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@dujambon a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
Ça ne sera surement pas plus sécurisé qu’une centrale nucléaire classique (et peut-être même moins), mais le plasma contenu dans le tokamak, ne pourra, au pire, que fumer l’installation.
on en sait rien on a jamais tester et eu a faire a une catastrophe avec ce nouveau procéder, c’est tout nouveau
70 millions c’est pas rien hein
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@memorex91 a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
attention : une demie vie d’un élément radio actif n’est pas la moitié de sa vie. La demi-vie est définie comme le temps nécessaire à un isotope donné pour perdre la moitié de sa radioactivité. puis à nouveau une demie vie et ainsi de suite. Pas facile à expliquer, ça ressemblerait à ça :
Activité après 1 demi-vie = ½ de l’original
Activité après 2 demi-vies = ½ x ½ = ¼ de l’original
Activité après 3 demi-vies = ½ x ½ x ½ = (½) 3 = 1/8 de l’original
Activité après 4 demi-vies = (½) 4 = 1/16 de l’originalune sorte d’echelle logarithmique ?
pour le record des chinois par rapport à ITER en france, ne peux on dire qu’on est comme à la période de la conquete spatiale avec spoutnik ?
en complément de la première vidéo cités, une autre vidéo qui visite les locaux du site
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@maniwa
Bonsoir,-
Perso, je dirais plutôt une décroissance exponentielle. Mais mes souvenirs sont vagues de cette glorieuse époque.
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pour le record des chinois par rapport à ITER en france, ne peux on dire qu’on est comme à la période de la conquête spatiale avec spoutnik ?
Là, je ne sais pas quoi répondre, les débuts de la conquête spatiale ont été plutôt une affaire entre les USA et l’URSS, et même si actuellement les USA sont en guerre (commerciale) avec la Chine, le contexte n’est plus du tout le même. -
En ce qui concerne ITER cette vidéo que tu as ajouté est un véritable hymne à sa gloire, alors que des réacteurs types tokamak il en existe quelques dizaines dans le monde.
A noter que le concept a été inventé par trois physiciens soviétiques (dont l’un s’appelait Andreï Sakharov, tiens ça me dit quelque chose ce nom ?..)
Tokamak, peut se traduire en français par : chambre toroïdale avec bobines. Un concept qui date autour des années 1950.
Bref, ITER n’a rien d’exceptionnel, des p’tits frères ou plutôt des grands frères il y en a partout dans le monde (et qui tournent eux).
ITER c’est avant tout une collaboration internationale pour développer un réacteur de recherche sur la fusion.
D’ailleurs toute l’énergie qu’il pourra produire sera rejetée dans l’atmosphère (c’est dit dans la vidéo). Bonjour le réchauffement.
en fait c’est la France qui a 20 ans de retard pour ne avoir cru à la fusion (et aussi par intérêt économique). Au point de faire appel à la communauté internationale pour construire un tokamak digne de faire de la fusion. Non, j’rigole … Quoi que…
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Il faut garder à l’esprit, que la fusion n’a aucun intérêt pour les militaires et que la France tient à surtout garder sa position géopolitique et économique.
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@dujambon
Je suis tombé par hasard sur cet article d’usine nouvelle, cela te dit quelque chose ?Alors que les tokamak prennent la forme d’un donut, les stellarators tordent le plasma en fusion en forme de ruban de Möbius. Une architecture plus simple à piloter, mais plus difficile à construire.
Malgré les gros titres qui ont fait l’actualité récente de la fusion nucléaire, Renaissance Fusion reste encore relativement discrète. Il faut dire que la pépite, officiellement lancée à Grenoble (Isère) en mars 2021, est pour l’instant absente des annonces de levées de fonds astronomiques dans le secteur (430 millions d’euros pour Helion Energy, 1,8 milliard pour Commonwealth Fusion Systems). Reste que les paris technologiques de la jeune pousse, bien qu’incertains, semblent assez pertinents pour asseoir sa crédibilité auprès d’experts du secteur. «Je suis assez impressionné par le projet de Renaissance Fusion», témoigne par exemple Alain Bécoulet, directeur général du domaine d’ingénierie du projet international Iter.
