Windows, Linux, MacOS & autres OS

148 Sujets 1.9k Messages
  • 3 Votes
    6 Messages
    158 Vues

    @Violence le redémarrage est automatique aussi

    c190953f-7be7-401b-bb3b-13494c23d4bd-image.png

    Après le message de @H-Barret j’ai commencé à me renseigner sur le nombre de parcage de têtes (LCC), il est de 600 000 pour mes HDD Seagate IronWolf et que ce pakage se fait par défaut quand il n’y a pas d’accès disque depuis 5 sec, Syno passe ce délai à 20 min (c’est la valeur affichée quand j’ai trouvé l’option). Vu que 90% du temps je n’utilise pas mon NAS et donc les têtes se parquent automatiquement, il n’est pas si déconnant que ça de l’éteindre la partie de la journée où je ne suis pas chez moi, pour le coup ça doit même faire baisser le nombre de LCC. Car j’imagine que même lorsque je ne consulte pas de fichier, le NAS doit faire des accès disques qui les sortent d’hibernation et donc augmente le LCC.
    Ensuite j’ai calculé l’économie électrique ça fait tout de même 80€ par an. A voir combien de temps vont durer mes disques, si coute plus cher d’en racheter régulièrement que je n’économise peut-être que je supprimerai l’arrêt et le démarrage automatique.

  • ANDROID: Google va introduire l'API Play Integrity

    2
    0 Votes
    2 Messages
    86 Vues

    Mais merde laissez nous faire ce qu’on veut sur nos smartphones

    J’espère qu’il y aura un bypass

  • 3 Votes
    1 Messages
    74 Vues

    La semaine dernière, Wedson Almeida Filho, l’un des principaux collaborateurs du projet Rust for Linux, a décidé d’arrêter de travailler sur l’intégration de ce langage dans le noyau libre. En cause, son « manque d’énergie et d’enthousiasme » face à des problèmes qui, selon lui, relèvent d’ « absurdités non techniques », confirmant les difficultés de relations humaines qui entourent la gestion du noyau Linux.

    Wedson Almeida Filho, l’un des responsables de l’équipe chargée d’encadrer l’utilisation du langage Rust dans le noyau Linux, a annoncé son départ la semaine dernière sur la liste de discussion du projet. Cet ingénieur de Microsoft explique qu’ « après presque 4 ans, [il n’a] plus l’énergie et l’enthousiasme qu’[il avait] autrefois pour répondre à certaines des absurdités non techniques ».

    Ce langage est de plus en plus utilisé dans des projets critiques pour assurer une gestion de la mémoire plus robuste. La DARPA l’utilise par exemple, ayant pour ambition d’éliminer « une fois pour toutes les vulnérabilités liées à la sécurité de la mémoire » et a même lancé un projet pour traduire automatiquement le code C en Rust. La Maison-Blanche exhorte même les développeurs à se mettre au Rust.

    Une intégration qui prend du retard

    Débuté en 2020, le projet Rust for Linux a pour ambition d’aider à augmenter encore la sécurité du noyau le plus connu du logiciel libre. En avril 2021, travaillant alors dans l’équipe Android de Google, Wedson Almeida Filho affirmait dans un billet de blog : « nous pensons que Rust est maintenant prêt à rejoindre le langage C en tant que langage pratique pour l’implémentation du noyau. Il peut nous aider à réduire le nombre de bugs potentiels et de vulnérabilités de sécurité dans le code privilégié, tout en s’intégrant proprement avec le noyau central et en préservant ses caractéristiques de performances ».

    Mais il a fallu attendre fin 2023 pour que le langage s’insère pour la première fois dans la version 6.8 du noyau via un driver réseau, comme l’expliquent le chercheur Hongyu Li et ses collègues, dans une étude de l’intégration du langage dans le noyau publiée début juillet. Linus Torvalds, le créateur de Linux et toujours responsable de son développement, avait pourtant annoncé cette intégration pour la version 6.1.

