[Topic unique] Metavers
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@ze-lol “meta-pisser”…
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Un bon complément à l’info Carrefour et Sandbox:
En principe, The Sandbox autorise ses joueurs à créer, à posséder et à monétiser leurs expériences de jeu virtuel, le tout sur la blockchain Ethereum. Son monde est divisé en une multitude de parcelles à visiter… et à acheter, pour y apposer ce que l’on veut.
Le principal concurrent de The Sandbox dans ce secteur s’appelle Decentraland. Les deux plateformes touchent, en plus, un pourcentage sur chacune des ventes réalisées sur le terrain.
Ici réside le premier intérêt du métavers. Investir dans la “pierre” de demain.
Carrefour a d’abord saisi une opportunité, car la valeur des terrains fait déjà l’objet d’une forte spéculation. Leur nombre sont limités : 90 000 précisément pour Decentraland, quelques milliers de plus The Sandbox, ainsi que sur leurs tailles. Et pas seulement par ces deux critères.
"Ces univers sont construits comme des villes, avec des avenues, des rues, des lacs, et une place centrale. Donc les prix s’alignent selon l’éloignement des commodités ou des axes. Plus vous êtes proches de la place centrale, plus votre terrain coûte cher, car plus de monde s’y baladera avec son casque de réalité virtuelle.
Si vous n’y êtes pas, vous devrez investir dans de la publicité sur ces mêmes places, afin d’attirer les utilisateurs chez vous".
La compagnie très impliquée dans l’industrie des cryptomonnaies, Republic Realm, qui croit fort au développement du métavers, a quant à elle récemment mis sur la table 4,3 millions de dollars afin d’acquérir un LANDS dans le “quartier de la mode” de The Sandbox. L’un des plus cotés. Une autre société, Tokens.com, a investi plus de 2 millions de dollars dans un lopin de terre de Decentraland. “C’est comme acheter un terrain à Manhattan il y a 250 ans alors que la ville est en cours de construction”, a commenté, enthousiaste, son PDG Andrew Kiguel.
Toutes les transactions sont inscrites dans la blockchain, permettant de limiter l’achat-revente à forte plus-value. De quoi rendre le système relativement stable. Suffisamment pour y construire un immeuble, une boutique ? Oui, car ces pixels sont bien “constructibles”. Une limite cependant : “On ne peut pas faire autant d’étages que l’on veut par exemple, et pour construire, il faut d’abord déposer un NFT de construction”, expose Arnaud Groussac. Un peu comme si vous deviez valider un permis de construire.
The Sandbox revendique actuellement plus de 12 000 propriétaires différents. Quelques grandes marques bien connues, comme Adidas, Atari, et désormais Carrefour, mais aussi une myriade de plus petits acteurs comme Arnaud Groussac. Tous avec un point commun : celui d’avoir quelque chose à vendre.
Mais ce n’est pas un supermarché pour autant. Il y a bien un mode “histoire”, un intérêt vidéoludique au jeu. Ainsi que d’autres expériences. Les artistes peuvent aussi décider d’y réaliser des concerts, des évènements, c’est le cas du rappeur américain Snoop Dogg, propriétaire d’un manoir virtuel (semblable au réel) sur The Sandbox, et qui a récemment convié des invités munis de NFT à assister à un évènement chez lui.
L’achat d’une parcelle conserve avant cet intérêt commercial, marketing. “Il s’agit, comme semble le promettre le métavers, de rendre accessibles des lieux ou des expériences à des personnes où qu’ils se trouvent sur la planète”, pense Arnaud Groussac, qui aimerait à l’avenir programmer des rendez-vous directement sa bâtisse du métavers.
“Personne ne sait ce que deviendra le métavers, ni même ce que deviendra The Sandbox d’ici quelques années, alors le meilleur moyen d’essayer de le savoir, c’est effectivement de tester ce qui existe déjà”, constate également Gilles Maury, senior manager chez TNP.
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Le métavers, nouveau cauchemar de Facebook, ou l’histoire d’une technologie qui ne résout aucun problème (grand public)
Malgré 25 milliards de dollars injectés, le lancement de nouveaux casques et un investissement total de Mark Zuckerberg, le métavers de Facebook ne décolle pas. Des doutes envahissent même la multinationale.
Mark Zuckerberg a donné l’exemple de personnes se rencontrant dans le métavers pour… regarder ensemble des vidéos sur YouTube.
