[Dossier] La nunsploitation
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– Les diables de Ken RusselVu que j’ai visionné il y a peu (donc avec du retard) le dernier Paul Verhoeven aka Benedetta que j’ai trouvé très sympa au passage (Si vous ne l’avez pas vu, allez-y. En plus, on me dit que la belle Virginie Efira fait des choses pas très catholique avec des crucifix en bois et que Verhoeven aime la shooté à walpé)
Autant donc partager ce petit dossier parlant de la nunsploitation dans tout ce qu’il y a de plus Mad.
Enjoy !
Horreurs en cornettes
Depuis l’encyclique de Pie XI en 1936. l’Église catholique ne s’est jamais privée de proscrire « par discipline Chrétienne » les films attentatoires à la vertu et plébiscitant le vice. Les cinéastes se sont vengés de cette censure dans les années 1970 en révélant que le port du voile n’évitait pas le péché. Des nonnes y apparaissaient comme d’hypocrites nymphomanes possédées par le Malin, parfois criminelles. La figure emblématique de la religieuse perverse s’impose au point de donner naissance à tout un sous-genre déviant : la nunsploitation.
L’un des titres fondateurs du genre naît au Danemark en 1922 : La Sorcellerie à travers les âges (1922) de Benjamin Christensen (récemment sorti chez Potemkine), catalogue ahurissant de cruautés dont la beauté picturale évoque les peintures de Jérôme Bosch, dénonce l’obscurantisme, la contrition masochiste des nonnes et filme l’une des premières séquences de démence collective dans un couvent. Puis, pendant près de 50 ans, la religieuse retourne à des mélodrames sulpiciens.
Retenons quelques exceptions notoires : Le Narcisse noir (1947) de Michael Powell et Emeric Pressburger, dont l’onirique et flamboyant Technicolor (signé Jack Cardiff) imprègne d’une atmosphère sensuelle la Communauté des Servantes de Marie de Calcutta située dans un ancien harem hindou ; l’austère Mère Jeanne des anges (1960) de Jerzy Kawalerowicz, inspiré des possédées de Loudun ; les sœurs « convulsionnaires » de La Voie lactée (1968) de Luis Buñuel, crucifiant l’une d’elles à l’exemple de la secte janséniste des Bonjouristes ; mais aussi Sœur Vaseline, dont Buñuel aimait vanter le charme anticlérical. Un porno clandestin des années 1920, parmi d’autres comme Devoirs de vacances où la pénitence devient orgie joyeuse, minettes et fellation, avec un chien débonnaire qui se partage avec une religieuse gourmande le membre viril d’un jardinier.
– Satanic Pandemonium de Gilberto Martinez SolaresNotre père Russel
À l’aube des années 1970, Les Diables (1970) de Ken Russell élargit cette maigre filmographie et adapte Les Diables de Loudun d’Aldous Huxley. Les décors baroques du débutant Derek Jarman reconstituent un couvent d’Ursulines se croyant possédé par le démon dans la France fanatique du XVII* siècle. Bafouant l’exactitude historique au profit d’un souffle hystérique, Russell commet un sacrilège d’images extravagantes : tortures, imprécations, Christ forniquant avec la mère supérieure. Cédant aux critiques virulentes du clergé, la Warner coupe des scènes montrant les nonnes violer un Christ en croix et s’accoupler avec des chiens. Propulsée par l’outrance du cinéaste, la sœur lubrique s’impose dans le cinéma d’exploitation. L’autre grande influence de la nunsploitation est le succès planétaire de L’'Exorciste.
Une fille… pour le diable de Peter Sykes, élaboré peu après le film de Friedkin et tourné fin 1975, constitue la deuxième apparition de Nastassja Kinski, ici en novice devant fêter son dix-huitième anniversaire le jour du sabbat. Éternelle lutte entre le Bien (un écrivain occultiste, Richard Widmark) et le Mal (un prêtre excommunié, Christopher Lee), rites de sorcellerie avec un enfantement mortel, des pentagrammes, des visions, un baptême satanique. Dernier film d’horreur de la Hammer, Une fille… pour le diable s’éloigne du gothique élégant qui fit la gloire du studio pour s’inscrire dans un érotisme contemporain plus trivial : la nudité frontale de Nastassja Kinski, alors âgée de 14 ans, immortalise au mieux la tentation de la chair ; elle est déflorée par Astaroth/ Lee (en fait la doublure de l’acteur, de dos) au cours d’une orgie peu elliptique et rêve d’un accouplement contre nature avec un monstrueux fœtus sanguinolent.
