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    Cloudflare commence à bloquer les sites pirates pour les utilisateurs britanniques : une décision importante
  • duJambonundefined duJambon

    Cloudflare est devenu le premier intermédiaire Internet, outre les FAI résidentiels locaux, à bloquer l’accès aux sites pirates au Royaume-Uni. Les utilisateurs qui tentent d’accéder à certains sites pirates sont accueillis par l’erreur « Erreur 451 – Indisponible pour raisons juridiques ». En théorie, le blocage par les FAI devrait empêcher les utilisateurs britanniques de voir cette notification, mais la combinaison du mécanisme de blocage de Cloudflare et des choix de certains utilisateurs de VPN conduit à une impasse en matière de piratage.

    Les fournisseurs de services Internet BT, Virgin Media, Sky, TalkTalk, EE et Plusnet représentent la majorité du marché Internet résidentiel du Royaume-Uni et, par conséquent, les injonctions de blocage précédemment obtenues auprès de la Haute Cour mentionnent souvent ces sociétés comme répondantes.

    Ces injonctions dites « sans faute » ont cessé d’être contradictoires depuis longtemps ; les FAI indiquent à l’avance qu’ils ne contesteront pas une ordonnance de blocage contre divers sites pirates, et cela suffit généralement pour que le tribunal émette une ordonnance à laquelle ils se conforment par la suite.

    Depuis plus de 15 ans, ce système permet de bloquer les sites au plus près des utilisateurs, les mesures individuelles de blocage des FAI assurant la majeure partie du travail. Une nouvelle vague de blocage, ciblant environ 200 domaines de sites pirates, est entrée en vigueur hier, avec l’intervention inattendue d’un nouvel acteur majeur.

    Cloudflare bloque les sites pirates « pour des raisons légales »

    Si le piratage est endémique, le blocage des sites pirates au Royaume-Uni doit l’être également. Lors de la dernière vague de blocage, entrée en vigueur hier, près de 200 domaines pirates, demandés par la Motion Picture Association, ont été ajoutés à l’une des plus longues listes de blocage de sites pirates au monde.

    Le grand changement est l’implication inattendue de Cloudflare, qui pour certains utilisateurs tentant d’accéder aux domaines ajoutés hier, affiche l’avis suivant :

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    Comme indiqué dans l’avis, l’erreur 451 est renvoyée lorsqu’un domaine est bloqué pour des raisons juridiques, dans ce cas des raisons spécifiques au Royaume-Uni.

    En réponse à une ordonnance légale, Cloudflare a pris des mesures pour limiter l’accès à ce site Web via les services de sécurité et CDN de Cloudflare au Royaume-Uni.

    Contexte : Politique de blocage de Cloudflare

    Avant d’examiner « l’ordre juridique » qui a incité Cloudflare à prendre cette mesure, la politique de blocage de Cloudflare pour les réclamations de droits d’auteur concernant son CDN et ses services de sécurité fournit des informations générales utiles.

    Cloudflare ne pouvant pas supprimer le contenu qu’il n’héberge pas, d’autres fournisseurs de services sont mieux placés pour résoudre ces problèmes. Entre autres, tout blocage par Cloudflare est d’une efficacité limitée, car un site web sera accessible s’il cesse d’utiliser son réseau. Cloudflare repousse donc régulièrement les tentatives d’ordonnances de blocage.

    Cloudflare note qu’elle peut prendre des mesures pour se conformer aux ordonnances valides si, entre autres, « les principes relatifs à la proportionnalité, à la procédure régulière et à la transparence » sont respectés.

    On ne sait pas si Cloudflare a réagi ici, mais les informations mises à disposition sont bien en deçà de celles promises dans l’avis d’erreur 451.
    Semi-transparent et toujours manquant

    En l’absence de référentiel central des ordonnances de blocage et d’obligation légale de communiquer les détails des injonctions au public, la transparence au Royaume-Uni est largement laissée au hasard. Certaines ordonnances sont diffusées en ligne, mais sans garantie.

    Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’ordonnance concernant Cloudflare, l’entreprise propose un lien qui promet de révéler « l’auteur de la demande et l’autorité qui l’a émise ». Ce lien redirige vers la base de données Lumen , qui publie des informations effectivement communiquées par des entreprises comme Google et Cloudflare, afin d’améliorer la transparence.

    Dans ce cas, rien n’indique qui a demandé l’ordonnance de blocage, ni quelle autorité l’a émise. Cependant, nous savons par expérience que la demande a été formulée par les studios de la Motion Picture Association et que, pour la même raison, la Haute Cour de Londres était l’autorité émettrice.

    Pour le grand public, ces informations ne représentent qu’une courte liste de domaines. Sans les efforts de Lumen, Google et Cloudflare, la situation serait bien moins claire.

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    En y regardant de plus près, d’autres problèmes apparaissent. Selon l’expéditeur de la notification initiale (un cabinet d’avocats représentant les studios), une explication de l’ordonnance du tribunal figure aux paragraphes 1, 2 et Annexe 1 de l’ordonnance, mais son emplacement n’est pas plus clair que le nom du tribunal qui l’a rendue.

    Ensuite, il y a la date de l’avis – le 22 février 2024, il y a bien plus d’un an – pour un blocage qui, selon nous, a commencé hier.

    Blocage dynamique = transparence limitée

    La liste des 14 domaines fait probablement référence à une injonction de blocage de la Haute Cour obtenue par la MPA avant février 2024, mais il est plus difficile de le dire exactement quand.

    Le problème réside dans les injonctions dynamiques ; alors qu’une liste de domaines apparaîtra dans l’ordre d’origine (qui peut ou non être rendu disponible), lorsque le MPA conclut que d’autres domaines qui apparaissent ultérieurement sont liés au même ordre, ceux-ci peuvent également être bloqués, mais les détails ne sont que rarement rendus publics.

    D’après des informations obtenues indépendamment, l’une des causes possibles est une ordonnance originale obtenue en décembre 2022, qui demandait le blocage de domaines appartenant à des marques pirates bien connues, notamment 123movies, fmovies, soap2day, hurawatch, sflix et onionplay. Cela conduit directement à un autre problème inhabituel.

    L’avis lié à Cloudflare ne concerne pas directement Cloudflare. Les studios ont envoyé cet avis à Google après que ce dernier a accepté de supprimer volontairement ces domaines de ses index de recherche, à condition de lui fournir une copie des décisions de justice pertinentes. Des avis similaires ont été fournis et les domaines ont été désindexés, et cette pratique se poursuit depuis.

    Cela soulève des questions sur la nature de l’implication de Cloudflare dans cette affaire et sur la raison pour laquelle elle est liée à l’ordre envoyé à Google ; les notifications envoyées à Cloudflare sont généralement transmises à Lumen par Cloudflare elle-même. Cela ne semble pas être le cas ici.

    Partiellement efficace pour bloquer les VPN

    Lorsque des mesures de blocage sont nécessaires, Cloudflare intervient lorsque les requêtes concernent son résolveur DNS public (1.1.1.1). Pour obtenir un effet similaire, Cloudflare utilise une autre technique.

    « Dans les pays où les lois prévoient le blocage de l’accès au contenu en ligne, Cloudflare peut géobloquer des sites Web pour limiter l’accès dans la juridiction concernée à ces sites Web via les services de sécurité et de CDN de Cloudflare. »

    Cloudflare semble utiliser le blocage géographique au Royaume-Uni, comme certains utilisateurs de VPN le découvriront bientôt. En temps normal, un VPN utilisant un serveur au Royaume-Uni contourne le blocage des FAI de la même manière qu’un serveur situé n’importe où ailleurs dans le monde. Les utilisateurs tentant d’accéder à des domaines actuellement bloqués par Cloudflare via un serveur VPN au Royaume-Uni se verront alors afficher l’erreur 451 de Cloudflare.

    Échelle de blocage potentiellement significative

    En examinant les nouveaux domaines bloqués hier, un autre élément apparaît : ils apparaissent dans plusieurs ordres de blocage, et pas seulement celui mentionné ci-dessus. Nous ne pouvons pas vérifier environ 200 domaines immédiatement, mais des centaines, voire des milliers, pourraient être concernés. Et cela pourrait même être une excellente nouvelle.

