Tentatives de Phishing
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Un étudiant chinois retrouvé seul en forêt après avoir été victime d’un “cyber-kidnapping” aux États-Unis
Cette photo diffusée par la police de Riverdale le 1er janvier 2024 montre les autorités en train de parler à Kai Zhuang près de l’endroit où il a été retrouvé dans les montagnes près de Brigham City, Utah, le 31 décembre 2023La police américaine a retrouvé Kai Zhuang, un étudiant chinois de 17 ans qui était porté disparu dans l’Utah. Le garçon a été victime d’un cyberenlèvement où il a été contraint de s’isoler dans une forêt par les criminels. Les malfaiteurs ont menacé de s’en prendre à sa famille s’il refusait de suivre les ordres qui lui étaient donnés. À l’inverse, ils ont convaincu la famille de Zhuang que le garçon était en danger et ont exigé une rançon.
La famille de Kai Zhuang a reçu une photo du jeune homme disparu, accompagnée d’une lettre exigeant une rançon avec pour échéance la date du 28 décembre. Au moment de la disparition, leur fils vivait dans une famille d’accueil. Cette dernière a immédiatement alerté la police. Les autorités affirment que les “cyber-ravisseurs” ont forcé Zhuang à faire croire à sa famille en Chine qu’il était en danger. Il a dû se retirer seul dans une zone boisée. Les parents de Zhuang ont payé environ 80 000 dollars (72 398 euros) aux ravisseurs pour une prétendue libération.
La police a trouvé Zhuang via une vidéo de surveillance le montrant en train d’acheter du matériel de camping. Les chercheurs ont commencé leurs recherches samedi dans la région de Brigham City Canyon. Ils craignaient que Zhuang ne meure de froid. Un jour plus tard, ils ont retrouvé l’étudiant d’échange “qui avait très froid et très peur” dans une tente.
Cette photo diffusée par la police de Riverdale le 1er janvier 2024 montre un officier de police à côté de Kai Zhuang sur le site où il a été retrouvé dans les montagnes près de Brigham City, Utah, le 31 décembre 2023Les criminels
“Il n’avait qu’une tente, une couverture, un sac de couchage, de la nourriture et de l’eau. Nous avons également trouvé plusieurs téléphones dans la tente. C’est ainsi qu’il a dû rester en contact avec les criminels”, explique le chef de la police Casey Warren. La police a déclaré que Zhuang était soulagé de voir les policiers. Il a immédiatement demandé s’il pouvait parler à sa famille.
Le chef de la police a précisé lors d’une conférence de presse que les cyber-ravisseurs ciblent souvent les étudiants d’échange. Les victimes sont informées que leur famille est en danger et qu’elles doivent s’isoler. Ils sont ensuite forcés de se prendre en photo dans une situation de détresse. Les cybercriminels utilisent ces images pour exiger une rançon aux familles.
Les auteurs de l’affaire n’ont pas encore été arrêtés.
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Méfiez-vous des QR-Codes
Comme déjà expliqué ici: https://planete-warez.net/topic/4880/l-abus-croissant-des-codes-qr-dans-les-logiciels-malveillants-et-les-escroqueries-aux-paiements-suscite-un-avertissement-de-la-ftc
Des automobilistes piégés par une borne de recharge électrique dans ce village du Loiret
Une arnaque a été repérée sur une borne de recharge électrique dans le village de Lorris (Loiret). Un automobiliste a lancé l’alerte auprès de la mairie, qui a réagi.
Le 15 décembre 2023, un automobiliste s’arrête sur la place du Mail de Lorris (Loiret) pour y recharger son véhicule électrique sur l’une des bornes prévues à cet effet.
