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    @Pluton9 a dit dans La clé pour lutter contre la pseudoscience n’est pas la moquerie, c’est l’empathie :

    Paul M. Sutter est un crétin arrogant dans la [censored] tradition américaine qui prône que seuls ceux qui ont fait des études, peuvent être scientifiques et que seules leurs méthodes sont reconnaissables

    On en a un comme ça aussi chez nous 😁

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    Comment « faire vos propres recherches » peut vous conduire à des informations douteuses et à des théories du complot

    C’est pourtant simple : ne pas tout éponger au premier degré les égouts des réseaux “dits sociaux”, toujours rester maître de son libre-arbitre et de ses facultés de discernement sans céder aux chants des influenceurs quels qu’ils soient (idéologiques, politiques, marchands et publicitaires).

    Les plus perméables psychologiquement en attente et/ou en perte de repères ne le comprendront peut-être pas à leurs dépens. Mais ça viendra plus tard… ou pas.

  • Conseils aux planteurs de graines de doute

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    J’ai un doute, mais je me soigne:

    Source: https://jaiundoute.com/

  • [Vidéos] Sciences, zététique et plus encore...

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    David Louapre, lauréat de la Médaille de la médiation scientifique 2023 du CNRS

    Chaque mois, une nouvelle vidéo vient expliquer un concept scientifique issu de la biologie, de l’astronomie, de la physique quantique… David Louapre s’occupe ainsi de la chaîne YouTube Science Étonnante, qui compte plus de 1,3 million d’abonnés pour 110 millions de vidéos vues.
    “Je suis animé par la volonté de transmettre à la société ce que j’ai eu la chance d’apprendre pendant mes études et mes recherches”, raconte ce docteur en physique théorique diplômé de l’ENS Lyon.

    Alors qu’il travaillait dans la recherche privée chez Saint-Gobain, David Louapre a ouvert un blog, qu’il a transformé en chaîne YouTube en 2015. Il y aborde les sujets scientifiques qui le passionnent, rencontrant un vif succès en ligne. Il a ensuite publié plusieurs ouvrages de vulgarisation, dont “Mais qui a attrapé le bison de Higgs ?”. David Louapre est également directeur scientifique chez Ubisoft, où il adapte des simulations et les modèles scientifiques au monde du jeu vidéo.

  • [Conseils lecture] Sciences, zététique et plus encore...

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    @Pollux a dit dans [Conseils lecture] Sciences, zététique et plus encore... :

    Juste un dernier petit mot avant de vous laisser tranquille
    Je serais curieux de savoir comment, dans les années 20, ont été traités les gens, parce que pense qu’il y en a eu, qui émettaient des réserves sur ce nouveau produit miracle qu’était le radium.
    Cf le post de darkCainou un peu plus haut.

    C’est pourtant évident 😉
    si on se réfère à la crise actuelle…

    La plupart des scientifiques se sont montrés prudents, avant même l’utilisation massive, ils ont pris beaucoup de risques pour les tout premiers avec leur santé, mais rapidement ils ont mis un frein à l’utilisation débridée. Même si à l’époque cette science était très neuve (celle de la matière, les atomes etc… je ne parle pas de la radioactivité)

    Ensuite les charlatans, les scientifiques rebelles, les bonimenteurs, les entreprises ont utilisés ça en masse malgré les avertissements du corps scientifique (un peu comme Raoult et la chloroquine (qui a beaucoup tué, et les gens ont suivi leur gourou aveuglement comme pour le radium)), pour finalement sous la pression beaucoup trop tardive des états (surtout le notre 20/30 ans de retard sur le radium, toujours bien lent à réagir comme pour la crise de l’hydroxychloroquine). Il faut dire qu’il n’y avait pas les mêmes gardes fous, la science dans l’histoire de l’humanité, celle basée sur les preuves c’est assez récent.

    Heureusement, le Radium était tellement cher, les stocks mondiaux se comptaient en grammes que la plupart des entreprises qui vendait la radioactivité dans leurs produits (je parle des produits de beauté, alimentation etc…) n’en mettaient en fait pas, passé une époque.

    Dans le cas présent, les processus scientifiques ne sont plus du tout les même que y’a 120 ans, l’arnm n’est pas une nouvelle technologie découverte y’a 2 ans, il y a presque 30 ans de savoir accumulés, et ça se base sur un corpus de connaissances bien plus complètes sur l’adn et l’arn.