    Les domaines bloqués par Sky, BPI et d’autres ne semblent pas affectés, du moins à notre connaissance. Tous concernent des sites ciblés par la MPA, et la plupart, voire tous, déclenchent des alertes de malware très graves, soit immédiatement, soit peu après la visite des sites.

    Au moins à court terme, si Cloudflare bloque un domaine au Royaume-Uni, il est fortement conseillé de passer à autre chose.

    Source: https://torrentfreak.com/cloudflare-starts-blocking-pirate-sites-for-uk-users-thats-a-pretty-big-deal-250715/


  • Le Pentagone utilisera Grok, l’IA de Musk, la fin du monde est proche 🙂
  • duJambonundefined duJambon

    Le ministère américain de la Défense utilisera Grok, l’intelligence artificielle développée par xAI, la startup du milliardaire Elon Musk, dévoilé ce dernier dans une publication sur X. L’homme d’affaires précise par ailleurs que xAI a dévoilé une version spécifiquement adaptée pour les besoins du Pentagone: “Grok for Government”, afin de “mettre nos modèles révolutionnaires à la disposition des clients du gouvernement américain”.

    Les agences gouvernementales américaines utilisent de plus en plus l’IA, en grande partie du fait d’une décision de la Maison-Blanche prise en avril dernier. Le président Donald Trump a en effet assoupli la réglementation sur l’IA en abrogeant une mesure de 2023 introduite par Joe Biden, qui visait à atténuer les risques liés à l’intelligence artificielle. Cette mesure obligeait les entreprises à partager les données relatives à leur IA.

    Cet accord marque une étape importante pour l’IA d’Elon Musk. Le milliardaire a positionné son programme comme un concurrent direct d’OpenAI, qui a également décroché un contrat dans les secteurs de la défense et de la technologie, rapporte Reuters. Anthropic et Google ont fait de même.

    Tous les contrats ont une valeur maximale de 200 millions de dollars. Les nouvelles idées de projets incluent des modèles d’IA personnalisés pour le développement de la sécurité nationale, d’importants projets scientifiques et des applications dans le domaine de la santé.

    “L’introduction de l’IA transforme la capacité du ministère de la Défense à soutenir nos forces armées et à maintenir un avantage stratégique sur nos adversaires”, a déclaré Doug Matty, responsable du numérique et de l’IA au ministère.

    Controverse

    Grok a toutefois été critiqué ces derniers jours, son chatbot ayant publié des commentaires antisémites après qu’Elon Musk a annoncé des changements dans son algorithme. X a déclaré avoir supprimé ces messages et que le problème n’était pas lié au modèle de langage sous-jacent du chatbot.

    Ce contrat intervient alors que le conflit entre Trump et Musk se poursuit. Musk, qui a dépensé près de 300 millions de dollars pour aider Trump et d’autres républicains à être élus en 2024, a publiquement critiqué le président pour sa loi budgétaire et la dette nationale.

    Elon Musk a également accusé Trump et le ministère de la Justice d’avoir dissimulé des informations cruciales concernant Jeffrey Epstein, le financier déchu décédé en prison après avoir été accusé de trafic d’êtres humains. Lorsque Musk a annoncé le lancement de son propre parti politique, Trump a déclaré que cette initiative était “ridicule”.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/le-pentagone-utilisera-grok-lia-de-musk~a893e1e1/


  • [Topic Unique] Actualités cinéma & séries
  • duJambonundefined duJambon

    Je ne suis ni people, ni potin, mais je n’ai pas pu m’empêcher de rire:

    “Il est parfait”: la première image du nouvel Harry Potter dévoilée

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    Harry Potter au biberon ?

    Source et plus: https://www.7sur7.be/tele/il-est-parfait-la-premiere-image-du-nouvel-harry-potter-devoilee~a2e3cc49/

    Et au cas où ça intéresse quelqu’un: https://www.7sur7.be/tele/les-acteurs-qui-incarneront-harry-ron-et-hermione-dans-la-future-serie-harry-potter-sont-connus~aa206507/

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  • Cinq pays testent une application de vérification de l'âge en ligne
  • duJambonundefined duJambon

    La vérification d’âge des sites pornographiques européens rétablie en France

    En attendant Godot 🙂

    Le Conseil d’État a rétabli mardi l’obligation de vérification d’âge sur les sites pornographiques européens accessibles en France, annulant la suspension décidée en mai. Cette mesure vise à protéger les mineurs, conformément à la loi de 2024.

