Actualités High-Tech

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    En tout cas merci ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un vrai débat sans insultes à base de maman

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    @ze-lol Et la longévité de la conf en dur ?

  • Le Parlement européen vote le Digital Markets Act

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    Encore une loi de plus, mais celle-ci vise à brider les ambitions des gafa, ou tout au moins diversifier et déverrouiller les zones d’activité de ces prédateurs.

    Ce que cette loi vise à faire:

    Exemples d’obligations — Les contrôleurs d’accès devront:

    permettre à des tiers d’interagir avec leurs propres services, dans des situations spécifiques; permettre aux entreprises utilisatrices d’accéder aux données générées par leurs activités sur leur plateforme; fournir aux entreprises qui font de la publicité sur leur plateforme les outils et les informations nécessaires pour que les annonceurs et les éditeurs puissent effectuer leur propre vérification indépendante des annonces publicitaires hébergées par le contrôleur d’accès; autoriser les entreprises utilisatrices à promouvoir leur offre et à conclure des contrats avec leurs clients en dehors de leur plateforme.

    Exemple d’interdictions — Les contrôleurs d’accès ne pourront plus:

    faire bénéficier les services et produits qu’ils proposent d’un traitement plus favorable en termes de classement que les services et produits similaires proposés par des tiers sur leur plateforme; empêcher les consommateurs d’accéder aux services d’entreprises en dehors de leurs plateformes; empêcher les utilisateurs de désinstaller des logiciels ou des applications préinstallés s’ils le souhaitent.

    Afin que les nouvelles règles applicables aux contrôleurs d’accès puissent suivre l’évolution rapide des marchés numériques, la Commission mènera des enquêtes de marché. Elle pourra ainsi:

    désigner des entreprises comme contrôleurs d’accès; actualiser les obligations des contrôleurs d’accès de manière dynamique, le cas échéant; concevoir des mesures correctives pour lutter contre les infractions systématiques aux règles de la législation sur les marchés numériques.

    Il devrait donc devenir possible, par exemple, à une application tierce d’utiliser le réseau whatsapp avec des conditions différentes d’utilisation (mais aussi de récolte de données).

    Sources: https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/europe-fit-digital-age/digital-markets-act-ensuring-fair-and-open-digital-markets_fr

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Législation_sur_les_marchés_numériques

    https://www.macg.co/ailleurs/2021/12/le-parlement-europeen-vote-le-digital-markets-act-qui-encadre-les-grandes-plateformes-126025

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    Ledger va lancer une carte Visa pour payer en cryptomonnaies

    Le fabricant français de portefeuilles de cryptomonnaies physiques annonce le lancement début 2022 d’une carte de débit, permettant de régler des achats dans les commerces en convertissant automatiquement les actifs numériques en euros.

    RAPHAËLE KARAYAN | PUBLIÉ LE 10 DÉCEMBRE 2021
    source : https://www.usine-digitale.fr/article/ledger-va-lancer-une-carte-visa-pour-payer-en-cryptomonnaies.N1168042

    La licorne Ledger lève 380 millions de dollars pour devenir le portefeuille de référence des cryptoactifs

    Ledger, une société française qui propose un propose un portefeuille physique de cryptomonnaies, a annoncé le 9 décembre son intention de lancer au premier trimestre 2022 une carte de débit pour permettre à ses clients de payer en cryptomonnaies dans les commerces physiques et web.

    LA CARTE GÈRERA NEUF CRYPTOMONNAIES

    Pour créditer le compte lié à la carte, les utilisateurs devront utiliser l’application Ledger Live, qui permet de gérer son compte de crypto logé dans le portefeuille physique. Au moment du paiement, la carte convertit la cryptomonnaie en euros. Le quotidien Les Echos précise que cette opération ne sera pas génératrice d’impôt sur le revenu, grâce à une astuce financière. En effet, en France, les plus values et moins values liées à la détention de cryptomonnaies sont fiscalisées au moment où les actifs numériques sont convertis en euros.

    La carte de Ledger, baptisée Crypto Life et conçue avec la plateforme de banking as a service Baanx et Visa, sera dans un premier disponible en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, puis aux Etats-Unis au deuxième trimestre 2022. Elle permettra de payer avec neuf cryptomonnaies, dont le bitcoin, l’ether, et le tether.

