Retour sur la lune imminent
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@duJambon
Ramen ! -
L’étage intermédiaire de propulsion cryogénique (ICPS) a terminé sa combustion d’environ 18 minutes par injection trans-lunaire (TLI) et le vaisseau spatial s’est séparé de l’étage. Orion a tiré ses propulseurs auxiliaires pour s’éloigner à une distance de sécurité de l’étage épuisé et le vaisseau spatial est en route vers la Lune.
Reste à se mettre en orbite autour de la lune dans 5 jours et larguer les 10 cubesats au bon endroit.
Les cubesats sont un type de nano-satellite, un vaisseau spatial miniaturisé avec un grand potentiel pour la science spatiale, l’exploration, le soutien technique, la Terre et la communication par relais.
Les cubesats sont remarquables pour leur efficacité, leur faible coût et leur compatibilité avec des charges utiles plus importantes. Bien qu’ils soient généralement limités en masse entre 2,2 et 22 livres (1 et 10 kilogrammes), les cubesats sont généralement mesurés et classés par «unités» (U), chaque unité représentant un cube de 10 centimètres (3,93 pouces) de chaque côté.
La majorité des cubesats de la mission Artemis 1 ont une taille de 6U, enchaînant six de ces unités, ce qui donne des dimensions autour de celle de 7,8 po x 3,93 po x 13,4 po (20 cm × 10 cm × 34,05 cm).
le cubesat Lunar IceCube 6U pourrait aider à atteindre cet objectif.
Ce cubesat utilisera des instruments sophistiqués pour « flairer » l’eau et d’autres ressources à la fois sur la lune et au-dessus de la surface lunaire, ce qui pourrait aider nos astronautes dans de futures missions. Les ressources in situ réduisent la quantité de matières premières qui doivent être transportées dans l’espace, ce qui rend les missions plus rentables.
L’eau sur la lune pourrait même être utilisée pour générer du carburant de fusée à utiliser pour retourner sur Terre ou s’aventurer plus loin dans le système solaire.
IceCube, qui ne pèse que 31 livres (14 kg), aura une orbite de sept heures autour de la lune, propulsé par un système de propulsion ionique. Au cours de cette orbite, pour protéger son instrumentation du rayonnement solaire, une petite “porte de garage” s’ouvre en glissant, permettant seulement une heure d’observations de la surface lunaire dans chaque orbite.
L’eau lunaire existe principalement sous forme de glace et le Lunar IceCube transporte un instrument de la NASA appelé Broadband InfraRed Compact High-Resolution Exploration Spectrometer (BIRCHES) qui peut étudier la distribution de cette eau sur la lune.
BIRCHES est également capable de détecter de l’eau dans la fine atmosphère de la lune - l’exosphère. Cela pourrait nous aider à mieux comprendre comment le régolithe sur la lune - analogue au sol sur Terre - absorbe et libère de l’eau.
Cela aidera à cartographier les changements que subit la lune, ce qui, selon la NASA, est la clé d’une présence lunaire soutenue.
Plusieurs autres cubesats Artemis 1 se joindront à IceCube pour observer attentivement la lune.
Conçu par des chercheurs et des étudiants de l’Arizona State University, le Lunar Polar Hydrogen Mapper (LunaH-Map) étudiera les abondances d’hydrogène dans les régions sombres de la lune.
Cela comprendra la création d’une carte de l’hydrogène à une échelle spatiale d’environ 6 miles (environ 10 kilomètres) et l’évaluation de la quantité de cet élément enfermé dans de la glace d’eau se trouvant dans de profonds cratères lunaires ombragés.
Également un cubesat 6U, la mission scientifique de LunaH-Map durera 60 jours avec le minuscule vaisseau spatial effectuant 141 orbites hautement elliptiques de la lune à basse altitude qui la rapprocheront de 3 à 6 miles (4,8 à 9,6 km) de la surface lunaire. Cette orbite sera centrée sur le cratère Shackleton - un cratère d’impact situé au pôle sud de la lune.
L’instrument principal de LunaH-Map est un détecteur de neutrons qui utilise un matériau Cs2YLiCl6:Ce (CLYC) pour détecter les neutrons - normalement enfermés dans des noyaux atomiques avec des protons - et évaluer s’ils ont interagi avec l’élément hydrogène.
