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Récent Meilleur sujets Contesté

    [Topic Unique] Sharewood
  • duJambonundefined duJambon

    @Popaul T’en oublie un peu 🙂

    1. Désaccord (voire moins, genre opinion divergente)
    2. Délit de sale gueule
    3. Dénonciation
    4. Erreur
    5. Autres…

  • La jeune génération face au P2P
  • duJambonundefined duJambon

    @El-Bbz Si j’en crois les débits ridicules qui sont utilisés par la plupart des leechers, je dirais que non.

    Rare sont les peers à monter à 50 MB/s et encore moins au-dessus, j’en ai plus à 100k, voir en dessous, qu’à 1 MB/s.

    En ce moment, y’en a beaucoup plus que d’habitude à cause d’YGG, mais sinon…

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  • [Topic Unique] Sharewood
  • duJambonundefined duJambon

    @MicksandTwist a dit dans [Topic Unique] Sharewood :

    Est ce qu’il y a moyen de faire quelquechose ?

    Lire au-dessus et dans le topic YGG, tous les autres OUST non justifiés (depuis longtemps) et en tirer la leçon, s’inscrire sur sharewood, ou passer au direct download vu que beaucoup de trackers sont étanches, ou encore, utiliser un tracker public (ouvert) français, y’a le choix.

    Il y a de la lecture dans ce topic ou sur le site à propos de tout ça.


  • 🛍️ Vos derniers achats : Le club des craquages assumés
  • duJambonundefined duJambon

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    Ça date un peu pour les tailles de disque, mais le principe reste le même…

    Ce ne sont pas des disques de plus ou moins bonne qualité, c’est le contrôleur de disque qui est optimisé pour certaines stratégies, par exemple, pour la vidéo surveillance, écriture beaucoup plus rapide que la lecture, nombreuses écritures en parallèle, écriture sur des pistes/secteurs contigus, et j’en passe.


  • Cloudflare fait le ménage des sites pirates et notamment ceux de stockage de fichiers
  • duJambonundefined duJambon

    En résumé:

    Le dernier rapport de transparence de Cloudflare fait état d’une hausse spectaculaire de 3 800 % des retraits pour violation du droit d’auteur au premier semestre 2025. Cette explosion est principalement due à une automatisation accrue, rendue possible par l’octroi aux ayants droit d’un accès direct à une API permettant de déposer et traiter plus rapidement les plaintes, notamment contre le piratage de diffusions sportives en direct.

    En six mois, Cloudflare a reçu près de 125 000 signalements, dont plus de 54 000 ont conduit à des actions de retrait, et a fermé plus de 21 000 comptes de stockage R2, majoritairement de manière automatique.

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    Historiquement critiquée pour son rôle d’intermédiaire technique, Cloudflare affirme renforcer sa coopération avec les titulaires de droits tout en maintenant une position prudente sur le blocage de sites. L’entreprise accepte le géoblocage de domaines sur décision judiciaire, mais refuse toute forme de blocage via son résolveur DNS public (1.1.1.1), qu’elle considère comme nuisible à l’architecture d’Internet.

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    Cloudflare critique par ailleurs les blocages « maladroits » menés dans certains pays européens, notamment en Espagne et en Italie, qui entraînent des dommages collatéraux importants. À l’inverse, elle a engagé au Royaume-Uni une coopération volontaire, appliquant des blocages ciblés avec des pages d’information renvoyant aux décisions judiciaires.

    Selon Paine, le geste de blocage volontaire de Cloudflare montre que l’entreprise est disposée à agir tant que les demandes sont raisonnables.

    En conclusion, Cloudflare prévoit une augmentation continue des actions antipiratage, tout en affirmant vouloir éviter les méthodes excessives, en particulier le blocage DNS, afin de préserver l’intégrité du réseau Internet.

    Source: https://torrentfreak.com/cloudflare-reports-surge-in-streaming-piracy-takedowns-removes-20k-storage-accounts/


  • Microsoft va apporter l’accélération matérielle à son chiffrement BitLocker, mais…
  • duJambonundefined duJambon

    Hum… J’espère qu’ils ne vont pas nous refaire le coup de W11 avec un Windows 12 et de nouvelles exigences matérielles…


  • Un peu d'humour en image
  • duJambonundefined duJambon

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  • [Topic Unique] YGG Torrent
  • duJambonundefined duJambon

    @Jashugan a dit dans [Topic Unique] YGG Torrent :

    je ne comprends pas forcément ceux qui râlent contre 30sec d’attente ou 5 DLs par jour

    Ce n’est effectivement pas un drame, c’est juste la goutte d’eau de trop, parce que l’idiot qui va acheter cette option (en plus de freeleech ou de ratio) risque bien d’acheter la connerie suivante que ygg mettra en place dès qu’ils en auront envie (frais de “dossier”, inscription, gardiennage ou que sais-je encore). 🙂

    Au final, il faudra peut-être qu’ils payent un jour pour ne pas être dénoncés aux autorités ou qu’un des bandits à la tête du tracker n’échange sa peau contre des renseignements.


  • [Topic Unique] HD-F
  • duJambonundefined duJambon

    @Pitlou Je ne connais pas d’idiot qui en donne ici à n’importe qui, désolé 🙂 Mais après tout, tout est possible.


  • [Topic Unique] HD-F
  • duJambonundefined duJambon

    @Pitlou a dit dans [Topic Unique] HD-F :

    Ce que vous faites et laissez faire est hypocrite concernant ce sujet des invitations sauf si les trackers en questions sont assez inconscient pour permettre ça.

    Les demandes d’invitations sont clairement interdites ici.

    Je ne connais plus un seul tracker privé où l’on n’est pas responsable de ses invités. Personne de raisonnable n’a envie de se faire scalper. 🙂

    Pour info, j’ai eu reçu des invits sans même les avoir demandées, j’ai même dû en décliner, on ne peut pas être partout. 🙂

    Il existe encore des personnes responsables et raisonnables qui peuvent éventuellement devenir “papables”, quand elles sont mieux connues.


  • Un peu d'humour en image
  • duJambonundefined duJambon

    @BahBwah Je ne sais pas ce que c’est et je ne préfère pas dire à quoi ça me fait penser, même si ça s’appelle autrement et que la taille n’est pas très réaliste, sauf pour un éléphant.

    Son vrai nom: un gros fion au chocolat.


  • [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et/ou adorés
  • duJambonundefined duJambon

    @ichbinrodolphe Boah… Un massage cardiaque à nu, une prise d’immobilisation au sol, c’est la vie… 🙂 J’avoue que le sur le moment j’ai été un peu surpris, mais bon, c’est de l’amour l’humour…


  • [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et/ou adorés
  • duJambonundefined duJambon

    @Violence a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et/ou adorés :

    Je déteste les comédies romantiques mais paraît-il que c’est un classique

    Je ne cours pas après non plus, mais ce film est une merveille d’équilibre, d’une trame complexe et de goûts très variés. Pas mal d’humour avec aussi un Atkinson très classe.


  • [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et/ou adorés
  • duJambonundefined duJambon

    Je viens de découvrir “Love actually” (2003)

    L’ultime comédie romantique.

    L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts… En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter, prouvant avec jubilation que la plus belle des choses peut engendrer les pires situations…

    Love Actually, ou Réellement l’amour au Québec, est un film de Noël comique et romantique britannique écrit et réalisé par Richard Curtis et sorti en salles en 2003. Le film se penche sur les différents aspects de l’amour montré à travers dix histoires distinctes impliquant un large éventail de personnages, dont beaucoup sont reliés entre eux, et leur évolution. Située principalement à Londres, l’action de Love Actually commence cinq semaines avant les fêtes de Noël, et se joue comme un compte à rebours jusqu’à la fête, suivie d’un épilogue un mois après les événements.