    Si on devait comparer au radium, se serait plus comme si on utilisait le premier vaccin ARNm dans les années 60 juste après la découverte et que posant un problème des scientifiques douteux continueraient à l’utiliser.

    L’ARNm du virus quand on attrape la covid on en est envahi complètement, rien à voir avec le vaccin et la petite dose, le risque de retro transcription est beaucoup plus important alors avec le virus, de même avec les effets secondaires.

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    Bon, accrochez-vous bien parce que ce que je vais vous raconter là, c’est du lourd. Des chercheurs britanniques viennent de lancer un projet complètement dingue : créer un génome humain à partir de rien. Genre vraiment à partir de zéro, molécule par molécule. Le truc s’appelle SynHG (Synthetic Human Genome Project) et ils viennent de recevoir 11,7 millions de dollars du Wellcome Trust pour démarrer.

    Alors oui, je sais ce que vous pensez. On dirait le début d’un film de science-fiction qui finit mal. Et franchement, vous n’avez pas totalement tort de flipper un peu car jusqu’à maintenant, personne n’osait vraiment se lancer là-dedans à cause des risques évidents : bébés sur mesure, modifications génétiques hasardeuses pour les générations futures, tout ça tout ça.

    Mais voilà, le Wellcome Trust (la plus grosse organisation caritative médicale au monde) a décidé que les bénéfices potentiels valaient le coup. Et quand on regarde de plus près, c’est vrai que les applications médicales font rêver. On parle de créer des cellules résistantes aux virus, de nouveaux traitements pour des maladies incurables, des transplantations d’organes révolutionnaires… Le Dr Julian Sale du MRC Laboratory of Molecular Biology à Cambridge (qui fait partie du projet) va même jusqu’à dire que “The sky is the limit”. Ahahaha.

    Le projet est dirigé par le professeur Jason Chin de l’Université d’Oxford, en collaboration avec plusieurs autres universités britanniques et son équipe a récemment réussi à synthétiser le génome complet de la bactérie E. coli. Sauf que là, c’est une autre paire de manches car le génome humain fait environ 700 fois la taille de celui d’E. coli avec ses 3 milliards de paires de bases contre 4,5 millions.

    D’ailleurs, c’est marrant de voir que ce projet démarre pile 25 ans après la fin du Human Genome Project qui avait permis de “lire” notre ADN. Maintenant, on veut l’écrire et l’objectif dans les 5 à 10 prochaines années, c’est de créer un chromosome humain synthétique complet. Ça permettrait de comprendre comment fonctionne vraiment notre ADN, y compris toute cette “matière noire” du génome dont on ne sait pas grand-chose. Parce que contrairement à ce qu’on pourrait croire, notre génome c’est pas juste une liste de gènes. Y’a plein de trucs dedans dont on ne comprend pas l’utilité.

    Évidemment, tout ça soulève des questions éthiques énormes. Le Dr Pat Thomas de Beyond GM met le doigt sur un truc important à savoir que même si tous les scientifiques partent avec de bonnes intentions, la technologie peut être détournée. On pourrait imaginer des armes biologiques, des humains “améliorés”, ou même des créatures avec de l’ADN humain. Le professeur Bill Earnshaw d’Edinburgh University, qui a lui-même développé une méthode pour créer des chromosomes artificiels, est assez énervé sur le sujet car pour lui : “Le génie est sorti de la bouteille.”

    Mais bon, le Wellcome Trust a anticipé le truc. Ils financent en parallèle tout un programme de recherche sur les questions éthiques et sociales, dirigé par la professeure Joy Zhang de l’Université de Kent. Tom Collins du Wellcome explique leur raisonnement : “Cette technologie va être développée un jour de toute façon, donc autant le faire maintenant de manière responsable et affronter les questions éthiques de front”. Et les applications potentielles donnent le vertige.

    Le professeur Iain Brassington de Manchester évoque la possibilité de créer des mitochondries synthétiques pour éviter la transmission de maladies mitochondriales, comme ça, plus besoin de donneurs, on pourrait les fabriquer directement. On pourrait aussi imaginer des bactéries capables de digérer le plastique ou de nettoyer les marées noires (même si là aussi, faudra faire gaffe à pas créer une catastrophe écologique encore pire…).