La NASA indique qu’au cours de son opération de deux mois, LunaH-Map cartographiera la teneur en hydrogène de tout le pôle sud de la lune, mesurant également la teneur en hydrogène en vrac à un mètre sous la surface lunaire.
Les cubes 6U de Lockheed Martin à LunIR – anciennement connu sous le nom de SkyFire – effectueront également des survols de la lune en cartographiant sa surface.
LunIR sera déployé à partir de l’ l’Agence spatiale européenne étape de propulsion cryogénique provisoire (ICPS)
Ces données pourraient aider à sélectionner les sites d’atterrissage pour les futures missions lunaires et aider à l’évaluation des risques potentiels pour les astronautes qui s’aventurent sur la surface lunaire pour des séjours plus longs.
Après son survol, LunIR effectuera des manœuvres et des opérations qui pourraient également aider à concevoir de futures missions spatiales, à la fois en équipage et robotisées.
Les technologies d’exploration lunaire exceptionnelles démontrées par Nano Semi-Hard Impactor (OMOTENASH) CubeSat vise à prouver que les atterrisseurs lunaires peuvent être de toutes tailles et de tous coûts.
L’agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) a créé des cubesat 6U, qui pèsent 27,7 livres (12,6 kg) au total, éjecteront un nanolander de 2,2 livres (1 kg) alimenté par un moteur de fusée solide jetable pesant 13,2 livres (6 kg), qui descendre sur la surface lunaire.
Peu de temps avant l’impact, le nanolander se déplacera à environ 98 pieds par seconde (30 mètres par seconde), et larguera la fusée vendue et déploiera ensuite un airbag à deux lobes pour l’amortir lors de son atterrissage.
Une fois sur la lune, OMOTENASHI — dont le nom signifie « hospitalité » en japonais — mesurera le rayonnement de la surface lunaire et étudiera la mécanique du sol à l’aide d’accéléromètres.
Ces dispositifs mesurent les vibrations ou l’accélération en utilisant un changement de masse pour « comprimer » un matériau piézoélectrique et créer une charge électrique proportionnelle à la force subie par le matériau.
La lune n’est pas le seul objet autour de la Terre sur lequel les cubesats d’Artemis 1 vont enquêter.
Les astéroïdes géocroiseurs (NEA) seront la cible d’observations effectuées par NEA Scout, une mission de reconnaissance robotique pour survoler et restituer les données d’un astéroïde.
NEA Scout se déploiera à partir du SLS après avoir lancé le vaisseau Orion vers la lune, entamant un voyage de deux ans pour le cubesat de taille 6U vers un astéroïde .
Un élément clé de la mission sera une voile solaire - un matériau fin et léger qui utilise les photons du soleil et leur élan pour propulser le petit bateau.
Bien qu’elle se déplie à partir d’un cube de la taille d’une boîte à chaussures, la voile déroulée atteint une taille de 925 pieds carrés (86 mètres carrés) et elle est soutenue par quatre bômes métalliques de 24 pieds (7,3 m). Cette grande surface est nécessaire pour capturer un grand nombre de photons, dont chacun ne confère qu’une infime quantité de poussée.
Une fois qu’il atteint une distance d’environ 25 000 à 31 000 milles (environ 40 000 à 50 000 km) de sa cible, il identifiera l’astéroïde. À une distance comprise entre 62 et 75 miles (100 à 120 km) de l’astéroïde, NEA Scout utilisera sa caméra, NEACam - un capteur d’image CMOS de 20 mégapixels avec une taille de matrice de 3840 x 3840 pixels - pour capturer des images à renvoyer vers la terre.
La NASA dit que cela aidera à déterminer les propriétés de l’astéroïde comme sa position dans l’espace, sa forme et sa rotation, ainsi qu’à mesurer son champ de poussière et de débris environnant. Ces informations pourraient s’avérer utiles pour de futures missions visant à atterrir sur des NEA.
Le vaisseau spatial EQUilibriUm Lunar-Earth point 6U (EQUULEUS) est également un cubesat créé pour Artemis 1 par JAXA avec l’aide de l’Université de Tokyo. Son objectif est de comprendre le rayonnement dans l’environnement spatial autour de la Terre.