    DÉMOCRATISER L’USAGE DES CRYPTO

    L’objectif est de démocratiser leur usage, bien que les crypto ne soient pas des monnaies officielles. C’est ce qui a également conduit la bourse de cryptomonnaies allemande Bitpanda à lancer une carte en partenariat avec Visa, en janvier 2021, qui contient en plus un mécanisme de cashback en bitcoin. Coinbase et Binance ont fait de même.

    Ledger, qui a levé 380 millions de dollars en juin en série C, est valorisée 1,5 milliard de dollars. Elle revendique 4 millions de clients dans le monde. La société a par ailleurs annoncé le lancement d’un nouveau portefeuille de crypto, Nano S+, et l’arrivée prochaine de la gestion de NFT sur l’application Ledger Live.

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    Depuis le 7/12/2021, la fondation Mozilla à lancer une nouvelle version stable de son navigateur : Firefox 95. Cette nouvelle version intègre une fonctionnalité attendue : RLBox, une nouvelle technologie de sandboxing qui devrait améliorer la sécurité offerte par Firefox.

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    Il y a plusieurs mois, cette fonctionnalité est rentrée en phase de test dans le cadre d’une version preview. Désormais, elle va occuper la prochaine version stable de Firefox et pour développer cette nouvelle sandbox, les développeurs de Mozilla n’ont pas travaillé seuls. En effet, RLBox a été codéveloppé par Mozilla, mais aussi l’Université de Californie située à San Diego, l’Université du Texas à Austin et l’Université Stanford. Bien qu’intégré à Firefox, RLBox reste un projet autonome (voir le projet sur GitHub) alors il pourrait être exploité par d’autres logiciels par la suite.

    La technologie RLBox sépare les bibliothèques tierces et le code natif d’une application en s’appuyant sur WebAssembly. Les premiers modules isolés sont Graphite, Hunspell, Ogg, Expat et Woff2. Si une attaque touche l’une de ces bibliothèques tierces, alors elle sera bloquée par Firefox et RLBox. Grâce à ce mode de fonctionnement, même une vulnérabilité de type zero-day serait bloquée par ce mécanisme de sécurité.

    En fait, puisque les modules sont isolés les uns des autres grâce à la sandbox, une vulnérabilité présente dans un module ne peut plus affecter un autre module, pour ensuite agir au niveau du système d’exploitation.

    Cela répond à une problématique majeure rencontrée avec la majorité des navigateurs, comme l’explique Bobby Holley sur le site Mozilla :

    "Tous les principaux navigateurs exécutent le contenu Web dans une sandbox pour isoler les processus, en théorie pour protéger le système d’exploitation contre l’exploitation d’une vulnérabilité contenue dans le navigateur et qui permettrait de compromettre l’ordinateur.

    Sur les versions Desktop de Firefox, le navigateur isole chaque site dans un processus différent dans le but de protéger les sites les uns des autres. Malheureusement, les hackers utilisent très souvent la combinaison de deux vulnérabilités : une pour compromettre le processus sandboxé (isolé) contenant le site malveillant, et l’autre pour s’échapper de la sandbox. Pour assurer la sécurité de nos utilisateurs contre les adversaires les mieux armés, nous avons besoin de plusieurs couches de protection."

    D’où cette volonté d’isoler les modules du navigateur les uns des autres grâce au sandboxing RLBox.

    Vous pouvez obtenir plus d’informations sur RLBox en suivant ce lien : Firefox 95 - Annonce officielle.

    SOURCES: Zdnet - it-connect

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    @pat a dit dans Microsoft et Warner immortalisent Superman dans du verre quartzeux :

    @ashura a dit dans Microsoft et Warner immortalisent Superman dans du verre quartzeux :

    vivement que ca arrive chez nous, mais je pense qu’on sera limité on pourra pas effacer et réécrire comme on veux

    Dit celui qui a lu la nouvelle trop vite, c’est écrit dès la première ligne :
    Une mémoire à base de quartz est une mémoire à lecture seule et ne peut être écrite qu’une seule fois :cool:
    En même temps c’est spécifiquement une solution d’archivage à très long terme et je vois pas trop l’intérêt pour le commun des mortels de stocker ses données pour des millier d’années.

    Oups effectivement, après vu les capacités de stockage on pourra se permettre de stocker sans avoir a effacer

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    @dujambon
    Et si tu as une contrainte de ton employeur, normalement, c’est à lui de te fournir la licence.