    Et puis y’a les trucs un peu plus “wild” comme dit Brassington. Genre des célébrités qui vendraient des licences de leur génome pour que les gens puissent copier leurs gènes. Ou des situations où un homme découvre qu’il est le père génétique d’un enfant dont il ne savait rien, parce que quelqu’un a utilisé une copie synthétique de son ADN.

    Bien sûr, pour l’instant, les chercheurs sont clairs, tout ça reste dans des tubes à essai et des boîtes de Petri. Pas question de créer de la vie synthétique mais cette technologie leur donnera un contrôle sans précédent sur les systèmes vivants humains. C’est à la fois excitant et flippant.

    D’un côté, on a donc des possibilités médicales incroyables qui pourraient sauver des millions de vies et de l’autre, on ouvre une boîte de Pandore dont on ne mesure pas forcément toutes les conséquences, mais comme le dit le Wellcome Trust, le coût de l’inaction pourrait être plus élevé que celui de l’action.

    En tout cas, une chose est sûre, les 5 prochaines années vont être aussi passionnantes qu’angoissantes pour tous ceux qui s’intéressent à la génétique et au futur de l’humanité.

    – Sources :

    https://gizmodo.com/scientists-launch-wild-new-project-to-build-a-human-genome-from-scratch-2000620762

    https://korben.info/scientifiques-britanniques-veulent-creer-genome-humain.html

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    @Aurel yep, c’est la seule fois où j’ai été au Palais de la découverte et j’en garde un très bon souvenir.

    Il a été fermé l’année suivante, en 2020, pour rénovation. Après 5 ans de travaux il devait rouvrir cette année mais le président du Grand Palais aimerait récupérer la surface occupée par le Palais de la découverte, cette volonté semble appuyée par le ministère de la culture.
    Pour le moment il est encore fermé et peut-être qu’il ne réouvrira pas sur volonté des décideurs…

  • Saga G Milgram

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    L’équipe de l’observatoire Vera Rubin au Chili a publié ses premières images lundi, révélant des vues époustouflantes de galaxies lointaines et de régions où se forment les étoiles.

    Ce télescope géant financé par la Fondation nationale pour la science et le ministère de l’Énergie américain est situé au Chili, endroit idéal pour observer le cosmos, grâce à une faible couverture nuageuse et à un climat sec.

    Après avoir mis plus de 20 ans à voir le jour, l’observatoire a publié ses premières images, dont celle de la nébuleuse Trifide et de la nébuleuse de la Lagune, à plusieurs milliers d’années-lumières de la Terre. Cette image d’un rose vif sur un fond rouge-orangé est le résultat de 678 prises de vue réalisées en l’espace de sept heures.

    Elle révèle ces pouponnières d’étoiles au sein de notre Voie lactée dans un niveau de détail inédit, rendant clairement visibles des éléments jamais observés auparavant.

    Galaxies de la Vierge

    Une autre image offre une vue incroyable de l’amas de galaxies de la Vierge.

    L’équipe de l’observatoire a également publié une vidéo baptisée “coffre au trésor cosmique” débutant avec un gros plan sur deux galaxies qui finit par petit à petit en révéler environ dix millions de plus.

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    “L’observatoire Rubin est un investissement dans notre futur, qui posera aujourd’hui la pierre angulaire de la connaissance sur laquelle nos enfants construiront fièrement demain”, a déclaré Michael Kratsios, le responsable de la politique scientifique et technologique à la Maison Blanche.

    Équipe d’un télescope de 8,4 mètres et de la plus grande caméra astronomique jamais construite au monde, l’observatoire s’appuie sur un puissant système de traitement de données.

    Plus tard dans l’année, il commencera le projet “the Legacy Survey of Space and Time” (LSST), qui permettra, dans la prochaine décennie, de balayer le ciel chaque nuit, pour en capturer les changements les plus subtils avec une précision inégalée.

    L’observatoire Vera C. Rubin porte le nom de l’astronome américaine qui a “découvert” la matière noire (hypothèse), une mystérieuse matière qui agit comme un ciment des galaxies, empêchant que les étoiles en soient éjectées.

    L’énergie noire est une force mystérieuse responsable de l’expansion de l’univers. Ensemble, l’énergie et la matière noire sont censées constituer 95% de l’univers.

    Découverte de nouveaux astéroïdes

    L’observatoire est également considéré comme l’un des instruments les plus puissants pour suivre les astéroïdes. En seulement dix heures, il a découvert 2.104 nouveaux astéroïdes dans notre système solaire, dont sept proches de la Terre et ne représentant aucun danger. Tous les autres observatoires combinés, qu’ils soient dans l’espace ou sur Terre, découvrent environ 20.000 nouveaux astéroïdes par an.