EQUULEUS utilisera des techniques de contrôle de trajectoire à faible énergie, notamment un système de propulsion à eau à faible poussée qui utilise très peu de fluide propulseur pour asseoir l’engin sur une orbite entre la Terre et la Lune.
De là, le cubesat observera la plasmasphère de la Terre, la région intérieure de la magnétosphère constituée de plasma froid — un gaz dans lequel les atomes ont été dépouillés d’électrons.
En plus de nous aider à mieux comprendre les techniques de contrôle de trajectoire à faible énergie et les survols lunaires dans la région Terre-Lune, EQUULEUS pourrait fournir des informations vitales qui aident à protéger l’électronique et les astronautes lors de missions spatiales à long terme.
Un autre cubesat Artemis 1 est également sur le point de collecter des informations susceptibles de protéger les astronautes des radiations.
BioSentinel est un projet qui permettra aux scientifiques du centre de recherche Ames , dans la Silicon Valley en Californie, de mieux comprendre l’effet des radiations sur les organismes dans l’espace.
La mission utilise la levure, familière aux boulangers et aux brasseurs, comme «organisme modèle» pour comprendre comment les rayonnements à haute énergie peuvent provoquer des ruptures d’ADN - qui transportent des informations génétiques dans les cellules de tous les organismes vivants, y compris les humains.
La levure a été sélectionnée parce que non seulement les chercheurs la comprennent très bien, mais la façon dont les dommages dans son ADN sont réparés est similaire à la façon dont le processus se déroule chez l’homme.
Deux souches de la levure Saccharomyces cerevisiae - dont l’une répare les dommages à l’ADN beaucoup mieux que l’autre - seront déclenchées pour se développer une fois que BioSentinel sera en dehors de la magnétosphère terrestre, ce qui nous protège des rayons solaires agressifs.
Le cubesat 6U pesant environ 30 livres (13 kg) effectuera sa mission pendant environ 18 mois et survolera la lune en route pour orbiter autour du soleil. Le projet représente la première fois en 40 ans que des organismes ont été envoyés dans l’espace lointain.
Le cubesat pour étudier les particules solaires (CuSP) sera également en orbite autour du soleil après avoir été transporté hors de l’atmosphère terrestre.
Le rôle de CuSP sera d’étudier le rayonnement de l’étoile, les vents solaires et les événements solaires qui peuvent avoir des effets sur et autour de la Terre, comme interférer avec les communications radio, endommager l’électronique des satellites et même frapper nos réseaux électriques.
Le cubesat 6U transporte trois instruments capables de mesurer cette « météo spatiale » avant qu’elle n’atteigne la Terre, frappant sa magnétosphère et déclenchant potentiellement une tempête géomagnétique nocive.
Le spectrographe ionique suprathermique (SIS) détecte et trie les particules énergétiques solaires à faible énergie, tandis que le télescope électronique et proton miniaturisé (MERiT) compte les particules solaires à haute énergie et le magnétomètre vectoriel à hélium (VHM) surveille la force et la direction des champs magnétiques. .
Ensemble, les trois instruments CuSP permettront aux scientifiques de suivre comment l’environnement de l’espace entre le Soleil et la Terre change et comment ces changements affectent notre planète. CuSP fournit également aux chercheurs un moyen de tester le fonctionnement d’un réseau de cubesats de surveillance de l’espace, révélant le potentiel d’une multitude de cubesats de surveillance de la météo spatiale.
Le cubesat Team Miles a eu l’un des voyages les plus intéressants vers la rampe de lancement de toutes les charges utiles secondaires d’Artemis 1, et son voyage après le lancement devrait s’avérer tout aussi passionnant.
Le projet a été sélectionné pour rejoindre Orion et le SLS après que ses concepteurs scientifiques citoyens de Miles Space et Fluid & Reason, LLC l’aient inscrit au CubeQuest Challenge de la NASA.
Team Miles utilisera des propulseurs innovants à plasma d’iode - qui utilisent des ondes électromagnétiques à basse fréquence comme propulsion - pour parcourir environ 37 millions de miles (60 millions de km) de la Terre sur une trajectoire vers Mars dans ce que le chef d’équipe Wesley Faler décrit comme une “course de dragsters vers la lune.”
Voyageant plus loin que n’importe quel engin de cette petite taille n’est allé auparavant, le cubesat de taille 6U piloté par un système informatique embarqué sophistiqué testera également un logiciel pour les communications radio avec la Terre.
