Cinéma & Séries

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    Y’en a pour tous les goûts, tous les thèmes (cambriolage, consanguins tarés, démons, vampires, loups garoux, extraterrestres carnivore, cannibales, serial killer, insectes légèrement modifié carnivore, morts vivants, animaux terrestres et aquatique carnivores ayant une grosse fringale, revanchard, docteur ayant un pet au casque, escape game, sorcellerie, diable, mangeurs d’enfant, groupie psychopathe…etc etc).

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    @Violence tu sais quoi, j’avais un doute avant même de citer Westworld (qui dépote quand même) ^^, je me suis dit " Ça doit être Mrs Davis mais bon étant donné que même Westworld est une pépite, je tente ma chance" 😂 .

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    Que ce soit sur une chaine ou sur une autre, cette série n’a cessé d’être diffusée finalement. Cela prouve la qualité et l’utilité.
    Pour les jeunes qui nous lisent et qui voudraient la voir, il y a un replay ici :

    https://www.france.tv/france-4/il-etait-une-fois-la-vie/

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    @tudikoi a dit dans "Ahsoka" : Cette série est un must pour les fans de "Star Wars" :

    Pour moi c’est simple , à part The Mandalorian… toutes les séries dérivées de Star Wars sont NULLES :sorcier:

    Et même Mandalorian, je n’ai pas réussi à la finir complètement. Je la trouve inégale selon les épisodes.

    Non, je note Clone Wars que j’avais apprécié. Ha si la dernière série pour les gosses est pas trop mal aussi.

  • Disney célèbre son centenaire sur fond de turbulences

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    Fêtons le wokisme houra

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    Je suis bien d’accord avec tout ce qui est dit, sauf que, pour ce qui est du montage final, les 10 longues et poussives dernières minutes gâchent, en partie, les 2 heures qui les précèdent. J’espère qu’il y aura une sorte de fin alternative possible dans sa sortie vidéo.

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    le mien n’a pas besoin de gros plan lOOOl

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    @Pluton9 je n’ai rien fait de miraculeux si ce n’est de voir qu’il était dans les tubes, je n’y suis pour rien, je n’en ai pas les ressources ni les capacités hélas 😉

  • Loki Saison 2 vendredi 6 octobre 2023

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    Je me rappelle plus tres bien de la saison va falloir que je m y remette 🤣🤣

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    J’ai arrêté à Saw 6, déçu ne ne pas avoir vu un barbecue :haha: Ok, je connais —> :clac:

  • Nouvelle chute du nombre d’abonnés de Disney+

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    Comment je vais appeler mon prochain tk torrent…des idées ? Faut prendre le train tant qu’il est à quai 🙂

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    Fran Drescher ne lâchera rien

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    Osef complet je passe mon tour 😉

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    Quatorze ans après son ouverture, la plateforme de streaming prisée des aficionados d’anime ferme officiellement ses portes.


    © Wakanim

    Voici une page qui se tourne pour la pop culture française. Wakanim, plateforme de streaming d’anime fondée dans l’Hexagone fermera prochainement ses portes pour laisser place à Crunchyroll. L’entreprise fondée en 2009 diffusait son premier anime en 2010, la fameuse comédie romantique et surnaturelle Que sa volonté soit faite, et allait alors devenir leader du marché sur le territoire français. Au fil des ans, la plateforme s’est assuré son succès grâce à l’exclusivité de certains des plus grands anime, comme la saga Sword Art Online ou encore Attack on Titan. Wakanim se sera même exporté dans plus de 40 pays avec un accès disponible en anglais, allemand et russe.

    En 2022, les abonnés au service apprenaient le début d’une fusion avec le leader du marché Crunchyroll, détenu par le groupe Sony. Il aura fallu un peu plus d’un an avant que cette transition arrive à terme, et c’est désormais chose faite. Wakanim fermera officiellement ses portes le 3 novembre prochain pour laisser place à la plateforme toute d’orange vêtue. “Après quinze ans au service des fans d’anime et après mûre réflexion, nous avons pris la décision de fermer Wakanim le 3 novembre 2023″ annonce solennellement l’entreprise dans un communiqué partagé avec le site spécialisé Manga News. Les fidèles utilisateurs du service sont donc invités à suivre quelques démarches afin d’assurer que cette fermeture définitive se déroule comme sur des roulettes. Si vous avez acheté des séries du catalogue Wakanim ou qu’il vous reste des crédits de votre abonnement, voici comment procéder pour éviter de perdre vos achats numériques.