Au Mexique, le thème inspire à Gilberto Martinez Solares un curieux Satanic Pandemonium (1973) dont le premier titre était sans ambiguïté : La Sexorcista. Il suffit à l’innocente sœur Maria de croiser le chemin d’un berger tentateur, le Diable en personne, pour la pervertir d’hallucinations obscènes. Le cilice garni de clous ne suffira pas à la purifier. Détail surprenant du réalisateur : certaines actrices furent choisies parmi des prostituées pour compléter la figuration des nonnes.
Traversé par le souffle de la série B la plus exaltée, Alucarda (1975) de Juan Lôpez Moctezuma, tourné en anglais, visait le marché international et tend à concilier la possession avec le vampirisme. Il raconte le pacte de sang unissant deux orphelines, Alucarda, victime d’une malédiction, et Justine, qui symbolise l’innocence, deux jeunes filles dont la rébellion destructrice rappelle les héroïnes de Mais ne nous délivrez pas du mal de Joël Séria. Les décors de grottes païennes, les costumes, la modestie des trucages, la naïveté du récit et ses excès, le lyrisme et le gore grand-guignolesque, tout concourt à l’envoûtement de ce film effréné, plébiscité par Guillermo del Toro.
– Flavia la défroquée de Gianfranco Mingozzi.
Franco de vice
Les poncifs du film carcéral féminin, alors très en vogue, s’adaptent à merveille aux murs infranchissables du couvent : les nonnes sont des prisonnières taraudées par les plaisirs de la chair, la mère supérieure acquiert le pouvoir sadique d’une gardienne dominatrice et réprime les désordres des pulsions, quand elle ne succombe pas elle-même au charme juvénile d’une novice. Dans Les Religieuses du Saint Archange (1973), tourné dans un vrai couvent avec des starlettes trop maquillées (dont Ornella Muti), Domenico Paolella dépeint avec une élégance sensuelle une scène de fétichisme podophile entre sœurs que Clovis Trouille ne renierait pas : Anne Heywood caressant le pied dénudé de Martine Brochard et embrassant son genou.
Cinéma du refoulement, la nunsploitation reste rarement à ce niveau de grâce saphique et dégénère avec l’apparition d’un homme traqué, lorsque ce n’est pas le Diable en personne. Un registre fantastico-érotique qui attire la concupiscence de Jess Franco. Ses Démons du sexe, parfois agrémentés d’inserts hard, se savourent comme un fumetti per adulti (BD de poche italiennes bon marché, comme Luciféra) ; crudité verbale, fureur, anachronismes et débordements sexuels président à ce cloître dans lequel des sœurs (Anne Libert et Britt Nichols, peu crédibles mais délurées) ouvrent les cuisses à Belzébuth en personne sous l’œil d’une caméra avide de courtes focales, de zooms convulsifs et de contre-plongées anatomiques.
Dans une esthétique plus classieuse, exigée par son producteur suisse Erwin C. Dietrich, Franco récidive en 1976 avec Lettres d’amour d’une nonne portugaise, mêlant à l’inquisition son thème sadien favori de l’innocence pervertie. La gracile beauté de Susan Hemingway, que Franco recruta dans la rue, contraste à merveille avec l’horreur des châtiments infligés dans le couvent où elle est condamnée : port continuel d’une ceinture de ronces, réclusion dans un cachot, croix de Saint-André, messe noire dirigée par un grandiose William Berger, au cours de laquelle elle est déflorée par Satan.