    Altercation virulente entre développeurs C et Rust

    Mais ce retard ne mine pas la confiance de Wedson Almeida Filho dans l’utilité de Rust pour écrire des noyaux robustes. Au contraire, il affirme dans son message : « je crois vraiment que l’avenir des noyaux passe par des langages à mémoire sécurisée ». Il ajoute même que Linux pourrait se faire dépasser par d’autres noyaux : « je ne suis pas un visionnaire, mais si Linux n’intériorise pas cela, je crains qu’un autre noyau ne lui fasse ce qu’il a fait à Unix ».

    Wedson Almeida Filho intègre aussi dans son message un lien vers une

    filmée en mai lors de la conférence Linux Storage, Filesystem, Memory-Management, and BPF Summit. Le passage qu’il pointe montre une discussion difficile entre l’ingénieur et un de ses collègues, Ted Ts’o, qui l’accuse de vouloir « convaincre tous les autres de s’orienter vers une religion promue par Rust ».

    « Et la réalité, c’est que ça ne va pas arriver, car nous avons plus de 50 systèmes de fichiers dans Linux qui ne vont pas être convertis immédiatement en Rust. Avant ça, nous allons continuer à réécrire du code C, car nous voulons que le code en C soit meilleur », argumentait le second. Il avait ajouté : « vous n’allez pas tous nous forcer à apprendre Rust ».

    Des développeurs Rust solidaires

    Comme l’a repéré ArsTechnica, la développeuse Asahi Lina (responsable du projet Asahi Linux) a partagé un avis similaire à celui de Filho en le soutenant : « je comprends malheureusement tout à fait les frustrations de Wedson ».

    Elle évoque son expérience lorsqu’elle a voulu proposer des modifications au Direct Rendering Manager(DRM) de Linux : « lorsque j’ai essayé d’apporter en amont des corrections mineures au code C pour rendre le comportement plus robuste et les exigences de durée de vie plus raisonnables, le mainteneur l’a bloqué et a dit que je devais simplement faire “ce que font les autres pilotes” ». Elle ajoute qu’ « un sous-ensemble de développeurs du noyau C semble déterminé à rendre la vie des mainteneurs de Rust aussi difficile que possible ».

    « À ce jour, des bugs dans l’ordonnanceur du DRM ont été les seules causes de kernel panics déclenchées par le pilote de mon GPU Apple en production […] », explique Asahi Lina, « parce que je code en Rust ».

    Dans un billet de blog, Drew DeVault, le fondateur de la plateforme d’outils open source Source Hut, suggère aux développeurs Rust de développer un noyau compatible Linux à partir de zéro. Ceci devrait, selon lui, les libérer des batailles politiques des mailing lists du noyau Linux. Celles-ci seraient plus un « far west » qu’un milieu « enthousiaste et prêt à accueillir en son sein des innovateurs motivés pour faciliter cet impact ».

    Constat désemparé de Linus Torvalds

    Ce n’est pas le premier conflit interpersonnel à surgir dans le projet du noyau Linux. Linus Torvalds a lui-même installé pendant longtemps un climat brutal dans ses conversations, qu’elles soient internes ou externes. En 2018, il avait envoyé un message d’excuses.« Je vais prendre du temps pour moi et demander de l’aide pour comprendre les émotions des autres et comment y répondre de manière appropriée », annonçait-il.

    Torvalds expliquait à Zdnet au mois d’aout : « je m’attendais à ce que les mises à jour soient plus rapides, mais le problème réside en partie dans le fait que les développeurs de noyau de longue date sont habitués au C et ne connaissent pas Rust. Ils ne sont pas vraiment enthousiastes à l’idée de devoir apprendre un nouveau langage qui est, à certains égards, très différent. Il y a donc eu des réactions négatives à l’égard de Rust ». Il ajoutait cependant qu’ « une autre raison est que l’infrastructure Rust elle-même n’a pas été très stable ».

