«Tu prends le premier Black qui passe»: un policier suisse raconte le racisme au quotidien
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Le sujet est délicat, mais le passer sous silence serait criminel, toutefois, prière de ne pas déraper, il sera fermé rapidement au besoin.
Je comprends d’autant moins la police, que les blacks font leur service militaire, comme tout le monde, voire sont plus suisses que moi.
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@duJambon
Malheureusement c’est pas nouveau et c’est désespérant…
Et il n’y a pas qu’en Suisse… -
Les noirs, maghrebins, slaves & tous… souffrent malheureusement du racisme mais ceux qui le méritent vraiment, ce sont les valaisans.
Plus sérieusement, ça me rappelle cette vidéo test de gens filmés pour un entretient ou ils pouvaient s’asseoir dans une salle d’attente. Deux comédiens étaient déjà assis, un blanc et un autre noir.
Systématiquement les gens allaient se poser à côté du premier.Même si l’article pourrait être un tantinet putaclick, je ne doute pas de cette réalité.
Beaucoup viennent en suisse en espérant une vie meilleure mais c’est une véritable bataille pour faire ses papiers (et pour les suisses aussi ^^). Et du coup, lâchent l’affaire, se retrouvent sur le carreau et se rabattent sur le brigandage.
Pour les poulagas, ils vont pas arrêter un costard-cravate parce qu’après un contrôle d’identité, monsieur n’aurait pas payé la moitié de ses impôts.
Il pourrait pourtant être la pire des ordures.Bref, du nivellement par le bas.
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Nouveauté «inutile»: Zurich continuera d’appeler un Noir un Noir
Fedpol empêche désormais de préciser la couleur de peau des personnes recherchées. Une mesure «motivée politiquement» selon Zurich, qui entend la contourner.
Pas de politiquement correct au sein de la police zurichoise. Dans la «NZZ», le chef du Département de la sécurité Mario Fehr se montre très critique envers la nouveauté décrétée par l’Office fédéral de la police la semaine dernière. Ce dernier empêche à présent d’utiliser la couleur de peau comme critère de signalement dans son système national de recherche.
Cette mesure est «peu utile» et «politiquement motivée», estime toutefois l’élu indépendant, ex-membre du PS. Ses troupes devront s’y plier pour ce qui concerne le registre central Ripol, mais pas question de faire pareil dans sa base de données cantonale, qu’elle utilise principalement. «La police continuera d’enregistrer toutes les caractéristiques physiques importantes, telles que la couleur des cheveux, les tatouages ou la taille, et, bien entendu, la couleur de peau des personnes», a-t-il déclaré.
«Balkanique» et «Asiatique», c’est OK
Fedpol avait motivé sa décision par la «subjectivité» du critère «couleur de peau» dans un processus d’identification et par une volonté de remise en question dans le contexte sociétal actuel. L’idée est de ne pas se montrer discriminatoire. Des arguments qui ne convainquent pas tout le monde, y compris dans le milieu académique. Sur la SRF, Patrice Martin Zumsteg, spécialiste de droit policier à l’Université des sciences appliquées de Zurich, estime qu’il faut faire une distinction entre le «profilage descriptif et prédictif».
Selon lui, dans une recherche ciblée, la couleur de peau «peut être un critère utile» pour identifier une personne. Il estime problématique d’interdire totalement son usage, alors que d’autres critères comme l’âge ou le sexe peuvent également être sensibles. C’est quand l’approche est inversée, et qu’on suspecte une personne d’être un criminel simplement parce qu’elle a telle ou telle couleur de peau, qu’on franchit la ligne rouge. C’est ce qu’on appelle le profilage racial. À noter que les indications sur l’origine géographique des personnes, comme «asiatique», «arabique» ou «balkanique», restent possibles.
Y-a-t’il des balsamiques parmi nous ?
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@duJambon a dit dans «Tu prends le premier Black qui passe»: un policier suisse raconte le racisme au quotidien :
Y-a-t’il des balsamiques parmi nous ?
Cette histoire va tourner au vinaigre.