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    @indigostar a dit dans L'ONG Noyb porte plainte pour corruption contre la CNIL irlandaise :

    il est extrêmement inquiétant de voir une institution publique se faire ainsi le porte-parole d’une entreprise extra-européenne, au mépris des intérêts des citoyens européens.

    Quand je lis ca je suis mort de rire, y’en a vraiment qui découvre l’eau chaude tous les jours.

    Pendant ce temps là en France pour la quatrième fois la CNIL a demander à voir les études attestant de l’efficacité du pass sanitaire, ben elle attend toujours.

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    Encore un truc qui se fera pas, beaucoup trop gros a mettre en place

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    Rapport qualité prix imbattable à première vue…et open source ! 👍

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    @alexfucheng a dit dans Une adolescente de 13 ans meurt électrocutée par son portable dans son bain :

    @oudeis a dit dans Une adolescente de 13 ans meurt électrocutée par son portable dans son bain :

    @Areya
    Ca dépend pas des pays? Je sais que pour l’Allemagne et le Luxembourg les 30mA sont obligatoires pour toute la maison et pas seulement pour les circuits des salles d’eau. Pour les maisons très anciennes, je suis pas certain du type d’obligation. Mais qu’en est-il pour la France?

    Obligatoire depuis 1991, mais pour le déclencher il faut une fuite de courant à la terre/masse. Sachant qu’une baignoire est faite d’un matériau isolant, le courant ne peut aller à la terre et déclencher le disjoncteur.

    Si la salle de bain est monté dans les règles de l’art, une baignoire acrylique , qui est un matériau diélectrique, est parfaitement compatible avec un disjoncteur 30 mA.
    Ce type de connexion est appelée “cavalier de mise à la terre”. Cette procédure doit être effectuée dans n’importe quelle salle de bain. De plus la mise à la terre du bain acrylique est effectuée pour éliminer l’électricité statique produit par le frottement de l’eau sur un diélectrique.

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    Les mineurs vont pouvoir allé s’installer au Salvador.
    J’avoue ne pas bien comprendre l’intérêt.

    Le Salvador prévoit de construire la première « Bitcoin City »

  • Blender 3.0 est disponible : tout ce qu’il faut savoir

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    Hé hé je me doutais que tu serais là @michmich et tu as bien raison 😉

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    Dans un essai limpide, la journaliste Coralie Lemke dresse la cartographie du business juteux des données de santé. Recherche médicale, laboratoires, patients… À qui profite ce marché en plein boom ?

    Août 2018. 23andMe, société californienne de tests ADN, annonce la vente des données génétiques de 5 millions de clients au laboratoire pharmaceutique britannique GSK. C’est ce genre d’actualité, sur lesquelles les laboratoires ne préfèrent pas trop s’étendre, qui a mis la puce à l’oreille de Coralie Lemke, journaliste spécialiste de la santé chez L’Usine Nouvelle puis Sciences et Avenir.

    Quelques années et une pandémie plus tard, le sujet est brûlant et le premier livre de la journaliste, Mes données, ma santé, publié ce 15 septembre chez Premier Parallèle, bienvenu. Il raconte comment le secret médical s’érode à la faveur de la naissance d’un nouvel Eldorado économique : les données de santé.

    Nous en disséminons un peu partout – de Doctolib à l’envoi mail de nos résultats d’examens – et elles se revendent (très) bien sur le dark web. Recherche médicale, laboratoires, patients… À qui profite ce marché en plein boom ?

    Les données de santé représentent les données les plus hackées au niveau mondial, écrivez-vous. Ces attaques se sont-elles multipliées à la faveur de la pandémie ?

    Coralie Lemke : Au début de la pandémie, des groupes de hackers ont assuré qu’ils ne s’en prendraient pas aux hôpitaux… La promesse n’a duré que quelques semaines. La pandémie était une aubaine pour les cybercriminels, car elle a mis au grand jour les vulnérabilités des systèmes informatiques hospitaliers, qui se sont trouvés débordés. Les cyberattaques d’hôpitaux sont devenues monnaie courante. Leur nombre a quasiment été multiplié par 5 entre février et mars 2020. C’est énorme !