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@memorex91 Je ne connaissais pas cette technique, mais elle ne m’étonne qu’à moitié, dans le LHC à Genève on fait circuler deux faisceaux en sens contraire dans le même tube, pour doubler l’énergie de collision…
Là, on double le trajet avec le même nombre d’aimants.
Je reste inquiet pour l’avenir, avec la France qui a décidé de poursuivre, coute que coute, dans la voie de la fission à l’uranium.
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@dujambon a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
@memorex91 Je ne connaissais pas cette technique, mais elle ne m’étonne qu’à moitié, dans le LHC à Genève on fait circuler deux faisceaux en sens contraire dans le même tube, pour doubler l’énergie de collision…
Là, on double le trajet avec le même nombre d’aimants.
Je reste inquiet pour l’avenir, avec la France qui a décidé de poursuivre, coute que coute, dans la voie de la fission à l’uranium.
je suppose que tu fais allusion au synchrotron du CERN, qui est plutôt destiné à casser du proton et étudier les nouvelles particules qui en résultent. Évidemment, on retrouve les champs de confinement, le vide, etc., mais pas les températures extrêmes du tokamak. Cela reste un accélérateur de particules et c’est sa vocation.
Je pense que la recherche française, une fois les structures de fourniture d’électricité par fission en place, et la modélisation des essais nucléaires opérationnelles d’avoir trop bien dormi sur ses lauriers au point de perdre son avance et son savoir technologique. Il suffit de regarder ce qui se passe avec l’EPR à Flamanville, un désastre.
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Fusion nucléaire: des scientifiques britanniques annoncent un record de production
Des scientifiques au Royaume-Uni ont affirmé mercredi avoir produit grâce à la fusion nucléaire plus d’énergie que jamais auparavant, une “étape” de plus vers la production de cette énergie vantée par ses défenseurs comme propre et bon marché.
ne équipe de scientifiques du Joint European Torus (JET), le plus grand réacteur à fusion du monde situé près d’Oxford, a réussi à générer 59 mégajoules d’énergie (environ 15 kW/h, on ne rit pas, c’est un début) à partir de ce procédé en décembre, multipliant par plus de deux le précédant record établi en 1997, selon l’Autorité britannique de l’énergie atomique.
Les résultats “sont la démonstration la plus claire à l’échelle mondiale du potentiel de la fusion pour fournir de l’énergie durable”, a affirmé cette Autorité dans un communiqué.
Le réacteur à fusion tokamak du JET, une immense chambre magnétique en forme de donut, est le plus performant du monde.
Les résultats annoncés mercredi montrent la possibilité de créer de l’énergie de fusion pendant cinq secondes, pas assez pour que le processus soit viable.
Mais “si on peut maintenir la fusion pendant cinq secondes, on peut le faire pendant cinq minutes, et puis pendant cinq heures” avec de futures machines plus performantes, estime Tony Donne, de l’EUROfusion consortium.
La “recherche et les innovations faites ici au Royaume-Uni, en collaboration avec nos partenaires partout en Europe, font de l’énergie de fusion une réalité”, a affirmé le sous-secrétaire d’Etat parlementaire à la Science, George Freeman.
Des données précieuses pour le réacteur à fusion IterLes données rassemblées par les scientifiques d’Oxford pourraient s’avérer précieuses pour le réacteur à fusion Iter, encore plus avancé que le JET et en construction dans le sud de la France.
Bernard Bigot, le directeur général du projet international Iter, a salué les résultats britanniques, estimant qu’ils se rapprochaient désormais “de l’échelle industrielle” de production.
La coopération internationale en matière de fusion est large car, contrairement à la fission, elle ne peut pas être utilisée comme une arme. Le projet français implique ainsi aussi bien la Chine que l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis.
Iter est néanmoins critiqué, notamment chez des écologistes qui y voient, comme Greenpeace, un “mirage scientifique” et “un gouffre financier”.