    Film choral dont la distribution réunit notamment Hugh Grant, Liam Neeson, Emma Thompson, Colin Firth, Bill Nighy, Laura Linney, Alan Rickman, Keira Knightley, Rowan Atkinson et Andrew Lincoln.


  • La matière noire pourrait être composée de fragments d'objets géants et exotiques, et les astronomes pensent savoir comment les détecter.
  • duJambonundefined duJambon

    Les recherches de particules de matière noire n’ont jusqu’à présent rien donné, ce qui pousse les théoriciens à faire preuve de plus de créativité dans leurs idées.

    Des objets astrophysiques exotiques et sombres pourraient se cacher dans l’espace interstellaire, et une nouvelle proposition explique comment les trouver : les fixer très, très intensément.

    Nous ignorons la nature de la matière noire, même si nous soupçonnons fortement son existence. Nous observons des indices indirects de son existence partout, de la vitesse de rotation des galaxies à la croissance des plus grandes structures cosmiques. Pendant des décennies, les cosmologistes ont pensé que la matière noire était une sorte de particule exotique, jusqu’alors inconnue du Modèle Standard de la physique des particules. Cette étrange particule n’interagirait ni avec la lumière, ni avec la plupart des autres éléments, si ce n’est par son influence gravitationnelle.

    Mais jusqu’à présent, les recherches de ces particules de matière noire n’ont rien donné, ce qui pousse les théoriciens à faire preuve de plus de créativité dans leurs idées.

    Il se pourrait que la matière noire ne soit pas composée de milliards de minuscules particules parcourant l’univers. Elle pourrait plutôt être constituée d’amas d’objets beaucoup plus massifs. Plus précisément, les chercheurs à l’origine d’une nouvelle étude, publiée en novembre 2025 sur le serveur en libre accès arXiv, ont examiné deux types d’objets exotiques.

    La première est connue sous le nom d’étoile bosonique. Dans ce modèle, la matière noire est composée de particules ultra-ultra-ultra-légères — potentiellement des millions de fois plus légères que les neutrinos, les particules les plus légères connues. Elles seraient si légères que leur nature quantique leur donnerait l’apparence d’ondes à l’échelle galactique plutôt que de particules individuelles. Mais ces ondes pourraient parfois se condenser et s’agglomérer, se rapprochant par leur propre gravité, sans pour autant s’effondrer.

    Une autre possibilité est celle des Q-balls. Dans ce modèle, la matière noire n’est pas une particule, mais un champ quantique qui imprègne tout l’espace-temps. Grâce à une propriété particulière de ce champ, il pourrait se fragmenter occasionnellement, créant ainsi d’immenses sphères stables qui errent dans le cosmos comme un grain de farine flottant dans une sauce mal mélangée.

    Les étoiles de bosons et les Q-balls, qui font partie de la catégorie plus générale des objets astrophysiques sombres exotiques (EADO), sont difficiles à détecter. Elles sont grandes — de la taille d’une étoile environ — mais n’émettent pas de lumière propre, ce qui les rend presque invisibles lors de nos observations du cosmos.

    Mais les astronomes ont découvert un mécanisme permettant aux EADO de révéler leur présence : la microlentille gravitationnelle. Si une étoile Q-ball ou une étoile bosonique passait entre nous et une étoile lointaine, la forte gravité de l’EADO transformerait la lumière de l’étoile en une lentille gravitationnelle. De notre point de vue, l’étoile semblerait alors se positionner brusquement, puis revenir rapidement à sa position initiale.

    Il nous suffirait donc d’observer une multitude d’étoiles pendant une très longue période et d’espérer avoir de la chance. Heureusement, nous disposons de l’instrument idéal pour cela. La mission du télescope spatial Gaia était précisément celle-ci : observer une multitude d’ étoiles pendant une très longue période.

    Les astronomes à l’origine de l’étude proposent une campagne d’observation des étoiles bosoniques (EADO) à partir des données de Gaia, en repérant leur signal unique et révélateur : des sauts brusques dans leur position. Selon leur nombre, Gaia pourrait avoir observé jusqu’à plusieurs milliers d’EADO.

    Mais si elles n’existent pas, cette même campagne permettrait de limiter considérablement la contribution des Q-balls et des étoiles de bosons à l’ensemble des connaissances sur la matière noire. Quoi qu’il en soit, explorer l’obscurité nous apprendrait forcément quelque chose.

    Source: https://www.space.com/astronomy/dark-universe/dark-matter-may-be-made-of-pieces-of-giant-exotic-objects-and-astronomers-think-they-know-how-to-look-for-them


  • La majeure partie de la matière ordinaire de l'univers ne se trouve ni dans les planètes, ni dans les étoiles, ni dans les galaxies ; un astronome explique sa répartition.
  • duJambonundefined duJambon

    Bien que l’espace soit souvent décrit comme un vide, il n’est pas complètement vide.

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    Illustration de la matière noire concentrée au cœur d’une galaxie spirale

    Cet article a été initialement publié sur The Conversation. de Space.com La publication a fourni l’article à la rubrique Expert Voices : Op-Ed & Insights .

    Si vous observez l’espace avec un télescope, vous verrez d’innombrables galaxies, dont la plupart abritent de grands trous noirs centraux , des milliards d’étoiles et leurs planètes. L’univers regorge d’objets immenses et spectaculaires, et l’on pourrait croire que ces objets massifs renferment la plus grande partie de la matière cosmique.

    La théorie du Big Bang prédit qu’environ 5 % du contenu de l’univers devrait être constitué d’atomes composés de protons, de neutrons et d’électrons. Or, la plupart de ces atomes sont introuvables dans les étoiles et les galaxies – une contradiction qui intrigue les astronomes.

    Si elle ne se trouve pas dans les étoiles et les galaxies visibles, la matière a plus de chances de se cacher dans l’espace obscur entre les galaxies. Bien que l’espace soit souvent qualifié de vide, il n’est pas totalement vide. Des particules et des atomes individuels sont dispersés dans tout l’espace entre les étoiles et les galaxies, formant un réseau sombre et filamenteux appelé la « toile cosmique ».

    Tout au long de ma carrière d’astronome , j’ai étudié cette toile cosmique, et je sais combien il est difficile de rendre compte de la matière disséminée dans l’espace.

    Dans une étude publiée en juin 2025, une équipe de scientifiques a utilisé une technique radio unique pour réaliser le recensement de la matière ordinaire dans l’univers.

    Le recensement de la matière normale

    L’endroit le plus évident pour chercher de la matière ordinaire est sous forme d’étoiles. La gravité rassemble les étoiles en galaxies , et les astronomes peuvent dénombrer les galaxies dans tout l’univers observable.

    Le recensement aboutit à plusieurs centaines de milliards de galaxies, chacune composée de plusieurs centaines de milliards d’étoiles. Ces chiffres sont incertains car de nombreuses étoiles se trouvent en dehors des galaxies . On estime qu’il y en a 10⁶. 23 Il y a des étoiles dans l’univers, soit des centaines de fois plus que le nombre de grains de sable sur toutes les plages de la Terre. On estime qu’il y en a 10 puissance 82 atomes dans l’univers. (1 suivi de 82 zéros)

    Cependant, ce nombre prodigieux est loin d’expliquer toute la matière prédite par le Big Bang. Un calcul précis indique que les étoiles ne contiennent que 0,5 % de la matière de l’univers. On suppose que dix fois plus d’atomes flottent librement dans l’espace. Seuls 0,03 % de la matière sont constitués d’éléments autres que l’hydrogène et l’hélium, notamment le carbone et tous les constituants fondamentaux de la vie.