    Les données n’ont pas forcément pris de la valeur – on sait que sur le dark web, une donnée sur un patient peut valoir jusqu’à 250 euros, le prix varie en fonction de sa nature. Mais elles sont apparues plus facilement accessibles. Les dossiers médicaux piratés constituent un moyen de pression redoutable. Et ils sont aussi très faciles à revendre car il y a une demande importante.

    Qui s’intéresse à ces données ?

    C.L. : Les hackers sont les intermédiaires. Eux se chargent de récupérer les données, pour pouvoir les revendre sur le dark web. Parmi les acheteurs finaux, on trouve plusieurs profils. D’abord les gouvernements pour connaître, par exemple, la situation sanitaire de pays ennemis. Cela peut aussi intéresser des laboratoires pharmaceutiques, pas forcément pour mettre au point des médicaments, mais aussi pour connaître la situation d’un concurrent par rapport à la sienne dans un pays précis, afin d’ajuster sa stratégie marketing. Ils restent d’ailleurs très discrets sur cette activité. Il y a aussi les startups de la santé qui s’y intéressent.

    Cette guerre économique autour de la donnée de santé en vaut-elle la chandelle ? Collecter autant de données a-t-il un intérêt au niveau médical ?

    C.L. : Tout dépend de comment les données sont récoltées et de qui les analyse. Tout le monde ne peut en tirer quelque chose. Mais il est certain que les données sont cruciales pour la recherche médicale. Un des exemples les plus parlants pour illustrer cela remonte à 1948, lors d’une étude qui a eu lieu dans la ville de Framingham, dans le Massachusetts. Elle est considérée comme un modèle d’étude épidémiologique et la naissance des données de santé telles qu’on les connaît aujourd’hui. Des chercheurs ont suivi plus de 5 000 habitants de cette ville, qui aurait l’avantage d’être à peu près représentative de la population américaine. Le but était d’étudier la survenue des maladies cardiovasculaires en suivant le poids, la fréquence cardiaque, les habitudes alimentaires des participants. C’est ce suivi sur le long cours et en temps réel (l’étude continue aujourd’hui avec les descendants des premiers participants) qui a par exemple fait naître le concept de « patients à risque » pour les maladies cardio-vasculaires.

    Dans votre livre, vous soulignez aussi les promesses déçues de la collecte massive de données de santé. Notamment du côté des GAFAM…

    C.L. : Oui car les données que captent les applications, montres et bracelets connectés – heures de sommeil, poids, nombre de pas par jour… ne permettent pas de déduire grand-chose de la santé d’un individu. En l’état elles ne valent pas grand-chose. Il faut qu’elles soient croisées avec des données médicalisées : comme le taux de sucre dans le sang par exemple. Fitbit a essayé de monter une étude sur l’hypertension artérielle, mais elle n’a pour le moment pas donné de résultats probants. Car les données que collectent ces équipements connectés ne sont pas aux normes d’une captation médicale. Elles n’ont d’ailleurs pas un statut très clair. La CNIL ne les considère pas comme des données de santé, donc elles ne sont pas soumises à des règles très strictes. Ce qui peut d’ailleurs être problématique car elles peuvent donner un indice sur la santé d’une personne – sans pour autant être très utiles à la recherche médicale. Elles servent en fait surtout à faire du ciblage publicitaire.

    En revanche, l’avantage des Gafam c’est l’intelligence artificielle. C’est là où ils ont un rôle à jouer. Alphabet de Google a par exemple mis au point un algorithme capable de repérer des lésions cancéreuses à un stade précoce, surpassant le diagnostic des médecins. Celui-ci a donné lieu à un article dans la revue scientifique Nature. Mais le géant du web n’était pas seul, il était entouré de 7 centres de recherche spécialisés dans le cancer.

    Il y a donc une hiérarchie entre les données de santé. Quelles sont celles qui ont le plus de valeur ?

    C.L. : Les données génétiques : c’est le Graal ! Elles permettent de connaître le risque d’une personne de développer une maladie, savoir à quoi cette personne ressemble, sa taille, sa couleur de peau, en décodant son code génétique. Ces données sont collectées par des entreprises de test ADN comme 23andMe, Ancestry, My Heritage… La façade c’est d’aller chercher les origines géographiques des utilisateurs, retrouver des membres de leur famille… Mais le vrai fonds de commerce de ces entreprises c’est de revendre des données aux laboratoires pharmaceutiques. Comme l’a fait 23andMe auprès de GSK pour faire avancer la recherche sur les traitements contre Parkinson. Sauf que la plupart des clients de 23andMe ont accepté ce partenariat – mentionné dans une petite ligne des conditions d’utilisation – sans en avoir réellement conscience. 80 % des clients ont accepté de livrer leurs données génétiques à GSK. C’est une forme de double peine car ils n’ont obtenu aucune compensation en l’échange de l’exploitation de leur patrimoine génétique et devront payer s’ils ont un jour besoin d’un de ces médicaments pour se soigner. Peu importe que la molécule ait été créée à partir de leurs données de santé.