    Il devrait également être le plus efficace pour repérer des objets interstellaires traversant notre système solaire.

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    Source et images plus détaillées: https://www.7sur7.be/sciences/asteroides-et-galaxies-lointaines-les-premieres-photos-spectaculaires-de-la-plus-grosse-camera-du-monde~af5d1dc5/

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    @Raccoon a dit dans Un nouveau groupe sanguin découvert, pour le moment chez une seule personne :

    Une référence à la patiente d’origine guadeloupéenne qui en est l’unique porteuse au monde.

    C’est pas une très bonne nouvelle pour la pauvre dame (cool pour les chercheurs mais chiant pour la patiente ^^)

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    @michmich Il va bien, il n’y aurait aucun blessé. Sacré explosion en tout cas…

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    Top! Voilà un sérieux concurrent qui va faire la nique à SpaceX

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    « Si les satellites avaient été détruits, cela aurait été un gaspillage des années d’efforts que nous avons déployées et de l’argent investi dans la mission. »

    Après avoir lancé l’année dernière une paire de satellites qui n’ont pas réussi à atteindre la bonne orbite autour de la Lune, le Centre chinois de technologie et d’ingénierie pour l’utilisation de l’espace (CSU) a mis au point une nouvelle tactique : utiliser une « fronde » gravitationnelle pour placer les satellites au bon endroit.

    La Chine a lancé les satellites, baptisés DRO-A et DRO-B , en mars 2024 à bord d’une fusée Longue Marche-2C, selon la chaîne de télévision publique China Global Television Network (CGTN). Ils étaient censés se placer en orbite rétrograde lointaine – le DRO étant le nom des deux satellites – autour de la Lune , afin de faciliter la navigation et le suivi des engins spatiaux dans l’espace Terre-Lune.

    Les premier et deuxième étages de la fusée ont fonctionné comme prévu. Mais un problème technique avec l’étage supérieur Yuanzheng-1S a empêché les satellites d’atteindre leur orbite prévue, et la CSU a perdu le contact avec le duo.

    Lorsque la CSU a réussi à localiser les satellites égarés, ils tournaient sur une orbite beaucoup plus proche de la Terre que prévu. L’équipe a donc commencé à réfléchir à une solution pour les amener sur la trajectoire prévue.

    « Nous avons été divisés en deux équipes », a expliqué Hao. « L’une contrôle à distance les propulseurs des satellites pour ralentir leur rotation. L’autre équipe, la mienne, calcule le meilleur itinéraire pour remettre les satellites sur la bonne voie. »

    Les satellites ayant été partiellement endommagés lors du lancement, ils n’ont pas pu bénéficier de suffisamment de lumière solaire pour assurer la rotation nécessaire. L’équipe a donc résolu le problème en utilisant la gravité de la Terre , de la Lune et du Soleil pour propulser les satellites vers leur destination.

    La procédure a duré 123 jours. « Si l’on ne veut pas consommer trop d’énergie, il faut la remplacer par autre chose », a expliqué Mao Xinyuan, chercheur à la CSU, à CGTN. « Nous avons choisi de consommer plus de temps afin d’économiser de l’énergie. »

    L’opération de sauvetage a été achevée à la mi-juillet 2024 et les deux satellites se sont séparés six semaines plus tard, selon SpaceNews . DRO-A et DRO-B tournent désormais autour de la Lune et travaillent avec un troisième satellite, DRO-L, qui avait précédemment été lancé en orbite terrestre basse .

    « Ils serviront de phares dans l’espace », a déclaré Mao. Désormais, grâce à ces satellites en position, « nous pouvons localiser un vaisseau spatial en seulement trois heures, contre deux jours ou plus avec le positionnement terrestre traditionnel. »

    Source: https://www.space.com/astronomy/moon/china-uses-gravity-slingshot-to-rescue-pair-of-wayward-moon-satellites

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    Une société de surveillance de la situation spatiale a observé des approches rapprochées de satellites en orbite géosynchrone.

    La Chine a rapproché deux vaisseaux spatiaux très haut au-dessus de la Terre dans le cadre d’une mission de démonstration de ravitaillement, selon une société de connaissance de la situation spatiale.