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    La toile cosmique est une structure fondamentale de notre univers

    Regarder entre les galaxies

    Le milieu intergalactique – l’espace entre les galaxies – est un quasi-vide, avec une densité d’un atome par mètre cube, soit un atome tous les 35 pieds cubes. C’est moins d’un milliardième de milliardième de la densité de l’air sur Terre. Même à cette densité extrêmement faible, ce milieu diffus est de 92 milliards d’années-lumière contient une quantité considérable de matière, compte tenu du diamètre colossal de l’univers, qui .

    Le milieu intergalactique est extrêmement chaud , avec des températures de plusieurs millions de degrés. De ce fait, il est difficile à observer, sauf à l’aide de télescopes à rayons X , car les gaz extrêmement chauds émettent des rayons X à très courte longueur d’onde . La sensibilité des télescopes à rayons X est limitée car ils sont plus petits que la plupart des télescopes optiques.

    Déploiement d’un nouvel outil

    Des astronomes ont récemment utilisé un nouvel outil pour résoudre le problème de la matière manquante. Les sursauts radio rapides sont d’intenses impulsions d’ondes radio qui peuvent libérer en une milliseconde autant d’énergie que le Soleil en trois jours. Découverts en 2007, ces sursauts sont causés par des restes stellaires compacts dans des galaxies lointaines. Leur énergie s’atténue lors de leur propagation dans l’espace et, lorsqu’elle atteint la Terre, elle est mille fois plus faible qu’un signal de téléphone portable émis sur la Lune puis détecté sur Terre.

    Des recherches menées début 2025 suggèrent que ces sursauts proviennent de la région fortement magnétique qui entoure une étoile à neutrons ultra-compacte. Les étoiles à neutrons sont des vestiges incroyablement denses d’étoiles massives qui se sont effondrées sous l’effet de leur propre gravité après une explosion de supernova. Le type particulier d’étoile à neutrons qui émet des sursauts radio est appelé magnétar ; son champ magnétique est mille milliards de fois plus puissant que celui de la Terre.

    Bien que les astronomes ne comprennent pas encore pleinement les sursauts radio rapides, ils peuvent les utiliser pour sonder l’espace intergalactique. Lors de leur propagation, les interactions avec les électrons du gaz intergalactique chaud ralentissent préférentiellement les grandes longueurs d’onde. Le signal radio s’étale, un peu comme un prisme qui transforme la lumière du soleil en arc-en-ciel. Les astronomes utilisent l’ampleur de cet étalement pour calculer la quantité de gaz traversée par le sursaut avant d’atteindre la Terre.

    Énigme résolue

    Dans une nouvelle étude , publiée en juin 2025, une équipe d’astronomes du Caltech et du Centre d’astrophysique de Harvard a étudié 69 sursauts radio rapides à l’aide d’un réseau de 110 radiotélescopes en Californie. L’équipe a découvert que 76 % de la matière ordinaire de l’univers se trouve dans l’espace intergalactique, 15 % dans les halos galactiques (la région entourant les étoiles visibles d’une galaxie) et les 9 % restants dans les étoiles et le gaz froid à l’intérieur des galaxies.

    Le décompte complet de la matière ordinaire dans l’univers confirme fortement la théorie du Big Bang. Cette théorie prédit l’ abondance de matière ordinaire formée durant les premières minutes de l’univers ; en retrouvant les 5 % prédits, elle réussit un test crucial.

    Plusieurs milliers de sursauts radio rapides ont déjà été observés, et un futur réseau de radiotélescopes devrait porter ce rythme de découverte à 10 000 par an. Un échantillon aussi important permettra aux sursauts radio rapides de devenir de puissants outils pour la cosmologie . La cosmologie est l’étude de la taille, de la forme et de l’évolution de l’Univers. Les sursauts radio pourraient permettre non seulement de compter les atomes, mais aussi de cartographier la structure tridimensionnelle de la toile cosmique.

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    Un diagramme circulaire illustrant le bilan matière-énergie de l’univers

    Diagramme circulaire de l’univers

    Les scientifiques ont peut-être désormais une image complète de la répartition de la matière ordinaire, mais la majeure partie de l’univers est encore composée de substances qu’ils ne comprennent pas entièrement.

    Les constituants les plus abondants de l’univers sont la matière noire et l’énergie noire, deux phénomènes encore mal compris. L’énergie noire est à l’origine de l’ expansion accélérée de l’univers , tandis que la matière noire est le liant invisible qui assure la cohésion des galaxies et de l’univers.

    encore inexploré, La matière noire est probablement un type de particule fondamentale qui ne fait pas partie du modèle standard de la physique des particules. Les physiciens n’ont pas encore réussi à détecter cette particule, mais nous savons qu’elle existe car, selon la relativité générale , la masse courbe la lumière, et l’effet de lentille gravitationnelle est bien plus important que ce que la matière visible peut expliquer. Grâce à cet effet, un amas de galaxies courbe et amplifie la lumière d’une manière analogue à une lentille optique . La matière noire est plus de cinq fois plus massive que la matière conventionnelle.

    Un mystère est peut-être résolu, mais un plus grand encore demeure. Si la matière noire reste énigmatique, nous en savons désormais beaucoup sur les atomes ordinaires qui nous composent et sur le monde qui nous entoure.

    Source: https://www.space.com/astronomy/most-normal-matter-in-the-universe-isnt-found-in-planets-stars-or-galaxies-an-astronomer-explains-where-its-distributed


  • La Voie lactée : tout ce que vous devez savoir sur notre voisinage cosmique
  • duJambonundefined duJambon

    Nous vivons un âge d’or de la recherche et de l’exploration de la Voie lactée.

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    Mouvements des étoiles de la Voie lactée au cours des 400 000 prochaines années, d’après les données de la mission européenne Gaia.

    La Voie lactée est une galaxie spirale barrée d’environ 13,6 milliards d’années, avec de grands bras pivotants qui s’étendent à travers le cosmos.

    Le disque de notre galaxie natale mesure environ 100 000 années-lumière de diamètre et seulement 1 000 années-lumière d’épaisseur, selon l’observatoire de Las Cumbres .

    Tout comme la Terre orbite autour du Soleil , le système solaire orbite autour du centre de la Voie lactée. Malgré une vitesse de déplacement d’environ 828 000 km/h (515 000 mph), notre système solaire met environ 250 millions d’années pour effectuer une révolution complète, selon Interesting Engineering . La dernière fois que notre planète occupait cette position, les dinosaures commençaient à peine à apparaître et les mammifères n’avaient pas encore évolué.

    Si le centre de la Voie lactée était une ville, nous vivrions en banlieue, à environ 25 000 à 30 000 années-lumière du centre. La vie en périphérie est agréable ; nous nous trouvons nichés dans l’un des plus petits quartiers, le bras d’Orion-Cygne, encadré par les bras plus vastes de Persée et de Carène-Sagittaire. Si nous voyagions vers l’intérieur, en direction du centre-ville, nous trouverions les bras de l’Écu-Centaure et de Norma.

    Par une nuit claire, sans pollution lumineuse, on peut apercevoir les lumières éclatantes de la cité galactique qui sillonnent le ciel nocturne. Fenêtre sur l’univers, cette bande d’un blanc laiteux composée d’étoiles, de poussière et de gaz est à l’origine du nom de notre galaxie.

    Au cœur même de la Voie lactée se trouve un trou noir supermassif nommé Sagittarius A*. D’une masse équivalente à environ quatre millions de fois celle du Soleil, ce monstre engloutit tout ce qui s’approche trop près, se gavant d’une quantité considérable de matière stellaire qui lui permet de devenir un géant. En 2022, nous avons réussi à imager pour la toute première fois ce glouton au cœur de notre galaxie , grâce à une technique novatrice qui nous a permis d’observer son ombre.

    Selon le Musée américain d’histoire naturelle (AMNH), notre galaxie est appelée la Voie lactée en raison de son aspect blanc laiteux lorsqu’elle traverse le ciel nocturne. Dans la mythologie grecque, cette bande laiteuse serait apparue parce que la déesse Héra aurait répandu du lait sur le ciel.