    Les laboratoires s’intéressent aussi à des réseaux sociaux étonnants comme PatientsLikeMe…

    C.L. : Oui c’est un site peu connu en France, sur lequel des patients (environ 830 000) réunis en communauté (autour de maladies comme le Sida, la maladie de Charcot, l’épilepsie…) échangent des informations et partagent volontairement leurs dossiers médicaux… Il y a aussi un site équivalent en France qui s’appelle Carenity. Évidemment ces données intéressent les laboratoires. D’autant plus que certaines communautés échangent sur des maladies rares sur lesquelles très peu de données sont normalement disponibles, y compris chez les hôpitaux. Pour les laboratoires, cela représente une niche intéressante. Certains comme AstraZeneca ont déjà noué des partenariats avec PatientsLikeMe.

    Source : ladn.eu

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    Il ne suffit pas de connaître les concepts pour être capable de créer, de vraiment créer et d’exprimer une compréhension d’une manière artistique qui parle aux autres.

    La beauté, en particulier, est une chose qui exige de ressentir tout ce que la beauté transmet non seulement à vos yeux, mais aussi à votre être.

    Je pense que c’est quelque chose qu’elle ne peut pas encore faire.

    L’intelligence artificielle est assez capricieuse voir fantaisiste lorsqu’on lui demande de créer une scène un tant soit peu réaliste, et elle a certainement un penchant pour les interprétations surréalistes plus artistiques…

    Dernièrement, je me souviens avoir visionnée un clip vidéo avec Hiyao Miyazaki du Studio Ghibli.

    Dans cette vidéo, quelqu’un lui montre ce qu’une IA a réalisé en créant des mouvements pour un modèle humain, et son sentiment était plutôt percutant !

    La démonstration montrait à quoi ressemblerait le mouvement d’un corps utilisant sa tête comme une jambe, et les programmeurs étaient très fiers et confiants en disant “on pourrait utiliser cela pour un jeu vidéo de zombies”…^^

    Mais Miyazaki a répondu qu’il ressentait fortement que c’est une insulte à la vie elle-même, qu’il se sentait écœuré, et que la personne qui avait conçu cette expérience n’avait aucune idée de ce qu’était la douleur, car elle semblait affligeante et corporelle.

    Un petit conseil, vous feriez mieux de ne pas passer trop de temps avec ce genre d’intelligence artificielle, car elle essayera tôt ou tard de vous réduire en esclavage…

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    L’impact de la filière européenne du logiciel libre sur la croissance du PIB et de l’emploi, et sur la souveraineté numérique, a été récemment mis en lumière par plusieurs études, rapports et propositions politiques de haut niveau. Il devient dès lors impératif de mettre en oeuvre des politiques industrielles délibérées destinées à favoriser et accélérer son développement. Par Stéfane Fermigier, CNLL, France; Peter Ganten, OSBA, Allemagne; Timo Väliharju, COSS, Finlande; Jonas Feist, Open Source Sweden, Suède; Gerardo Lisboa, ESOP, Portugal; Ronny Lam, NLUUG, Pays-Bas (*)

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    Selon une étude publiée récemment par la Commission Européenne, une promotion et un investissement plus proactifs dans les logiciels libres (aussi appelés open source software ou OSS) non seulement stimuleraient la croissance économique en Europe, mais seraient également un accélérateur d’innovation. Un secteur informatique plus prospère et créateur d’emplois pourrait ainsi émerger de ce vaste écosystème d’entreprises et de créateurs de logiciels libres de toutes tailles, permettant à L’Europe de gagner en autonomie stratégique et en capacité à façonner son propre avenir numérique.