    L’un des membres de la Rust core team, Steve Klabnik, a commenté sur Bluesky : « des responsables du noyau Linux se comportent si mal que d’autres abandonnent. Windows se contente de livrer discrètement du code Rust. Nous verrons comment tout cela va se dérouler… »

    Source : next.ink

  • Print Screen: Windows 11 ou utilitaire

    6
    1 Votes
    6 Messages
    123 Vues

    @Violence oui greenshot etait plus mis à jour

  • La fonction la plus utile de Windows 11 (Pro)

    3
    1 Votes
    3 Messages
    105 Vues

    Pareil c’est vraiment rare que je l’utilise, et sur mon 4k le gestionnaire de taches est toujours visible 😉

  • [Aide] Comment récupérer une fenêtre hors écran ?

    Résolu
    20
    0 Votes
    20 Messages
    353 Vues

    sinon, j’aurais proposé de prendre le contrôle du pc à l’aide d’un logiciel VNC, mais c’est un peu comme éteindre une allumette avec un extincteur ^^

  • [Aide] Passer sur windows 11 ça vaut le coup ?

    Résolu
    58
    0 Votes
    58 Messages
    3k Vues

    La bascule de Win 10 à 11 fut longue et douloureuse le temps de prendre ces habitudes. Par contre zero écran bleu ou bug, ça tourne pas mal.

  • 0 Votes
    6 Messages
    262 Vues

    @Violence a dit dans Désactiver le rafraichissement automatique des pages web Firefox :

    Tu peux aussi tester :

    Après 15 min en ayant changé la valeur par True, ça m’a l’air ok du coup 😉
    Je te confirme donc la résolution de ma requête. :pouce:

  • [Aide] Windows 11 - Restriction au Max

    Résolu
    11
    0 Votes
    11 Messages
    538 Vues

    @Mister158 a dit dans Windows 11 - Restriction au Max :

    Là il faut faire appel à mon petit lapin @ace_N_kelly

    c’est un démon pour ça 😉

    :blushing:
    Chui perdu là !!
    J’en suis qu’à mon 1er café loll

  • Ubuntu 24.04 a désormais son noyau temps réel

    1
    2 Votes
    1 Messages
    89 Vues

    La dernière mouture LTS (Long Term Support) d’Ubuntu a reçu il y a quelques jours son noyau « temps réel », qui « réduit la latence par rapport à Linux principal et améliore la capacité du système à gérer efficacement les opérations urgentes ».

    Comme Ubuntu 22.04 avant elle, ce nouveau noyau Linux est réservé aux personnes inscrites à Ubuntu Pro, gratuit pour une utilisation personnelle ou commerciale si limitée à cinq appareils.

    Ce noyau particulier est basé sur la version 6.8 et y ajoute notamment les modifications PREEMPT_RT pour les architectures AMD64 et ARM64. Il contient également des optimisations pour le matériel Raspberry Pi.

    « Avec des réponses limitées dans le temps pour les exigences de latence critiques, Real-time Ubuntu 24.04 LTS fournit un traitement déterministe aux charges de travail les plus exigeantes dans tous les secteurs, de la fabrication à l’automobile en passant par l’infrastructure critique des opérateurs télécoms », indique Canonical.

    Si vous bénéficiez de l’abonnement Ubuntu Pro, il suffit d’exécuter une commande pour activer le nouveau noyau :

    pro attach pro enable realtime-kernel

    Si vous souhaitez l’activer sur un Raspberry Pi, il faudra ajouter « --variant=raspi » à cette même commande.

    Notez que ce noyau est conçu pour des besoins spécifiques. Il n’est pas utile pour un usage standard.

    Source : next.ink

    => Tour des nouveautés d’Ubuntu 24.04 LTS

  • [Troll Stellaire] Problèmes iBook OS X Version 10.8.5

    Résolu
    24
    0 Votes
    24 Messages
    663 Vues

    @Handonheart a dit dans Problèmes iBook OS X Version 10.8.5 :

    qu’on ne vas pas me demander un cd-rom de drivers ou autre ou
    même après la restauration ?

    Cf la réponse de violence.