    En France, le Conseil d’État a rétabli mardi la vérification d’âge pour les utilisateurs des sites pornographiques installés dans l’UE et hors de France, invalidant une décision de suspension d’un arrêté pris en mars.
    “YouPorn et Pornhub face au mur”

    “Le Conseil d’État rejette, pour défaut d’urgence, la demande de suspension de l’obligation de vérification de l’âge des utilisateurs imposée à certains services de diffusion de contenus pornographiques”, a indiqué mardi la juridiction dans un communiqué.

    “YouPorn et Pornhub face au mur. Les manœuvres juridiques pour ne pas protéger les enfants ne fonctionnent pas”, s’est félicité sur X la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, très engagée sur la question. Avec la ministre de la Culture, elle avait saisi la plus haute juridiction administrative dans le cadre d’une procédure en référé (en urgence).

    Les deux ministres demandaient l’annulation de la suspension d’un arrêté interministériel pris en mars. Cet arrêté oblige les sites pornographiques hébergés dans l’UE, mais hors de France, à vérifier l’âge des internautes, sur la base d’une loi de 2024, afin d’interdire l’accès des mineurs à ces plateformes. En réaction, la société Aylo, (Youporn, Pornhub, etc.), poids lourd de l’industrie pornographique installé à Chypre, avait suspendu l’accès à ses plateformes en France.

    Pas de critère d’urgence

    Contesté par Hammy Limited, une entreprise du secteur des films pour adultes également installée à Chypre, et qui opère notamment la plateforme Xhamster, l’arrêté avait été suspendu mi-mai par le tribunal administratif de Paris. Dans sa décision, le Conseil d’État a jugé que le critère d’urgence, nécessaire dans le cas d’un référé en suspension, n’était pas rempli.

    La justice administrative, également saisie par un recours pour excès de pouvoir, devra encore se prononcer sur le fonds. D’autres pays comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne imposent eux aussi des restrictions d’accès aux sites X liés à l’âge.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/la-verification-dage-des-sites-pornographiques-europeens-retablie-en-france~aaa132b6/


  • Un peu d'humour en image
  • duJambonundefined duJambon

    Aujourd’hui, c’est flemmedi, mais comme c’est trendy aussi, voici la recette du jour:

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  • Cinq pays testent une application de vérification de l'âge en ligne
  • duJambonundefined duJambon

    Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application permettant de vérifier l’âge des utilisateurs en ligne et d’empêcher les enfants d’accéder à des contenus dangereux, a annoncé lundi la Commission européenne.

    «Ce dispositif permettra aux utilisateurs de prouver facilement qu’ils ont plus de 18 ans, ce qui protégera les enfants des contenus inappropriés», a expliqué Henna Virkkunen, commissaire européenne responsable des questions technologiques.

    Très concrètement, il s’agit d’un prototype européen que chaque Etat membre pourra ajuster en fonction de ses propres règles: par exemple selon qu’une interdiction est en vigueur sur internet pour les enfants de 12, 13 ou 15 ans.

    Interdiction des réseaux sociaux au moins de 15 ans

    Cette proposition était particulièrement poussée par la France, la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, défendant une vérification de l’âge «au niveau européen» pour accéder aux réseaux sociaux. Début juin, le président français Emmanuel Macron s’est engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si, «d’ici quelques mois», cela ne se faisait pas au niveau européen.

    L’Union européenne dispose d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique. Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique des jeunes.

    Veiller à la protection des jeunes en ligne

    Lundi, la Commission européenne a également publié des recommandations à l’attention des réseaux sociaux pour les jeunes, pour permettre par exemple aux mineurs de bloquer plus facilement des utilisateurs. Ces mesures incluent également la suppression de fonctionnalités potentiellement addictives comme les «coches», qui indiquent qu’un message a été lu et peuvent pousser à attendre frénétiquement une réponse.