    Plus précisément, l’étude a démontré que le milliard d’euros environ que les entreprises de l’UE ont investi dans les logiciels libres en 2018 ont déjà généré entre 65 et 95 milliards d’euros de croissance économique. Elle prédit qu’une augmentation supplémentaire de 10% des contributions au logiciel libre, au sein de l’UE, générerait chaque année un gain de 0,4 à 0,6% de PIB, et permettrait la création de plus de 600 start-up supplémentaires. Ces chiffres confirment le potentiel très élevé du retours sur investissement dans les logiciels libres.

    Le besoin d’autonomie numérique ainsi que les nombreuses externalités positives des contributions open source à l’économie justifient donc de passer un palier en terme d’engagement politique.

    Les logiciels libres existent depuis l’émergence de l’informatique dans les années 1960, et reposent sur la possibilité offerte aux développeurs d’utiliser, d’étudier, d’améliorer et de partager librement ces logiciels. Cependant, depuis les années 1970, ce sont les logiciels propriétaires et leurs formats fermés qui se sont imposés sur le marché. Par des effets de réseau, les éditeurs de logiciels dominants ont verrouillé leurs positions au détriment des utilisateurs, que l’on parle d’individus, d’entreprises ou d’administrations.

    Avec un logiciel propriétaire, l’utilisateur est dépendant et bloqué auprès d’un fournisseur particulier, dépourvu de la possibilité de rechercher des logiciels de meilleure qualité ou plus adaptés à ses besoins particuliers. Dans la pratique, le marché du logiciel est actuellement dominé par quelques très grandes entreprises non européennes. La dépendance vis-à-vis de ces entreprises augmente encore à mesure que les fournisseurs de logiciels propriétaires déplacent leurs offres vers le cloud, où ils ont encore plus de contrôle et peuvent en modifier les conditions d’utilisation à tout moment. Considéré d’un point de vue sociétal, ce verrouillage stratégique de toutes les industries et de toutes les administrations est au cœur de ce qui sape actuellement la souveraineté numérique de l’Europe.

    Avec les licences open source, a contrario, les utilisateurs ont un vrai choix. Tout individu ou toute entreprise peut proposer des solutions innovantes qui sont mise à disposition de tous les développeurs et tous les utilisateurs intéressés, car l’open source n’impose aucun obstacle juridique ou contractuel à la coopération. En d’autres termes, les logiciels libres permettent à la concurrence et à l’innovation de prospérer. Les utilisateurs de logiciels des secteurs public et privé peuvent ainsi accéder plus facilement aux produits logiciels qui répondent le mieux à leurs besoins, à un coût raisonnable et sans verrouillage stratégique.

    L’étude de la Commission confirme qu’il existe déjà une filière du logiciel libre dynamique en Europe, avec des PME à la pointe de la croissance sectorielle. C’est une fondation solide sur laquelle on peut s’appuyer. La question clé est donc d’identifier les politiques publiques, au niveau de l’UE et au niveau national, qui permettront à la filière européenne des logiciels libres de se développer davantage.

    Au sein de l’APELL, l’Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre, nous pensons que les priorités des politiques publiques dans ce cadre devraient être :

    Établir des stratégies open source spécifiques au niveau de l’UE et dans chaque État membres axées sur la stimulation de la croissance économique, de l’innovation et de la souveraineté numérique.

    Donner la priorité à l’open source dans les achats de logiciels par les secteurs public et privé de manière à ce qu’il devienne impossible de créer une dépendance insurmontable envers les fournisseurs.

    Promouvoir l’investissement dans les logiciels libres, par exemple avec un soutien aux PME pendant les phases précompétitives de développement de nouvelles technologies, et une généralisation des incitations fiscales aux contributions open source.

    Augmenter le financement public de projets open source spécifiques et stratégiques, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, au travers des programmes existants et de nouvelles initiatives.

    Placer l’open source au cœur des stratégies de développement des compétences numériques et de l’enseignement de l’informatique à travers l’Europe.

    Les axes d’action ci-dessus permettront de jeter les bases d’une nouvelle industrie numérique européenne utilisant l’open source pour ce qu’elle fait le mieux : innover, adopter les technologies de rupture et assurer la souveraineté numérique. Dans tous les domaines du numérique, qu’il s’agisse du Cloud, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité ou de l’Internet des objets, les logiciels open source sont au cœur de l’innovation et l’Europe doit saisir cette chance de prendre la tête.