Surprise, après la période de chargement, son compte en banque a bien été débité de 29 euros mais le véhicule n’a, lui, pas été rechargé. Rebelote…
Suspectant un bug de l’appareil, l’utilisateur scanne de nouveau le QR code, censé le renvoyer vers la procédure de paiement auprès de l’exploitant de ladite borne. « De nouveau, il a été débité de 19 euros mais le véhicule ne s’est pas rechargé. On a tout de suite contacté Enedis pour mettre la borne hors-service et chercher à comprendre l’origine du problème», rejoue Valérie Martin, maire de Lorris, commune de plus de 3000 habitants.
Un faux QR code collé sur la borne !
Mobilisés, élus, gendarmes et policiers municipaux découvrent en fait qu’un faux QR code a été collé sur la fameuse borne ! « Il renvoyait vers un site internet basé à l’étranger. En scannant le QR code, les utilisateurs ont permis aux pirates, sans le savoir, de ponctionner de l’argent sur leur compte en banque», déplore l’élue.
Deux caméras de vidéo-surveillance sont positionnées au-dessus de la borne… « Mais difficile d’identifier un suspect qui ferait semblant de recharger son véhicule tout en installant son piège », souffle Fabrice Berton, qui précise qu’ »une enquête est en cours».
Depuis cette mauvaise surprise, la borne est de nouveau en service et le faux QR code a été retiré. Policiers municipaux et gendarmes passent régulièrement dans les environs pour vérifier que le petit malin ne retente pas son mauvais tour.
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@duJambon J’ai reçu dernièrement des “Hello” des “Salut” tous avec des prénoms féminins bien sur, pas répondu! c’est fou toutes ces admiratrices sur Whatsapp.
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@michmich Veinard ! Tout ce que je reçois moi, ce sont des menaces de publier des photos de moi à poil en train de me tirer sur le bigoudi…
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@duJambon donc tu leur avais répondu en fait.
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Les ravages des “faux acheteurs” sur les sites de vente en ligne
Depuis plusieurs mois, une nouvelle arnaque sévit sur les places de marché en ligne telles qu’Anibis, Ricardo ou Marketplace. Celle-ci cible les vendeurs, qui peuvent se faire dépouiller de toutes leurs économies en quelques clics.
La jeune femme a été victime d’une arnaque qui cible non pas les acheteurs mais les vendeurs de places de marché en ligne telles que Marketplace, Anibis ou Ricardo. Elle a mis quelques meubles en vente lors d’un déménagement, et c’est ainsi qu’elle a été repérée par les escrocs.
Faux site de La Poste
Ceux-ci l’ont contactée via WhatsApp avec un numéro suisse. La personne “m’a demandé si elle pouvait organiser un transporteur pour venir chercher le lit, vu qu’elle n’avait pas de voiture suffisamment grande pour le prendre, ce qui m’a paru assez cohérent”, témoigne la trentenaire. En réalité, il s’agit d’une technique régulièrement utilisée par les malfrats: celle d’un système de livraison fictif.
Un piège qui se referme rapidement: la fausse acheteuse guide la jeune femme vers un pseudo site de La Poste à travers lequel elle prétend pouvoir organiser la livraison et le paiement du meuble. La Poste ne propose pas ce service, mais le faux site est très bien fait et la victime n’y voit que du feu. Elle y entre son nom, son adresse, son IBAN et le numéro ID de sa carte, ainsi qu’un code de vérification.
Sans qu’elle ne s’en aperçoive, les voleurs saisissent ainsi les informations permettant d’accéder à ses comptes, et les siphonnent à coups d’achats de plusieurs milliers de francs sur des sites tels que Microspot, Brack ou Galaxus. “Quand j’ai reçu les décomptes de la banque, j’ai vu que les quatre premières tentatives de paiement (…) avaient été stoppées. Le système anti-fraude FalconFraud les a identifiées comme suspicieuses et les a stoppées… Mais les dix suivantes ont passé”, raconte la témoin.