    À travers le monde, la Voie lactée est connue sous différents noms. Par exemple, en Chine, on l’appelle « Rivière d’argent » et dans le désert du Kalahari en Afrique du Sud, « Épine dorsale de la nuit ».

    Où se situe la Terre dans la Voie lactée ?

    La Terre se situe approximativement à mi-chemin du bord de la Voie lactée, à une distance d’environ 26 000 années-lumière de son centre. Nous nous trouvons dans une formation géologique appelée l’éperon d’Orion (parfois aussi le bras d’Orion), qui est un prolongement des bras du Sagittaire et de Persée, plus vastes, situés respectivement à l’intérieur et à l’extérieur de notre position.

    Quel type de galaxie est la Voie lactée ?

    La Voie lactée est une grande galaxie spirale barrée, dont la barre est relativement petite comparée à celle de la plupart des galaxies de taille similaire. La barre centrale (ou bulbe central) est une structure circulaire à ovale composée d’étoiles anciennes, située au centre des galaxies spirales.

    Quelle est la plus grande planète de la Voie lactée ?

    La plus grande planète connue de la Voie lactée pourrait être HD 100546 b, une très grande géante gazeuse en cours de formation, dont le diamètre est environ 6,9 fois celui de Jupiter, ou 77 fois celui de la Terre.

    La mesure du rayon est très incertaine, car certains matériaux environnants pourraient être confondus avec des éléments de la planète elle-même. Les plus grandes planètes dont la taille est connue avec certitude sont HAT-P-67 b et XO-6b, dont le diamètre est environ 2,1 fois celui de Jupiter. Le diamètre de ces deux planètes a été mesuré directement lors de leur transit devant leur étoile.

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    Étudier la Voie lactée était autrefois réputé pour sa difficulté. Les astronomes comparent parfois cette tâche à celle de tenter de décrire la taille et la structure d’une forêt tout en s’y perdant. Depuis la Terre de l’Agence spatiale européenne (ESA) , nous manquons tout simplement d’une vue d’ensemble. Mais deux télescopes spatiaux révolutionnaires, lancés depuis les années 1990, ont contribué à l’avènement d’un âge d’or pour la recherche sur la Voie lactée. Des progrès considérables ont été réalisés, notamment depuis le lancement en 2013 de la mission Gaia .

    Les télescopes ont permis aux astronomes de distinguer la forme et la structure de base de certaines galaxies proches avant même de savoir qu’il s’agissait de galaxies. Mais la reconstitution de la forme et de la structure de notre propre galaxie fut un travail long et fastidieux. Il a fallu constituer des catalogues d’étoiles, cartographier leurs positions dans le ciel et déterminer leur distance à la Terre.

    L’astronome néerlandais Jan Oort, parfois surnommé le maître du système galactique, fut le premier à comprendre que la Voie lactée n’est pas immobile mais en rotation, et il calcula les vitesses auxquelles les étoiles situées à différentes distances orbitent autour du centre galactique. C’est également Oort qui détermina la position de notre Soleil dans l’immensité de la galaxie. (Le nuage d’Oort , un amas de milliards de comètes très éloignées du Soleil, porte son nom.)

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    La structure de la Voie lactée vue du dessus du disque galactique

    Peu à peu, une image complexe s’est dessinée : celle d’une galaxie spirale d’apparence tout à fait ordinaire.

    Au centre de la Voie lactée se trouve un trou noir supermassif appelé Sagittarius A* . D’une masse équivalente à celle de quatre millions de soleils, ce trou noir , découvert en 1974, est observable dans le ciel grâce à des radiotélescopes situés à proximité de la constellation du Sagittaire.

    Tout le reste de la galaxie gravite autour de ce puissant portail vers le néant. À proximité immédiate se trouve une région très dense de poussière, de gaz et d’étoiles appelée le bulbe galactique. Dans le cas de la Voie lactée, ce bulbe a la forme d’une cacahuète et mesure 10 000 années-lumière de diamètre, selon l’ESA . Il abrite 10 milliards d’étoiles (sur un total d’environ 200 milliards pour la Voie lactée), principalement de vieilles géantes rouges , formées aux premiers stades de l’évolution de la galaxie.

    Au-delà du bulbe galactique s’étend le disque galactique . Ce disque mesure 100 000 années-lumière de diamètre et 1 000 années-lumière d’épaisseur ; il abrite la majorité des étoiles de la galaxie, dont notre Soleil. Les étoiles du disque sont dispersées dans des nuages ​​de poussière et de gaz stellaires. Lorsque nous levons les yeux vers le ciel nocturne, c’est la vue par la tranche de ce disque s’étendant vers le centre galactique qui nous émerveille.

    Les étoiles du disque orbitent autour du centre galactique, formant des courants tourbillonnants qui semblent émaner du bulbe galactique comme des bras. Les recherches sur les mécanismes à l’origine de la formation des bras spiraux sont encore à leurs débuts, mais les études les plus récentes suggèrent que ces bras se forment et se dispersent sur des périodes relativement courtes, de l’ordre de 100 millions d’années (sur les 13 milliards d’années d’évolution de la galaxie).

    À l’intérieur de ces bras galactiques, les étoiles, la poussière et le gaz sont plus densément compactés que dans les régions moins denses du disque galactique, et cette densité accrue favorise une formation stellaire plus intense. Par conséquent, les étoiles du disque galactique sont généralement beaucoup plus jeunes que celles du bulbe.

    « Les bras spiraux sont comme des embouteillages : le gaz et les étoiles s’y concentrent et se déplacent plus lentement. Lorsque la matière traverse ces bras spiraux denses, elle est comprimée, ce qui déclenche la formation de nouvelles étoiles », a déclaré Denilso Camargo, de l’Université fédérale de Rio Grande do Sul au Brésil, dans un communiqué .

    La Voie lactée possède actuellement quatre bras spiraux, selon la National Science Foundation (NSF). On distingue deux bras principaux — Persée et Écu du Centaure — et le bras du Sagittaire et le bras local, moins marqués. Les scientifiques continuent de déterminer la position et la forme exactes de ces bras à l’aide des données de Gaia.

    Le disque de la Voie lactée n’est pas plat mais déformé , selon l’ESA. En tournant, il subit une précession semblable à celle d’une toupie. Cette oscillation, qui forme une immense ondulation, décrit une rotation autour du centre galactique beaucoup plus lente que celle des étoiles du disque, effectuant une rotation complète en environ 600 à 700 millions d’années. Les astronomes pensent que cette déformation pourrait être la conséquence d’une collision passée avec une autre galaxie.

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    La structure de la Voie lactée et son disque galactique déformé en rotation

    Des amas globulaires, regroupements d’étoiles anciennes, ainsi qu’une quarantaine de galaxies naines orbitant autour de la Voie lactée ou entrant en collision avec elle, sont éparpillés autour du disque et du bulbe, selon un communiqué de l’ESA .

    Le tout est entouré d’un halo sphérique de poussière et de gaz, deux fois plus large que le disque. Les astronomes pensent que la galaxie entière est plongée dans un halo encore plus vaste de matière noire invisible . Puisque la matière noire n’émet aucune lumière, sa présence ne peut être déduite qu’indirectement, par ses effets gravitationnels sur le mouvement des étoiles de la galaxie. Les calculs suggèrent que cette matière énigmatique représente jusqu’à 90 % de la masse de la galaxie.