ArgoMoon est un cubesat 6U conçu par l’Agence spatiale italienne (ASI) et sélectionné par l’ESA pour voler avec Artemis 1. Après avoir été déployé à partir de l’ICPS, il deviendra l’un des premiers cubesats européens à quitter l’orbite terrestre.
Non seulement ArgoMoon démontrera la capacité d’effectuer des opérations par l’ICPS, mais il collectera également des données de la scène lorsqu’il enverra Orion vers la lune et qu’il lancera ses autres charges utiles secondaires cubesat.
Le fait qu’ArgoMoon enregistrera des images de l’ICPS dans l’exercice de ces fonctions signifie que sa contribution à Artemis 1 pourrait aider à définir l’histoire de l’une des missions les plus importantes de l’histoire de l’exploration spatiale et la prochaine étape de l’humanité dans l’univers.
Sources: https://www.nasa.gov/specials/artemis/#late
et https://www.space.com/nasa-artemis-1-moon-mission-cubesats -
Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par Raccoon
@duJambon putain ça a tellement été repoussé que j’y ai même plus pensé.
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Question un peu bête… du coup il n’y a pas d’humain dans cette fusée ?
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Il s’agit d’une mission de geo-prospection sans équipage qui fera juste le tour de notre satellite et s’en reviendra au bercail.
Objectif Lune Artemis 1 : déterminer des plans d’implantations pour MacDo et des entrepôts Amazon. Ainsi que des plate-formes off-shore financières, le trafic de drogue et son blanchiment à 400.000 km sans être inquiété.
Objectif Lune Artemis 2 : bien dégueulasser le satellite comme pour la Terre, puis Mars quelques années plus plus tard.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à sammaxpayne le dernière édition par
@sammaxpayne a dit dans Retour sur la lune imminent :
Question un peu bête… du coup il n’y a pas d’humain dans cette fusée ?
Non. La NASA a préféré la jouer safe puisque cela fait presque un demi-siècle qu’elle n’a envoyé personne sur la Lune. Toute la mission est automatisée.
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5ème jour de vol pour Artemis, qui va se mettre en orbite (retrograde) autour de la lune
Quelques bugs sont en cours de résolution:
Les chefs de mission ont actuellement deux équipes actives de résolution des anomalies. Les équipes de résolution des anomalies font partie intégrante de la gestion de la mission en rassemblant une équipe d’experts techniques pour se concentrer sur un problème spécifique en examinant les données pour comprendre les implications dans un système particulier. L’activation d’une équipe distincte pour ce travail permet aux ingénieurs et aux contrôleurs de vol de continuer à se concentrer sur le commandement et la surveillance du vaisseau spatial et d’évaluer la progression du test en vol.
Une équipe étudie actuellement le système de suivi des étoiles (le guidage) pour comprendre un certain nombre de défauts dans la mémoire vive, qui ont été récupérés avec succès avec des cycles d’alimentation (pas de ctrl alt del). Une deuxième équipe analyse quelques cas dans lesquels l’une des huit unités situées dans le module de service qui fournit l’énergie du panneau solaire au module d’équipage, appelée limiteur de courant à verrouillage ombilical de l’unité de conditionnement et de distribution d’énergie, s’est ouverte sans commande.
Au cours du quatrième jour de vol, les contrôleurs de vol ont déplacé chaque panneau solaire dans une position différente pour tester la puissance du signal WiFi avec les panneaux dans différentes configurations. Le responsable des communications intégrées , ou INCO, a testé le taux de transfert WiFi entre la caméra située à l’extrémité des panneaux solaires et le contrôleur de caméra. L’objectif était de déterminer la meilleure position pour transférer le plus efficacement possible les fichiers d’imagerie. Les équipes ont appris que le fait d’avoir plusieurs caméras allumées à la fois peut avoir un impact sur le débit de données WiFi, et par conséquent, les futures activités de transfert de fichiers d’ailes de panneaux solaires seront effectuées à partir d’une aile de panneaux solaires à la fois pour optimiser le temps de transfert.
