Les meilleurs textes et punchlines du Rap Français
-
Bonjour @UrbanCast ,
Très profond oui ce texte par contre il ne faut plus les classer dans le monde du rap mais bien dans la catégorie CHANSONNIERS à l’ancienne vu la puissance de leur mots et la structure logique qui prend plus la forme d’une dénonciation/revendication/état des lieux comme il y a toujours eu en France (il en existe encore mais il ressemble plus à des charlots de rue que des vrais chansonniers engagés pour faire tiquer, déranger FAIRE REFLECHIR le badaud).
En résumé j’aime l’engagement de ce groupe et surtout ce qu’il assume en société. -
Bonne initiative le topic mais le renommer serait pas plus mal
Genre “Punchline du rap Français” par exemple car là c’est pas représentatif du contenu
-
Keny Arkana: Cinquième soleil
Album: 2008 - Désobéissance
– Qu’est ce que j’ai pu l’écouter cette track, une montée en puissance immense.
Mon espèce s’égare, l’esprit qui surchauffe
Les gens se détestent, la guerre des égos
XXIe siècle, cynisme et mépris, non respect de la Terre, folie plein les tripes
Frontières, barricades, émeutes et matraques
Cris et bains d’sang, bombes qui éclatent
Politique de la peur, science immorale
Insurrection d’un peuple, marché des armes
Nouvel Ordre Mondial, fusion de terreur
L’homme, l’animal le plus prédateur
Le système pue la mort, assassin de la vie
A tué la mémoire pour mieux tuer l’av’nir
Des disquettes plein la tête, les sens nous trompent
Troisième œil ouvert car le cerveau nous ment
L’être humain s’est perdu, a oublié sa force
A oublié la lune, le soleil et l’atome
Inversion des pôles vers la haine se dirige
A perdu la raison pour une excuse qui divise
L’égoïsme en devise, époque misérable
Haine collective contre rage viscérale
Une lueur dans le cœur, une larme dans l’œil
Une prière dans la tête, une vieille douleur
Une vive rancœur, là ou meurt le pardon
Où même la voix prend peur, allez viens nous partons
Des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent
Confréries et business en haut d’la pyramide
Ça sponsorise le sang, entre chars et uzis
Innocents dans un ciel aux couleurs des usines
Un silence de deuil, une balle perdue
Toute une famille en pleurs, un enfant abattu
Des milices de l’état, des paramilitaires
Des folies cérébrales, des peuples entiers à terre
Bidonvilles de misère à l’entrée des palaces
Liberté volée, synonyme de pap’rasse
Humanité troquée contre une vie illusoire
Entre stress du matin et angoisses du soir
Des névroses plein la tête les nerfs rompus
Caractérisent l’homme moderne, bien souvent corrompu
Et quand la ville s’endort, arrive tant de fois
Une mort silencieuse, un SDF dans le froid
Prison de ciment, derrière les œillères
Le combat est si long, pour un peu de lumière
Les familles se déchirent et les pères se font rares
Les enfants ne rient plus, se battissent des remparts
Les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule
Toute cette merde est réelle, donc on s’battra encore
C’est la “malatripa” qui nous bouffe les tripes
Une bouteille de vodka, quelques grammes de weed
Certains ne reviennent pas, le serage est violent
Subutex injecté dans une flaque de sang
Des enfants qui se battent, un coup d’couteau en trop
C’est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt
Ils apprennent la ruse dans un verre de colère
Formatage de la rue, formatage scolaire
C’est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent
C’est le choc des cultures, voir la haine de la honte
Les barrières sont là, dans nos têtes bien au chaud
Les plus durs craquent vite, c’est la loi du roseau
Non, rien n’est rose ici, la grisaille demeure
Dans les cœurs meurtris qui à petit feu meurent
Ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde
Noble est ton cœur, crois en toi et remonte
N’écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste
Même Terre-mère est malade, mais Terre-mère résiste
L’homme s’est construit son monde, apprenti créateur
Qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur
Babylone est bien grande mais n’est rien dans le fond
Qu’une vulgaire mascarade au parfum d’illusion
Maîtresse de nos esprits, crédules et naïfs
Conditionnement massif, là où les nerfs sont à vifs
Dans la marche et la rage, bastion des galériens
Ensemble nous sommes le monde et le système n’est rien
Prend conscience mon frère, reste près de ton cœur
Méfie-toi du système, assassin et menteur
Éloigne-toi de la haine qui nous saute tous aux bras
Humanité humaine, seul l’Amour nous sauv’ra
Écoute le silence quand ton âme est en paix
La lumière s’y trouve, la lumière est rentrée
Vérité en nous-même, fruit de la création
N’oublie pas ton histoire, n’oublie pas ta mission
Dernière génération à pouvoir tout changer
La vie est avec nous n’aies pas peur du danger
Alors levons nos voix, pour ne plus oublier
Bout de poussière d’étoile, qu’attends-tu pour briller?