    (*) Signataires, les représentants des principales associations d’entreprises représentatives de la filière open source en Europe, réunies au sein de l’APELL (Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre).
    Stéfane Fermigier, CNLL, France
    Peter Ganten, OSBA, Allemagne
    Timo Väliharju, COSS, Finlande
    Jonas Feist, Open Source Sweden, Suède
    Gerardo Lisboa, ESOP, Portugal
    Ronny Lam, NLUUG, Pays-Bas

    Source : latribune.fr

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    Google a licencié ces trois ingénieurs après qu’ils aient fait circuler une pétition

    Trois anciens employés de Google ont poursuivi l’entreprise, alléguant que la devise de Google « Ne soyez pas méchant » équivaut à une obligation contractuelle que le géant de la technologie a violée. Au moment où la société a embauché les trois ingénieurs logiciels, Rebecca Rivers, Sophie Waldman et Paul Duke, ils ont signé des règles de conduite qui comprenaient une disposition « Ne soyez pas méchant », selon la plainte. Le trio a déclaré qu’ils pensaient se comporter conformément à ce principe lorsqu’ils ont organisé la protestation des employés de Google contre des projets controversés, tels que le travail pour le U.S. Customs and Border Protection sous l’administration Trump. Les travailleurs ont fait circuler une pétition appelant Google à s’engager publiquement à ne pas travailler avec le CBP.

    En septembre 2015, les fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, ont annoncé une restructuration importante de leur entreprise. « Notre entreprise fonctionne bien aujourd’hui, mais nous pensons que nous pouvons la rendre plus claire et plus responsable. Nous sommes donc en train de créer une nouvelle société appelée Alphabet » expliquait Larry Page dans un billet de blog. « Alphabet est une collection d’entreprises. Google en est la plus importante. Mais ce nouveau Google va être allégé : les activités éloignées de nos principaux produits Internet seront désormais regroupées dans Alphabet ». Aussi, vendredi dernier, Google est officiellement devenu une filiale d’Alphabet.

    Pour Google, avec un nouveau parent vient une nouvelle ligne de conduite. D’ailleurs, en novembre 2014, Larry Page avait annoncé qu’il réfléchissait à un slogan capable de mieux refléter l’entreprise. Raison pour laquelle son célèbre slogan « Don’t be evil » (« ne soyez pas malveillants »), qui a fait partie de l’histoire de Google pendant un peu plus d’une décennie, ne sera pas repris par Alphabet, même si l’idée reste indubitablement la même : « do the right thing » (« faites ce qui est juste »). Un slogan qui sera explicité dans le nouveau code de conduite de Google : « les employés d’Alphabet et de ses filiales doivent faire le bien - obéir à la loi, agir avec honnêteté, et se traiter mutuellement avec respect ».

    En septembre 2020, Alphabet a fait une mise à jour de son code de conduite à la fin duquel nous pouvons lire la fameuse maxime « don’t be evil » dans une phrase à la fin : « And remember… don’t be evil, and if you see something that you think isn’t right – speak up ! » (Littéralement « Et rappelez-vous… ne soyez pas méchant, et si vous voyez quelque chose qui ne va pas, parlez-en ! »)

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    Les employés doivent signer ce contrat comme condition de leur emploi chez Google.

    La plainte des employés renvoyés

    La nouvelle plainte, qui allègue une rupture de contrat par Google, fait partie d’une longue procédure judiciaire entre Google et trois anciens employés qui ont été licenciés à quelques minutes d’intervalle le 25 novembre 2019. Google a affirmé avoir licencié les travailleurs pour fuites « confidentielles » à la presse, et parce qu’ils se sont livrés à des « recherches systématiques » d’informations « en dehors du cadre de leur ».

    En fait, Google a licencié les trois employés, ainsi qu’un quatrième, Laurence Berland, en novembre 2019 pour « violations claires et répétées » des politiques de sécurité des données de l’entreprise. Les quatre nient avoir consulté et divulgué des documents confidentiels dans le cadre de leur activisme.

    Et les trois ingénieurs logiciels dans la plainte disent qu’ils ont été licenciés pour avoir protesté contre la décision de Google de vendre un logiciel de cloud computing au Customs and Border Protection (CBP), qui allait contribuer à enfermer les migrants et séparer les parents des enfants. Ils ont fait circuler une pétition à l’échelle de l’entreprise demandant à Google d’affirmer qu’il ne collaborerait pas avec le CBP ou l’ICE.

