pourri et drogué accumule les dettes. Lorsqu’une nonne est violée par deux hommes dans une église, celle-ci place une récompense sur la tête des deux criminels.
Le Lieutenant voulant payer les dettes qui mettent en danger sa propre vie, décide de rechercher les criminels, tel un chasseur de primes.
Sa descente au enfer ne verra plus de fin -
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Super 2010
Un homme décide de devenir un super-héros après avoir vu sa femme succomber aux charmes d’un dealer. Mais il n’a pas de super-pouvoirs…
Mon avis: Film déjanté, mais très lent au début, il devient carrément jouissif avant la fin et totalement gore… Mais ne mérite quand même pas un deuxième visionnage, à cause de la première moitié assez ennuyeuse, excepté quelques gags valant leur pesant de cacahuètes.
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@dujambon a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
Super 2010
Moi ça me tente bien! Je suis pas fan de “gore” (bien que ça à l’air assez léger dans la BA en tout cas) mais quand c’est décalé (genre Evil dead) ça passe tout seul.
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@dujambon a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
Super 2010
A savoir que c’est réalisé par James Gunn le réalisateur des Guardiens de la galaxie même si après ceux-ci il est parti un peu en couille. Je suis plus fan de ses films du début.
En tout cas, film bien plus intéressant que la plupart des pompes à fric Marvel existants (Les guardiens étant l’une des très rares exceptions )
EDIT: A savoir que c’est Rainn Wilson qui joue le héros, l’excellent dwight de l’excellente série The Office
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Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostitué
Christiane, une jeune berlinoise de treize ans, vit très mal le divorce de ses parents et entretient une relation compliquée avec sa mère. Elle rêve de s’intégrer à une bande d’amis et de s’en approprier les codes. Lorsqu’elle sort en boîte de nuit pour la première fois, la descente aux enfers de Suzanne commence : la drogue puis la prostitution vont venir ternir le reste de sa jeunesse.
je l’avais vu il y a longtemps, et c’est un plaisir de l’avoir revu, surtout en remaster de qualité
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@ashura grand film, mais d’une tristesse, à voir en pleine forme!
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Tu commences ta matinée par “Le tombeau des Lucioles”, puis l’après midi par “Million dollar Baby” ensuite milieu d’après midi par “La vie est belle”, fin d’après midi début de soirée par “Requiem for a Dream” et tu finis par “Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée” et c’est bon, t’es bon pour le Xanax, Lexomil et compagnie si tu as de la chance
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@psyckofox je rajouterais l’épisode le plus triste de “Life on mars” pour être sûr.
PS: j’en ai vu que deux dans cette liste dont l’excellentissime “La vie est belle” qui je l’espère a poussé les gens a voir ou revoir le formidable cinéma italien des 60’s 70’s (divorce à l’italienne, les monstres, Affreux, sales et méchants, et plein d’autres).
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Affreux, sales et méchants…un chef d’œuvre
Lors de mes voyages de vacances en famille quand j’étais gamin en Italie et en Espagne, je traînai avec des potes d’enfance qui habitaient les rares bidonvilles du coin (qui ne sont plus… heureusement d’ailleurs lol) et je peux dire que ce qui était retranscrit dans le film, était à l’identique dans mes souvenirs de vacances lol (ça te remet à ta place direct )…j’ai bien aimé cette période d’innocence .
Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola
Synopsis :
Dans un bidonville à Rome, Giacinto règne en tyran sur sa nombreuse famille.
Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur car le patriarche possède un magot que chacun espère voler.
Chaque jour, il lui faut trouver de nouvelles cachettes et défendre son bien, fusil en main.
Lorsqu’il décide d’installer sa concubine dans le baraquement, la révolte gronde.Ps. (merci michmich j’ai failli oublié ce petit bijou )
Pour ceux qui n’ont jamais maté le film, il tourne en ce moment sur youtube -
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The Eternal Evil Of Asia mange un peu à tous les rateliers de la CAT III.