Article réservé aux abonnés: https://www.letemps.ch/economie/metavers-nouveau-cauchemar-facebook
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Je ne suis pas vraiment surpris, de mon point de vue les métavers ne sont actuellement guère plus attractifs que le jeux “Les Sims”.
Les choses changeront peut-être le jour ou la technologie aura évoluée pour fournir des équipements tels que ceux du film “Ready Playeur One”
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Une bonne vidéo dans cet article sur la question:
https://www.courrierinternational.com/video/video-une-journee-dans-le-metavers-et-quelques-doutes
Le 11 octobre, Mark Zuckerberg a présenté le nouveau casque de réalité virtuelle de Facebook: le Meta Quest Pro, vendu 1800 euros. La presse et les utilisateurs se sont enchantés lorsqu’ils ont aperçu des avatars avec des jambes dans le métavers, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent dans Horizon Worlds.
Microsoft et Meta s’associent pour lancer Windows, Office et Teams dans le métavers
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L’avenir du METAVERS selon Zuckerberg (Interview)
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@Pollux Le but de Zuckerberg, pour le moment, est de rendre la réalité virtuelle, identique à la réalité, pour ça, pas besoins d’appareillage, autant utiliser la réalité, et tant qu’il n’y a pas de gain par rapport à la réalité, il n’y aura pas d’intérêt.
Il va falloir faire mieux, comme dans les jeux ou les visites de musées à distance, pour que la mayonnaise prenne.
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Entièrement d’accord, en plus ca fait drôle d’entendre Zuckerberg, avec sa tête de playmobil, parlé d’expressions faciales, j’espere qu’il ne sert pas de modèle
Mais si le truc n’est pas encore au point son projet est un pari sur l’avenir, dans un monde ou les déplacements pourraient possiblement devenir plus compliqués, il veut être celui qui proposera un outil de remplacement, la question étant, est-ce que la technologie sera capable de développer un monde virtuel suffisamment proche du monde réel ?
En tout cas le sujet des expressions faciales ou tonales intéressent du monde. -
Encore un article, mais qui précise un peu les choses:
Un an après son lancement, le monde virtuel de Meta (Facebook), Horizon Worlds, peine toujours à convaincre son public. Alors que Mark Zuckeberg espérait 500.000 utilisateurs avant la fin 2022, ils ne sont que 200.000.
Le Wall Street Journal a mis la main sur un document interne de Meta qui dresse un bilan plus que mitigé de son métavers Horizon Worlds. Selon ce document, seuls 200.000 utilisateurs sont actifs tous les mois, alors que Meta en espérait 500.000 pour la fin 2022. Pourtant, début d’année, Horizon Worlds comptabilisait 300.000 utilisateurs. Le jeu vidéo en réalité virtuelle peine vraisemblablement à garder ses utilisateurs, qui, en moyenne, abandonneraient le métavers après seulement un mois d’utilisation. Les employés de Meta eux-mêmes s’y connecteraient peu.
Pour comprendre pourquoi si peu d’internautes jouent à Horizon Worlds, la maison mère a mené l’enquête. Le principal grief des utilisateurs serait le manque d’autres utilisateurs. Ceux-ci finiraient par abandonner le métavers, diminuant encore le nombre de joueurs actifs. Bref, c’est un cercle vicieux. Une autre problématique soulevée par les internautes est le fait que les avatars, ne possédant pas de jambes, ne sont pas assez réalistes à leurs yeux.
Pour relancer son monde virtuel, Meta a promis l’arrivée prochaine d’une version web sur ordinateur, smartphone et tablette, qui ne nécessitera pas de casque de réalité augmentée, et l’amélioration de l’expérience Horizon Worlds. Meta envisage également d’offrir la possibilité aux utilisateurs d’être rémunérés par des marques, à l’instar des influenceurs sur les réseaux sociaux.
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Métavers : Mark Zuckerberg et Meta face aux problèmes de la réalité virtuelle
Le patron de Facebook et Instagram rêve d’être le premier à démocratiser le métavers. Mais sa communication, déconnectée des capacités technologiques actuelles, risque d’enterrer le projet avant même sa naissance.