    «Il est primordial de veiller à ce que nos enfants et nos jeunes soient en sécurité en ligne», a déclaré la commissaire Henna Virkkunen. «Les plateformes n’ont aucune excuse pour poursuivre des pratiques qui mettent les enfants en danger», a-t-elle estimé.

    Meta dans le viseur de Bruxelles

    Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.

    Fin mai, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

    Source: https://www.blick.ch/fr/news/cinq-pays-testent-une-application-de-verification-de-lage-id21050753.html

    J’ai quand même des doutes sur le fonctionnement correct de la chose, sans parler du reste… 🙂


  • 1500 mygales découvertes dans deees emballages de biscuits
  • duJambonundefined duJambon

    Environ 1500 mygales cachées dans ce qui se présentait comme des emballages de biscuits en provenance du Vietnam ont été découvertes par la douane allemande à l’aéroport de Cologne, a-t-elle annoncé lundi.

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    Les jeunes araignées, enfermées dans de petites boîtes en plastique, étaient destinées à un homme demeurant dans l’ouest du pays, contre lequel une procédure pénale est en cours.

    Déclaré comme une livraison de biscuits, le paquet pesait sept kilos au total.

    De nombreuses mygales n’ont pas survécu à ce voyage car elles n’ont pas été transportées dans des conditions convenables, a précisé la douane. A l’ouverture du paquet s’est dégagée une odeur pestilentielle, a-t-elle encore précisé.

    Une procédure pénale est en cours contre le destinataire du colis. Les animaux en provenance de pays non membres de l’UE sont soumis à des règles d’importation strictes.

    Cette découverte a laissé «même les plus expérimentés» des douaniers «sans voix», a déclaré le porte-parole du bureau de douane principal, Jens Ahlandre. Elle monte à trois semaines mais les douaniers ne l’ont annoncée que lundi. (sda/ats/afp)

    Source: https://www.watson.ch/fr/international/allemagne/848463530-allemagne-1500-mygales-dans-un-emballage-de-biscuits

    Je déteste ce genre de migrants 🙂


  • Les États-Unis veulent révolutionner le nucléaire avec des mini-réacteurs transportables sur camion
  • duJambonundefined duJambon

    Des migrants vont souffler dessus, enfin, tant qu’il restera des migrants…

    Blague à part, je suis un peu inquiet aussi, mais vu la taille de la centrale, les effets d’une explosion ne devraient pas dépasser les 50 km, suffit de mettre les camions dans le désert, ou mieux à alligator alcatraz, par exemple… :lol:

    Une bonne gestion, c’est de résoudre un problème avec un autre.


  • Danger: Barbie pourrait bientôt converser avec vos enfants
  • duJambonundefined duJambon

    Mattel s’associe à OpenAI

    Quel impact les jouets dotés d’intelligence artificielle promis par Mattel et OpenAI auront-ils sur les enfants? Interview d’un spécialiste.

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    Mattel n’en est pas à son coup d’essai en matière de jouets intelligents. Il y a quelques années, «Hello Barbie» discutait avec les enfants par la reconnaissance vocale dont elle était dotée. Elle enregistrait aussi tous les échanges… Scandale!

    Barbie pourrait bientôt être dotée de la parole et donner des conseils beauté ou faire réciter la table de 6 aux enfants. En effet, le mois dernier, le géant américain Mattel officialisait un partenariat stratégique avec l’entreprise OpenAI, la société mère de ChatGPT.

    De cette union devraient naître – d’ici à la fin de l’année – des jouets dotés d’intelligence artificielle. Pile à temps pour Noël. Chaque joujou issu de cette collaboration devrait être capable, notamment, de converser à la manière des agents intelligents comme ChatGPT ou Claude.

    À ce stade, on ne sait pas exactement quels seront ces jouets «intelligents», mais l’annonce du partenariat promet d’apporter la «magie de l’IA aux marques emblématiques de Mattel». Comme Barbie, Hot Wheels (des véhicules miniatures) ou Fisher-Price (des jouets pour les tout-petits jusqu’à 5 ans).