    Les achats disparaîtront à moins d’être téléchargés

    Wakanim n’y va pas par quatre chemins et presse ses utilisateurs à prendre les bonnes précautions. “Le 3 novembre 2023, vous n’aurez plus accès aux contenus de streaming via la plateforme Wakanim. Veuillez utiliser vos crédits restants sur Wakanim et/ou sauvegarder vos contenus téléchargés sur votre appareil avant le 3 novembre 2023“ explique la plateforme. Passé le délai du 3 novembre, les données seront irrécupérables et sans possibilité de réclamation. “Après cette date d’expiration, vous ne serez plus en mesure d’accéder aux contenus achetés sur la plateforme. Ces derniers seront perdus et ne seront ni remboursables, ni transférables. Nous supprimerons également toutes les données de compte et les informations personnelles sur la plateforme Wakanim après la date d’expiration.”

    Les contenus achetés doivent donc impérativement être téléchargés au risque d’être perdus. Pour ce qui est des crédits restants, les abonnés ont deux possibilités : les utiliser pour télécharger de nouveaux épisodes afin la clôture du service, ou bien les laisser intacts afin de recevoir un remboursement. Pour l’heure, la FAQ du site officiel indique que la méthode de remboursement sera détaillée ultérieurement : “Vous pouvez utiliser vos crédits restants jusqu’à la date d’expiration. Après la date d’expiration, vous aurez droit à un remboursement des crédits restants sur la plateforme par le biais d’une communication supplémentaire.”

    Aucun contenu ou crédit ne sera transféré sur Crunchyroll au terme de l’existence de Wakanim. L’ensemble des animes en simulcast dont l’entreprise avait l’exclusivité seront désormais à retrouver sur Crunchyroll, moyennant un abonnement de 4,99€ par mois, ou 6,49€ par mois pour l’offre Mega Fan proposant un accès au contenu hors-ligne et jusqu’à 4 écrans en simultané.

    Source : journaldugeek.com

  • Tinto Brass, maniériste de l’érotisme

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    Perso je ne vois que par Caligula de par sa réputation sulfureuse et son acteur principal que j’adore… le reste je n’ai pas trop accroché non plus.

    Vous oubliez la période du western spaghetti qui déglingait sa maman sur la table de cuisine et surtout la période des Giallo !

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    Petit retour sur la carrière de Bong Joon Ho, qui en une vingtaine d’années aura marqué le paysage cinématographique mondial par une œuvre éclectique à la croisée des genres. Le tout en ayant réussi à dépasser de nombreux clivages pour imposer un style personnel à même de se renouveler.

    Lorsqu’il se lance dans la conception de son premier long métrage, Barking Dog, au tournant du nouveau millénaire, Bong Joon Ho est probablement loin de s’imaginer qu’il allait participer, avec ses amis Park Chan-wook et Kim Jee-woon, au nouvel essor du cinéma sud coréen à l’international, déjà amorcé par Kim Ki-duk et Hong Sang-soo. À cette époque Joon Ho est un ancien étudiant en sociologie ayant attrapé le virus du cinéma dès son plus jeune âge via les productions de la Hammer et les oeuvres de Hitchcock et Peckinpah diffusées sur la chaine américaine AFKN établie en Corée.

    Jusqu’à ce que la découverte du Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot déclenche sa vocation de cinéaste. Bien des années après, des réalisateurs comme Kim Ki-young (La servante) et Shôhei Imamura (Pluie noire) viendront compléter son panorama cinématographique. Le comique de Barking Dog semble au premier abord très éloigné des oeuvres et cinéastes cités plus tôt.


    – Barking Dog

    Cependant c’est bien l’aspect sarcastique qui permet à Bong Joon Ho d’injecter son style personnel à cette histoire d’enseignant sous pression. Le cinéaste montre déjà son savoir-faire pour mettre en valeur un décor aussi banal qu’une résidence urbaine, tout en jouant la carte du baroque en matérialisant à l’écran les pensées de Hyeon-nam, une ouvrière aspirant à la célébrité, à la manière du britannique Edgar Wright sur sa série Spaced. Comme tout premier essai cinématographique prometteur, Barking Dog permet à Bong Joon Ho de prolonger les thématiques déjà à l’oeuvre dans ses courts métrages Incohérence et Baeksekin tournés en 1994, les rapports de classe et l’isolement urbain en tête. Ce long métrage est également l’occasion pour le réalisateur de rencontrer les premiers membres de sa « famille de cinéma » : Bae Doona et Byun Hee-bong.