Tous frères et sœurs, reformons la chaîne
Car nous ne sommes qu’un divisé dans la chaire
Retrouvons la joie, l’entraide qu’on s’élève
Une lueur suffit à faire fond’ les ténèbres
S’essouffle ce temps, une odeur de souffre
La fin se ressent, la bête envoute la foule
Les symboles s’inversent, se confondent les obsèques
L’étoile qui fait tourner la roue se rapproche de not’ ciel
Terre à l’agonie, mal-être à l’honneur
Folie, calomnie peu d’cœur à la bonne heure
Ignorance du bonheur, de la magie de la vie
Choqué par l’horreur, formé à la survie
L’époque, le pire, une part des conséquences
Le bien, le mal, aujourd’hui choisis ton camp
L’être humain s’est perdu trop centré sur l’avoir
Les étoiles se concertent pour nous ram’ner sur la voie
Quadrillage ficelé, mais passe la lumière
Aies confiance en la vie, en la force de tes rêves
Tous un ange à l’épaule, présent si tu le cherches
Quand le cœur ne fait qu’un, avec l’esprit et le geste
Le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes?
La mort n’existe pas, c’est juste la fin des cycles
Cette fin se dessine, l’humain se décime
Espoir indigo, les pléiades nous désignent
Lève ta tête et comprends, ressens la force en ton être
Dépasse Babylone, élucide le mystère
Rien ne se tire au sort, que le ciel te bénisse
Enfant du quinto sol, comprend entre les lignes
Comprends entre les lignes
Enfant du quinto sol
Le soleil est en toi
Fait briller ta lumière intérieure
Pour éclairer le chaos de leur monde
On est pas là par hasard
Les pléiades nous désignent
Lève ta tête, comprends entre les lignes (la vie est grande)
Écoute ton cœur
(Désobéissance) Car la vérité est en nous
Car la solution est en nous
Parce que la vie est en nous
Parce que la vie est en nous
Parce que la vie est en nous -
-
Autant le dire tout de suite et sans détour, le rap, ou le hip hop, ou tout ce qui s’en raproche, et ben ca me gave grave.
Et pourtant, pourtant, il existe quelques chansons (2 ou 3 pas plus que le bon peuple se rassure) qui m’ont marquées.
Parmi celle-ci, il y a pour moi un incontournable, un must have, je veux bien sur parler de Ouais Gros de mes voisins de Vitry et d’Orly qu’étaient 113.
Paroles de Ouais Gros :
Eh gros sur le bitume, on a le moral à zéro
Ouais gros mais j’sais pas combien de temps on va se tenir à carreaux, gros
En plus gros autour de nous ça devient paro
C’est d’venu la routine, gros, d’aller derrière les barreaux
Justement en parlant de barreaux, mista on pense à toi, gros
Et tous nos potes qui vendent au détail ou en gros, mon gros
A la feurtass bico negro, RER C Vitry viens dans mon ghetto
Si t’es mon poto on fumera des big poteaux de popo, ouais gros
A la roco que des gros foulecks locaux
Vas dire à la licepo qu’on va brûler leurs locauxAppelle-moi gros comme Youssouf pas d’mangeurs de hellouf
Ni d’indic, que des trucs de ouf
Mafia africaine autrement dit la rage du ghetto
Si tu veux nous baiser, gros, faudra s’lever tôt
Camille Groult Star et l’équipe, ouais gros
Pas d’indic, ouais gros
Didic, ouais gros
Qui cabure au shit, ouais gros
Camille Groult Star et l’équipe
Sur nos sites pas d’indic
On est plutôt du genre didics qui carburent au shit
Allure d’ordure feurtass big fumée toxique
Mais méfies-toi de c’que ma cité abrite
Si tu nous mates du mauvais oeil, ramsafernick
Faut qu’tu saches que j’mène une vie pas trés catholiqueMa technique souvent illicite pour faire du fric système D
Là en 5 minutes les flics rappliquent
La suite, tu connais, c’est poursuite
La couverture que j’ai trouvée de mieux, aujourd’hui la musique
A grande échelle on s’fournit une grande clientèle
De la plus belle des tasses aux plus grands criminels
Principalement cainfri arlbi ou krel
Grilles à 5 kms dont les keufs interpellent
Donc j’réponds à l’appel incendies criminels
Si tu veux qu’on s’rappelle de toi y’a rien de tel qu’un bon bed du bled
Pour causer des séquelles j’réponds à l’appel
Ose, lêve le glaive