    Ce n’est pas une première pour Mattel. En 2015, «Hello Barbie» faisait une entrée remarquée sur le marché américain. Connectée au wi-fi, la poupée pouvait discuter et «raconter des blagues» aux enfants. «Comme une véritable amie, la poupée mémorise les préférences des petits», s’enthousiasme encore le fabricant sur son site, alors que sa créature a été désactivée il y a près de 10 ans.

    Dis «bonjour» à «Barbie Stasi»

    «Hello Barbie» fut un retentissant flop pour Mattel. Car la blonde ne faisait pas que bavarder: elle enregistrait tout ce que disaient les gamins et transmettait ensuite les échanges sur des serveurs pour qu’ils soient traités. Rebaptisée par la presse allemande «Barbie Stasi» (en référence à l’ancien Ministère de la sécurité d’État de la RDA), la Mata Hari de plastique suscita un tollé et la marque mit rapidement fin au contrat de l’espionne.

    Cette fois-ci, Mattel devrait se plier à un cadre réglementaire plus strict. L’IA Act européen classe les jouets dotés d’intelligence artificielle dans la catégorie des systèmes à «hauts risques», c’est-à-dire présentant des menaces pour la sécurité et les droits fondamentaux. Mais ces règles ne deviendront pleinement applicables qu’en août 2027…

    En Suisse, où le règlement de l’UE ne s’applique pas, les jouets dotés d’IA pourraient être encadrés par les lois sur la protection des données et la sécurité des produits. Professeur de psychologie du développement à l’Université de Genève et directeur de recherche au CNRS (le Centre national français de la recherche scientifique), Edouard Gentaz craint que cela ne suffise pas à protéger les enfants. Interview.

    Que pensez-vous des quelques jouets interactifs commercialisés ces dix dernières années?

    Jusqu’à présent, ces jouets restent limités. Ils peuvent pleurer, téter, rire ou dire quelques mots. Les jeunes enfants aiment ces dispositifs parce qu’ils comprennent la situation et peuvent y répondre en jouant à faire semblant. Mais en aucun cas, on peut parler d’intelligence.

    Le partenariat entre Mattel et OpenAI promet des jouets capables de converser avec les enfants, comme les adultes le font avec ChatGPT. Qu’est-ce que ça vous évoque?

    Les enfants vont très rapidement créer une relation extrêmement forte avec ces objets, qui risquent de devenir à la fois leur doudou et leur ami imaginaire. Mais si les interactions ne sont pas encadrées et régulées, c’est très inquiétant. Où et comment les informations captées par ces jouets vont-elles être stockées? Et à quelles fins seront-elles ensuite utilisées? Les questions que soulèvent ces produits, dont on ne sait pas grand-chose pour le moment, sont vertigineuses.

    Les partisans de ces produits affirment qu’ils peuvent être bénéfiques pour les enfants, que ces jouets ne se moquent pas, ne jugent pas.

    Il est évident que les firmes comme Mattel et OpenAI ont tout intérêt à mettre en avant les points positifs de leurs produits. Il en existe. On peut imaginer que ces jouets seront capables de réconforter les petits. En leur faisant écouter un air que leur chante souvent leur maman, par exemple… Mais si un petit demande à son jouet si Dieu existe, si les filles sont aussi fortes que les garçons, ou s’il existe un changement climatique, quelles réponses recevra-t-il? Et que deviendront les secrets familiaux qu’il confiera à la machine?

    Il paraît peu probable qu’on sache comment fonctionneront ces jouets, quelles données ils capteront et ce qu’ils en feront. Une telle opacité est-elle admissible?

    C’est inadmissible! Les parents vont perdre le contrôle des interactions entre les enfants et ces jouets. Ils vont leur mettre entre les mains des objets sur lesquels on n’a aucun recul, probablement commercialisés sans avoir été soumis à des études d’impact ou des essais cliniques. N’importe quelle firme pharmacologique qui met un nouveau médicament sur le marché doit se plier à différents tests pour évaluer les effets, la stabilité, les risques et les effets secondaires de son produit. Mais pour ce qui est du numérique et de l’intelligence artificielle… rien de tout ça n’est prévu!