    La masse de la Voie lactée, matière noire comprise, équivaut à 1 500 milliards de masses solaires, selon de récentes estimations de la NASA . La matière visible de la galaxie est répartie entre ses 200 milliards d’étoiles , leurs planètes et les immenses nuages ​​de poussière et de gaz qui emplissent l’espace interstellaire. Les astronomes ignorent le nombre exact de planètes dans la Voie lactée, car seules quelques milliers ont été découvertes à ce jour, mais une estimation de la NASA suggère qu’il y en aurait plus de 100 milliards . Le nombre de systèmes solaires présents dans la Voie lactée demeure également un mystère, car la recherche de ces planètes se poursuit.

    Où se situe le soleil dans la Voie lactée ?

    Le Soleil orbite à environ 26 000 années-lumière du trou noir Sagittarius A*, situé approximativement au centre du disque galactique. Se déplaçant à une vitesse de 828 000 km/h (515 000 mph), il met 230 millions d’années pour effectuer une orbite complète autour du centre galactique.

    Le Soleil se situe près du bord du bras local de la Voie lactée, l’un des deux plus petits bras spiraux de la galaxie. En 2019, grâce aux données de la mission Gaia , des astronomes ont découvert que le Soleil se déplace en quelque sorte sur une vague de gaz interstellaire longue de 9 000 années-lumière, large de 400 années-lumière et ondulant à 500 années-lumière au-dessus et en dessous du disque galactique, selon l’ESA.

    Les planètes du système solaire n’orbitent pas dans le plan de la galaxie, mais sont inclinées d’environ 63 degrés.

    « C’est presque comme si nous naviguions latéralement à travers la galaxie », a déclaré Merav Opher, astrophysicienne à l’université George Mason en Virginie, à Space.com.

    Le Soleil orbite à environ 26 000 années-lumière du trou noir Sagittarius A*, situé approximativement au centre du disque galactique. Se déplaçant à une vitesse de 828 000 km/h (515 000 mph), il met 230 millions d’années pour effectuer une orbite complète autour du centre galactique.

    Le Soleil se situe près du bord du bras local de la Voie lactée, l’un des deux plus petits bras spiraux de la galaxie. En 2019, grâce aux données de la mission Gaia , des astronomes ont découvert que le Soleil se déplace en quelque sorte sur une vague de gaz interstellaire longue de 9 000 années-lumière, large de 400 années-lumière et ondulant à 500 années-lumière au-dessus et en dessous du disque galactique, selon l’ESA.

    Les planètes du système solaire n’orbitent pas dans le plan de la galaxie, mais sont inclinées d’environ 63 degrés.

    « C’est presque comme si nous naviguions latéralement à travers la galaxie », a déclaré Merav Opher, astrophysicienne à l’université George Mason en Virginie, à Space.com.

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    Sagittaire A*, prise par l’observatoire de rayons X Chandra de la NASA

    Le trou noir de la Voie lactée se nomme Sagittarius A* . Ce trou noir est en grande partie inactif, ce qui rend son observation très difficile. Sagittarius A* possède une masse 4,3 millions de fois supérieure à celle du Soleil ; il a été découvert en 2008 par les astronomes Reinhard Genzel et Andrea Ghez. Son diamètre approximatif est de 23,5 millions de kilomètres. À titre de comparaison, la Voie lactée mesure environ 100 000 années-lumière de diamètre et 1 000 années-lumière d’épaisseur.

    Un immense disque de gaz entoure Sagittarius A*, s’étendant jusqu’à une distance de 5 à 30 années-lumière du trou noir supermassif. C’est cette vaste, mais ténue, zone de gaz qui alimente l’activité de Sagittarius A*. On sait que cette région émet des rayons X, soit en se nourrissant de gaz, soit en raison des frottements internes liés à des températures atteignant jusqu’à 10 millions de degrés Celsius (18 millions de degrés Fahrenheit).

    Les scientifiques souhaiteraient obtenir davantage d’informations sur ce trou noir supermassif afin de mieux comprendre sa formation et les conditions qui ont permis son expansion. Parmi les hypothèses envisagées, on peut citer la possibilité que de petits trous noirs aient atteint une taille considérable en absorbant la poussière et le gaz environnants ; ou encore, que de petits trous noirs aient fusionné pour former un objet encore plus monstrueux.

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    Image du trou noir supermassif au centre de la Voie lactée, un géant baptisé Sagittarius A*, révélée par le télescope Event Horizon le 12 mai 2022 (le centre, plus sombre, pas la partie lumineuse due à l’effet de loupe de l’attraction gravitationelle)

    De manière générale, les scientifiques disposent de modèles de plus en plus précis pour les trous noirs et les trous noirs de masse intermédiaire. Ces objets se forment lorsque des étoiles massives, plusieurs fois plus massives que notre Soleil, s’effondrent après l’arrêt de la fusion nucléaire. Incapables de freiner leur effondrement gravitationnel, elles se contractent pour devenir un objet à l’attraction gravitationnelle si intense qu’il déforme l’espace-temps autour de lui au point que la lumière ne peut plus s’en échapper.

    Nous en apprenons progressivement davantage sur Sagittarius A* grâce à des efforts tels que la toute première image du trou noir , obtenue le 12 mai 2022. Cette image a capturé la faible luminosité émise par la matière chauffée se déplaçant à une vitesse fulgurante vers le centre du trou noir ; elle se présente comme une ombre en haute définition. Cette imagerie a nécessité un vaste réseau d’observatoires répartis dans le monde entier, d’une taille comparable à celle de la Terre , rendu possible grâce au télescope Event Horizon (EHT).

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    La galaxie d’Andromède est sur une trajectoire de collision avec la Voie lactée

    Nous enrichissons constamment nos connaissances sur la Voie lactée, même si, jusqu’à une période relativement récente, les astronomes pensaient que toutes les étoiles du ciel appartenaient à notre galaxie.

    « Le grand débat » de 1920 a vu les astronomes Herber Curtis et Harlow Shapley débattre de l’échelle de l’univers et de la perspective d’« univers-îles » (galaxies), selon l’ Académie nationale des sciences .

    D’un côté, Shapley pensait que la Voie lactée était bien plus vaste que les estimations précédentes et que nous n’en étions pas le centre. Il affirmait également que les nébuleuses spirales, comme Andromède, faisaient partie de la Voie lactée. De l’autre côté, Curtis ne contestait pas l’idée d’une Voie lactée beaucoup plus grande, mais soutenait l’existence de vastes univers-îles (galaxies) comme Andromède, situés au-delà des limites de la Voie lactée.

    Le différend fut résolu lorsque les mesures des étoiles variables Céphéides effectuées par Edwin Hubble prouvèrent qu’Andromède se situait bien au-delà de la Voie lactée. Selon les estimations actuelles, la galaxie d’Andromède , notre plus proche voisine galactique, se trouve à 2,5 millions d’années-lumière.

    Plus récemment, les astronomes ont cherché à déterminer le type de galaxie de la Voie lactée. Selon les meilleures estimations actuelles, il s’agirait d’une spirale barrée, c’est-à-dire qu’elle possède une barre centrale. Les astronomes peuvent estimer la forme de la Voie lactée en observant sa population d’étoiles, ainsi que leurs mouvements dans le ciel.

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    L’étude d’autres collisions galactiques permet de mieux comprendre la future fusion d’Andromède et de la Voie lactée

    Nous savons désormais que la Voie lactée fait partie du Groupe local de galaxies, qui regroupe plus de 30 galaxies, dont Andromède, le Triangle et Lion I, pour n’en citer que quelques-unes. Il est en effet utile de connaître ses voisins, car ils sont peut-être plus proches qu’on ne le pense. La Voie lactée fonce actuellement vers Andromède à 400 000 km/h. Bien qu’il n’y ait pas lieu de s’inquiéter pour l’instant, cette collision cosmique n’est pas attendue avant 4 milliards d’années.

    La NASA et d’autres organismes spatiaux observent depuis des décennies les collisions de galaxies lointaines afin d’anticiper les conséquences de la collision entre Andromède et la Voie lactée. En résumé, il n’y a pas lieu de s’inquiéter ; en revanche, ce processus est fascinant car il illustre l’évolution possible des galaxies.