    Les satellites chinois Shijian-21 et Shijian-25 se déplaçaient l’un vers l’autre en orbite géosynchrone , à environ 35 786 kilomètres au-dessus de l’équateur, a rapporté Spacenews le 6 juin. Et maintenant, les deux satellites semblent avoir eu une brève première rencontre, selon les observations au sol.

    Le suivi optique effectué par la société de surveillance spatiale S2A Systems montre un rapprochement rapproché entre les deux satellites le 14 juin, les deux étant parfois pratiquement impossibles à distinguer l’un de l’autre. Cela suggère que Shijian-21 et Shijian-25 ont au moins effectué un essai d’approche rapprochée et pourraient même avoir effectué un essai d’amarrage et de désamarrage.

    Le suivi de s2a indique que les deux engins spatiaux ont effectué des rapprochements très rapprochés les 13 et 14 juin.

    Le test vise à démontrer les capacités de ravitaillement en orbite et d’extension de mission, contribuant ainsi à améliorer la durabilité des opérations spatiales.

    Shijian-25 a été lancé en janvier pour démontrer le ravitaillement en orbite et l’entretien des satellites, tandis que Shijian-21 a été lancé en 2021 et a remorqué un satellite mort hors de l’orbite géosynchrone et vers une orbite plus élevée, « cimetière ».

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    Les deux sondes spatiales ont été développées par l’Académie des technologies spatiales de Shanghai (SAST), une entreprise publique chinoise. SpaceNews a également signalé que les sondes de surveillance américaines USA 270 et USA 271 se trouvaient à proximité, à l’est et à l’ouest des deux sondes chinoises, et étaient susceptibles d’observer l’activité.

    Les États-Unis, par l’intermédiaire du géant aérospatial Northrop Grumman, ont déjà testé des services de prolongation de la durée de vie des satellites en orbite géosynchrone avec ses engins spatiaux Mission Extension Vehicle-1 et Mission Extension Vehicle-2 , basée à Tokyo, , tandis que la société Astroscale vise à réaliser ses propres tests de ravitaillement complexes dès l’année prochaine.

    Source et vidéo: https://www.space.com/space-exploration/satellites/2-chinese-spacecraft-just-met-up-22-000-miles-above-earth-what-were-they-doing

    Après la camionnette qui embarque la moto volée, le camion qui embarque la voiture de luxe, voici venir le satellite qui capture les satellites espions. 🙂

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    «Si tu gagnes, je perds», c’est ce qu’on appelle la pensée à somme nulle, ou «zero-sum thinking» en anglais. Une nouvelle étude de l’Université de Bâle montre que les sympathisants des partis de gauche comme de droite utilisent ce concept.

    Le président américain Donald Trump est un bon exemple de la rhétorique de la pensée à somme nulle. Cette croyance se manifeste dans des arguments tels que «si un emploi va à un migrant, cela signifie un emploi de moins pour un citoyen américain» ou encore «ce qui est produit en Asie ne peut pas être produit aux États-Unis». En Suisse, l’idée que l’on ne peut gagner que si quelqu’un d’autre perd est également très répandue.

    Une étude de l’Université de Bâle, basée sur la deuxième édition de l’enquête nationale SSR «Comment ça va, la Suisse?», montre qu’un tiers des sondés pensent que la prospérité peut croître de façon à ce qu’il y en ait assez pour tout le monde, donc sans avoir besoin de le faire au détriment des autres. À l’inverse, ils sont aussi près de 30% à considérer que l’acquisition de richesse suit une logique de somme nulle, c’est-à-dire qu’on ne peut s’enrichir qu’en appauvrissant les autres.

    La coauteure de l’étude Kelly Liu est surprise par ces 30% d’adhésion à la pensée à somme nulle, car «la Suisse est un pays riche qui connaît une croissance économique depuis relativement longtemps». La chercheuse est également étonnée que cette pensée ne soit pas rattachée à un groupe de population spécifique que ce soit en termes d’âge, de sexe, d’éducation ou de langue.

    Au-delà des frontières partisanes

    La pensée à somme nulle ne peut être attribuée à un parti politique spécifique. Bien qu’elle soit plus répandue à gauche, surtout en matière de richesse où elle est associée aux revendications réclamant davantage de redistribution et une imposition plus élevée des fortunes.

    La pensée à somme nulle rend-elle malheureux?