    @Handonheart a dit dans Problèmes iBook OS X Version 10.8.5 :

    est-ce que durant la réinstallation il faux que la machine soit brancher aux web ou pas ? par ex

    Oui, le Mac doit être connecté à internet.

  • 2 Votes
    1 Messages
    63 Vues

    Nouvelle mouture pour le noyau Linux, qui passe en version 6.9. Les améliorations sont nombreuses, particulièrement pour le support matériel. On note aussi un meilleur support des écrans 4K et un démarrage plus rapide dans certains cas.

    Les noyaux Linux fournissent l’essentiel du support matériel dans les distributions. On peut bien sûr installer des pilotes dédiés (c’est même souvent le cas avec les GPU NVIDIA), mais c’est bien au « kernel » d’assurer l’exploitation du matériel dans l’immense majorité des cas. Aussi, l’arrivée d’un nouveau noyau permet souvent le support de matériels récents.

    Le noyau 6.9 ne fait pas exception et ajoute de nouveaux éléments, notamment pour Intel et AMD.

    Du côté des processeurs

    L’une des principales améliorations concerne les processeurs Zen et la fonction Preferred Core. Celle-ci permet d’orienter certaines tâches vers les cœurs les plus puissants du processeur, le système communiquant avec l’ordonnanceur pour répartir la charge.

    Ce support était attendu pour le noyau 6.8 mais n’avait pas eu le temps d’être finalisé. Pour en profiter, il faut que le pilote P-State d’AMD soit installé. Cet ajout est d’autant plus important qu’AMD fournit un nombre croissant de processeurs comprenant des cœurs performants (Zen4) et des cœurs efficaces (Zen4c).

    Restons chez AMD avec deux autres nouveautés. D’abord, une meilleure prise en compte de SEV-SNP, l’une des fonctions dévolues à la sécurité cryptographique dans le pack SEV, qui comprend également SEV-ES. Ces fonctions sont présentes dans les puces EPYC et devraient être toutes gérées dans le noyau 6.10. Ensuite, le support du FRU Memory Poison Manager, qui permet aux informations sur les erreurs en mémoire vive de persister entre les redémarrages.

    Côté Intel, on note une série de correctifs pour les processeurs Meteor Lake destinés aux ordinateurs portables. Les paramètres Energy Performance Preference ont été ajustés, avec à la clé de meilleures performances. Signalons aussi l’intégration d’Intel FRED (Flexible Return and Event Delivery), dont la mission est de permettre des transitions entre les niveaux de privilèges avec une latence faible.

    Enfin, un support plus étendu des instructions x86S, lancées pour rappel il y a un an pour simplifier l’architecture x86 et supprimer le support des systèmes 16 et 32 bits.

    Améliorations graphiques

    L’un des plus gros apports du noyau Linux 6.9 est la prise en charge de polices plus grandes dans FBDEV (frame-buffer device). La largeur maximale passe à 64 et la hauteur à 128. Cela ne vous évoque peut-être rien, mais ce changement permet un bien meilleur support des écrans haute définition, notamment 4K, en cas d’utilisation de la console.

    Plusieurs autres améliorations sont présentes, notamment pour le pilote i915 d’Intel, le support du tunneling DisplayPort, ou encore celui de fastboot pour les anciennes plateformes.

    Processeurs ARM, stockage et autres

    Comme toujours, le nouveau noyau propose des ajouts significatifs dans le support de certaines architectures ARM et autres. C’est le cas de RISC-V qui y gagne entre autres la prise en charge des routines cryptographiques à accélération vectorielle.

    L’architecture LoongAarch reçoit certaines attentions, elle aussi, dont le support d’objtool, du live-patching (pour appliquer les correctifs du noyau sans redémarrer la machine) ainsi que des fonctions supplémentaires pour la configuration du noyau. Plusieurs nouveautés aussi pour ARM64, dont le support de la compilation Rust dans le noyau.