J’viens des cités HLMJ’ai grandi avec la rage et la haine
Là oû les bêtes s’adressent aux belles juste pour une nuit à l’hôtel
Mais faut pas qu’elles soient sûres d’elles
C’est pas une lune de miel
J’sais pas si elle est pucelle
Mais dans le lit y’aura querelle, queue raide
Après un cocktail bombe Clan Campbell
Je lui dit que j’suis du clan 113
Elle a trouvé ça sensuel, sexuel
Sur la version malfaiteur textuel
C’est un rituel la secte mafia africaine
Eh gros, ouais gros
Camille Groult Star et l’équipe
Sur nos sites pas d’indic
On est plutôt du genre didics qui carburent au shit -
Salut @deadpunk
Je n’aurais jamais pensé te voir sur ce topic, pas plus que de voir le 113 cité dans les meilleures plumes, sans vouloir dénigré l’apport incontestable du groupe de Vitry sur Seine à la culture hip-hop. Mais, amha, ils sont très loin des meilleurs lyricistes hexagonaux, tels qu’Oxmo Puccino, AKH (IAM), Fabe, Al, Casey, Mc Solaar, Kool Shen (NTM), Abd’al Malik (NAP), Lino Arsenik, Youssoupha, Kery James (Ideal J), pour ne parler que des plus anciens…
Mais les goûts et les couleurs…
-
-
J’ai honte, j’ai une photo à coté de rim’k lol.
-
@psyckofox tu mérites une sanction exemplaire lol
Non mais plus sérieusement, je remet pas en doute les qualités du collectif, leur succès est amplement mérité, mais voilà, niveau des textes c’est pas de la poésie lol
-
Ma chanson préférée, l’âge d’or du rap, rien à voir avec la daube que t’entend partout maintenant, à l’époque ils savaient écrire et chanter…
Shurik’n - Samuraï
Oh, qu’est-ce t’as à m’regarder
Qui, moi
Toujours vif, comme au premier jour de cours
Où tour à tour les mecs te matent, claque pas des genoux
T’es viré d’la cour, tenir le coup, regard froid
Fais pas le tocard
L’œil au beurre noir, vaut mieux le faire que l’avoir
Dès le plus jeune âge engrainé
À évoluer dans une meute où l’ego
Se fait les dents sur les colliers d’à côté
Où les réputations se font et se défont
Où les moins costauds enjambent les ponts
Se défoncent sans modération
En guerre permanente avec les autres
Les bandes se forment
On comprend vite qu’on est plus fort avec ses potes
En somme, voici venir l’âge béni
Où tu t’crois homme, mais t’es qu’un con
Et y a qu’à toi qu’on n’a pas dit
Les autres jouent les caïds pour une bille
Puis une fille, les poils s’hérissent
Les dents grinces, on tape pour des peccadilles
Évite les yeux, on doit pas voir quand ça va mal
La moindre faille physique ou mentale, l’issue peut être fatale
On grandit au milieu des ronins
Chacun sa barque pourrie sur sa mer de merde
Chacun sa voie, sa vie
Devant l’adversité, les coudes se soudent
On pousse un kïai, le doute se taille
Prêt à mourir comme un samuraïLe temps passe
Baby Kart grandi entre le fer et la soie
La soie, c’est avec le fer qu’il l’a acquise
Aux prises avec la pression
La presse relate ses actions
La prison souvent remplace le paxon
Le ponpon s’agite au-dessus de nos têtes
Chacun le veut pour lui, un billet pour le manège
Gratuit, verrouillé
La nuit les lampadaires se morphent en mecs
Une seule quête, les pépètes
Quand t’as les sous tu drives une 7-20
Et tu touches des seins
On lutte
Souvent on butte sur le pied du voisin
Espace restreint
On gueule souvent, on en vient aux mains
Pour tout et rien
Ça finit devant témoins
Et va savoir combien de temps on peut rester sans voir les siens
Comprends bien
C’est une réalité, pas une BD
Les sens toujours éveillés
Éviter les embuches
Les femmes risquées, les boites piégées
Les gens ont changé
La rue est mal fréquentée
Surtout sors pas sans tes papiers
Ça peut gâcher la soirée
J’ai combattu
J’ai eu mon heure, mon jour
Je verse un verset pour ceux qui attendent leur tour
Et ceux qui ne rigoleront plus
On baissera pas les bras
On n’est pas né pour ca
Même vaincu, on se jettera dans la bataille
Pour l’honneur, comme un samouraïProbablement mon album de rap n°1, ces putains de textes, les rappeurs actuels devraient en prendre de la graine !