    Les trois employés, Rebecca Rivers, Paul Duke et Sophie Waldman, poursuivent maintenant Google pour avoir prétendument enfreint son propre code de conduite ainsi que la politique publique californienne. La Californie a poursuivi Trump en 2019 pour la détention illimitée d’enfants migrants.

    Dans le procès intenté lundi devant la Cour supérieure du comté de Santa Clara, Rivers, Waldman et Duke soutiennent qu’ils devraient recevoir des dommages-intérêts parce que l’entreprise aurait exercé des représailles contre eux lorsqu’ils ont tenté d’attirer l’attention sur le fait que Google « fait le mal », indique la plainte.

    Convaincre un jury de ce qui constitue exactement le « mal » peut être une bataille difficile. Mais l’avocate des plaignants, Laurie Burgess, a déclaré que cela ne dépasse pas ce que les tribunaux doivent régulièrement décider.

    « Il y a toutes sortes de clauses contractuelles qu’un jury est tenu d’interpréter : “don’t be evil” n’est pas mentionné pour qu’il soit inapplicable », a-t-elle déclaré. « Puisque le contrat de Google dit aux employés qu’ils peuvent être licenciés pour ne pas avoir respecté la devise “don’t be evil”, cela doit avoir un sens ».

    Le principe « Don’t be evil » est souvent attribué à Paul Buchheit et Amit Patel, deux des premiers employés de Google. La phrase a été écrite sur chaque tableau blanc de l’entreprise au cours de ses premières années, selon le livre Planet Google de 2008 de Randall Stross.

    « C’est devenu la seule valeur de Google que le public connaissait bien, même si elle a été formellement exprimée chez Google de manière moins piquante : “You can make money without doing evil” (NDLR. “Vous pouvez gagner de l’argent sans faire le mal”) », a écrit Stross.

    La plainte intervient dans le contexte d’une augmentation de l’activisme syndical au sein des entreprises technologiques

    La plainte arrive dans un contexte où les cols blancs (employés de bureau et les preneurs de décisions dans une entreprise) s’organisent chez Google, Amazon, Microsoft, Netflix, Facebook et d’autres entreprises technologiques, pour discuter de questions éthiques, telles que les contrats avec les sociétés pétrolières et gazières, le harcèlement sexuel et la désinformation. Cela coïncide également avec un procès en cours du National Labor Relations Board qui allègue que Google a licencié illégalement les trois mêmes militants en 2019 pour avoir participé à des activités d’organisation syndicale, qui sont protégées par la loi nationale sur les relations de travail.

    Un groupe de travailleurs de Google, qui appartient à Alphabet, a formé un syndicat minoritaire plus tôt cette année autour de questions telles que le harcèlement sexuel, son travail avec le Pentagone et le traitement de son important personnel contractuel.

    Le National Labor Relations Board (NLRB) enquête sur le licenciement des trois employés de Google qui ont poursuivi lundi. Le Conseil a écrit en mai que Google « avait sans doute violé » la législation fédérale du travail en « renvoyant illégalement » Rivers, Duke et Waldman. L’affaire du NLRB est en attente d’une résolution finale.

    Pendant ce temps, les ingénieurs logiciels disent que Google devrait être puni pour ne pas respecter son propre code moral.

    « Google s’est rendu compte que “don’t be evil” lui coûtait à la fois de l’argent et incitait les travailleurs à s’organiser », ont déclaré lundi les ex-Googlers dans un communiqué. « Plutôt que d’admettre que leur position avait changé et de perdre les avantages qui en découlent pour l’image de l’entreprise, Google a licencié des employés qui vivaient la devise ».

    Sources : developpez.com, code de conduite Alphabet,
    pétition qu’ont fait circuler les anciens googlers, plainte des ingénieurs

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    Si ce texte de loi inclus également les anciens OS de Windows, je suis pour++ :excite:

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    @alrbp

    Sans oublier la crise des composants électronique dû au Covid 19 + les scalpers qui flambent les prix et bouffent tous le stock + les cinglés du minage…la fête du slip quoi.

  • La nouvelle version de Winamp se prépare

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    Bonjour,
    Personnellement, j’utilise la dernière version sortie de Winamp et j’en suis toujours enchanté. J’attends cette nouvelle version avec impatience et je ne comprends pas pourquoi il a fallu si longtemps mais si c’est pour nous sortir une nouvelle version du tonnerre, ça valait peut-être la peine.