Iris2, future liaison satellitaire de connectivité sécurisée de l’Union européenne
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Les contours du troisième pilier de l’Europe spatiale se dessinent. Après Galileo, son système de positionnement par satellite, et Copernicus, son système d’observation de la Terre, le commissaire européen à l’Industrie et à l’Espace Thierry Breton a annoncé le lancement d’Iris2, son infrastructure de résilience et d’interconnexion sécurisée par satellite.
Centrée sur les services aux gouvernements, cette nouvelle constellation « offrira une connectivité à toute l’Europe, notamment aux zones qui ne bénéficient pas aujourd’hui de l’internet haut débit, ainsi qu’à l’Afrique tout entière », promet le commissaire Thierry Breton. Pleinement opérationnelle en 2027, elle vise également à assurer la continuité du réseau internet en cas de crash des infrastructures terrestres.
Contrairement à Starlink (SpaceX), Iris2 prévoit de placer ses quelques centaines de satellites sur des orbites différentes, afin de réduire les risques de congestion spatiale. Thierry Breton précise qu’ils seront protégés contre les cyberattaques et bénéficieront d’une technologie de pointe, citant en exemple le cryptage quantique. (Les politiciens ne pleurent pas sur l’usage massif de la branlette - nddj)
Évalué à 6 milliards d’euros, ce projet colossal sera en partie financé par l’Union européenne (2,4 milliards d’euros), l’Agence spatiale européenne (750 millions d’euros) et le secteur privé. Les principaux appels d’offres devraient être lancés au premier semestre 2023, dans l’espoir qu’Iris2 puisse fournir ses premiers services fin 2024. Les start-up du new space prendront en charge 30 % de la conception de l’infrastructure.
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@duJambon a dit dans Iris2, future liaison satellitaire de connectivité sécurisée de l’Union européenne :
cryptage quantique
Très belle expérience de pensée, comme les aimait Einstein… Il ne faudrait pas que Thierry Breton soit frappé de décohérence
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@duJambon a dit dans Iris2, future liaison satellitaire de connectivité sécurisée de l’Union européenne :
citant en exemple le cryptage quantique. (Les politiciens ne pleurent pas sur l’usage massif de la branlette - nddj)
Tu peux développer un peu stp, il me semble que la cryptographie quantique pour générer des clés de déchiffrement est déjà utilisée, ou je n’ai rien compris.
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@Pollux Alors très rapidement, les ordinateurs quantiques en sont toujours au stade d’objets de laboratoire et de rêves industriels, et la recherche n’avance pas vite, se trouve bien loin de passer au stade d’une quelconque application et encore moins dans un satellite…
mais ça paye bien les chercheurs (c’est eux qui le disent).Voir par exemple: https://www.letemps.ch/sciences/recherche-metiers-quantiques
Un peu comme la fusion, annoncée depuis très très longtemps, mais, qui, avec le temps va finalement probablement aboutir “prochainement”.
Ce robot, en fait, une vulgaire figurine déformable en forme de robot, se transforme pour la presse en terminator
Je cite: “Des ingénieurs ont mis au point un robot capable de modifier son état, ce qui pourrait être très utile en médecine.”
Bon, c’est un exemple extrême, le rédacteur en chef n’aurait surement pas laissé passer ça en temps normal, mais on est dimanche, et il doit être en congé. Mais c’est le genre de trucs, qu’un chatgpt ou un complotiste pourrait déterrer.
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Oui désolé, ma question était idiote.
Mais peut-être que Thierry B voulait parler de cryptage post-quantique.…
Un article très pauvre sous un titre putaclic, ce n’est pas nouveau.
Ce matin je suis tombé sur cet article :
Un robot en métal capable de fondre et de se reconstituer sur demande (comme un Terminator), le titre est aussi limite, mais les explications un peu plus poussées. -
@Pollux C’est le mot robot qui est inadéquat, c’est un bout de métal inerte, qui se liquéfie et que l’on déplace et déforme avec des champs magnétiques (alternatif pour le fondre et continu pour le déformer ou le déplacer, selon son état) et qui redevient solide. De robot, il n’y a que la silhouette du bloc de métal au départ et certainement pas à l’arrivée.
On ne nous montre pas les grands bobinages et les générateurs pour titiller ce bout de métal et la ou les personnes qui sont derrière à faire tout le boulot de déplacement de l’objet.
D’autre part, l’article parle de faire circuler ce truc dans un corps humain, mais ne donne pas la température à laquelle cet alliage monte sous l’effet des champs magnétiques…
Pour le moment, ce n’est même pas du putaclic, mais du fantasme.
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On est d’accord, parler de robot est un abus de langage, puisque le truc en question ne fait que quelques millimètres.
Après, on peut se poser la question de savoir à partir de quelle taille on peut parler de robot.Pour le reste je partage également, on sait que les scientifiques ont besoin de faire mousser leurs découvertes pour obtenir du financement et que la rigueur journalistique fait souvent défaut.