    Ce sera au fond aux parents (les grands absents), une fois encore, de veiller à ce que leur progéniture fasse bon usage de ces jouets.

    Et c’est selon moi un facteur susceptible de creuser encore les inégalités sociales. Les parents qui parviendront à bien gérer l’outil pourront en tirer des bénéfices. Mais pour ceux, plus précaires, ou pour les parents qui élèvent leur enfant en solo, qu’en sera-t-il? Comment trouver le temps et les ressources nécessaires pour s’assurer que l’usage fait par l’enfant de ces joujoux reste adéquat et sans danger?

    Que faut-il faire? Se battre pour interdire ces jouets?

    Ces firmes sont tellement puissantes… Les interdire semble illusoire. Et puis s’ils sont bannis ici, ils seront disponibles ailleurs et on pourra probablement se les procurer facilement sur internet. Sur le principe, je ne suis pas contre ces nouveaux jouets interactifs. Mais il faudrait a minima qu’ils soient astreints à des évaluations et des études qui permettaient de mieux connaître leur impact sur le développement cognitif et social des enfants.

    Source: https://www.tdg.ch/mattel-barbie-ia-pourrait-bientot-converser-avec-vos-enfants-704079501289


  • Un peu d'humour en image
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  • Les États-Unis veulent révolutionner le nucléaire avec des mini-réacteurs transportables sur camion
  • duJambonundefined duJambon

    L’industrie nucléaire américaine prend le contrepied des tendances technologiques habituelles en optant pour la miniaturisation plutôt que l’expansion.

    Ce qui, à la limite, peut résoudre le problème des déchets, puisque au lieu de les concentrer, il suffira de les laisser trainer n’importe où…

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    Concept publicitaire

    Le département de l’Énergie (DOE) vient d’annoncer une initiative révolutionnaire : tester les premiers micro-réacteurs transportables au monde dans le cadre d’un programme qui pourrait transformer l’approche énergétique des sites isolés et des situations d’urgence.

    Deux prototypes pionniers pour une révolution énergétique

    Le DOE a conclu un accord conditionnel avec deux entreprises privées, Westinghouse et Radiant, pour mener les premiers tests réacteurs au sein du laboratoire DOME (Demonstration on Microreactor Experiment) de l’Idaho National Laboratory. Ces expérimentations, qualifiées de « premières mondiales », visent à répondre aux « besoins nationaux en énergie plus abondante, abordable et fiable ».

    Les deux micro-réacteurs sélectionnés illustrent parfaitement cette philosophie de puissance modulaire :

    • eVinci (Westinghouse) : capacité de 5 mégawatts

    • Kaleidos (Radiant) : capacité de 1,2 mégawatt

    Pour mettre ces chiffres en perspective, le DOE définit les micro-réacteurs comme des installations générant entre 1 et 50 mégawatts. Ces puissances paraissent dérisoires comparées aux réacteurs traditionnels capables de produire environ 833 fois l’énergie du Kaleidos. Pourtant, cette limitation constitue précisément leur force stratégique.

    Des applications ciblées pour maximiser l’efficacité

    Contrairement aux centrales nucléaires classiques destinées à alimenter des métropoles entières, ces micro-réacteurs visent des marchés de niche particulièrement prometteurs. Leur efficacité compacte bénéficie avant tout aux sites isolés qui dépendent actuellement de sources énergétiques moins performantes.

    Capacités d’alimentation et flexibilité d’usage

    Les calculs révèlent le potentiel considérable de ces installations miniaturisées. Un foyer américain moyen consomme approximativement 30 kilowatt-heures quotidiens, soit 0,03 mégawatt. Par conséquent, le seul réacteur Kaleidos pourrait théoriquement alimenter de nombreuses habitations dans une zone rurale éloignée.

    Cette polyvalence énergétique s’accompagne d’avantages logistiques décisifs :

    • Transport multimodal : déplacement par camion, train ou avion

    • Assemblage simplifié : installation rapide sur site

    • Déploiement d’urgence : réponse aux pannes causées par catastrophes naturelles ou cyberattaques

    Applications stratégiques et alternatives durables

    Le département de l’Énergie a identifié des créneaux d’application spécifiques pour chaque prototype. L’eVinci de Westinghouse ciblera prioritairement l’alimentation de centres de données distants, secteur en expansion constante. Le Kaleidos de Radiant se positionne comme alternative écologique aux générateurs diesel, particulièrement polluants et coûteux en carburant.