Le responsable des urgences, de l’environnement et des consommables , ou EECOM, a testé le système de radiateur d’Orion. Deux boucles de radiateur sur le module de service européen de l’engin spatial aident à expulser l’excès de chaleur généré par différents systèmes tout au long du vol. Les contrôleurs de vol testent des capteurs qui maintiennent le débit de liquide de refroidissement dans les boucles de radiateur, basculent entre différents modes de fonctionnement et surveillent les performances. En mode vitesse, les pompes de liquide de refroidissement fonctionnent à un débit constant. Il s’agit du mode principal utilisé pendant Artemis I. Le mode de contrôle du débit ajuste la vitesse de la pompe selon les besoins pour maintenir un débit constant dans le système. L’objectif des essais en vol est de surveiller les performances du système et la précision des capteurs de débit pour caractériser la stabilité de ce mode de fonctionnement. Chaque boucle est surveillée en mode de contrôle de flux pendant 72 heures pour fournir suffisamment de données à utiliser lors de missions futures.
L’équipage d’Artemis:
Depuis 1968, la NASA utilise une peluche du chien Snoopy, créé par Charles Schulz comme mascotte de sécurité. En planant dans l’habitacle, elle confirme aux astronautes qu’ils sont en gravité 0. Celui-ci est habillé avec une réplique de la combinaison que porteront les futures astronautes. Il y a aussi un mouton (une peluche) et des mannequins, Il y a également quelqu’un d’autre: Callisto. Il s’agit d’un assistant vocal virtuel, version améliorée d’Alexa d’Amazon, explique Space.com. Son but est de fournir aux futurs astronautes des informations sur l’état du vol et la télémétrie, dont l’orientation du vaisseau, les réserves d’eau ou les niveaux de tension de la batterie et de modifier la température ou la couleur des lumières, via de simples commandes vocales. Fonctionnant sans internet, il permettra de résoudre des problèmes localement et immédiatement sans passer par le centre de contrôle sur Terre.
Et quelques autres bricoles, en tout une dizaine, voir le lien ci-dessus.
Source: https://blogs.nasa.gov/artemis/
Et: https://www.lematin.ch/story/sans-equipage-la-capsule-orion-nest-pourtant-pas-vide-713576874570 -
@Raccoon a dit dans Retour sur la lune imminent :
Non. La NASA a préféré la jouer safe puisque cela fait presque un demi-siècle qu’elle n’a envoyé personne sur la Lune.
C’est ballot Trump s’y serait pourtant surement plu!
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Pour suivre en direct et en 3D les déplacements d’Artemis, ainsi que plein d’autres infos.
https://www.nasa.gov/specials/artemis-i/#top
Cliquer sur “Track the Mission”
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Images en temps réel de la capsule orion qui se trouve maintenant en orbite lointaine autour de la lune: https://video.ibm.com/channel/b4dEcL3bJKW
La puissante fusée lunaire SLS (Space Launch System) de la NASA a fait sauter les portes des ascenseurs de la tour de lancement lors de son décollage inaugural la semaine dernière. Les dégâts restent mineurs, mais ces données seront prises en compte pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.
Les panneaux solaires d’Orion fournissent plus de 20% d’énergie en plus que prévu, tandis que tous les propulseurs du vaisseau, de son moteur principal à son petit système de contrôle de réaction, fonctionnent parfaitement. Une inspection visuelle du véhicule, à partir de caméras montées sur les panneaux solaires, n’a également révélé aucun problème de débris de micrométéoroïdes.
Mis à part quelques soucis techniques, la mission semble se dérouler à merveille. Le responsable d’Artemis I, Mike Sarafin, a en effet évoqué des « résultats époustouflants« .
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Il y a un problème avec le cubesat NEA Scout à voile solaire
Le cubesat Near-Earth Asteroid (NEA) Scout faisait partie des 10 cubesats qui avaient été lancés en même temps que la mission Artemis 1. Cette dernière a décollé le 16 novembre dernier sur une fusée Space Launch System (SLS) de la NASA. NEA Scout a comme objectif de survoler l’astéroïde 2020 GE dans une année, mais la particularité de cette mission est que l’appareil va utiliser une voile solaire pour y arriver. Actuellement, le cubesat semble faire face à un problème technique.
Dans un communiqué, des responsables de l’agence spatiale américaine ont indiqué qu’après la séparation réussie et le déploiement du 16 novembre, l’équipe derrière le projet NEA Scout n’a pas encore pu établir la communication avec l’engin spatial. Les ingénieurs sont en train de travailler sur un moyen de régler le problème.