    Par exemple, les observations d’une collision galactique à trois en 2022, réalisées grâce au célèbre télescope spatial Hubble, ont apporté des informations fascinantes. La plus grande des galaxies, en se plaçant sur une orbite très rapprochée avec les deux autres, a capturé de la matière grâce à sa gravité relativement plus intense . Ceci a créé un impressionnant courant de gaz, de poussière et d’autres matières se déversant dans la galaxie la plus grande, visible même depuis la Terre.

    Bien que les bras de la Voie lactée soient assurément déchirés par ce processus, les étoiles individuelles sont relativement à l’abri, car les espaces qui les séparent sont considérables. Autrement dit, il ne faut pas s’attendre à des collisions d’étoiles, car elles seront pratiquement inexistantes. En revanche, la formation d’étoiles s’accélérera grâce à la quantité de gaz injectée dans notre galaxie, ce qui la rendra plus brillante et permettra à sa population de croître au cours des millions d’années qui suivront la collision.

    Notre propre système solaire devrait donc être relativement sûr en raison du faible risque de collision stellaire. Cela dit, nous pourrions nous retrouver sur une trajectoire complètement différente autour du nouveau centre galactique à mesure que la fusion se poursuit.

    Un effet concret est que les constellations que nous observons depuis la Terre pourraient changer au gré des modifications des orbites stellaires et de l’apparition de nouvelles étoiles. Cela dit, la collision se produira dans un avenir si lointain que les constellations actuelles pourraient de toute façon être altérées par la formation et la mort naturelles d’étoiles, indépendamment de la collision. Cette vidéo en accéléré de la Voie lactée illustre l’évolution du ciel nocturne au fil du temps.

    L’évolution de la Voie lactée a débuté lorsque des nuages ​​de gaz et de poussière ont commencé à s’effondrer, comprimés par la gravité . Les premières étoiles ont jailli de ces nuages ​​effondrés ; ce sont celles que nous observons aujourd’hui dans les amas globulaires. Le halo sphérique est apparu peu après, suivi du disque galactique plat. La galaxie, initialement petite, a grandi sous l’effet inéluctable de la force de gravité qui a rassemblé tous les éléments.

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    La Voie lactée a environ 13,6 milliards d’années

    L’évolution de la galaxie reste cependant encore nimbée de mystère. Une discipline appelée archéologie galactique lève peu à peu le voile sur certaines énigmes de la vie de la Voie lactée grâce à la mission Gaia, qui a publié son premier catalogue de données en 2018.

    Gaia mesure avec précision la position et la distance de plus d’un milliard d’étoiles, ainsi que leur spectre lumineux, ce qui permet aux scientifiques de comprendre leur composition et leur âge, selon l’ESA. Ces données de position permettent aux astronomes de déterminer la vitesse et la direction de leur mouvement dans l’espace. Puisque les objets spatiaux suivent des trajectoires prévisibles, les astronomes peuvent reconstituer les trajectoires des étoiles sur des milliards d’années, passées et futures. La combinaison de ces trajectoires reconstituées en une seule reconstitution stellaire permet de saisir l’évolution de la galaxie au fil des éons.

    Il existe également des preuves que la Voie lactée est entrée en collision avec plusieurs galaxies plus petites au cours de son évolution. En 2018, une équipe d’astronomes néerlandais a découvert un groupe de 30 000 étoiles se déplaçant de manière synchrone dans le voisinage du Soleil, mais dans la direction opposée à celle des autres étoiles de l’ensemble de données. Ce mouvement correspondait à ce que les scientifiques avaient précédemment observé dans des simulations informatiques de collisions galactiques. Ces étoiles différaient également par leur couleur et leur luminosité, ce qui suggère qu’elles proviennent d’une autre galaxie.

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    Contrairement aux attentes, les galaxies naines proches de la Voie lactée viennent tout juste d’être découvertes

    Des vestiges d’une autre collision, légèrement plus récente, ont été repérés un an plus tard. La Voie lactée continue d’absorber des galaxies plus petites encore aujourd’hui. Une galaxie nommée Sagittaire (à ne pas confondre avec le trou noir) orbite actuellement près de la Voie lactée et a probablement percuté son disque à plusieurs reprises au cours des 7 derniers milliards d’années. Grâce aux données de Gaia, les scientifiques ont découvert que ces collisions ont déclenché des périodes de formation stellaire intense dans la Voie lactée et pourraient même être liées à sa forme spirale caractéristique. L’étude suggère que notre Soleil est né durant l’une de ces périodes, il y a environ 4,6 milliards d’années.

    Photographier la Voie lactée

    Photographier la Voie lactée exige un ciel noir, une bonne période (généralement entre février et octobre), une certaine distance de la pollution lumineuse et la capacité d’utiliser un équipement photographique capable de capter sa faible lumière. Heureusement, la Voie lactée est visible dans les deux hémisphères et il est possible de la photographier avec du matériel amateur standard.

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    Si possible, rendez-vous sur place en journée, car vous voudrez sans doute repérer les meilleurs angles de vue. Les belles photos de la Voie lactée tirent souvent parti du paysage de manière créative ; cherchez donc des éléments naturels intéressants et saillants comme des montagnes, des rochers ou des formes rocheuses.

    Vient ensuite la prise de photos. En règle générale, utilisez un trépied, configurez votre équipement en mode accéléré et préparez-vous à expérimenter avec différentes mises au point et différents objectifs. Pour les débutants, nous proposons également un guide complet sur la photographie de la Voie lactée.

    L’avenir de la recherche sur la Voie lactée

    Depuis le début de ses opérations, la mission Gaia a fourni trois mises à jour de son immense catalogue stellaire. Des astronomes du monde entier continuent d’analyser les données à la recherche de nouvelles tendances et de révélations.

    Les données de Gaia génèrent actuellement plus de publications scientifiques que celles du célèbre télescope spatial Hubble . Gaia continuera de cartographier la galaxie au moins jusqu’en 2025, tant que le vaisseau spatial restera en bon état, et le catalogue qu’il a constitué occupera les astronomes pendant des décennies.

    Avant Gaia, le plus grand ensemble de données sur les positions et les distances des étoiles de la Voie lactée provenait de la mission Hipparcos , du nom d’un astronome grec de l’Antiquité qui commença à cartographier le ciel nocturne 150 ans avant Jésus-Christ. Hipparcos n’a observé qu’environ 100 000 des étoiles les plus brillantes du voisinage solaire, contre un milliard pour Gaia. Les données étaient également moins précises.

    Bien que Gaia n’observe que moins de 1 % des étoiles de la galaxie, les astronomes peuvent étendre leurs observations et modéliser le comportement de l’ensemble de la Voie lactée.

    Source et vidéos: https://www.space.com/19915-milky-way-galaxy.html


  • Les découvertes d'exoplanètes les plus passionnantes de 2025
  • duJambonundefined duJambon

    De nouvelles découvertes et un regard neuf sur des mondes familiers montrent le chemin parcouru par l’exoplanétologie — et l’étendue des inconnues qui subsistent.

    Cette année, le nombre de mondes découverts au-delà de notre système solaire et confirmées par la NASA a dépassé les 6 000, et plusieurs milliers d’autres attendent encore confirmation.

    Cette étape importante, franchie seulement trois décennies après la découverte, récompensée par le prix Nobel, de la première planète orbitant autour d’une étoile semblable au Soleil en 1995, est en grande partie le résultat de la puissance de recherche de planètes du télescope spatial Kepler de (Transiting Exoplanet Survey Satellite la NASA et du satellite TESS).