Écrit et réalisé par un humble artisan du genre, le poète Chin Man Kei (1941 Hong Kong on fire, sex and zen 2), le film raconte la vengeance d’un sorcier thaïlandais à l 'encontre de quatre amis HongKongais qui ont accidentellement (si si !) gang-bangé puis tué sa sœur.
Le chaman n’étant pas lui même exempt de pulsions libidineuses, il compte également posséder l’innocente fiancée d’une de ses futurs victimes.
Interprété par quelques grands noms de la CAT III comme Lily Cheung (Daugter of Darkness, Red to kill) et l’increvable Elvis Tsui, le récit navigue entre comique troupier (la vision de notre cher Elvis affublé d’une tête de gland restera à jamais gravé dans votre cœur), érotisme polisson, gore méchant, et son spectre tonal s’étend des meurtres crapoteux à la Herman Yau au fantastique martial des Erotic Ghost Story.
Cette dernière influence vaut la scène mémorable du film, ou l’héroïne (Ellen Chan), est investie d’un pouvoir divin afin de lutter contre le bad guy lors d’une joute sexuelle par corps astral interposé. Ce qui vaut à un grand numéro de mimes bien suggestif, suivi de l’apparition du corps translucide du sorcier en image de synthèse (nous ne sommes qu’en 1995 !)
Le tout capté par une caméra survoltée et baigné de couleur primaire du plus bel effet.
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@Violence a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
le film raconte la vengeance d’un sorcier thaïlandais à l 'encontre de quatre amis HongKongais qui ont accidentellement (si si !) gang-bangé puis tué sa sœur.
Ha ces maudits accidents de gang bang ça pardonne pas, quand est ce que ça va s’arrêter ?
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@Psyckofox
"La chaussée (sic!) était humide et ils ont glissé…
OK, je sors… -
La famille Kurahashi vit un enfer depuis que le fils est recherché pour avoir décapité 4 adolescentes. Persuadée que son frère n’a pas hérité des gênes de son père, également serial-killer, Satomi fait appel à une étrange sorcière et son acolyte pour l’aider à prouver l’innocence de ce dernier. Mais la femme a d’autres plans et va utiliser la petite famille pour réveiller une entité démoniaque…
Avis aux amateurs de grand n’importe quoi ultra jouissif, voilà un film monstrueusement culte à posséder impérativement dans sa dvdthèque ! » N’importe quoi » n’est pas un qualificatif assez fort pour décrire le joyeux foutoir auquel on assiste pendant 1h30. C’est bien simple : on ne comprend strictement rien à ce qui se passe mais le film enchaîne les scènes anthologiques à un tel rythme qu’honnêtement on s’en contrefiche royalement ! Dès lors, plus qu’une chose compte : jusqu’où CRAZY LIPS va-t-il aller dans le délire ? Et bien il va loin, très loin !
CRAZY LIPS possède un ton assez unique provenant du clash entre la cruauté du scénario d’Hiroshi Takahashi et la franche déconne choisie par Sasaki. Au milieu de scènes à hurler de rire, on nous balance quand même à la gueule des idées d’une rare atrocité, notamment lorsque l’héroïne est violée simultanément par Touma, l’homme de main de la sorcière, et le cadavre d’un flic mort par pendaison. Takahashi et Sasaki ont tenu à profiter du faible budget pour se lâcher sur le mélange des genres et s’en sont donnés à cœur joie. On passe ainsi du film de fantôme au film d’horreur » trash » pour ensuite se retrouver dans une comédie crétine, un porno soft ou un néo-chambara ultra violent !
Et ce n’est pas tout puisque, ô miracle !, le producteur du film est aussi déjanté que les 2 compères et leurs a demandé d’intégrer comme ça, en plein milieu, une séquence chantée dans un style que je qualifierais de Bollywood-Kawai !!! Oui, Satomi vient de faire tourner la tête d’un flic à 180 degrés grâce à ses pouvoirs psychiques et se retrouve soudain à chanter de la pop mielleuse dans un jardin fleuri où flottent des bulles de savon… Hallucinant ! Mais si CRAZY LIPS part dans tous les sens, Hirohisa Sasaki est cependant loin d’avoir bâclé son travail comme c’est souvent le cas sur ce genre de film. A ce titre, le combat final dans la forêt, inspiré des chorégraphies de Donnie Yen, en remontre à bien des films d’action tant il est foutrement intense, gore et furieux ! J’ai trouvé ces 10 minutes plus mémorables que VERSUS tout entier!