Les scientifiques responsables de NEA Scout espèrent que le système de propulsion inhabituel du cubesat leur permettra de le repérer. NEA Scout est en effet équipé d’une voile solaire argentée avec une superficie de 86 m².
En temps normal, la sonde NEA Scout devrait déployer sa voile vers le début du mois de décembre. Elle devra ensuite utiliser les radiations solaires pour se propulser vers l’astéroïde. Le lundi 21 novembre dernier, alors que le cubesat n’avait pas pu être contacté, les techniciens ont envoyé deux fois une commande qui va déployer la voile en urgence. Ils espèrent que cela rendra l’engin plus visible.
D’après la NASA, si la sonde arrive à recevoir le signal d’urgence et réussit à ouvrir sa voile, elle pourra être vue en utilisant des télescopes terrestres. Plusieurs observatoires terrestres sont actuellement en train de chercher NEA Scout tout en partageant des données. Celles-ci seront cruciales pour en savoir plus sur l’état de l’engin spatial.
Au total, dix cubesats ont été lancés avec la mission Artemis 1. Comme NEA Scout, certains d’entre eux ont également rencontré des problèmes. Il y a par exemple OMOTENASHI, un petit atterrisseur lunaire japonais. Selon les informations, le petit appareil a manqué son rendez-vous avec la Lune. Il y a également le cubesat LunaH-Map de la NASA qui n’a pas pu exécuter un allumage crucial de son moteur principal.
D’après la NASA, ils ont ajouté les cubesats à la mission Artemis 1 en sachant que les petites missions présentaient plus de risques que les engins de plus grande taille qui ont été construits plus durablement et avec plus de redondance.
Parmi les cubesats d’Artemis 1, il y a aussi ceux qui sont en bon état. Le cubesat italien ArgoMoon a par exemple transmis des photos de la Terre et de la Lune. Une autre mission japonaise dénommée EQUULEUS a aussi réussi à effectuer son premier survol de la Lune.
Attendons ainsi des nouvelles de NEA Scout qui devrait être la première sonde à voile solaire de la NASA à quitter l’orbite terrestre. Si la mission se passe comme prévu, le cubesat effectuera le survol le plus lent jamais exécuté d’un astéroïde, et l’astéroïde 2020 GE deviendra le plus petit astéroïde jamais visité.
Et https://www.space.com/artemis-1-cubesat-nea-scout-asteroid-silent
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Comme ces cubesats sont loin d’être fiable, les problèmes remontés à leur sujet sont quand même assez récurrents.
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Vue de la terre et de la lune à plus de 432 000 km de cette dernière
Photo prise par la capsule artémis à l’apogée de son orbite lointaine.
Rappel, caméra live: https://video.ibm.com/channel/b4dEcL3bJKW
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La capsule Orion entame son retour vers la Terre après avoir survolé la Lune à 130 km
C’est l’heure de rentrer à la maison. La capsule spatiale Orion de la Nasa a réalisé lundi un survol de la Lune à moins de 130 kilomètres de sa surface, une spectaculaire manoeuvre qui marque le début du chemin retour vers la Terre pour cette première mission du programme Artémis.
En effectuant ce survol très proche de la surface, le vaisseau a profité de l’attraction gravitationnelle de la Lune pour se propulser sur sa trajectoire retour. La communication avec la capsule a été interrompue durant 30 minutes lorsqu’elle est passée derrière la face cachée de la Lune. L’indispensable poussée du moteur principal du module de service européen, qui propulse la capsule, a duré un peu plus de trois minutes.
Retour dimanche
« Nous ne pourrions pas être davantage satisfaits des performances du vaisseau », a déclaré plus tard Debbie Korth, responsable adjointe pour Orion. Devant les magnifiques images retransmises en direct une fois la communication rétablie, « nous avons dû marquer une pause, et juste regarder : wahou, nous sommes en train de dire au revoir à la Lune », a-t-elle raconté durant une conférence de presse.
Il s’agissait de la dernière grosse manoeuvre de la mission. Cette dernière avait débuté avec le décollage de la nouvelle méga-fusée de la Nasa le 16 novembre, pour un voyage devant durer 25 jours et demi au total.