    Cependant les déconvenues avec la production et l’échec au box office local pousseront Joon Ho à rejeter le film au point de refuser encore aujourd’hui toute dédicace liée à ce premier essai, pourtant très honorable. Malgré sa sélection dans divers festivals internationaux Barking Dog demeure à ce jour l’oeuvre la plus méconnue de son auteur. En France le film sortira directement en DVD par l’entremise de Jean-Pierre Dionnet et sa collection Asian Star.


    – Memories Of Murder

    Cependant, le cinéaste ne va pas tarder à rebondir avec son second long métrage : Memories of Murder. À l’origine de ce premier chef d’oeuvre, l’histoire vraie d’un tueur en série ayant violé et assassiné une dizaine de femmes entre 1986 et 1991 dans un rayon de deux kilomètres à Hwaseong, dans la province de Gyeonggi, au nord ouest du pays. Le tournage sur les lieux mêmes du drame dépasse le simple cadre de la reconstitution, pour se muer en véritable enquête pour le cinéaste et son équipe qui espéraient pouvoir découvrir la véritable identité de l’assassin. Cette obsession imprègne grandement le résultat final au point d’en devenir communicatif. Bien que reposant sur des mécaniques codées comme le duo de flics que tout oppose et le suspense autour des mises à mort, le film révolutionne de l’intérieur le genre en faisant table rase du thriller apocalyptique à la Seven pour se recentrer sur un environnement provincial réaliste où l’enquête se retrouve mise à mal par le contexte socio-politique de l’époque obligeant les enquêteurs à composer avec ces contraintes qui les dépassent.

    Bien que le film traite des affres de la Corée du sud, ce qui ressort avant tout est l’humanisme brisé des personnages et l’ambiance mélancolique qui continue de hanter le spectateur bien après le visionnage. Le succès du film au box office coréen à l’été 2003 et dans de nombreux festivals internationaux, dont celui du film policier de Cognac l’année suivante, impose le nom de Bong Joon Ho sur la scène internationale et sera avec Old Boy de Park Chan-wook sorti au même moment, une véritable porte d’entrée vers le cinéma sud-coréen pour toute une génération de spectateurs et cinéphiles. Un classique instantané, qui anticipe la démarche de David Fincher sur Zodiac et va infuser sur le reste de la production mondiale comme en témoigne La isla mínima d’Alberto Rodriguez ou la première saison de True Detective signée Cary Joji Fukunaga. Memories of Murder marque également la 1ère collaboration de Bong Joon Ho avec celui qui deviendra son acteur fétiche : Song Kang-ho.


    – Memories Of Murder

    Pour son troisième film, Joon Ho change à nouveau de registre pour se tourner vers le Kaiju Eiga, le film de monstre géant, avec The Host. En partant d’un fait divers survenu en 2000, le déversement de Méthanal dans la rivière Han, le réalisateur imagine l’attaque d’un monstre géant sur les rives de Seoul. À l’origine c’est Weta Workshop, la compagnie néo zélandaise de Peter Jackson et Richard Taylor, qui doit s’occuper du monstre, mais accaparé par King Kong, Taylor aiguille Joon Ho vers ses confrères américains de The Orphanage. Cependant Weta sera crédité à titre honorifique pour la réalisation d’une maquette du monstre servant de modèle aux techniciens des effets visuels. Un joli coup de pouce qui marque pour Bong Joon Ho les débuts d’une logistique de production internationale qui se poursuivra à plus grande échelle dans les années suivantes.

    Le film ne déroge pas aux précédents efforts du cinéaste via la famille Park, un groupe dysfonctionnel, à l’instar des flics de Memories of Murder. De la première attaque du monstre au bord de la rivière, à l’affrontement final entre Gang-du et la créature enflammée, en passant par la tentative d’évasion de la jeune Hyun-seo, The Host multiplie les morceaux de bravoure, tout en jouant sur les ruptures de ton, passant d’un humour paillard et satirique au drame poignant au sein d’une même scène. Joon Ho parvient de nouveau à livrer une oeuvre extrêmement personnelle et respectueuse de ses modèles, Ishiro Honda et Steven Spielberg en tête, tout en montrant l’un des monstres les plus réussis du cinéma contemporain. The Host fait de nouveau du réalisateur le roi du box office local et attire de nouveau l’attention à l’international.

