Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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Excellente remarque…
Soyons positif ! ^^
Une armée il y aura afin de se battre pour les derniers gisement de lithium pour nos batteries de bagnoles -
EPR Flamanville. Avec un démarrage « à l’été 2024 » selon EDF, un retard est-il déjà acté ?
EDF a communiqué, mercredi 27 mars 2024, dans la soirée, sur un calendrier prévoyant un démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche) « à l’été 2024 ». Soit un nouveau retard ?
EDF a finalement décidé de communiquer sur l’EPR de Flamanville, mercredi 27 mars 2024, par le biais d’un communiqué dans la soirée.
L’objet de cette annonce était, en grande partie, de rassurer après le retard engendré « administrativement » par le lancement de la consultation publique, du 27 mars au 17 avril 2024, de l’Autorité de sûreté nucléaire, quelques heures auparavant.
Dans ces quelques lignes, EDF prévoit ainsi que l’EPR injectera pour la première fois de l’électricité dans le réseau national « à l’été 2024 », soit avec douze ans de retard sur le calendrier prévu pour ce réacteur nucléaire.
La connexion au réseau électrique national de l’unité de production est prévue à l’été 2024.
Quelle conclusion tirér alors que le chargement du combustible, prévu initialement fin mars 2024, est déjà repoussé, à mi-avril au mieux selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ? Le démarrage a-t-il lui aussi glissé avec cette nouvelle annonce ?
En décembre 2023, l’opérateur tablait, en effet, sur un raccordement « mi-2024 ». Soit juin ou juillet. Avec la formulation « été 2024 », la fenêtre s’agrandit jusqu’à septembre 2024…
De nombreux dérapages de coûts et de calendrier
« L’EPR de Flamanville 3 est techniquement prêt pour engager sa mise en service », a continué de rassurer EDF dans son communiqué.
Malgré tout, doit-on craindre un nouveau retard conséquent pour ce chantier-fleuve, marqué par de nombreux dérapages de coûts et de calendrier depuis le lancement de sa construction il y a 17 ans ?
Les prochaines semaines devraient assurément permettre d’en savoir un peu plus sur la tenue de cette échéance.
« Cette nouvelle étape de la procédure (NDLR : la consultation publique de l’ASN) permet désormais d’envisager d’ici quelques semaines le premier chargement en combustible nucléaire du réacteur », affirme EDF.
Selon l’énergéticien, les opérations de démarrage pourront ensuite se poursuivre jusqu’à la montée en température et en pression de la chaudière, puis la montée en puissance du réacteur. La question désormais est de savoir si ce plan, sur le papier, tiendra la distance.
En tout cas, si le démarrage se confirme à l’été 2024, il interviendra donc avec douze ans de retard sur le calendrier prévu, pour une facture totale désormais estimée à 13,2 milliards d’euros, selon EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d’euros.
Et combien de milliards pour le démantèlement ?
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Nucléaire : pourquoi la France veut installer une usine pour “recycler” l’uranium
Jusqu’à présent, la Russie est le seul pays au monde à disposer d’une usine pour convertir cet uranium de recyclage destiné à être intégré dans des centrales nucléaires.
L’objectif : prendre ses distances avec Moscou. Le ministère délégué à l’Industrie et l’Energie français a affirmé, ce jeudi 28 mars, qu’il était en train d’examiner “sérieusement” l’option de construire un site de conversion et d’enrichissement de l’uranium de retraitement sur le territoire. Jusqu’à présent, la Russie est le seul pays au monde à disposer d’une usine pour convertir cet uranium de recyclage destiné à être intégré dans des centrales nucléaires.
“Les conditions associées sont encore à l’étude”, précise le ministère, confirmant ainsi des déclarations au journal Le Monde, dans un article consacré au commerce de la France avec l’industrie nucléaire russe. Un secteur qui, contrairement au pétrole, échappe encore aux sanctions internationales prononcées après l’invasion de l’Ukraine.
Pour l’heure, afin de convertir son uranium de retraitement (URT), la France n’a pas d’autres possibilités que de réaliser cette étape en Russie, via son opérateur public Rosatom. L’étape suivante d’enrichissement pouvant être réalisée en Russie ou aux Pays-Bas.