    Côté stockage, signalons l’arrivée d’une grosse nouveauté : la gestion du mode FUSE passthrough. En clair, les opérations de lecture et écriture sont transmises directement par le noyau au système de fichiers de l’espace utilisateur, avec à la clé une amélioration des performances du FS, en évitant de surcharger le daemon. On note aussi des améliorations significatives dans le support de l’exFAT, dont une nette augmentation des performances quand l’option dirsync est activée.

    Disponibilité du noyau 6.9

    La récupération du nouveau noyau diffère selon la distribution utilisée. Dans la plupart des cas, les distributions classiques (Ubuntu, Fedora…) attendant la version majeure suivante pour livrer une évolution importante du noyau. Dans ce genre de cas, il est conseillé d’attendre, même si des outils permettent le téléchargement et l’installation du nouveau noyau dans sa version générique.

    Les autres distributions, en rolling release, proposent déjà ce noyau ou vont le faire très prochainement.

    Source : next.ink

  • [Aide] Supprimer historique de protection Windows 11

    Résolu
    26
    0 Votes
    26 Messages
    709 Vues

    Cool 👍
    De rien…

  • OS pour NAS

    9
    +0
    3 Votes
    9 Messages
    3k Vues

    Comme le dit @Aerya ça ne demande pas un effort énorme pour monter sur Unraid. Il faut tout de même savoir que c’est moins clé en main que l’environnement Syno mais tu peux faire ce que tu veux et comme tu le veux !!

  • [Aide] Nouvelle config besoin de transférer des données

    Résolu
    12
    0 Votes
    12 Messages
    438 Vues

    @Magissia a dit dans Nouvelle config besoin de transférer des données :

    Ce logiciel fait bien le travail
    https://www.zinstall.com/fr

    Ça a l’air pas mal merci

  • [Aide] Comment supprimer une ancienne adresse mail ?

    Résolu
    10
    0 Votes
    10 Messages
    335 Vues

    Salutations,

    Pour la prospérité, en espérant que cela soit utile à d’autres dans le futur, voici ce qu’en dit Microsoft :

    https://support.microsoft.com/fr-fr/account-billing/procédure-de-fermeture-de-votre-compte-microsoft-c1b2d13f-4de6-6e1b-4a31-d9d668849979

  • 3 Votes
    4 Messages
    193 Vues

    @Violence
    Perso, sur win 10 & 11, aucun BSOD, je plane…:rofl:

  • 3 Votes
    1 Messages
    109 Vues

    Apple a de tout temps revendiqué la paternité des innovations du Lisa (qui fête ses 37 ans le 19 janvier) et du Macintosh (36 ans le 24 janvier) : souris, icônes, menus déroulants, fenêtres… Encore aujourd’hui, la marque conclut ainsi chacun de ses communiqués de presse : « Apple a révolutionné la technologie personnelle en lançant le Macintosh en 1984 », preuve du rôle incontournable que ce petit ordinateur — et son aînée Lisa, jetée avec l’eau du bain — a joué à l’époque.

    Pourtant, on lit parfois que « Xerox avait tout inventé » dès les années 70, dans les murs du Palo Alto Research Center, son centre de recherches situé dans cette ville californienne voisine du siège d’Apple. Steve Jobs lui-même n’a-t-il pas déclaré, à la suite de Pablo Picasso, que « les bons artistes copient, les grands artistes volent » ?

    | 1. La visite au PARC
    | 2. La naissance du Lisa
    | 3. Le procès

    Car oui, personne ne le nie, Steve Jobs et plusieurs ingénieurs d’Apple ont visité le PARC à deux reprises en novembre 1979 et se sont fait présenter quelques-unes des créations du centre. Nous ne résumerons pas une décennie de recherche et développement en quelques pages, mais nous voulions revenir sur l’influence de ces visites pour les deux bébés d’Apple, Lisa et Macintosh (encore aujourd’hui, Apple omet volontairement les déterminants devant le nom de ses principaux produits, ce qui contribue à les personnifier).

    Le dossier que nous ouvrons aujourd’hui se prolongera avec une deuxième partie consacrée aux innovations imaginées pour le Lisa et le Macintosh, puis une troisième consacrée au procès qui opposera les deux marques.