Plus que ses situation déjà gratinées, c’est surtout sa galerie de personnages de folie qui fait tout le charme de CRAZY LIPS : une sorcière se croyant dans EKO EKO AZARAK (intentionnel ou pas, sa formule d’invocation des esprits contient même un » Saeki, Saeki, Saeki « ) et dont la spécialité est le traçage spirituel d’appels téléphoniques ; son acolyte Touma, un » serial fucker » porté sur les nichons et détestant les culottes blanches ; la mère et la sœur de Satomi, deux grosses nymphos ; un agent du FBI, interprété par le génial Hiroshi » TRICK » ABE, dont la mauvaise foi n’a pas de limites et Lucy… Ah Lucy ! J’ai trouvé ma nouvelle idole : Lucy est un agent japonais du FBI, blonde comme les blés, ne s’exprimant qu’en américain, aimant les grosses pétoires et dont le QI avoisine celui d’une huître. Surveillant Satomi depuis le poste de télé (!), Lucy improvise un numéro de danse en compagnie de son patron pour ne pas éveiller les soupçons, rentre inopinément dans le champ de la caméra quand ce n’est pas sa scène et adore parcourir les forêts à la poursuite des méchants en s’égosillant sur l’hymne Américain. Son interprète, Tomomi Kuribayashi, atteint le sublime! Je l’adore !
Même si l’on passe la moitié du film bouche bée à se demander ce qui se passe, CRAZY LIPS devient un film instantanément culte à ranger quelque part entre WILD ZERO et GETTING ANY. Une œuvre inclassable, indescriptible, complètement barrée, drôle, déviante, gore et donc incontournable. Une suite, GORE FROM OUTER SPACE, également issue de l’alliance Sasaki / Takahashi, a été tournée l’année suivante. Hideo Nakata et Kiyoshi Kurosawa viennent y faire les cons en guest stars et… LUCY IS BACK ! Et hop, un indispensable de plus !
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Suk Hee a été élevée et entraînée en Chine afin de devenir une tueuse. Adulte, elle trouve une opportunité afin de cacher sa réelle identité et commence à vivre en Corée du Sud. Alors qu’elle espère pouvoir vivre la vie dont elle rêve, elle fait la rencontre de deux hommes qui vont à nouveau perturber les choses.
Mélange de John WIck, The Raid en passant par Nikita et Hardcore Henry, le tout sous coke avec une inventivité et une technicité folle.
Jung Byung-gil (le sympathique Confession of murder aurait sa place ici aussi) fait tout son possible pour associer au moins une idée ou mouvement de caméra complexe à chacune de ses séquences.
Le résultat est un concentré d’action jubilatoire sophistiqué. On y éventre de l’homme de main, avant de s’affronter au sabre pendant une course poursuite à moto, pour mieux dépeupler un bus à la hache.
Le scénario est classique tirant de grosses ficelles mais le fun emporte tout et j’adore le cinéma pour ce genre de films.
Mention spéciale pour OK-BIN KIM (The Accidental Gangster and the Mistaken Courtesan - autre film recommandable) qui est ici époustouflante
La scène d’ouverture vous donnera un aperçu de la folie ambiante
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Film jouant sur plusieurs registres (action, comédie foutraque, parodie sarcastique, braquage de guerre, rédemption) et bien plus subtil qu’il en à l’air…
Russell ayant compris le chaos de la guerre, les civils qui trinquent et les plus malins qui ont l’art d’y saisir les opportunités.
Le film a bien vieilli mais n’en demandons pas trop.
Parfait pour le vendredi soir