PostFinance rejette la responsabilité
PostFinance n’explique pas pourquoi le système n’a contré que les premières tentatives. Mais pour l’établissement bancaire, la seule responsable de ce vol est sa cliente: “Il est établi que [la cliente] a contrevenu à ses devoirs de diligence en transmettant – à plusieurs reprises – ses données confidentielles à des tiers. La fraude dont [elle] fait valoir avoir été victime n’aurait pas eu lieu si elle n’avait pas divulgué tous les éléments de sécurité personnels à des tiers.”
En Suisse, le volume d’arnaques en ligne est considérable: “Chaque année, 22’000 cyberescroqueries sont rapportées au corps de police”, commente Olivier Beaudet-Labrecque, doyen de l’institut de lutte contre la criminalité économique de la Haute Ecole Arc à Neuchâtel. “On a une spécialisation des cybercriminels, y compris en Suisse romande puisque l’infraction est réalisée en français en utilisant le site de La Poste”.
La police peine à endiguer le phénomène car de nombreux malfrats agissent depuis l’étranger. “L’approche que le Royaume-Uni met en place est intéressante”, relève le spécialiste. “A partir de cette année, les banques y ont une responsabilité par rapport à leurs clients. En cas de fraude, elles devront les rembourser à hauteur d’un demi-million de francs maximum par fraude.”
Je n’ai pas compris en quoi la victime aurais eu besoin de payer quoi que ce soit, et donc, rentrer ses informations bancaires, sauf si l’acheteur lui demandait de payer la livraison, quoi qu’il en soit, l’arnaque existe, fonctionne, et donc requiers la plus grande méfiance, comme d’habitude.
Quelques conseils pour ne pas se faire avoir
Les escroqueries en ligne sont de mieux en mieux faites et de plus en plus difficiles à détecter : arnaqueurs qui s’expriment dans un français parfait, voleurs qui répondent à des numéros suisses, faux sites sans faute d’orthographe, etc.
“Ça peut arriver à n’importe qui, à vous, à moi, même aux personnes les plus aguerries qui auraient par exemple effectué une formation de prévention contre la cybercriminalité”, avertit Jonathan Grossenbacher, porte-parole de la Police cantonale bernoise. “Soyez toujours sur vos gardes, méfiez-vous de ce que vous recevez, méfiez-vous des liens et si vous n’êtes pas sûrs, demandez un avis extérieur, enfin n’agissez pas sous le coup de l’émotion.”
La Prévention suisse de la criminalité (PSC) souligne par ailleurs que les sites de petites annonces n’indiquent jamais travailler officiellement avec certains services de livraison ou coopérer avec La Poste ou DHL. Elle indique également que La Poste n’effectue jamais de transactions financières sur le pas de la porte – une “option” proposée par certains escrocs.
Au niveau de la vente en ligne, si la personne ne peut pas venir chercher le produit et insiste pour passer par un service de transport compliqué ou inconnu, “un signal d’alarme devrait se déclencher chez vous”, résume la PSC.
À noter que tout site vous proposant un moyen de payement de vos achats peut simuler le système de payement pour vous soutirer les informations en question, seule la vérification à deux facteurs peut vous en préserver. Ou alors, utilisez une carte de crédit à prépaiement juste garnie du montant à payer…
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@duJambon Et leboncoin, on en parle ?
Avant les faux acheteurs étaient des utilisateurs particuliers, facile à signaler et avec des preuves à faire virer.
Maintenant les gars s’inscrivent comme utilisateurs professionnels, et ça a des conséquences fâcheuses.
Ils ne passent pas par la messagerie du site, on reçoit les mails directement sur notre adresse de contact normalement non divulguée.
Donc, ne jamais répondre.
On ne peut pas les signaler, ni accéder à leur compte pour au moins signaler les éventuelles annonces qu’il auraient pu passer. Ca c’est le staff du bon coin qui me l’a conseillé… Conseil fallacieux, limite ils sont complices. -
@El-Bbz Je ne suis pas “pratiquant” du bon coin (frontière hors europe oblige) et je me désolais que si peu de monde nourrisse le topic.
Alors comme le dit Maître Panisse à César: “Allons, César, parle !”