    En Europe, on a longtemps connu le fabricant de photocopieurs Xerox sous le nom de Rank Xerox. Rien à voir avec RanXerox, l’androïde de BD créé à partir des pièces d’un photocopieur (PEGI 18), ni avec la planète des Petits Hommes

    Écartons tout de suite un premier débat : Apple n’a pas inventé la souris. Pas plus que Xerox. Comme nous avons eu l’occasion de le détailler sur L’Aventure Apple, on se souvient que des trackballs (qui ne sont finalement que des souris à l’envers) avaient été brevetés dès les années 40, et la souris telle qu’on la connaît aujourd’hui, dès les années 60 par Douglas Engelbart.

    Celui-ci avait même réalisé une démonstration publique (qui sera surnommée avec le temps « la mère de toutes les démos ») de cet objet en 1968, associé à un écran sur lequel il pouvait sélectionner, afficher ou masquer du texte, cliquer sur un « lien », tracer des formes ou gérer des fichiers. Sur cette interface, on ne trouvait cependant ni icônes, ni menus, ni fenêtres, et il fallait toujours entrer des commandes au clavier et à l’aide de touches de fonctions.

    La même année, un serveur de Telefunken disposait déjà d’une souris parmi ses options. Et en 1973, l’Alto de Xerox, jamais commercialisé mais utilisé en réseau au PARC et distribué à plusieurs centaines d’universitaires en quelques années, associait pour la première fois une souris à l’interface d’un ordinateur pleinement fonctionnel.


    L’Alto de Xerox. Image : Palo Alto Research Center, via Interface-Experience.org

    Sous la pression de Steve Jobs, plusieurs améliorations essentielles sont apportées à la souris et lui donnent ses lettres de noblesse. En exigeant que celle-ci puisse fonctionner aussi bien sur une table en Formica que sur son pantalon en jean, il pousse ses partenaires industriels dans leurs derniers retranchements, permettant de plus d’en diviser le prix de revient par vingt.

    Il réussit là où les concepteurs de l’Alto avaient peiné : il faut dire que la bille en métal de la souris Xerox exigeait une surface particulière pour être utilisée et qu’elle s’encrassait vite. À tel point que les utilisateurs de l’Alto pouvaient à tout moment rapporter leur souris au labo de Xerox et l’échanger contre une souris reconditionnée, un souvenir partagé par un ingénieur du PARC, Geoff Thompson, sur le site oldmouse.com.


    Image : Archives d’Apple, via l’université de Stanford

    Mais si la souris a été simplement perfectionnée par Apple, l’interface graphique a été totalement repensée. Sur l’Alto de 1973, l’interface graphique n’était qu’une fonction parmi d’autres. Lors du démarrage de l’ordinateur, c’est une bête interface en lignes de commande qui s’affichait. Pour utiliser la souris, il fallait lancer une sorte de Finder sans icônes, affichant le nom des fichiers sous forme de liste. La souris permettait simplement de désigner le fichier, puis il fallait appuyer sur le bouton rouge de la souris pour le copier, le jaune pour le renommer, ou le bleu pour le supprimer.

    C’était déjà un progrès : l’Apple II de 1977 ou le PC de 1981 nécessitaient encore de taper le nom du fichier en toutes lettres, sans se tromper. Pas d’ascenseurs non plus pour l’Alto : pour monter ou descendre dans la liste, il fallait viser le bord de la liste et faire un clic gauche pour descendre ou un clic droit pour monter. Ah oui, parce que les trois boutons de la souris de l’Alto changeaient de fonctions au gré des applications. Parfois, le curseur changeait d’apparence pour indiquer le type de fonctions, et parfois, non.


    L’interface de l’Alto. Image : Palo Alto Research Center, via Interface-Experience.org

    Ce n’est pas tout : ce Finder, qui s’appelait Neptune, ne permettait pas de lancer les logiciels. C’était surtout un outil destiné à faciliter la gestion des disques et de leurs fichiers. Pour lancer un programme, il fallait quitter Neptune et revenir à l’interface classique, à base de lignes de commandes. On était donc loin de la philosophie du Lisa et du Macintosh, pour lesquels aucun apprentissage n’était requis.