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Fusion nucléaire: la Russie envoie vers la France un aimant géant essentiel pour le programme Iter
L’imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et atteindre Marseille, dans le sud de la France.
Cette bobine, en forme d’anneau, doit former la partie haute de la structure du «tokamak», cette machine expérimentale en construction dans le sud de la France qui vise à maîtriser la production d’énergie à partir de la fusion de l’hydrogène, comme au cœur du Soleil.
«Sans la bobine PF1, le tokamak ne peut pas fonctionner», a résumé auprès de l’AFP Léonid Khimtchenko, directeur adjoint pour les questions techniques au Centre-Iter en Russie, qui se félicite de cette réalisation «unique» après plus de huit ans de travail.
Sur les six bobines prévues avant la première production de plasma espérée en 2026, quatre sont réalisées en Europe de l’Ouest et une autre a été construite en Chine, sous responsabilité européenne.
L’imposante pièce russe devait partir en mai, mais les interdictions pour les bateaux russes de s’amarrer dans un port européen, en raison des sanctions liées à son offensive en Ukraine, ont retardé son départ.
Pas question pour autant pour la Russie de ne pas «remplir ses obligations» dans cet important projet international, a fait valoir Viatcheslav Perchoukov, représentant spécial de Rosatom pour les projets internationaux, selon qui «les événements actuels n’ont guère affecté l’avancée du projet».
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Fusion nucléaire: des scientifiques américains auraient obtenu un résultat historique
Selon le «Financial Times», un laboratoire serait parvenu à créer une réaction de fusion, qui, pour la première fois, a produit plus d’énergie qu’elle n’en a utilisée.
Le département américain de l’Energie a déclaré dimanche s’apprêter à annoncer une «avancée scientifique majeure cette semaine» dans le domaine de la fusion nucléaire. Le quotidien britannique Financial Times avait rapporté quelques heures auparavant que des scientifiques du Laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL), situé en Californie, ont récemment obtenu un «gain net d’énergie» d’un réacteur à fusion expérimental.
Il s’agirait de la première fois que des chercheurs réussiraient à produire plus d’énergie dans une réaction de fusion qu’ils n’en ont consommé au cours du processus. S’il est confirmé, ce résultat est une véritable percés dans la recherche sur la fusion nucléaire, synonyme, à terme, d’une technologie de production d’énergie sans émission de CO2, ni déchets radioactifs.
La réaction de fusion qui a produit un gain net d’énergie de 120% s’est produite au cours des deux dernières semaines, a rapporté le FT, citant trois personnes ayant eu connaissance des résultats préliminaires.
Invités à commenter l’article du FT, les porte-parole du département de l’Energie et du LLNL ont indiqué à l’AFP que la secrétaire d’État américaine à l’Energie, Jennifer Granholm, organisera mardi un événement au cours duquel elle «annoncera une percée scientifique majeure».
Le porte-parole du LLNL a ajouté que «l’analyse (était) toujours en cours». «Nous avons hâte de partager plus d’informations mardi lorsque ce processus sera terminé», a-t-elle ajouté.
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@duJambon a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
L’équipe chinoise chargée du réacteur fournira également un soutien technique à un autre mégaprojet de réacteur à fusion nucléaire actuellement en cours de construction à Marseille, en France.
Une copine de ma mère est ingénieure sur ce projet, elle va déménager à Cadarache l’année prochaine
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Coup dur pour ITER
La construction dans le sud de la France d’Iter, le futur réacteur de fusion nucléaire, risque de prendre un sérieux retard. Ce projet international de recherche qui rassemble sept partenaires: Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie et Union européenne, vise à révolutionner la production d’énergie.
Mais le nouveau directeur général d’ITER , l’Italien Pietro Barabaschi a annoncé vendredi que le chantier faisait face à de nouveaux ennuis techniques après la découverte de défauts de construction sur les boucliers thermiques qui doivent être soumis à une chaleur extrême.
“Nous avons deux problèmes,” explique-t-il. Premier “problème”: des “non-conformités dimensionnelles”, en clair des écarts pouvant aller jusqu’à deux centimètres entre les parties qui doivent être soudées entre elles pour former la “chambre à vide”, c’est-à-dire une gigantesque boucle en forme de chambre à air où se produira la réaction de fusion.