    Ce nombre croissant témoigne de l’élargissement spectaculaire de la vision que l’humanité a de notre galaxie, la Voie lactée, et de la diversité croissante de sa population planétaire.

    Loin de refléter l’architecture relativement plate et ordonnée de notre propre système solaire , de nouvelles observations et des réexamens plus détaillés de mondes familiers ont révélé des classes entières de planètes sans équivalent sur Terre — des super-Terres, des mini-Neptunes et des Jupiter chauds — ainsi que des mondes sur des orbites tortueuses qui obligent les astronomes à repenser la façon dont les planètes se forment et évoluent.

    Alors que l’année touche à sa fin, voici un retour sur quelques-unes des exoplanètes les plus intrigantes, énigmatiques et anticonformistes étudiées par les astronomes en 2025. Ces mondes illustrent à la fois les progrès accomplis par l’exoplanétologie et l’étendue des connaissances qui restent à acquérir.

    Cette année, de nouveaux mondes semblables à Tatooine ont fait leur entrée dans la base de données des exoplanètes, après avoir été relégués à la science-fiction. Les astronomes ont en effet identifié plusieurs planètes orbitant autour de deux soleils, parfois dans des configurations qui remettent en question les règles fondamentales de la formation planétaire.

    Le plus étrange de ces mondes a émergé en avril, lorsqu’une équipe a annoncé la découverte de 2M1510 (AB) b , une planète orbitant autour de deux naines brunes , souvent appelées « étoiles ratées » parce qu’elles ne sont pas assez massives pour déclencher la fusion nucléaire .

    Située à environ 120 années-lumière de la Terre, cette planète orbite au-dessus et en dessous des pôles de ses deux étoiles, au lieu de suivre un plan horizontal comme c’est généralement le cas. L’équipe de chercheurs a déduit la présence de cette planète grâce au Très Grand Télescope (VLT) du Chili, après avoir détecté une oscillation rétrograde inhabituelle dans les orbites des naines brunes. Selon les chercheurs, ce phénomène gravitationnel ne peut s’expliquer que par la présence d’une planète cachée, à l’orbite fortement inclinée, possiblement déplacée par le passage d’une étoile il y a très longtemps.

    Plus tard dans l’année, une autre équipe a découvert trois planètes de la taille de la Terre en orbite autour du système binaire compact TOI-2267 , situé à seulement 73 années-lumière de la Terre. Grâce aux données de TESS, l’équipe a constaté que les trois planètes transitent devant les deux étoiles, alors même que l’on considère généralement que de tels systèmes binaires très liés constituent des environnements gravitationnellement instables, peu propices à la formation de planètes.

    Deux équipes indépendantes ont découvert HD 143811 (AB) b , une planète massive restée insoupçonnée dans les archives pendant des années. Capturée par l’imageur planétaire Gemini du télescope Gemini Sud au Chili, cette planète orbite autour d’un jeune système stellaire binaire situé à environ 446 années-lumière de la Terre . Bien qu’elle soit environ six fois plus grande que Jupiter , elle n’a que 13 millions d’années et émet encore la chaleur résiduelle de sa formation.

    Les étoiles hôtes de cette planète extraterrestre tournent l’une autour de l’autre en 18 jours, tandis que la planète elle-même décrit une orbite lente de 300 ans autour de ces deux étoiles. Le contraste entre ce système binaire à rotation rapide et cette géante lointaine et immobile soulève une question persistante : comment une planète aussi massive a-t-elle pu se former et survivre au sein d’un système aussi complexe et dynamique ?

    L’exoplanète K2-18b est sans doute devenue l’un des sujets les plus controversés concernant les exoplanètes en 2025, après que de nouvelles affirmations concernant une possible vie aient rapidement déclenché un débat scientifique.

    En avril, une équipe de l’Université de Cambridge a annoncé avoir découvert ce qu’elle considérait comme la preuve la plus convaincante à ce jour de la présence de gaz potentiellement biosignatures dans l’atmosphère de la planète. Grâce à de nouveaux spectres de transit obtenus par le télescope spatial James Webb (JWST), les chercheurs ont avancé que les données étaient compatibles avec la présence de sulfure de diméthyle, et peut-être aussi de disulfure de diméthyle – des gaz qui, sur Terre, sont fortement associés à la vie marine. Ces découvertes, selon l’équipe, renforcent l’hypothèse que la planète pourrait abriter la vie sur un monde recouvert d’océans qu’ils ont décrit comme potentiellement « gigantesque ».

    Cependant, en quelques semaines, des analyses indépendantes ont remis en question cette interprétation . Une équipe a montré que des gaz non biologiques, dont le propyne, pouvaient reproduire les mêmes caractéristiques spectrales sans faire intervenir la vie, tandis qu’une autre a conclu que le signal du JWST était trop bruité ou trop faible pour permettre de tirer des conclusions définitives.

    Le débat a également mis en lumière les limites du JWST, conçu avant la découverte des exoplanètes et dont les capacités sont désormais poussées à l’extrême pour en étudier une.

    Les chercheurs soulignent néanmoins que K2-18b demeure une cible de grande valeur pour la compréhension des sous-Neptunes, une classe de planètes absentes de notre système solaire. D’autres transits observés par le JWST, déjà en cours d’analyse, pourraient permettre de préciser ce que l’atmosphère de cette planète révèle réellement, le cas échéant.

    « Si cette histoire a pour conséquence de rendre le public plus circonspect face aux futures affirmations de détection de vie, ce n’est pas une mauvaise chose », a déclaré à Space.com Eddie Schwieterman, professeur adjoint d’astrobiologie à l’Université de Californie à Riverside, qui n’a pas participé à la recherche.

    De nouvelles analyses de TRAPPIST-1e, l’une des sept planètes de la taille de la Terre orbitant autour d’une étoile naine rouge froide située à environ 40 années-lumière de la Terre, suggèrent que la planète pourrait être dépourvue d’une atmosphère substantielle, ce qui complique les espoirs qu’elle puisse abriter de l’eau liquide propice à la vie.

    Des observations antérieures du JWST laissaient entrevoir la présence de méthane complémentaires dans l’atmosphère de la planète, suggérant la possibilité d’une chimie complexe, voire d’une activité biologique. Des études ont toutefois indiqué que ces signaux étaient probablement contaminés par l’étoile elle-même.

    Des simulations informatiques ont montré que tout méthane présent sur TRAPPIST-1e serait rapidement détruit par un rayonnement ultraviolet intense , ne survivant qu’environ 200 000 ans, soit bien trop peu de temps pour que les processus géologiques puissent le reconstituer.

    Les variations du signal d’un transit à l’autre suggèrent en outre que, si une atmosphère existe, elle reste extrêmement difficile à détecter – un rappel que même les mondes les plus prometteurs peuvent défier toute réponse facile.

    En 2025, les astronomes ont affiné leur observation du système planétaire autour de Proxima Centauri — l’étoile la plus proche du Soleil, située à seulement 4,2 années-lumière — grâce à un nouvel instrument puissant conçu pour rechercher des mondes autour de petites étoiles froides.

    Le Near-Infrared Planet Searcher (NIRPS), un nouveau spectrographe à haute résolution installé à l’observatoire de La Silla au Chili, a livré ses premiers résultats scientifiques en juillet.

    Une équipe dirigée par Alejandro Mascareño de l’Institut d’astrophysique des îles Canaries en Espagne a confirmé la présence de Proxima b , une planète de la taille de la Terre connue pour orbiter dans la zone habitable de l’étoile , validant ainsi les capacités de l’instrument.

    NIRPS a également confirmé l’existence d’une planète plus petite, Proxima d, et a permis d’éliminer la possibilité d’un troisième monde précédemment revendiqué , affinant ainsi le recensement du système planétaire le plus proche.