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Metavers, Avatar ou ID numérique ? Le danger des avatars:
Depuis le « rebranding » de Facebook devenu Meta, le mot « métavers » est devenu LE « buzzword » à la mode. Parce que polysémique, le mot est utilisé comme un outil marketing pour désigner tous les mondes virtuels ou immersifs. Pourtant, ce n’est pas un mot « à la recherche d’un sens », car au-delà de son histoire et de son étymologie, les professionnels du web 3.0 l’utilisent pour désigner quelque chose d’aussi précis que nouveau. Pour eux, le métavers constitue un monde virtuel ou en réalité augmentée où les objets digitaux disposent de valeurs uniques réelles et intermodales.
Par conséquent, de la même manière qu’il n’existe pas de cryptoactifs sans technologie blockchain, il n’existe pas de métavers sans objets digitaux disposant de valeurs uniques réelles, autrement dit sans NFT. Les NFT sont même le caractère d’identification des métavers.
Par définition, la question existentielle des métavers, c’est donc celle de l’identité. L’identité des objets qui disposent d’une valeur, mais également celle des personnes. En cela, ils ouvrent la porte à une transformation initialement pensée comme positive et cristallisée autour de la notion d’avatar.
Initialement, la notion d’avatar (issue des jeux vidéos) apportait une promesse immense, celle de la fin des discriminations. Car chacun pouvait imaginer vivre dans le métavers comme il l’entendait. Les avatars devaient être la manière de rendre possible pour chacun d’être vraiment ce qu’il voudrait être. Pour la communauté queer, le métavers peut être envisagé comme un tremplin pour afficher son identité, être un outil d’affirmation de soi. Pour d’autres personnes, il pourrait même être un outil quasi thérapeutique. Pour ne donner qu’un exemple, il suffit d’imaginer comment il pourrait être mobilisé dans le traitement de phobies.
Imaginez-vous en train de parler à l’avatar d’un collègue, d’un prospect, d’un client. Et que la personne avec qui vous échangez soit en réalité un concurrent, ou tout simplement quelqu’un qui vous veut du mal. Hier, pour s’assurer que votre message était adressé à la bonne personne, la chose était facile : comptes certifiés, courriels authentifiés… La question se pose complètement différemment à l’ère du live, notion constitutive du métavers. Et dans ce cas, le concept d’avatar devient un frein à la confiance.
La problématique n‘est pas nouvelle puisque les réseaux sociaux « classiques » (et même les outils de visioconférence) y étaient déjà confrontés. Sur ce terreau ont déjà fleuri les faux profils, les profils anonymes et nombre d’arnaques bien connues des utilisateurs du web 2.0. Mais dans le métavers, le problème – qui s’incarne à travers la notion d’avatar – est démultiplié.
Si les risques liés aux avatars sont si importants dans le métavers, c’est parce qu’ils sont finalement moins ceux des réseaux sociaux que ceux des visioconférences. Avec comme amplification du risque la plus grande facilité de copier un avatar qu’un visage humain.
Alors comment lever ce frein ? Faut-il encadrer par la loi ou normer les avatars ? Doit-on imaginer un métavers sans avatar ? La réponse est en plusieurs temps. D’abord, d’un point de vue technique, il s’agit de sécuriser les avatars ou d’en repenser le modèle. Ensuite, d’un point de vue juridique, il s’agit sans doute de les encadrer par la loi. Car il semble bien trop facile pour le moment de subtiliser des identités dans le métavers (ou du moins de se faire passer pour quelqu’un d’autre).
Enfin, il est temps sans doute de réfléchir à un métavers sans avatar. À quoi pourrait-il ressembler ? L’hypothèse la plus simple serait sans doute celle de la duplication de la réalité par un scan de visage (par une utilisation des technologies de « know your customers » utilisées notamment par les banques en ligne), ce qui aurait de plus le mérite de permettre aux utilisateurs plus grand public de se reconnaître dans le métavers. Mais si le modèle est évident, il est déjà dépassé à l’heure du deepfake, avec la possibilité de répliquer des visages. En outre, il ferait revenir les discriminations du monde réel dans le virtuel.
La solution parfaite n’existe pas encore. Reste donc à imaginer d’autres options et de nouvelles solutions qui s’ouvrent peut-être avec les identités décentralisées. Le territoire d’exploration reste entier, mais tant que le sujet des avatars ne sera pas réglé, le métavers restera sans doute de la science-fiction.
Source: https://www.usinenouvelle.com/blogs/fabien-aufrechter/vers-un-metavers-sans-avatar.N2061037