-
-
OXMO PUCCINO - L’enfant Seul
CLASSIQUE DU RAP FRANCAIS PAR EXCELLENCE !!!
On parle souvent de la qualité et de la profondeur des textes lorsque l’on évoque nos classiques HH, aussi, il est pratiquement obligatoire d’en venir à parler d’Oxmo, réputé entre tous pour son maniement des figures de style et des phrases chocs (ce qui lui vaut d’ailleurs son sobriquet de « Black Jacques Brel« . Artistiquement, le rappeur se fait connaître de par son appartenance au collectif Time Bomb ainsi que ses multiples collaborations avec les X-Men ou encore Lunatic. D’ailleurs, plus généralement, il est l’un des rares MC (si ce n’est le seul !) à avoir travaillé avec autant de rappeurs différents en 20 ans de carrière. En 1998, après avoir signé avec la maison de disque Virgin suite à la séparation de Time Bomb, Oxmo Puccino sort son premier album solo: « Opéra Puccino ». Et parmi la longue tracklist du projet (18 pistes) on retrouve : « L’Enfant Seul ».
Single de l’album et désormais morceau culte par excellence dans toute la discographie du rappeur, « L’Enfant Seul » nous raconte de façon particulièrement émouvante la souffrance d’un enfant plein d’amertume et livré à une solitude angoissante. On touche littéralement à la poésie avec ce texte, le premier couplet commençant immédiatement par une belle image (« T’es comme une bougie/Qu’on a oublié d’éteindre dans une chambre vide »), et l’idée de la solitude se poursuivant tout du long (« Une solitude qui te suit jusque dans le sexe » ou encore « Que le coup de gueule muet de l’enfant seul/Que personne ne calcule »). L’émotion des paroles ont touché chaque auditeur, et d’ailleurs au refrain le MC lui-même rassemble tout le monde, affirmant qu’il s’adresse à tous: « Viens-tu des bas-fonds/Ou des quartiers neufs ?/Bref, au fond tous la même souffrance ». Il est de toutes façons conscient de l’impact de son texte sur le public (« Mes mots s’emboîtent les gens s’y voient comme dans une flaque d’eau ») et jusqu’à la fin du texte il rassemblera tout le monde dans cet idée (« L’enfant seul c’est toi, eux, lui, elle »
« NOUS SAVONS TOUS QUE PERSONNE NE GUERIT DE SON ENFANCE »
Le second couplet accents la gravité des thèmes abordés, puisque, dérivant de la solitude, Oxmo va jusqu’à évoquer le suicide (« Pas trop de mots nobody n’a capté le sale souhait/L’envie de se laisser par le cou pendu ») en invoquant la responsabilité des parents.