    Ces résultats constituent également une avancée technique majeure. Pour la première fois, les astronomes ont atteint la précision nécessaire pour détecter la faible attraction gravitationnelle de petites planètes rocheuses autour d’étoiles naines rouges, qui émettent la majeure partie de leur lumière dans l’infrarouge – rendant ainsi des instruments comme NIRPS précieux dans la recherche de planètes semblables à la Terre au-delà de notre système solaire .

    Cette année, des astronomes ont découvert de rares exoplanètes orbitant si près de leur étoile qu’elles présentent de longs résidus de matière. Ces mondes sont figés dans un instant fugace, à l’échelle cosmique, avant de se désintégrer.

    L’une de ces planètes, BD+05 4868 Ab, a été repérée par TESS à environ 140 années-lumière de la Terre, dans la constellation de Pégase. Cette planète effectue une orbite complète en 30,5 heures, autour de son étoile à une distance environ 20 fois plus proche que celle qui sépare Mercure du Soleil. À une telle proximité, la chaleur intense de l’étoile vaporise la matière à la surface de la planète, qui se répand ensuite dans l’espace, formant une queue incandescente semblable à celle d’une comète. Cette queue est immense : elle s’étend sur 9 millions de kilomètres, soit environ la moitié de l’orbite de la planète.

    L’équipe de découverte estime que la planète perd à chaque orbite une quantité de matière équivalente à la masse du mont Everest et pourrait se désintégrer complètement d’ici un à deux millions d’années. La poussière de sa queue pourrait contenir des matériaux provenant de sa croûte, de son manteau, voire de son noyau, offrant ainsi aux scientifiques une occasion unique d’étudier la composition interne d’un monde lointain – chose normalement hors de portée de l’observation.

    Une autre équipe a utilisé le JWST pour étudier un type de queue planétaire très différent autour de la planète ultra-chaude WASP-121b, également connue sous le nom de Tylos, située à environ 858 années-lumière de la Terre. Au lieu de perdre de la roche, la planète perd son atmosphère. Le JWST a révélé deux énormes queues d’hélium couvrant près de 60 % de l’orbite de la planète : l’une, à l’arrière, repoussée par le rayonnement et le vent stellaires, et une seconde, plus rare, à l’avant, incurvée vers l’avant, probablement attirée vers l’intérieur par la gravité de l’étoile .

    Des astronomes utilisant le JWST ont découvert une atmosphère autour d’une planète qui, selon toutes les règles conventionnelles, devrait être totalement dépourvue d’atmosphère.

    Le monde, TOI-561b , est une petite planète de lave brûlante qui orbite si près de l’une des plus anciennes étoiles de la Voie lactée que son année dure moins d’un seul jour terrestre.

    En rotation synchrone, avec une face constamment tournée vers son étoile, la planète atteint des températures de surface supérieures à 3 140 degrés Fahrenheit (environ 1 726 degrés Celsius) — suffisamment chaudes pour faire fondre la roche — et est suffisamment vieille pour que toute atmosphère primordiale se soit échappée depuis longtemps.

    Pourtant, les observations du JWST suggèrent que la face éclairée de la planète est plus froide que prévu pour un rocher nu et sans atmosphère, ce qui indique la présence d’une atmosphère substantielle qui pourrait avoir persisté pendant des milliards d’années et qui redistribue la chaleur autour de la planète.

    Si elle est confirmée, cette découverte constituerait la preuve la plus convaincante à ce jour de l’existence d’une atmosphère persistante sur une planète chaude et rocheuse qui n’est ni massive ni tempérée, remettant en question les hypothèses concernant les conditions extrêmes dans lesquelles les atmosphères planétaires peuvent survivre.

    Cette année, les astronomes ont observé deux moments cosmiques qui encadrent la vie d’une planète.

    Dans une étude, des astronomes ont capturé une image inédite d’une planète en formation à environ 437 années-lumière de la Terre.

    Les observations, réalisées grâce aux télescopes Magellan au Chili et au Large Binocular Telescope en Arizona, révèlent que cette exoplanète apparaît comme un point violet pâle, niché dans une lacune annulaire au sein d’un disque de poussière entourant son étoile. Ce corps en formation, WISPIT 2b , n’a que 5 millions d’années, mais sa masse est déjà environ cinq fois supérieure à celle de Jupiter. Il se situe dans une zone dégagée du disque , où il accumule poussière et gaz pour se développer.

    Les astronomes soupçonnent depuis longtemps que de tels espaces vides signalent la présence de planètes en formation, mais c’est la première fois qu’une planète est observée directement en train de creuser activement son orbite. L’équipe a également identifié une seconde planète candidate plus proche de l’étoile, ce qui laisse penser que ce système pourrait former plusieurs mondes simultanément.

    Plus près de la Terre, une autre équipe a aperçu les vestiges d’une étoile morte. Les observations de la naine blanche LSPM J0207+3331, le dense vestige d’une étoile massive disparue depuis longtemps, située à environ 145 années-lumière de la Terre, révèlent la destruction en cours d’un vestige planétaire — probablement un corps d’environ 193 km de diamètre — déchiré par l’intense gravité de l’étoile.

    À l’aide de télescopes situés au Chili et à Hawaï, des astronomes ont détecté des éléments lourds récemment déposés à la surface de la naine blanche, ce qui, selon eux, prouve que les débris se sont accumulés au cours des 35 000 dernières années et pourraient encore tomber aujourd’hui.

    Ces résultats suggèrent que les forces gravitationnelles qui se modifient à mesure que l’étoile se désintègre peuvent déstabiliser les planètes survivantes et les petits corps tels que les astéroïdes , déclenchant ainsi des collisions et envoyant des fragments spiraler vers l’intérieur jusqu’à leur destruction.

    Source, images et vidéos: https://www.space.com/astronomy/exoplanets/the-most-exciting-exoplanet-discoveries-of-2025


  • On ne se moque pas de ces choses là.
  • duJambonundefined duJambon

    Un jour, bientôt, il ne faudra plus écraser un ver dans une poésie, mais d’ici là…


  • On ne se moque pas de ces choses là.
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    Avec la fin des broyages des poussins, le prix de l’œuf va grimper

    Dès le 1er janvier, il sera interdit en Suisse de broyer et gazer vivants les poussins mâles. La fin de ces méthodes aura une incidence sur le prix des œufs.

    La mise à mort de poussins mâles par broyage avait fait couler beaucoup d’encre à Berne il y a quelques années. En 2019, la Confédération avait décidé de mettre fin à cette pratique, lui privilégiant celle du gazage. Désormais, dès le 1er janvier, ces deux méthodes seront interdites en Suisse.

    «Une partie des coqs seront élevés pour leur viande. L’autre partie sera éliminée dans l’œuf. La branche répond ainsi à une évolution sociétale», écrit la RTS. Dans notre pays, plus de 2 millions de poussins mâles étaient tués chaque année juste après leur éclosion.

    Une bonne partie sera toujours éliminée, mais via une pratique plus respectueuse du bien-être animal. «C’est un scanner. On fait une image de l’intérieur de l’œuf, avec une combinaison d’IRM et d’intelligence artificielle. On peut déterminer au 11 ou 12e jour de l’incubation si cela sera un mâle ou une femelle», a détaillé à nos confrères Daniel Würgler, président de la faîtière GalloSuisse.

    Coût répercuté sur le consommateur

    Si le progrès éthique est indéniable, cette technologie a un coût. Il sera répercuté sur le prix de l’œuf vendu à l’unité. Ainsi, la faîtière estime qu’il sera plus cher de 1 à 2 centimes et même de 3 à 5 centimes pour ceux produits en bio. «Cet écart s’explique par le fait que la filière biologique a décidé d’élever les poussins mâles afin de vendre leur viande», écrit encore le média de service public.

    Source: https://www.tdg.ch/suisse-le-prix-des-ufs-va-grimper-en-2026-369211967651

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