Orion n’effectuera désormais que de légères corrections de trajectoire jusqu’à son amerrissage dans l’océan Pacifique, au large de la ville américaine de San Diego, dimanche 11 décembre à 17H40 GMT. Sa descente sera freinée par une série de 11 parachutes, puis elle sera récupérée et hissée à bord d’un navire de la marine américaine.
Test du bouclier thermiqueAu cours de la mission, Orion a passé environ six jours en orbite distante autour de la Lune. Il y a une semaine, ce tout nouveau vaisseau a battu le record de distance pour une capsule habitable, en s’aventurant à un peu plus de 432.000 km de notre planète – plus loin que les missions Apollo.
A son retour sur Terre, la capsule aura parcouru plus de 2,2 millions de kilomètres au total, a indiqué Mike Sarafin, responsable de la mission. La capsule ne transporte pas de passager, le but de cette mission Artémis 1 étant de vérifier que le véhicule est sûr pour un futur équipage.
L’objectif principal est de tester la résistance du bouclier thermique d’Orion --le plus grand jamais construit-- lorsqu’il rentrera dans l’atmosphère terrestre à une vitesse de 40.000 km/h. Il devra supporter une température moitié aussi chaude que la surface du Soleil (2.800°C).
Avec le programme Artémis, les Américains entendent établir une présence durable sur la Lune, afin de préparer un voyage vers Mars. La mission Artémis 2 emmènera elle des astronautes jusqu’à la Lune, toujours sans y atterrir. Cet honneur sera réservé à l’équipage d’Artémis 3, qui alunira pour la première fois sur le pôle sud de la Lune. Officiellement, ces missions doivent avoir lieu en 2024 et 2025, respectivement.
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Le splash de la capsule Artemis est prévu aujourd’hui vers 18H française à proximité de l’ile de Guadalupe (proche de la californie dans l’océan pacifique et non pas la guadeloupe “française”).
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Et voilà, la capsule est bien rentrée sur terre ouvrant grande la porte vers le prochain vol habité.
Du coup, pour la suite, après une mission si complexe sans le moindre équipage, on ne devrait plus parler d’astronautes, mais de passagers…
Pour la génération Apollo, la lune était un but, pour la génération actuelle, ce n’est plus maintenant qu’une étape vers l’exploration de l’espace.
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La NASA admet enfin ce que tout le monde sait déjà : le SLS coûte trop cher
Dans un nouveau rapport, le ministère fédéral chargé d’analyser l’efficacité avec laquelle l’argent des contribuables américains est dépensé, le Government Accountability Office, affirme que la NASA manque de transparence sur les coûts réels de son programme de fusée Space Launch System.
Publié jeudi, le nouveau rapport ( voir .pdf ) examine les milliards de dollars dépensés par la NASA pour le développement de l’énorme fusée, qui a fait un premier lancement réussi fin 2022 avec la mission Artemis I. Étonnamment, dans le cadre du processus de reporting, les responsables de la NASA ont admis que la fusée était trop chère pour soutenir ses efforts d’exploration lunaire dans le cadre du programme Artemis.
“Des hauts responsables de la NASA ont déclaré au GAO qu’au niveau actuel des coûts, le programme SLS est inabordable”, indique le nouveau rapport.
Mauvais outils pour comprendre les coûts réelsLe Government Accountability Office a exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la décision de la NASA de ne pas mesurer les coûts de production des éléments de la fusée SLS, y compris les étages centraux et les moteurs de fusée nécessaires aux lancements futurs. Au lieu de cela, la NASA a déclaré aux auteurs du rapport qu’elle prévoyait de “surveiller les coûts de production et l’abordabilité du programme SLS via l’estimation des coûts de production et d’exploitation sur cinq ans”.
Cependant, indique le rapport, ce sont de « mauvais outils » pour établir une base de coûts pour le programme de fusée SLS et il sera difficile pour les contribuables de mesurer les coûts et les performances de la NASA et de ses sous-traitants au fil du temps. De plus, le rapport indique que la NASA n’a pas régulièrement mis à jour ses estimations des coûts de production sur cinq ans de la fusée. Le rapport cite également des inquiétudes concernant les coûts de développement du futur matériel pour le programme de fusées coûteux de la NASA, y compris l’étage supérieur d’exploration.