    Outre l’orientation politique, l’étude a examiné le lien entre la pensée à somme nulle et le sentiment de satisfaction. Résultat: les personnes qui adhèrent fortement à cette pensée sont moins satisfaites de leur vie. Bien qu’on ne puisse que spéculer sur les raisons de cette corrélation, l’ampleur est significative.

    Les auteurs de l’étude souhaitent aussi approfondir la recherche dans le domaine de l’instrumentalisation politique de la pensée à somme nulle. Selon Alois Stutzer, «les acteurs du processus politique peuvent être tentés d’exploiter cette vision du monde des électeurs et l’instrumentaliser à leur avantage».

    Ainsi, les politiciens pourraient par exemple utiliser un récit à somme nulle du commerce mondial pour justifier une politique commerciale protectionniste. Ou ils pourraient tenter de promouvoir une position de «nous» contre «les autres» afin de gagner en popularité auprès des électeurs et discréditer leurs adversaires.

    Source: https://www.swissinfo.ch/fre/cinquieme-suisse/la-pensée-à-somme-nulle-un-phénomène-qui-dépasse-les-partis-politiques/89464720

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    Il y a une autre fuite sur l’ISS, mais la NASA n’en dit pas beaucoup à ce sujet

    Une mission avec équipage a été reportée au plus tôt à mercredi prochain.

    Au-delà de cela, l’agence spatiale ne fournit pas beaucoup d’informations sur l’évolution de la situation en orbite. Cependant, plusieurs sources ont confirmé à Ars que la fuite constitue une préoccupation majeure pour l’agence spatiale, car elle gère du matériel qui est en orbite depuis près de trois décennies.

    Pour comprendre la situation actuelle, il est important de revenir sur les fuites passées sur la station, dont la structure est en aluminium. La station présente une fuite lente mais croissante depuis 2019. Les fuites d’air se situent dans le tunnel de transfert du module de service russe Zvezda, l’un des plus anciens éléments du complexe, dont les premiers éléments ont été lancés en 1998. Ce tunnel, connu sous l’acronyme russe PrK, relie le module Zvezda à un port d’amarrage où l’équipage de Soyouz et les vaisseaux de ravitaillement Progress s’attachent à la station.

    À ce stade, la NASA surveille la fuite en cours et se prépare à toute éventualité. Une source industrielle de haut rang a déclaré à Ars que la direction du programme de la station spatiale de la NASA était « inquiète » de la fuite et de ses implications.

    C’est l’une des raisons pour lesquelles l’agence spatiale a retardé jeudi le lancement d’une mission commerciale transportant quatre astronautes vers la station spatiale Axiom-4.

    « Le report de la mission Axiom 4 donne à la NASA et à Roscosmos le temps d’évaluer la situation et de déterminer si des mesures de dépannage supplémentaires sont nécessaires », a déclaré la NASA dans un communiqué . « Une nouvelle date de lancement pour la quatrième mission d’astronautes privés sera communiquée dès qu’elle sera disponible. »

    Le pire scénario pour la station spatiale est que les fuites continues soient le signe avant-coureur d’un phénomène appelé « fatigue cyclique », qui affecte les métaux, y compris l’aluminium. Imaginez : si vous pliez un cintre en métal une fois, il se plie. Mais si vous le pliez plusieurs fois d’avant en arrière, il se cassera. En effet, à mesure que le métal se fatigue, il durcit et finit par se casser. Cela se produit soudainement et sans avertissement, comme ce fut le cas lors d’un vol d’Aloha Airlines en 1988 .

    La crainte est que certaines structures métalliques à bord de la station subissent une défaillance rapide et catastrophique. Par conséquent, lors de ses précédentes évaluations, la NASA a classé le problème de fissuration structurelle de la station spatiale au niveau de préoccupation le plus élevé de sa matrice de risques 5v5, destinée à évaluer la probabilité et la gravité des risques pour la station spatiale.

    Source: https://arstechnica.com/space/2025/06/theres-another-leak-on-the-iss-but-nasa-is-not-saying-much-about-it/

  • La lune, future guerre des étoiles ?

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    La sonde résilience devait déposer une maquette de maison sur la lune

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    Baptisé Moonhouse, ce projet «artistique» avait été imaginé par le Suédois Mikael Genberg, il y a plus de vingt-cinq ans. Son compatriote Christer Fuglesang a d’ailleurs déjà emmené une Moonhouse avec lui lors de son séjour au sein de l’ISS. Désormais, des entreprises privées cherchent à offrir des opportunités d’exploration spatiale plus fréquentes et moins coûteuses que celles menées par les divers gouvernements.