Quant à la prod, elle est la fondation ultime du son, tant dans la musicalité évidemment que l’inspiration. Signée DJ Sek, elle est à l’origine un véritable coup de coeur d’Oxmo Puccino. Voulant tout d’abord posé immédiatement sur le son, il s’oppose à Hill G et Cassidy qui refusent de lui laisser l’instru. L’artiste récupère donc le sample de « Hill Street Blues » afin que Sek travaille dessus pour procéder à un échange. Le titre nouvellement récupéré est d’excellente facture mais encore à l’état de maquette, aussi le rappeur se décide à les dépasser et, porté par l’ambiance envoutante de l’instru, porte sa plume à écrire sur le thème de l’enfance. La recette d’une grande réussite… DJ Sek quant à lui, nourrit toujours quelques regrets par rapport à la reconnaissance du son, qui mériterait bien plus selon lui. Il aspire lui-même à le voir comme « un single comme une reconnaissance, au-delà du rap ». Qu’il se rassure, aujourd’hui encore, on retrouve tous cette part d’Enfant Seul en nous…
*T’es comme une bougie qu’on a oublié d’éteindre dans une chambre vide
Tu brilles entouré d’gens sombres voulant t’souffler
Celui qui a l’moins de jouets, l’moins de chouchous, celui qu’on fait chier
Le cœur meurtri, meurtrière est ta jalousie
L’enfant seul se méfie de tout le monde, pas par choix, mais dépit
Pense qu’en guise d’ami son ombre suffit
Une solitude qui te suit jusque dans l’sexe, mon texte coupe l’enfant seul en deux espèces
Ceux qui baisent à l’excès mais souhaiteraient s’fixer à une femme
Plutôt qu’à mille fesses, quand l’autre sorte écoute
Souvent la même chanson dans le poste, et porte le deuil
D’une relation morte et reste l’œil humide
La tête baissée laisse le cœur sur l’estomac
L’estomac sur les genoux, ma tristesse n’a d’égale
Que le coup de gueule muet de l’enfant seul
Que nul ne calculeT’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (j’suis sûr qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffranceMes mots s’emboîtent les gens s’y voient comme dans une flaque d’eau
Ça leur renvoie un triste reflet, mais est-ce ma faute
T’es l’enfant seul c’est pas facile, on s’comprend
Peu l’savent, que je le sache ça te surprend
Il mate par la vitre
La solitude qui l’mine fait passer la quinine pour un sucre
Faut être lucide, il faut qu’on s’libère, disent-ils
Ils n’en discutent pas, confondent la rime et l’acte
La fuite et l’suicide, un pacte, une promo sans tract
Pas trop d’mots nobody n’a capté le sale souhait l’envie de s’laisser par le cou pendu
Pour punir les parents, qui pour aimer l’enfant ont trop attendu
Car si l’amour est une course, l’enfant naît c’est l’départ en tête
L’embêtement comme passe-temps en fait des parents bêtes
Mes crises lancinantes, sentiments en ciment sinon dans six ans
On m’retrouve ciseaux dans l’crâne dans l’sang gisantT’es l’enfant seul (dis moi qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (dis moi qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (dis moi qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (j’sûr qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffranceL’enfant seul c’est l’inconnu muet du fond d’classe
Celui d’qui l’on se moque, rond comme Coluche (comme Coluche)
Ou l’boss dans le hall, au groupe massif
L’os dans l’steak haché plantant chaque postulant à son poste
Vu que les conneries de gosses des rues
Couvrent souvent un jeune qui souffre d’un gros gouffre affectif
Grandir sans père c’est dur, même si la mère persévère
Ça sert, mais pas à trouver ses repères c’est sûr
Perdre sa mère c’est pire, demande à Pit j’t’assure, t’as pas saisi enlève la mer de la Côte D’Azur
Quand ces gosses poussent leur souffrance aussi nous savons tous que
Personne ne guérit de son enfance
Même un torse poilu ne peut oublier sa vie de gosse du divorce rossé par son beau-père
L’enfant seul c’est toi, eux, lui, elle
Oxmo Puccino voix de mielT’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (je sais qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance
T’es l’enfant seul (j’suis sûr qu’c’est toi)
Viens-tu des bas-fonds (ou des quartiers neufs), bref, au fond tous la même souffrance*Version Album :
Version Live Symphonique :
Live Clique Unplugged :
-
Oxmo c’est un morceau aussi, ses textes sont tjs puissants
-
Aller, plus de légèreté, tout en punchline, le son qui te donne limite envie d’aller en découdre !
Sinik dans l’assassin, texte écrit suite à un clash avec un “rappeur” d’une cité voisine, kizito, où il faut bien dire il le détruit littéralement. Ouai Sinik est capable de faire de putain de bon truc quand même
Florilège:
Alors admets que j’suis de-spee à la Mickaël Owen
Ton rap c’est des poèmes, pourquoi tu flambes t’as le flow à NolwennTu t’es trop fait taper dans mon quartier on t’appelle punching-ball
J’t’éteins comme une bougie, t’es v’nu bouillant, t’es reparti en bouillie
J’frappe à la tête depuis qu’j’rackette ton crew est à la dech
Va faire un peu de muscu parce que meskin t’as l’air d’une canne à pêche -
N’étant pas fan de Sinik, je préfère la réponse de Kizito qui m’avais bien fais rigoler a l’époque.
Bon après tu écoute une fois et tu passe a autre chose, ça n’a pas trop sa place ici:
PS: si tu veux que je la vire @UrbanCast, tu m’en fais part!