– Les novices libertines de Bruno mattei.Les nonnes goguette
Avec l’Inquisition, le sadomasochisme s’en mêle. La Torture (1972) d’Adrian Hoven ajoute aux affres d’une comtesse celles d’une novice violée par un immonde bourreau baveux puis brulée en place publique, sous le regard torve de Reggie Nalder (déjà witchfinder de La Marque du Diable). Autre scène croquignolette : la mère supérieure, flagellant la nonne, s’effondre, au bord de l’orgasme, suppliant sa victime de la fouetter aussi, hurlant « Plus fort ! » sous les claquements de la lanière. Le martyre religieux et les pratiques de mortifications sont de magnifiques prétextes. Dans Le Scomunicate di San Valentino (1974) de Sergio Grieco, les ingrédients les plus scabreux (meurtre, chat à 9 queues, interrogatoires dégradants) se succèdent jusqu’à l’insanité, le lynchage et même le cannibalisme. Manger une religieuse ! Excellente idée pour Joe D’Amato, adorateur de gore brutal : dans Viol sous les Tropiques/Emanuelle chez les cannibales (1977), sœur Angela part à la recherche des cannibales qui ont décimé sa mission pour finir suspendue, nue, découpée, éviscérée.
Pays obnubilé par la puissance du catholicisme, l’Italie a ainsi généré tout un filon de films de nonnes : Georgina, la nonne perverse (Sergio Bergonzelli, 1972), Emanuelle et les Collégiennes (Giuseppe Vari, 1977), Malabimba (Andrea Bianchi, 1979), un tardif Demonia (Lucio Fulci, 1990) avec des nonnes d’outre-tombe. Pour ses premiers scénarios avec Claudio Fragasso, Bruno Mattei, l’immortel auteur des Rats de Manhattan, commet en 1980 un diptyque du meilleur goût : Les Novices libertines et L’Autre enfer, d’une teneur plus fantastique. Sergio Garrone imagine une nonne vengeresse adepte de la mitraillette dans un jouissif mélange des genres alliant le film d’aventure oriental, le WIP, le polar et l’érotisme (La Nonne et les sept pécheresses, 1972).
Et D’Amato remet le couvert avec Les Amours interdites d’une religieuse (1979), « à déconseiller aux catholiques pratiquants » selon la roublarde publicité italienne. Mieux encore, son Couvent des pécheresses (ou On l’appelle sœur Désir, 1986), version très libre de La Religieuse de Diderot, est une charge complaisante de voyeurisme contre l’Inquisition, et reste en mémoire pour son lavement vaginal à l’eau bénite et un sabbat final au cours duquel les religieuses se caressent devant le prêtre exorciseur.
Venu du documentaire, le méconnu Gianfranco Mingozzi signe l’un des meilleurs portraits de nonne, inspiré des 800 martyrs d’Otrante : sa Flavia la défroquée (1973) est une femme en révolte dans l’Italie des Pouilles du XV siècle. Cloîtrée de force par son père, un seigneur sanguinaire, elle se dresse contre l’enfermement et la discipline chrétienne et fait exploser sa haine des hommes, qui utilisent la religion pour oppresser les femmes. Une invasion des Sarrasins lui apporte la vengeance mais le séduisant chef maure veut lui imposer une nouvelle servitude qui rappelle les contraintes du couvent : le mariage. Abandonnée par les musulmans et pour avoir renié sa foi, Flavia sera écorchée vive.
– Demonia de Lucio Fulci.Brûlot contre le pouvoir patriarcal et sa violence, le film adopte les outrances graphiques du cinéma bis, ne lésinant pas sur les combats, les décapitations, les tortures avec plans gore dignes d’un Fulci (téton coupé, dépeçage) et quelques bizarreries érotiques (une femme se lovant dans la carcasse éventrée d’un bœuf). Diversement apprécié à sa sortie, le long-métrage bénéficierait aujourd’hui de son discours féministe.
Certains giallos ont sorti les nonnes du couvent. L’un des titres les plus singuliers est La Petite sœur du diable (Suor Omicidi, 1979) de Giulio Berruti : l’imposante Anita Ekberg officie dans un hospice. Détraquée et morphinomane, elle martyrise les vieillards, joue à la pute de luxe pour calmer sa nymphomanie et suscite la passion amoureuse chez Sœur Mathieu. Mais laquelle des deux est la plus dérangée, au point de commettre des meurtres au scalpel, à coups de ciboire et par orgasme (sur un paralytique, une nuit d’orage) ?
