Découvrez les 4 nouveaux préfixes du système international
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La Conférence générale des poids et mesures n’avait plus statué sur de nouveaux préfixes depuis 1991. Une éternité quand on pense aux pogrès des capacités de stockage.
Un (tout) petit cours d’histoire ça vous dit ? Sachez que ce n’est que le 7 avril 1795 qu’a été votée la loi « relative aux poids et mesures ». C’est elle qui met en place le système métrique dans la jeune république française.
Un yottaoctet chaque année
Une loi qui ne pouvait évidemment pas prévoir la révolution informatique et le besoin de préfixes toujours plus nombreux. Pensez donc, à l’horizon 2030, le monde devrait générer la bagatelle d’un yottaoctet de données tous les ans.
Le yottaoctect ne vous parle pas ? Sachez pourtant que ce préfixe a été mis en place dès 1991. Il est venu apporter un peu d’air aux peta, exa et zetta déjà un peu trop justes pour traduire l’explosion des données numériques.
Vous connaissez forcément le gigaoctet (10 puissance 9 octets), très certainement aussi le teraoctet (10 puissance 12). Après, ça se complique : le petaoctet, c’est 10 puissance 15 octets et, dans le même ordre d’idées, on a exa pour 10 puissance 18 et zetta pour 1021.
1 milliard de milliard de teraoctets
À la maison, tout cela n’est guère utile, mais dans les centres de données des plus grosses entreprises informatiques, même le yottaoctet (10 puissance 24) ne suffit plus. Le préfixe a été mis en place en 1991 et on ne pensait sans doute pas que 30 ans plus tard, il serait presque dépassé.
Le 18 novembre dernier, des représentants des différents pays du monde se sont donc retrouvés lors de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) qui s’est tenue non loin de Paris. Les votes de ces représentants ont permis d’aboutir à la standardisation de nouveaux préfixes et de mettre au placard les informels hellaoctet et brontooctet, qui ne se sont jamais implantés.
Au-delà de yottaoctet, il est donc maintenant possible de parler de ronnaoctet (10 puissance 27) et de quetaoctet (10 puissance 30). Pour tenter de se représenter ce que signifie ce dernier préfixe, imaginez-vous qu’un SSD doté de 1 quetaoctet de données peut stocker 1 milliard de milliard de teraoctets… Mouais, pas sûr que ce soit réellement plus parlant !
La CGPM ne regarde pas que ces préfixes monstrueusement grands et à côté de la standardisation du ronna et du queta, il a également été question de l’infiniment petit. Ainsi ronto (10 puissance 27) et quecto (10 puissance 30) sont venus compléter une gamme dont la précédente mise à jour remontait aussi à 1991.
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Ces préfixes donnent tout simplement des échelles astronomiques, au vrai sens du terme, c’est ridicule, il vaudrait mieux changer de base que de se taper des chiffres pareils.
Le petaoctet, représente en décimal (pardon violence, c’est plus clair que le binaire ou l’hexa) 10 à la puissance 15, soit 1 suivi de 15 0, soit 1 000 000 000 000 000, est-ce que c’est humainement appréhendable ? Sans même se préoccuper de petabits qu’on multiplie encore par 8 ou de petaiobits voire de petaioctets…
Parle-t’on encore de km dans l’espace, non, d’années-lumière ou de parsec plus officiellement.
Il ne reste plus qu’à définir le “blurg” ou tout autre nom.
blurg: Blague Lamentable à l’Usage Reservé des Gogos
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Tu peux, ce n’est pas moi qui ai écrit l’article
A savoir que NodeBB (Markdown) ne semble pas afficher correctement l’écriture en puissance par défaut (Je viens de l’apercevoir) comme cela est affiché dans la source de l’article, j’ai du rajouter manuellement le mot
Puissance
pour pallier au problèmeil n’y avais point d’écriture binaire ou d’hexa à proprement parlé.
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@Violence Je me demandais si c’était pas le nombre de bit pour encoder le chiffre, mais je voit que tu as corrigé
Sur ce, je vais aller yoyotaocter ailleurs…