    En 2006 la Quinzaine des réalisateurs de Cannes lui réserve un accueil chaleureux, tandis que les Cahiers du cinéma le classeront parmi les 10 meilleurs films de la décennie. Cependant le film va marquer le début d’un véritable schisme dans les cercles cinéphiliques. La majorité d’entre eux, qui deviendront par la suite des blogueurs et influenceurs cinéma présents activement sur les réseaux sociaux, préféreront la partie « réaliste » de la filmographie du réalisateur jugeant, à tort, son approche de la science fiction peu encline à la subtilité doublée d’une vision populiste des choses. Peu de temps avant la sortie de The Host, le cinéaste officialise son nouveau projet, une adaptation de la bande dessinée française Le Transperceneige de Jacques Lob, Jean-Marc Rochette et Benjamin Legrand, qui devra attendre 7 ans pour voir le jour.


    – Mother

    En attendant, le cinéaste enchaine sur deux autres projets. Le premier est une participation au film à sketchs Tokyo !, pensé comme un moyen de relancer la carrière du français Leos Carax. Si le segment Merde que signe ce dernier récolte toutes les louanges, c’est pourtant Bong Joon Ho qui signe la meilleure histoire avec Interior Design. À travers la rencontre entre un hikikomori et une livreuse de pizza, le cinéaste parvient à transmettre en quelques plans savamment pensés la sensation d’un monde désertique et un sentiment de solitude infinie. Le réalisateur parvient à dépasser le cadre du simple exercice de style pour livrer une petite pépite qui n’aurait pas dépareillé dans l’anthologie Black Mirror qui ne verra le jour que 3 ans plus tard.

    L’année suivante, en 2009, Joon Ho propose Mother, l’histoire d’une veuve vivant avec son fils dont elle cherche à prouver l’innocence dans une histoire de meurtre. Une oeuvre inclassable entre chronique sociale et polar, sans qu’aucun de ces deux genres n’entre en contradiction avec l’autre. Un véritable exercice d’équilibriste, reposant sur une structure cyclique où le plan d’ouverture est également le dernier, mais dont le sens diffère. La comédienne Kim Hye-Ja, habituée aux fictions familiales, joue à merveille un rôle à contre-emploi. Mother est également l’occasion d’aborder sans détour les déshérités et les laissés pour compte de la société sud-coréenne, sans jamais faire preuve d’une quelconque condescendance. Ce film est également l’occasion pour le cinéaste de prolonger les questionnements autour de l’animalité et des relations fusionnelles mère-enfant, tel que le laissait déjà entrevoir The Host. Mother est à ce titre intéressant tant certaines de ses figures visuelles seront extrapolées dans les films suivants, formant un véritable réseaux de correspondances d’œuvre en œuvre. Comme si la fin d’un film appelait l’ouverture du suivant.


    – Snowpiercer

    À l’instar de leurs confrères hong-kongais des années 90, les années 2010 vont voir les plus célèbres représentants du cinéma sud-coréen tenter l’aventure américaine. Après avoir refusé l’offre de Sam Raimi de réaliser le remake d’Evil Dead, Park Chan-wook répond à l’appel de Ridley et Tony Scott pour mettre en image un exercice de style mésestimé : Stoker. De son côté Kim Jee-woon tente sans succès de relancer la carrière d’Arnold Schwarzenegger avec Le Dernier rempart. Bong Joon Ho se montre plus malin et choisit une coproduction internationale tournée loin d’Hollywood pour son adaptation du Transperceneige. Snowpiercer prend de nombreuses libertés avec le matériau de base pour mieux cerner le fond thématique, où le parcours de Curtis et ses compagnons dans ce microcosme sociétal prend les traits d’une réflexion sur la manière dont le libre arbitre peut s’exprimer dans une société simulacre d’elle même.

    Un propos qui tend à rapprocher l’œuvre du cinéaste sud-coréen des sœurs Wachowski, qui n’hésiteront pas à faire de Bae Doona une comédienne récurrente de leur filmographie. L’approche ludique de l’ensemble fait de Snowpiercer le digne héritier d’une science fiction enragée et jouissive héritée de John Carpenter et George Miller, tout étant plus spectaculaire et mis en scène que de nombreux de blockbusters contemporains. Cependant, si Snowpiercer rencontre de nouveau le succès en Corée du sud en août 2013, son exploitation sur le sol américain se verra mise à mal par le producteur-distributeur Harvey Weinstein qui, après des menaces de remontage, finira par sortir le film dans un réseau réduit de salles. Du propre aveu de Joon Ho c’est cette affaire qui le poussera à rejoindre Netflix pour son film suivant, Okja, déclenchant une polémique stérile lors de sa sélection en compétition au Festival de Cannes 2017.