Au Japon, où la religion catholique est très minoritaire, la nunsploitation a pourtant eu son franc succès, grâce au fétichisme de l’uniforme dont raffole le peuple nippon. À défaut d’anticléricalisme, les artisans du pinku eiga offrent une vision exotique du catholicisme. Ils en auraient tourné plusieurs centaines. Considéré comme un sommet du genre, Le Couvent de la bête sacrée (1974) de Norifumi Suzuki, produit par la Toei, exporte les techniques du bondage dans un couvent en proie à un prêtre hérétique, raspoutinien et atomisé de Nagasaki. Maniériste en diable, aux cadres alambiqués, non dépourvu d’une poésie chichiteuse (voir la kitschissime flagellation aux roses), ce film laissera de marbre les ennemis d’un formalisme trop ostentatoire.
– Le Couvent de la bête sacrée de Norifumi Suzuki.Défroquage moderne
Même si les œuvres déçoivent fortement, le cinéma d’horreur actuel a eu la bonne idée de s’emparer du personnage de la religieuse pour l’ajouter à son bestiaire de créatures terrifiantes. Elle n’est plus une femme mais un démon hideux dans un costume de nonne, un monstre aux pouvoirs surnaturels. Créée en 2013 et distribuée par Warner Bros., la franchise Conjuring, inspirée par les affaires d’un célèbre couple d’enquêteurs paranormaux, le démonologue Ed Warren et la médium Lorraine Warren, confronte ceux-ci à Valak, une entité issue de la goétie (art d’invoquer les démons), maîtresse des serpents et pouvant apparaître sous les traits et la robe de bure d’une nonne. Valak cause des tracas à toute une famille de 1977 venue s’installer dans une maison de la banlieue londonienne dans Conjuring 2 : le cas Enfield (2015), de James Wan.
Gros succès, mais rien d’original dans ce train fantôme qui abuse des effets faciles pour déclencher des sursauts de peur, à tel point que chaque mouvement de caméra finit par annoncer systématiquement l’effet tonitruant du plan suivant. Comme s’il doutait encore de ses lourdes ficelles, Wan en rajoute avec la bande-son qui surligne tout. Dommage, car la nonne Valak ne manque pas d’allure : son faciès horrible et l’intensité de son regard animal, conçus par la maquilleuse Eleanor Sabaduquia, sont aussi insoutenables que l’était le décharné vampire de Salem de Reggie Nalder et Tobe Hooper. Elle est incarnée par Bonnie Aarons, déjà remarquée en vagabond dans Mulholland Drive de David Lynch et en gitane dans Jusqu’en enfer de Sam Raimi : avec son nez proéminent, on ne lui prédisait aucun avenir dans le cinéma, la voici star de l’horreur (Jakob’’s Wife, Wizardream), générant des masques de Halloween à son effigie.
Le spin-off conçu en 2018 par Corin Hardy, La Nonne, raconte l’origine de ce démon et nous transporte dans une abbaye délabrée de Roumanie, en 1952. Un prêtre exorciste et une mignonne novice sont envoyés par le Vatican pour enquêter sur le supposé suicide d’une sœur du couvent ; le sang du Christ réglera tous les problèmes. Les producteurs, pas fous, ménagent une ultime image : Valak a pris possession d’une nouvelle proie et pourra sévir dans autant de films qu’il le souhaitera. Le Bien et le Mal, apparitions et disparitions, jump scare par-ci par-là, décibels agressifs : une fois de plus, les nerfs sont éprouvés avec un maximum de lourdeur. Le long-métrage avait été précédé d’un autre La Nonne, espagnol celui-là, réalisé par Luis de la Madrid, avec une religieuse aquatique utilisant l’eau pour tuer les pensionnaires responsables de sa mort accidentelle. Rien de bien exaltant non plus : malédiction, vengeance et meurtres spectaculaires en série, avec possession en prime.