Un autre problème avec les estimations de coûts de la NASA est qu’elles ne semblent pas tenir compte des retards des missions Artemis. Il est probable que la mission Artemis II, un vol en équipage autour de la Lune, ne sera pas lancée avant 2025. L’atterrissage en équipage Artemis III se déroulera probablement au moins jusqu’en 2026, sinon plus, avec des retards supplémentaires à venir. Au moins un responsable de la NASA aurait déclaré au Government Accountability Office que ces retards n’auraient aucun impact financier, ce qui semble hautement improbable.
“Certains responsables de la NASA nous ont dit que les changements dans les dates de la mission Artemis ne devraient pas affecter l’estimation des coûts du programme SLS”, indique le rapport. “D’autres responsables ont noté que l’estimation des coûts du programme devrait augmenter pour tenir compte du retard de la mission Artemis IV, qui est passée de 2026 à 2028.”
Comment réduire les coûts insoutenablesLes responsables de la NASA interrogés par le Government Accountability Office ont reconnu qu’ils étaient préoccupés par les coûts de la fusée SLS.
“La NASA reconnaît la nécessité d’améliorer l’accessibilité financière du programme SLS et prend des mesures pour y parvenir”, indique le rapport. “Des hauts responsables de l’agence nous ont dit qu’au niveau actuel des coûts, le programme SLS n’est pas viable et dépasse ce que les responsables de la NASA pensent être disponible pour ses missions Artemis.”
Les responsables de l’agence spatiale ont déclaré qu’ils avaient un plan en quatre étapes pour réduire les coûts du programme de fusée SLS au fil du temps :
- Stabiliser le planning des vols
- Améliorer l’efficacité de la courbe d’apprentissage
- Encourager l’innovation
- Ajuster les stratégies d’acquisition pour réduire le risque de coût
Mis à part le fait que certains de ces objectifs ressemblent étrangement à des discours d’entreprise, le rapport indique clairement qu’il s’agit pour l’instant d’objectifs ambitieux. “La NASA, cependant, n’a pas encore identifié d’objectifs spécifiques d’économies de coûts au niveau de ses programmes qu’elle espère atteindre”, écrivent les auteurs. “La NASA a fait quelques progrès dans la mise en œuvre de ces stratégies, mais il est trop tôt pour évaluer pleinement leur effet sur les coûts.”
La NASA peut-elle vraiment contrôler les coûts ?
Même si la NASA a certainement le mérite d’avoir parlé du coût excessif de la fusée SLS – un fait souligné par les critiques depuis plus d’une décennie mais largement ignoré par les responsables de la NASA et les dirigeants du Congrès – il n’est pas du tout sûr qu’ils le seront. capable de contrôler les coûts. Par exemple, la NASA a récemment déclaré qu’elle travaillait avec Aerojet, le principal entrepreneur des moteurs principaux de la fusée SLS, pour réduire le coût de chaque moteur de 30 %, jusqu’à 70,5 millions de dollars d’ici la fin de cette décennie.
Cependant, l’inspecteur général de la NASA, Paul Martin, a déclaré que cette affirmation était douteuse . Selon Martin, lors du calcul des économies projetées sur les nouveaux moteurs RS-25, la NASA et Aerojet n’ont inclus que le matériel, le support technique et la main-d’œuvre tactile, tandis que la gestion de projet et les frais généraux sont exclus.
Et même à 70,5 millions de dollars, ces moteurs sont très, très loin d’être abordables par rapport au marché commercial américain existant pour les puissants moteurs de fusée. Blue Origin fabrique un moteur de puissance et de taille comparables, le BE-4, pour moins de 20 millions de dollars. Et SpaceX cherche à réduire encore davantage les coûts du moteur de fusée Raptor, tout aussi puissant, à moins d’un million de dollars par moteur.
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N’ayant pas particulièrement le culte de la nasa je ne peux remarquer qu’une chose. Leur fusée est aussi grosse que leur ego et leur conn…
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Ils ont quand même presque tout inventé et leur activité touche à quantité de domaines, pour ça je dis respect, mais plus la boîte se diversifie et plus sa gestion deviens impossible et le nombre colossal d’employés et de cadres grève le budget et l’innovation.
La sécurité coûte cher également, et il n’y a jamais eu de répétition d’erreur. Chapeau aussi pour ça.