-
Perso pour moi dans le clash il arrive pas à la cheville de Sinik, à part traiter bêtement y’a rien c’est du vent, c’est pas des punchline ça
Alors que celui de Sinik t’es mort de rire c’est super bien recherché, et pas simplement traiter de tous les noms.
-
-
Ouai mais ça en fait partie, on ne peut pas l’ignorer, que ce soit aux states ou ici il y en a et des fois ça donne de bons textes cinglants
-
@urbancast a dit dans Les meilleurs textes et punchlines du Rap Français :
Mais, amha, ils sont très loin des meilleurs lyricistes hexagonaux, tels qu’Oxmo Puccino, AKH (IAM), Fabe, Al, Casey, Mc Solaar, Kool Shen (NTM), Abd’al Malik (NAP), Lino Arsenik, Youssoupha, Kery James (Ideal J), pour ne parler que des plus anciens…
Mais les goûts et les couleurs…
Comme tu dis, les goûts et les couleurs, en ce qui me concerne c’est Oxmo, Solaar, AKH et Fabe et je ne suis pas sur qu’il y ait des rappeurs équivalents en ce moment pour la qualité des textes/rimes.
-
Booba - Temps Mort 2.0 ft Lino
Yeah
Tchh tchh
Ça vient
Ça vient
Hé, tchh tchh
J’parle de botanique, de crime et d’arnaque
Nègre, complet noir, faucheuse, comme le Dark Knight
CoupIet sale, violent jusqu’à la moelle osseuse (tchh tchh)
Nos vers c’est la grande versus la p’tite bosseuse
Picasso sous crack, image défiguréeGros Kamasutra, le cul du rap est fissuré
J’ai l’arme en rut cette pute a envie d’tirer
J’ai perdu l’âme en route, par l’vide attiré
Musique émasculée prise dans la masse de tubes
Comme quand Edward aux mains d’argent s’masturbe
J’suis miraculé, j’rappe, j’sais d’où j’viens, où j’vais
Le soleil pionce, la lune devient ma lampe de chevet
Jaune, violet, vert, mon côté militant est sceptique
Dans ma tête c’est les Lakers contre les CelticsToujours personne après nous, là j’m’écarte d’la norme
J’fais l’contrôle des naissances au 44 Magnum
Compris l’message? On est d’la même race
Fusée noire, Jesse Owens face au troisième Reich
Des grands j’ai l’étoffe, j’ai l’cran, aux appels d’offre
J’réponds, j’t’écrase des verres sur l’crâne: “Mazel Tov”J’chante, tu crames, la masse proteste (tchh tchh)
J’ai foiré tous mes examens, j’réussis l’alcootest
Le monde est d’jà mien, t’es sur une fausse piste
Tu veux que j’passe ta main mais y’a plus qu’des puceaux avec la chaude pisse(Tchh tchh)
Sont personne au quartier, j’ai fait le tour de leur tess
J’arrive chez eux, six heures du mat, avec la tête de leur chef
Même pour acheter du plaqué t’attends que le cours de l’or baisse
Ils veulent rivaliser négro, ils font, ils font de leur best
Rien à gratter sauf maladie, j’ai fait le tour de leurs fesses
S.E.G.P.A for life, j’ai fait le tour de leurs textes
Si j’les mets pas à poil ils vont retourner leur veste
Les ratepi vont t’allumer, n’vont pas regretter leur gesteJ’vais tellement t’enculer tu vas détester le sexe
Le négro nous a quitté je me suis fait tatouer le sept
J’suis sur OKLM pendant que vous lisez l’Express
J’tire sur les fils de pute, toi tu veux sauver l’espèce
Il en restait beaucoup trop la dernière fois que j’ai check
Fuck être un lyriciste négro, j’suis là qu’pour ramener les chèques
On s’attaque pas aux convoyeurs avec un 504 break
Dans The Wire t’es Method Man, j’suis le grec
Glock dans la bouche, j’m’en vais pas sans la maletteJ’suis dans les “nique ta mère” t’es dans les “salamalecs”
Petit coup d’crosse derrière la tête quand t’arrives pas à yer-p
Tu peux pas me mettre à sec même si t’es Salma Hayek
J’parle wolof touti rek, j’appellerai pas à l’aide
Diokhma khaliss ou handek, je tire quand j’ai pas à lekk
J’suis Secteur A, j’suis Time Bomb, c’est Athéna qui m’allaite
Je vais les baiser E-R c’est pas Omar qui m’a ué-t