– St. Agatha de Darren Lynn Bousman.Par charité chrétienne, passons vite sur le refuge pour filles perdues et enceintes de St. Agatha (2018), à la discipline plus que monacale, dirigé par une mère supérieure intransigeante (l’actrice de soap Carolyn Hennesy, parfaite de sadisme), n’hésitant pas à couper la langue des pauvresses trop bavardes. Dans ce trip humiliant avec trafic de bébés et claustration, Darren Lynn Bousman semble s’être inspiré de Martyrs et se réjouit de la surenchère qui fait sa griffe, à défaut d’un style. Au moins, l’académisme du cinéma de genre exprime moins de prétention édifiante que celui du prétendu cinéma d’auteur. Récompensé à la Mostra de Venise, The Magdalene Sisters (2002) de Peter Mullan est pesant dans sa démonstration à dénoncer ce qui constitua une dérive carcérale dont furent victimes plus de 30.000 femmes considérées « indésirables » par leur famille et la société anglaise et irlandaise (filles mères ou violées, trop jolies, déficientes mentales). Ces couvents de Marie-Madeleine, créés à la fin du XIX°* siècle, servaient de blanchisseries, leurs pensionnaires y trimant dur au prétexte d’expier leurs prétendus péchés. La Bible justifia une servitude forcée dans laquelle l’État avait sa responsabilité. Le scandale éclata en Irlande au début des années 1990, Channel 4 y consacra un documentaire glaçant. Ce qui sauve ce film si conventionnel est l’interprétation de la sadique religieuse, adepte des châtiments corporels, révélant Geraldine McEwan, future Miss Marple de la série TV.
Dernier écueil : le foutu post-modernisme, à l’œuvre dans le putassier Nude Nuns with Big Guns (2018) de Joseph Guzman, qui lorgne laborieusement sur une ambiance grindhouse. Le clergé remplit ses coffres avec l’argent de la drogue et le soutien d’un gang de bikers. Les dollars ont remplacé la foi. La violence et le sexe éclaboussent tout. Contraintes de travailler pour le cartel, des nonnes empaquettent la coke en étant nues, ne gardant que leur voile, et sont violées quand elles passent aux aveux. Puisque le Seigneur lui réclame le grand nettoyage, la lesbienne Sister Sarah s’arme de colts et tue tous les affreux. Tant d’ironie indispose. Blockbusters aux effets numériques, cynisme postmoderne, bons sentiments du « film de festival » : la nonne au cinéma s’est dévoyée. Mieux vaut revoir des classiques du cinéma bis, qui suintent de vice et de transgressions, autrement moins ennuyeux que tous les Valak réunis. En vidant l’imagerie religieuse de sa charge sulfureuse, le cinéma d’horreur américain a rendu la nunsploitation inoffensive, calibrant les films pour les enfants de chœur.
– Nude Nuns with Big Guns de Joseph Guzman.
Par Christopher Bier.
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La “nunsploitation” !!! Mondieu ! Rien ne nous sera donc épargné dans ce 21 ème siècle…
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@dujambon a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
La “nunsploitation” !!! Mondieu ! Rien ne nous sera donc épargné dans ce 21 ème siècle
ça ne date pas d’hier, le titre fondateur date de 1922
Et pourtant Le Couvent de la bête sacrée est un sacré bon film
Très connu des connaisseurs et cinéphiles chevronnés !Si d’ailleurs ça interresse quelqu’un, vous pouvez me MP
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Je sais pas si on peut mettre Bad Lieutenant dans ce dossier (Harvey Keitel la bite à l’air, ça vaut le coup d’oeil )
Synopsis :
Un flic pourri et drogué accumule les dettes. Lorsqu’une nonne est violée par deux hommes dans une église, celle-ci place une récompense sur la tête des deux criminels. Le Lieutenant voulant payer les dettes qui mettent en danger sa propre vie, décide de rechercher les criminels, tel un chasseur de primes. Sa descente au enfer ne verra plus de fin
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Peut être pas à proprement parlé dans le genre - difficile de choisir d’ailleurs, je le qualifierai plutôt dans le genre Rape and Revenge (qui mériterai lui aussi son dossier ) - mais à mon humble avis, Harvey y tiens là, le meilleur rôle de toute sa carrière.
Merci @Psyckofox de souligner ce classique de Ferrara
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@violence a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
ça ne date pas d’hier, le titre fondateur date de 1922
Merci d’avoir fait mon éducation, du coup, je viens de faire des recherches sur nursesploitation à fin d’assouvir un vieux phantasme très commun Si quelqu’un veut aussi en faire un dossier avec quelques titres de films qui valent le détour
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@violence a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Peut être pas à proprement parlé dans le genre - difficile de choisir d’ailleurs, je le qualifierai plutôt dans le genre Rape and Revenge (qui mériterai lui aussi son dossier ) - mais à mon humble avis, Harvey y tiens là, le meilleur rôle de toute sa carrière.