Et les réparations pourraient prendre des années. Sans compter les conséquences financières évalué à plusieurs dizaines de milliards d’euros. A l’origine, ITER visait à réaliser son premier plasma en 2025 et d’autres tests en 2035.
Source: https://fr.euronews.com/2023/01/06/iter-le-projet-international-de-fusion-nucleaire-encore-retarde
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@duJambon
Je serais curieux de savoir d’où proviennent c’est “non-conformités dimensionnelles”. Avec les technologies de fabrication d’aujourd’hui, surtout pour un projet de cette empleur, ce retrouver avec 2 cm hors tolérances il faut presque le faire exprès -
@Stromgol-0 Pour autant que je le sache, ITER est un peu comme IKEA du point de vue du montage, chaque pays qui collabore fabrique quelque chose et quand on assemble le meuble, il manque des vis ou on a des surprises.
Toutes les grandes collaborations internationales font face à ce genre de problème, les spécifications peuvent être incomplètes, mal interprétés ou exécutées avec un budget insuffisant (et tout le monde n’a pas la même vision du “strict minimum”), dans ce cas-là, il y a rarement discussion, mais surtout politique de l’autruche, car un élément incomplet ou imparfait vaut mieux que pas d’élément du tout…
Cela-dit, je ne sais pas si c’est le cas ici, ou s’il y a un autre problème qu’excuse plus simplement un prétexte facile…
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@duJambon a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
car un élément incomplet ou imparfait vaut mieux que pas d’élément du tout…
Vu les risques encourus et les couts de fabrication, j’espère qu’ils n’en sont pas à ce niveau
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@Pollux a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
Vu les risques encourus et les couts de fabrication, j’espère qu’ils n’en sont pas à ce niveau
Même avec un contrat commercial blindé et des spécifications solides, le fait est courant dans l’industrie, voir par exemple ce qui se passe avec les EPR, “une technologie d’avenir”, toujours repoussée par ce genre de défauts. Et quand ça passe, ce n’est pas garantit que ça ne cassera pas plus tard
Le nucléaire serait sûr, si l’homme l’était aussi… ce qui ne règle toujours pas le problème des déchets.
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@duJambon Perso, je comparerai plus ITER à l’ISS plutôt qu’à Ikea. De là, c’est du bricolage. Ce ne sont pas des erreurs de fabrication @Stromgol-0, c’est la théorie de départ qui n’est pas juste. Pour chaque pièce, il faut des dizaines d’essais avant de trouver. A mon avis, ITER, c’est pas encore pour tout de suite. On en est encore à stabiliser le flux, mais il y a bien d’autres réponses à donner pour avoir un réacteur à fusion opérationnel.
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@duJambon a dit dans E.A.S.T.: La Chine crée un “soleil artificiel” cinq fois plus chaud que le vrai :
les spécifications peuvent être incomplètes, mal interprétés ou exécutées avec un budget insuffisant
Tout à fait d’accord, d’où mon questionnement. De plus, les pays utilisent l’expertise du privé dans bien des cas en passant par un processus d’appel d’offres pour les pièces usinées et l’exécution du soudage. C’est d’ailleurs mon champs d’expertise. Et je me permet de confirmer que 2cm, ben t’es dans la m**** pour ce genre d’application
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Il ne faut pas oublier qu’ITER est un prototype, on ne peut pas comparer de la fabrication en série dans une chaîne et x pièces faites dans x endroits.
L’image d’IKEA, c’était pour bien comprendre qu’il s’agit d’un KIT, dont les éléments ne proviennent pas forcément du même endroit, l’image est de toute façon fausse dans la mesure ou même si les pièces d’un unique meuble n’ont pas la même origine, elles ont des tolérances, et elles ont passé des tests et des rectifications avant la production de masse.
Ce qui n’est pas le cas ici. C’est les monteurs qui subissent les problèmes et constatent les défauts, exactement ce qui se passe chez ITER.
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