    Lançons maintenant Bravo, l’éditeur de texte WYSIWYG de l’Alto. N’y cherchez pas de barre des menus pour copier, coller ou modifier l’apparence du texte, car celle-ci n’avait pas encore été inventée. Pire : le geste permettant de sélectionner du texte à la souris n’avait pas été imaginé par ses concepteurs. Il fallait pointer le début de la sélection avec un clic gauche et la fin avec un clic droit.

    Faute de barre des menus, les commandes étaient affichées à l’écran, et un appui sur une touche du clavier déclenchait la fonction associée (L, comme Look, suivi de B, comme Bold, permettait de passer la sélection en gras, tandis que D comme Delete permettait d’effacer la sélection). Bref, la souris était là, mais presque tous ses usages restaient à inventer.


    Neptune sur l’Alto à gauche, le Filer du Lisa et le Finder du Macintosh à droite

    Jef Raskin, à l’origine du premier projet Macintosh, résumait les choses ainsi : les équipes Lisa et Macintosh avaient connaissance, comme tous les professionnels de l’époque, des travaux du PARC, largement médiatisés. Lui-même avait eu l’occasion d’y travailler en tant qu’assistant de formation de l’Université de Californie, qui entretenait des relations permanentes avec le centre de recherches.

    Dès leur origine, les équipes Mac et Lisa ont donc commencé à travailler sur la notion d’interface graphique. La visite de 1979 n’a pas décidé Apple à travailler sur l’interface graphique, elle n’a eu pour objet que de convaincre Steve Jobs lui-même de l’intérêt de cette technologie. Car oui, Steve Jobs n’avait pas immédiatement perçu ce que cette idée, qui n’émanait pas de lui, avait de génial !

    Pendant qu’Apple peaufinait ses deux machines, Xerox avait bien amélioré son interface pour le Xerox Star, sorti en 1982, mais sans atteindre le niveau de perfectionnement qu’Apple visait au même moment. En effet, si le Star avait gagné un bureau doté d’icônes, ses concepteurs n’avaient toujours pas compris tout le potentiel de la souris.


    Le Xerox Star. Image : Xerox

    Ils avaient fait le choix d’ajouter des touches de fonctions sur les côtés du clavier de la machine, pour copier, ouvrir, déplacer, rechercher ou encore afficher les propriétés. Ces touches s’appliquaient à la sélection active, qu’il s’agisse d’un paragraphe de texte, d’une portion d’image ou de l’icône d’un fichier, d’un dossier ou d’un disque.

    Pour déplacer une icône, il fallait donc la sélectionner d’un clic, appuyer sur « Move » et cliquer sur son nouvel emplacement. Pour souligner un mot, il fallait le sélectionner, puis appuyer sur « Prop(riétés) » et cliquer sur « Souligné » dans la fenêtre qui s’affichait. Et tout cela était lent, terriblement lent, même comparé au petit Macintosh. Et pourtant le Star coûtait plus de 16 000 $…


    Le bureau du Xerox Star (émulé par le logiciel Darkstar)

    Il proposait cependant quelques fonctions fort bien pensées, comme l’icône des imprimantes affichées directement sur le bureau, permettant d’y déplacer un document à imprimer (une fonction qui attendra le Système 7 chez Apple).

    À suivre…

    Source : macg.co

  • [Aide] Partager un dossier sous windows

    Résolu
    13
    0 Votes
    13 Messages
    354 Vues

    @Popaul a dit dans Partager un dossier sous windows :

    pour le temps que tu m’a accordé

    C’était avec plaisir, si en plus ça peut servir à d’autres, tant mieux, le topic est toujours là.

  • [Aide] Windows Arium 11

    Résolu
    22
    0 Votes
    22 Messages
    3k Vues

    Y’a aussi WinReducer gratos qui permet de tweaker son install.wim lolll