Merci @Psyckofox de souligner ce classique de Ferrara
Aussi dit
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@violence a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Peut être pas à proprement parlé dans le genre - difficile de choisir d’ailleurs, je le qualifierai plutôt dans le genre Rape and Revenge (qui mériterai lui aussi son dossier ) - mais à mon humble avis, Harvey y tiens là, le meilleur rôle de toute sa carrière.
Je ne suis pas sur que ça fasse partie du genre, normalement c’est la victime ou un membre de sa famille qui se venge.
@dujambon a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Merci d’avoir fait mon éducation, du coup, je viens de faire des recherches sur nursesploitation à fin d’assouvir un vieux phantasme très commun Si quelqu’un veut aussi en faire un dossier avec quelques titres de films qui valent le détour
Je pense que la page wiki en anglais suffit :
https://en.wikipedia.org/wiki/NunsploitationIl faut aussi comprendre que si certains films sont bien marqués dans un sous-genre du film d’exploitation, comme la nunsploitation, giallo, women in prison, rape and revenge ou la blaxploitation, d’autres sont plus difficiles à définir.
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@alexfucheng a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Je ne suis pas sur que ça fasse partie du genre, normalement c’est la victime ou un membre de sa famille qui se venge.
C’est pas faux @alexfucheng
Je pense que c’est ce qui s’en rapproche peux être le plus (quoi que, le polar aussi ) mais tu as raison, il faut être précis, merci à toi–
@alexfucheng a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Il faut aussi comprendre que si certains films sont bien marqués dans un sous-genre du film d’exploitation, comme la nunsploitation, giallo, women in prison, rape and revenge ou la blaxploitation, d’autres sont plus difficiles à définir.
Mais carrément, c’est pas forcément simple des fois
La preuve plus haut ! -
@alexfucheng a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Je pense que la page wiki en anglais suffit :
Merci, mais je parlais de nursesploitation et pas de nunsploitation on peut facilement lire trop vite… Et pas non plus d’une simple liste, mais le top niveau quoi…
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@violence a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Il y a plein de films de nursesploitation sur YouPorn
Ah bin non trop fastoche, on veut du vrai cinéma, on est des esthètes quand même!
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@dujambon a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Merci, mais je parlais de nursesploitation et pas de nunsploitation on peut facilement lire trop vite… Et pas non plus d’une simple liste, mais le top niveau quoi…
( j’avais mal lu )
Nursesploitation n’existe pas, du moins pas à ma connaissance, Roger Corman avait produit une série de films, mais je ne sais pas ce que ça vaut, ne les ayant jamais visionnés.Private Duty Nurses
Night Call Nurses
The Young Nurses
Candy Stripe Nurses -
@violence a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Le fait est qu’on voit bien plus d’infirmières que de nonnes dans le porno
Comment tu sais ça ? Elles se rasent en laissant une croix plus ou moins centrée
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Tout dépend de la croix en fait mais les infirmières se dévêtue très peu sinon ça casse le truc ! (par contre elles en ont souvent une brodée sur leur coiffe )
Merci @alexfucheng, j’me sens un peu moins seul dans mes délires cinéphiliques, cinéphalliques
Roger Corman c’est quand même une légende du petit budget un peu comme Kaufman
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@dujambon a dit dans [Dossier] La nunsploitation :
Comment tu sais ça ? Elles se rasent en laissant une croix plus ou moins centrée
Je ne suis pas spécialiste, alors j’ai fait un truc tout bête, je suis allé sur un site de streaming de porn, j’ai recherché le terme “nun”, puis “nurse”, y a pas photo.
Après, ça peu se comprendre, la place de la religion catholique dans la société n’est plus aussi importante. Il y a quelques siècles, faire de la littérature ou des dessins érotiques avec des prêtres et des religieuses était vraiment transgressif, et dangereux pour les auteurs, ce qui n’est plus le cas.
Pour ce qui est des infirmières, c’est peut être du à l’influence de la culture pop japonaise.
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Amen