    Conçue pour résister aux conditions particulières de la Lune, la petite maquette de 12 cm sur 10 cm sur 8 cm ne résisterait sûrement pas à une explosion. Espérons, dans ce cas, que ce soit juste un problème de signal.

    Source: https://www.20min.ch/fr/story/musktrump-mars-et-juin-la-maison-sur-la-lune-ne-donne-plus-signe-de-vie-103359290

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    La sonde Tianwen-2 a été lancée par une fusée Longue-Marche

    La Chine a lancé jeudi sa première sonde destinée à ramener sur terre des échantillons d’astéroïde, a rapporté l’agence de presse Xinhua. Cette mission vise à renforcer les capacités d’exploration de la Chine et à mieux comprendre l’origine du système solaire.

    Une fusée Longue Marche-3B transportant la sonde Tianwen-2 a décollé du site de lancement de Xichang, dans la province du Sichuan (sud-ouest), à 03h31 (19h31 en Suisse), a précisé l’agence de presse officielle chinoise.

    Environ 18 minutes plus tard, la sonde Tianwen-2 a été placée sur une orbite de transfert entre la Terre et l’astéroïde 2016HO3, a déclaré l’administration nationale de l’espace de Chine (CNSA), selon Xinhua. “Le vaisseau spatial a déployé ses panneaux solaires en douceur et la CNSA a déclaré que le lancement était un succès”, a rapporté l’agence.

    C’est le début d’un long voyage: le vaisseau doit mettre plus d’un an pour atteindre l’astéroïde “469219 Kamo’oalewa” (également appelé “2016 HO3”). Il doit arriver à l’été 2026 sur ce quasi-satellite de la Terre.

    Une fois la collecte effectuée, Tianwen-2 (“Questions au ciel-2”) s’envolera à nouveau puis larguera depuis l’espace un module qui redescendra seul sur la Terre avec les précieux échantillons.

    Deux missions

    La sonde principale poursuivra sa route en direction d’une comète (nommée “311P”). Il s’agira de la deuxième partie de la mission.

    Tianwen-2 est la toute première mission chinoise de collecte d’échantillons sur un astéroïde, c’est-à-dire un petit corps rocheux qui se déplace dans l’espace, en orbite autour du Soleil. Les scientifiques pensent que ces échantillons contiennent des indices sur les débuts et l’évolution du système solaire.

    La Chine ambitionne également d’améliorer ses capacités de mise en orbite et d’atterrissage sur des petits corps célestes.

    Récupérer des échantillons d’astéroïde n’est pas inédit: des missions japonaises et américaine ont déjà accompli cette prouesse.

    “Sur le plan technologique” cette mission marque toutefois “une étape importante dans la progression de la Chine en matière de rattrapage du Japon, des États-Unis et de l’Europe dans le domaine de l’exploration de l’espace lointain, au-delà de la Lune”, déclare à l’AFP Chen Lan, spécialiste du programme spatial chinois.

    La Chine a déjà envoyé dans le passé des sondes pour récolter des échantillons. Elle avait ramené sur terre en 2024 des échantillons de la face cachée de la Lune, une première mondiale.

    Source: https://www.radiolac.ch/actualite/international/la-chine-lance-une-sonde-pour-ramener-des-echantillons-dasteroide/

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    Le français Sodern annonce la mise sur le marché d’Astradia, un système de navigation insensible au brouillage

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    Généralement, les systèmes de navigation des aéronefs et des navires reposent sur des dispositifs de géolocalisation par satellite [GPS], dont les signaux sont susceptibles d’être brouillés par des moyens de guerre électronique déployés dans les environnements contestés. Un moyen de s’en prémunir consiste à utiliser une centrale inertielle. Seulement, au fil du temps, sa précision tend à se dégrader… D’où la nécessité de la « recaler ».

    En 2016, pour pallier ces inconvénients, la Direction générale de l’armement [DGA] lança le projet « VISION », confié à Safran Electronics & Defense et à Sodern, la filiale d’ArianeGroup spécialisée dans l’instrumentation spatiale.

    L’idée était alors d’associer une centrale de navigation inertielle à un viseur stellaire [ou viseur d’étoiles], dont le missile balistique mer-sol stratégique M-51 est équipé.