    – Okja

    Loin d’être une œuvre mineure comme ce fut dit et répété, encore aujourd’hui, Okja apparait comme une synthèse de l’œuvre de Bong Joon Ho qui revisite toutes les obsessions ayant jalonné sa filmographie, tout en s’adressant au jeune public plus à même de comprendre intuitivement les tenants et aboutissants d’une fable écologique évitant tout manichéisme. Après ces deux expériences internationales payantes sur le plan artistique, Joon Ho qui déclarera ne plus vouloir attendre autant d’années pour retourner, revient de nouveau à une échelle modeste pour Parasite sur lequel tout a été dit. La palme d’or, au delà d’une belle revanche sur l’accueil réservé par le public Cannois à Okja, venant récompenser une carrière exemplaire ayant réussi à s’affranchir de toutes les cases et diktats pour proposer un véritable idéal de cinéma.

    On ne peut que souhaiter à son réalisateur de continuer encore et longtemps sur cette voie.

    – Source : Furyosa
    – Par Yoan Orszulik
    – Remerciements : Nicolas Gilli, Rafael Lorenzo, Aurélien Gouriou-Vales et Daniel Pelligra.

  • Hollywood se prépare à tourner des films sans acteurs

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    Tiens, si vous ne connaissez pas, je vous recommande le film Le congrès, sur cette thématique. vraiment remarquable, très très intéressant, et ce film est sorti il y a 10 ans. mi film mi film animé.

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    Perso ce qui commence à me saouler et m’inquiéter pour le futur, c’est qu’on voit de plus en plus de contenu original sur certaines plateformes disparaitre du catalogue.
    Avant une création originale restait à vie sur la plateforme en question et tu pouvais éventuellement t’abonner pour rattraper ton retard sur tel ou tel truc. Dorénavant, si la création n’est pas assez rentable ( en terme d’audience, de revenus quoi), non seulement le truc est annulé, mais il disparait du catalogue, Disney a fait le coup très récemment avec pas mal de séries et docs pour faire des économies, et tout ce contenu a pour l’instant disparu d’internet.

    Je trouve ça assez dangereux pour notre culture commune, et plus que jamais, bah vive les trackers privés ou semi privés qui conservent tout.

  • Le piratage officiel de Barbie interdit en Russie

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    En Russie, où diverses factions sont en désaccord sur la meilleure manière d’autoriser le piratage des films hollywoodiens, de nouveaux jokers sont entrés en jeu. Le Fonds pour le cinéma, soutenu par le gouvernement, affirme que le piratage comporte des « risques pour la réputation » et que ce serait « inapproprié » à l’heure actuelle. Un chef du cinéma furieux a accusé le fonds et le gouvernement de protéger les détenteurs de droits d’auteur occidentaux. Il dit que la Russie a besoin de copies piratées de Barbie dans les cinémas, le plus tôt possible.

    Si la piraterie avait ses propres Jeux olympiques, les concurrents russes seraient parmi les favoris pour remporter l’or, du moins c’est ce que dicte le stéréotype.

    Pourtant, au cours des 18 derniers mois, les multiples menaces visant à légaliser le piratage des films occidentaux ont non seulement échoué, mais n’ont jusqu’à présent abouti à aucune conclusion évidente. De l’ancien président Dimitri Medvedev qui appelait au piratage massif par dépit, aux réticents qui n’avaient pas de films à projeter mais des familles à nourrir, la valeur des films hollywoodiens était là.

    On ne sait pas exactement à quel moment le débat a changé, mais au moins dans les médias, il semble y avoir un élan contre l’idée selon laquelle le piratage de contenus occidentaux serait bénéfique pour la Russie. Cela a semblé prendre beaucoup plus de temps que prévu, mais la prise de conscience qu’un contenu occidental gratuit pour tous nuirait à la demande de contenu local est finalement arrivée, au beau milieu de rien d’extraordinaire sur le front du piratage.

    Le plan de piratage reçoit peu de soutien

    Parmi les partisans du piratage de contenus occidentaux sanctionné par l’État se trouve Alexei Sinitsyn , premier vice-président du Comité de politique économique du Conseil de la Fédération.