Un contrat entre EDF et la Russie
Ces derniers mois, l’ONG environnementale Greenpeace a dénoncé la poursuite des livraisons d’uranium entre la Russie et la France, notamment au profit des centrales d’EDF, malgré la guerre. L’électricien est en effet toujours lié à un contrat de 600 millions d’euros conclu en 2018 avec Tenex, filiale de Rosatom, pour recycler et enrichir de l’uranium issu du retraitement des combustibles usés du groupe français.
EDF a toujours fait valoir qu’il respectait ses “engagements contractuels” avec Tenex tout en appliquant “strictement toutes les sanctions internationales” et les restrictions commerciales vis-à-vis de la Russie. Au Monde, la filière dit également minimiser ses liens avec Rosatom et nie toute “dépendance” à Moscou, vantant au contraire sa “résilience exceptionnelle”.
Le groupe précise qu’il “maximise la diversification de ses sources géographiques et de ses fournisseurs”, sans toutefois préciser la part de ses approvisionnements en URT enrichi venus de Moscou. Le 5 février dernier, comme l’a rapporté La Tribune, l’électricien a en revanche annoncé que l’un des réacteurs de la centrale de Cruas (Ardèche) avait redémarré après avoir été chargé d’URE. Une première depuis plus de dix ans.
En France, l’option de construire un site d’enrichissement et de conversion pour l’uranium recyclé avait déjà été mentionnée par le gouvernement en novembre, dans son document de la “stratégie française pour l’énergie et le climat” (SFEC). L’exécutif évoquait alors la mise en oeuvre d’“une filière industrielle européenne”. De son côté, EDF planche sur la construction “d’une usine de conversion d’uranium de retraitement en Europe de l’Ouest à l’horizon 2030”, en discutant “avec plusieurs partenaires”.
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Centrales nucléaires flottantes, que des avantages (sauf pour l’environnement)
Voici les atouts des centrales nucléaires flottantes pour l’Afrique du Sud, selon un chef de Rosatom:
L’Afrique du Sud travaille avec le géant russe sur un projet de centrale nucléaire flottante pour faire face à la crise électrique actuelle du pays, a déclaré à Sputnik Afrique le PDG de Rosatom pour l’Afrique centrale et australe.
“Je crois que certains des aspects clés des centrales nucléaires flottantes consistent en ce que vous pouvez bénéficier de tous les avantages de l’énergie nucléaire dans un laps de temps beaucoup plus court”, a indiqué Ryan Collier en marge du forum Atomexpo-2024 à Sirius.
Grâce à une telle installation, l’Afrique du Sud ne paiera que l’électricité, “au lieu de devoir investir dans un grand projet nucléaire”, puisque tous les coûts de construction seront couverts par Rosatom.“Nous pensons que pour les nouveaux pays ce sera très bénéfique, et qu’en ce qui concerne les licences et les garanties, il leur sera beaucoup plus facile d’obtenir de l’électricité sur le réseau à partir de centrales nucléaires flottantes”, a déclaré M.Collier.
Source: https://fr .sputniknews .africa/20240327/voici-les-atouts-des-centrales-nucleaires-flottantes-pour-lafrique-du-sud-selon-un-chef-de-rosatom-1065791109.html
Et pour le démantèlement, il suffit d’ouvrir une vanne et de laisser couler… tout bénef.
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Pas que pour le démentèlement j’imagine. Pour refroidir les réacteurs aussi, il suffit de pomper d’un bout de l’eau froide, qu’elle passe dans le réacteur pour le refroidir, et de laisser couler l’eau chaude de l’autre bout. Si pratique que je me demande bien pourquoi il n’y a que la russie à faire ça.
(Ah non, y’a un peu le Japon à Fukushima aussi. Autant pour moi.) -
@Papawaan Peut-être aussi pour la petite trappe, pour les déchets (vêtements, outils, pièces de machines contaminées et remplacées, divers liquides et pourquoi pas, le vieux combustible déjà recyclé)
Pour l’exploitant, rien que du bonheur… on se demande bien pourquoi la France s’est amusée à transporter des millions de tonneaux pour aller les balancer dans la manche.