    Un viseur stellaire mesure les coordonnées d’une ou plusieurs étoiles, puis les transmet à un calculateur pour déterminer avec une extrême précision [de l’ordre de la seconde d’arc, soit 0,000277778 degré] une position ou une trajectoire, par comparaison avec les éphémérides des corps célestes enregistrées dans une base de données. Aussi, sur terre, un tel instrument ne peut fonctionner que pendant la nuit [et par temps clair].

    D’où l’ambition du projet Vision : faire en sorte de disposer d’un viseur stellaire diurne.

    Après trois ans de recherches, des essais réalisés au Pic du Midi [Pyrénées] suggérèrent que Sodern avait trouvé une solution. Plus tard, l’Agence de l’innovation de défense [AID] expliqua que cette dernière reposait sur des « traitements d’images » et des « technologies innovantes » permettant de « détecter et d’identifier des étoiles pendant le jour »… et donc de « fournir une mesure corrigeant la position de la centrale inertielle, et cela même en pleine journée ».

    La seconde phase des essais effectués avec un démonstrateur furent « couronnés de succès », selon l’AID. Et d’annoncer qu’un avant-projet « d’équipement embarquable à bord d’aéronefs » allait être lancé.

    Quoi qu’il en soit, les travaux réalisés dans le cadre du projet VISION portent leurs fruits. L’an passé, à l’occasion du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory, Sodern avait dévoilé une « solution de visée diurne » qui, capable de « trouver et de pointer automatiquement le meilleur champ pour repérer les étoiles », pouvait être mise en œuvre par un véhicule blindé.

    « Connaître la position exacte du véhicule même en zone brouillée est de plus en plus demandé par nos clients, non seulement pour la navigation mais aussi pour le tir au-delà de la vue directe [missiles TAVD] ou le guidage de tir d’artillerie », avait commenté un cadre d’Arquus.

    Ce 27 mai, Sodern est allé plus loin en annonçant le début de la commercialisation d’Astradia, un « viseur céleste endoatmosphérique » qui, associé à une « centrale inertielle », est en mesure de fournir, de jour comme de nuit, une « mesure d’attitude afin de garantir une information de géolocalisation embarquée précise, robuste et fiable ».

    « Ce viseur de haute performance est donc autonome, non tributaire de signaux de radionavigation et vise à contrer la dérive naturelle des centrales inertielles », rappelle Sodern, avant de préciser que cet instrument présente aussi l’avantage de « n’émettre aucune onde qui rendrait » son « porteur détectable ».

    Compact [176 mm x 185 mm x 207 mm] et relativement léger [moins de 3 kg], Astradia a été conçu « pour s’intégrer facilement à tous types de porteurs aéronautiques », y compris les « drones et les avions de surveillance », souligne Sodern.

    Cet instrument a une capacité de pointage de quelques secondes d’arc, équivalent à 1 mètre pour une distance de 70 km. « Cette fonctionnalité très utile pour l’alignement et le recalage des systèmes de navigation inertiels ouvre aussi la porte à de futures autres applications particulièrement exigeantes en pointage », explique l’industriel.

    Et d’insister : « Chaque seconde et sans interruption, de jour comme de nuit, ce capteur délivre des mesures à l’aéronef avec une capacité opérationnelle à tout endroit sur Terre, y compris sur les océans, et sans aucune servitude de mise à jour de cartes pour exécuter sa mission ».

    « Nous sommes fiers de concevoir des technologies duales, qui exigent à la fois précision et robustesse pour répondre à un besoin spécifique des armées et une conception industrielle pour une
    meilleure optimisation des coûts. Astradia en est un très bon exemple et intéressera aussi bien des porteurs militaires que des avions civils », fait valoir Sandra Feilles, la responsable de l’innovation chez Sodern.

    Commercialisé à partir de juin prochain, le viseur d’étoiles diurne Astradia sera proposé au prix de 250 000 euros.

    Source: https://www.opex360.com/2025/05/27/le-francais-sodern-annonce-la-mise-sur-le-marche-dastradia-un-systeme-de-navigation-insensible-au-brouillage/

    Si au moins ça peut éviter de rater les cibles…

  • Des images étonnantes montrent une "collision cosmique"

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    @Psyckofox ça a l’air de bloquer pour certains et pas d’autres…
    La France n’est pas pareil pour tout le monde on dirait 😂