Evasion à la mode grand-papa en 2022 barreau scié, mannequin et corde en draps de lit.
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Dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 août 2022, un détenu du bâtiment C de la prison de Nanterre dans les Hauts-de-Seine a décidé de s’évader. Pour cela, il était bien équipé et préparé. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.
Comme l’explique le syndicat FO Justice, le détenu avait méticuleusement préparé son évasion. Un mannequin réalisé à l’aide de mousses a servi de leurre pour tromper la vigilance des surveillants. On pouvait penser qu’il y avait bien quelqu’un dans le lit entrain de dormir dans sa cellule.
Les draps et couvertures ont été détournés de leur usage afin de fabriquer une corde tressée. Une fois les barreaux de sa fenêtre sciés, cet attirail lui a permis de descendre jusqu’aux pieds du bâtiment.
C’est une fois sur le toit de la porte d’entrée principale de la prison que le fuyard sera découvert par un surveillant posté au mirador. L’alerte sera déclenchée.
Très rapidement, un équipage de la police nationale arrivera sur place. Il tombera sur le détenu devant son dernier obstacle, la grille d’entrée sur le domaine pénitentiaire.
L’individu a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte afin de connaître les circonstances de son évasion.
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@kourhage Ben si l’évasion (ou tentative) doit être rajoutée à son ardoise, il fallait bien suivre la procédure, sinon, vice de forme et sortie anticipée du mec pour bonne conduite
Et qui sait, le directeur gagne peut-être un bon point à ajouter dans son carnet.
Quant au Préfet, bien fait pour lui, il a voulu être élu, alors qu’il assume aussi le coté pénible.
Je serais le taulier, je fournirais des lames de scie et des draps aux prisonniers non violents
Et après mûre réflexion, ça me fait aussi penser qu’il ne doit plus rester personne maintenant qui fait comme il veut et quand il veut son travail, mais tout le monde suit des règles plus ou moins idiotes à appliquer à une situation donnée (y compris les préfets). Vive le progrès.
Il y a au moins encore un truc qui me turlupine dans cette histoire, comment à t’il fait pour cacher la corde et le mannequin ? La mousse a beau être très compressible, il faut quand même un certain volume caché.
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Encore un retour de la mode:
Un détenu de la maison d’arrêt de Périgueux s’est évadé. Celui-ci était toujours activement recherché ce jeudi soir.
Les faits sont survenus ce mercredi 31 août 2022. Aux alentours de 3h30, le détenu enjambe la fenêtre de sa cellule, qu’il partageait avec un autre homme, après avoir écarté les barreaux.
Comme le relate France Bleu, l’individu a profité de tiges en métal installées à l’occasion de travaux, pour escalader l’un des grands murs d’enceinte en pierre de la prison. Le fuyard avait placé des tissus en boule sous ses draps pour tromper les surveillants à l’œilleton de la porte de cellule.
Le fugitif est un homme d’une vingtaine d’années. Il a été condamné à cinq reprises. Notamment pour des affaires de délits routiers, de produits stupéfiants, violences et outrage. Il avait été incarcéré en mars dernier. Une enquête a été ouverte et confiée à la Police Judiciaire de Périgueux.
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Cour d’appel de Versailles : Le détenu réussit à s’évader avec une touillette à café en bois
Le détenu, âgé de 41 ans, attendait la décision des juges dans une cellule lorsqu’il a aperçu à plus de deux mètres, après avoir bu un café, une trappe destinée à l’évacuation des fumées en cas d’incendie. Comme le relate Ouest-France, utilisant sa touillette en bois, il est parvenu à retirer les vis et à la force des bras, a réussi à gagner les toits.
Une agente pénitentiaire l’aurait aperçu et lui aurait intimé l’ordre de descendre. L’homme se serait exécuté mais une fois en bas a bousculé la fonctionnaire avant de courir vers la sortie. Un vigile, alerté par les cris de l’agente a réussi à le stopper. Comme l’explique le quotidien régional, l’agente aurait frappé le détenu à plusieurs reprises, faits pour lesquels elle a fait l’objet d’une procédure de rappel à la loi.
La cour d’appel avait décidé de réduire la peine du prévenu de 36 à 30 mois. Avec cette tentative d’évasion, il est en plus condamné à sept mois de prison. Il écope également de cinq mois pour les violences.