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EPR, même gâchis au Royaume-Uni
Pour justifier un nouveau dérapage sur le chantier des deux EPR d’Hinkley Point C au Royaume-Uni, EDF invoque, comme pour Flamanville 3, la perte de compétences de la filière anglaise, qui n’a pas construit de nouveau réacteur depuis 20 ans. Un problème déjà identifié pour les futurs chantiers des EPR2 en France.
En janvier, EDF a annoncé le report de la mise en service du premier EPR d’Hinkley Point C au Royaume-Uni, à mi-2029, voire 2030 ou 2031, au lieu de 2024. Après analyse, la durée des travaux électrotechniques (la pose des câbles et des tuyaux), prévus sur trois ans lors de la décision d’investissement en 2016, a été réévaluée à cinq ans, entraînant un surcoût de 6 à 8 milliards de livres (7 à 9,3 milliards d’euros). La facture totale, 18 milliards de livres au départ, serait maintenant comprise entre 31 et 34 milliards de livres. Le projet avait déjà été revu en 2022, après la pandémie de covid-19, avec un premier glissement du calendrier de quinze mois.
Un chantier débuté sans la finalisation des plans
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-perte-de-competence-de-la-filiere-nucleaire-retarde-hinkley-point-c-a-2029-au-mieux.N2208862
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Le nucléaire dans les mains des entreprises privées ?
La start-up française Jimmy a déposé, ce lundi 29 avril, auprès du gouvernement la première demande d’autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d’instruction par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a annoncé la société.
Si le dossier passe toutes les étapes d’instruction et d’autorisation, le mini-réacteur d’une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l’alcool et du bioéthanol. Ce réacteur est une sorte de chaudière à combustible nucléaire dont l’objectif est de “fournir de la chaleur décarbonée” (vapeur) à l’industrie “en remplaçant les brûleurs à gaz”, qui rejettent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, a expliqué la société dans un communiqué.
“Les générateurs conçus par Jimmy, d’une durée de vie de 20 ans, s’inscrivent dans un mix énergétique complémentaire aux réacteurs nucléaires de grande et moyenne puissance et aux sources d’énergie renouvelables”, a-t-elle ajouté. Sa technologie, connue, est basée sur celle des réacteurs à haute température refroidis à l’hélium.
Ce projet est le premier à faire l’objet d’un “dossier de demande d’autorisation de création”, parmi les dix projets de petits réacteurs modulaires (PRM, ou SMR en anglais) actuellement suivis par le gendarme du nucléaire en France, l’ASN, selon cette autorité.
Jusqu’à trois ans d’instruction
Le dossier a été déposé lundi, selon la société, auprès du ministère de la Transition écologique, qui devra ensuite saisir l’ASN. Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé la réception de cette demande. “L’Autorité de sûreté attend la saisine du ministère”, a indiqué un porte-parole de l’ASN. La phase d’instruction peut prendre au moins trois ans. “Celle-ci permettra, notamment, à l’ensemble des parties prenantes de se prononcer sur le projet, ainsi que l’ouverture d’une étude environnementale et d’une enquête publique”, ajoute Jimmy dans son communiqué.
Plus petits, moins puissants que leurs grands frères du parc nucléaire historique, les SMR doivent pouvoir produire de l’électricité, mais aussi fournir de la chaleur aux industries lourdes (verre, chimie, acier…), aujourd’hui très dépendantes d’énergies fossiles.
L’ASN promet d’être “beaucoup plus exigeante” vis-à-vis de ces nouveaux objets, destinés à être fabriqués en série et déployés en nombre pour être rentables économiquement. A côté de Jimmy, d’autres projets visent fin 2026 pour leur demande, comme la chaudière de Calogena ou le SMR porté par une filiale d’EDF, Nuward, qui espère lancer le “premier béton” de la tête de série en 2030.
Quid des risques d’attentat, du vol des matériaux radioactifs, des contrôles, des déchets et autres joyeusetés ?
Au total, plus de 80 projets sont recensés dans le monde, à maturités diverses. Jusqu’ici, seuls deux pays ont annoncé en avoir mis en service : la Russie (deux SMR embarqués sur une barge) et la Chine (deux unités également), selon le rapport 2023 sur l’état de l’industrie nucléaire produit par des experts indépendants.