    Après avoir été frappés par les sanctions occidentales , Sinitsyn et le chef du département Andrei Kutepov ont préparé un projet de loi qui priverait les titulaires de droits étrangers de la protection du Code civil s’ils refusaient d’accorder des licences pour que leurs films soient projetés légalement en Russie.

    Les propositions prévoyaient l’expédition de films étrangers sans licence via la Biélorussie et la délivrance d’un certificat de distribution russe, indépendamment des formalités administratives. Le ministère de la Culture n’a pas apprécié cette idée , apparemment parce que cela violerait les droits exclusifs des titulaires de droits étrangers.

    Selon un rapport publié mardi, ces propositions de piratage se heurtent à de nouvelles objections, tant juridiques que morales.
    Fonds cinéma : nous nous opposons au plan

    Le Fonds du cinéma ( Фонд Кино ) est un organisme par lequel le gouvernement russe finance des films et des émissions de télévision au profit de l’État. La ligne officielle est que le Cinema Fund soutient le cinéma local et « fournit les conditions » pour créer des films de haute qualité « qui répondent aux intérêts nationaux ».

    Il est intéressant de noter que la position du Cinema Fund sur l’échec du plan de piratage de Sinitsyn, exposée dans une lettre consultée par Izvestia , suggère que le piratage manifeste des films occidentaux n’est pas considéré comme acceptable.

    “La mise en œuvre de tout mécanisme visant à légaliser l’affichage de contenus audiovisuels sans le consentement des titulaires des droits d’auteur (“piratage”) crée des risques juridiques et de réputation supplémentaires, [et] semble actuellement inappropriée”, écrit Fedor Sosnov, directeur exécutif du Cinema Fund.
    Valeurs morales vs bons films

    Il s’avère que le droit d’auteur n’est qu’une des raisons qui motivent la décision du Cinema Fund de s’opposer au piratage des contenus étrangers.

    La lettre de Sosnov indique qu’autoriser la distribution de films étrangers risque de « donner accès à des contenus sur le territoire de la Fédération de Russie qui sont contraires aux principes fondamentaux de la politique de l’État visant à préserver et à renforcer les valeurs spirituelles et morales russes traditionnelles ».

    Étant donné que l’évasion est la raison pour laquelle les gens aiment les films en Occident (et peut-être pourquoi un seul film soutenu par le Cinema Fund a généré des bénéfices en 2022), Roman Isaev du Conseil de l’Association des propriétaires de cinéma est clair : les Russes veulent des films étrangers à succès et si les cinémas locaux ne peuvent pas les proposer, ils ne survivront pas.

    “Le Fonds du cinéma et le ministère de la Culture ont une position bien établie et formulée en matière de protection des intérêts des détenteurs de droits d’auteur occidentaux, conformément aux conventions de Genève et de Vienne pour la protection des droits d’auteur”, a déclaré Isaev.

    “Pour une raison quelconque, ils croient que dans la situation géopolitique actuelle et la pression exercée sur la Russie, notre pays doit absolument soutenir et respecter toutes les exigences en matière de protection du droit d’auteur.”
    L’industrie cinématographique russe au bord du gouffre

    Dans des commentaires publiés par NSN, Comscore, membre de l’AVK, a déclaré que si l’industrie cinématographique russe veut survivre, elle a besoin d’une injection d’au moins 40 milliards de roubles. Pour remettre sur pied correctement, environ 60 milliards de roubles (environ 629 millions de dollars)

    « Le spectateur détermine le succès ou l’échec d’un film particulier et l’état de l’industrie dans son ensemble. Il souhaite que les superproductions mondiales, telles qu’elles sont projetées dans les cinémas des pays de la CEI, apparaissent à l’agenda de l’actualité, en particulier les sensationnels “Barbie” et “Oppenheimer”, ajoute Isaev.

    « Les cinémas russes ne peuvent pas les proposer. Une partie du public ira voir un film russe ou des films étrangers légalement disponibles, mais la plupart regarderont une copie pirate sur Internet.»

    Les litiges relatifs aux droits d’auteur ont tendance à se compliquer à mesure que les enjeux augmentent, mais personne en Russie ne se sent suffisamment en confiance pour s’attaquer à l’éléphant dans la pièce. Le cinéma ne s’est pas effondré dans les heures précédant le jeudi 24 février 2022, et les réponses à la « situation géopolitique » ne seront pas trouvées lors du générique de clôture de Barbie, payé ou non.

    Source: https://torrentfreak.com/putins-cinema-fund-rejects-movie-piracy-fuming-cinema-boss-demands-barbie-230830/