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Arnaque au faux conseiller bancaire : “C’est plus simple que vendre du shit”, un escroc raconte les dessous du piratage
Comment des escrocs peuvent-ils tromper les clients de différentes banques, en maîtrisant le moindre détail de leur adresse et de leur civilité? L’un d’eux nous livre les ficelles d’un juteux business, qui séduit des arnaqueurs de plus en plus jeunes.
Au petit jeu des arnaques aux faux conseillers bancaires, les escrocs ne sont jamais seuls à tirer les ficelles. Si une personne peut se faire passer pour un faux conseiller bancaire, c’est qu’elle a pu se procurer les informations personnelles soutirées, en ligne, par un autre hacker. “Il y a souvent quatre coupables, qui ne se connaissent pas”, explique ainsi un homme, qui prétend avoir observé de très près le ballet des faux conseillers bancaires.
La première étape est le “spoofing”. Par le biais d’un SMS frauduleux, un hacker parvient à mettre la main sur vos données personnelles. "Le plus courant, ce sont les fausses amendes de stationnement, issues d’une interface reproduisant la plateforme gouvernementale ANTAI à la perfection. Pour ne pas payer une amende forfaitaire majorée, les victimes payent en ligne indiquant leur nom, prénom, adresse et livrant également le numéro de leur carte bancaire, sa date d’expiration et son précieux cryptogramme.
Vend coordonnées bancaires sur Internet
Ce sont ces données que le hacker va monétiser sur Internet, et à en croire notre source, les récupérer est un jeu d’enfants et ne coûterait qu’une vingtaine d’euros, sur des groupes privés, en ligne. Un business alléchant qui attirerait de plus en plus de mineurs, bien souvent collégiens, qui voient là une façon facile, et peu chère de se faire de l’argent. “C’est plus simple que vendre du shit”, ironise l’arnaqueur. On l’a vu, dans l’actualité, de nombreux jeunes ont récemment été interpellés, soupçonnés d’être à la tête d’un trafic informatique, depuis leur chambre.
En possession des coordonnées personnelles et des numéros de carte bleue, ces pirates ont le champ libre pour piéger leurs victimes et ils savent très bien qui viser. “Si la personne répond au SMS, on sait déjà qu’elle peut tomber dans le piège, on cible les personnes faibles”, confie le “spécialiste”. Il faut ensuite savoir inquiéter la personne tout en la mettant en confiance, poursuit ce dernier. Dire qu’il y a urgence, mais que si la victime fait ce qu’il faut, il n’y aura aucun problème…
Des virements directs
“Il faut dire que le paiement qu’ils doivent valider sur leur application bancaire n’est qu’une empreinte bancaire, qu’elle permet l’annulation de la transaction, ce qui est faux. Au bout du fil, l’escroc procède au paiement”, détaille notre source. Ce dernier révèle même qu’une nouvelle forme d’arnaque se développe, elle permet des virements instantanés sur le compte des faux conseillers bancaires. “On dit que leur compte est infecté et qu’il faut le sécuriser. Ils virent alors leurs fonds sur ce qu’on appelle un livret de sécurité. Mais il s’agit en fait de notre compte bancaire…”, explique notre témoin.
“Il ne faut pas imaginer qu’il y a une mafia organisée derrière tout ça”, commente-t-il. “Simplement des personnes douées en informatique qui soutirent des données personnelles et d’autres, qui saisissent l’opportunité de les acheter, et de les utiliser”.
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Attention si vous recevez une conovation de la police.
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À quoi ça sert d’aller à l’école ? Bonne question mon fils, on se le demande…
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@duJambon a dit dans Tentatives de Phishing :
reproduisant la plateforme gouvernementale ANTAI à la perfection
Sauf l’adresse, que personne regarde! c’est pourtant à la portée de tout le monde.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon dernière édition par
@duJambon au lyçée Notre Dame ça ne sert manifestement à rien.