    Mike Goff, secrétaire assistant par intérim à l’énergie nucléaire, souligne l’ambition stratégique du programme : « Les micro-réacteurs joueront un rôle majeur dans l’expansion de l’utilisation de l’énergie nucléaire aux États-Unis ». Il précise que ces expérimentations DOME testeront des conceptions révolutionnaires destinées à alimenter de manière fiable « nos foyers, bases militaires et infrastructures critiques ».

    Calendrier ambitieux et perspectives d’avenir

    Le programme entre dans sa phase opérationnelle avec des premières expérimentations combustible prévues dès le printemps 2026. Ces tests s’étaleront sur une période maximale de six mois pour évaluer précisément les capacités technologiques et l’efficacité énergétique de chaque prototype.

    Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de décentralisation énergétique. En développant des solutions nucléaires transportables et modulaires, les États-Unis anticipent les besoins croissants de flexibilité énergétique face aux défis climatiques et sécuritaires contemporains.

    L’approche américaine contraste avec les méga-projets nucléaires traditionnels en privilégiant l’agilité et l’adaptabilité. Ces micro-réacteurs pourraient révolutionner l’approvisionnement énergétique des zones reculées tout en offrant des solutions de secours fiables pour les infrastructures critiques nationales.

    Source: https://www.fredzone.org/les-etats-unis-revolutionnent-le-nucleaire-avec-des-mini-reacteurs-transportables-sur-camion/


  • Cette vidéo fait-elle la promotion du tourisme en Afghanistan?
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    https://www.20min.ch/fr/video/une-pub-troublante-cette-video-fait-elle-la-promotion-du-tourisme-en-afghanistan-103381676


  • Youpi, les horribles perches à selfie ont quasiment disparu !
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    Bon débarras !

    Au sommet de leur popularité il y a dix ans, les perches à selfie sont quasiment portées disparues en 2025. Une nouvelle qui fait très plaisir mais une fois qu’on a sorti le champagne, si on revenait sur les causes de l’extinction ?

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    L’essentiel

    L’été s’annonce caniculaire, la guerre est aux portes de l’Europe, le Moyen-Orient s’embrase et le fascisme rôde. Dans cette année 2025 bien tristoune, célébrons les petites victoires de la vie. Parmi elles : les perches à selfie ont quasiment disparu !
    Dès 2016-2017, le marché montrait des signes de déclin, tant en matière de ventes que d’images de marque, passant de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 à 1,9 milliard en 2017.
    Penchons-nous sur ce cas d’école du gadget à la con qui a disparu de nos vies (promis, un jour on se penchera sur le handspinner).

    En 2015, le marché mondial des perches à selfie pesait 4 milliards d’euros, selon Persistence Research. En pleine expansion, le secteur semblait inarrêtable, si bien que le cabinet misait sur un chiffre d’affaires de 6,5 milliards pour 2025. Des prévisions très vite revues à la baisse l’année suivante avec un effondrement des ventes. En 2017, le CA n’était plus que d’1,9 milliard.

    Les interdictions ont-elles tué la perche à selfie ?

    Première cause de ce décès, la multiplication des interdictions, selon Danièle Kuss, experte en tourisme et ex-cheffe du pôle développement international du tourisme au ministère des Affaires étrangères. Dès 2015, ces objets de l’enfer sont bannis de nombreux musées américains, mais aussi du château de Versailles et de Disneyland Paris. En 2016, elles disparaissent également du Quai d’Orsay, du Louvre et sont interdites lors des Jeux olympiques de 2016. Le Machu Pichu rejoint le mouvement en 2017, et la liste pourrait durer longtemps.

    Leur potentiel de perturbation, le danger pour les personnes autour et pour les œuvres sont cités par la plupart des sites pour justifier la mesure. « A partir du moment où elle ne sert qu’à se prendre en photo devant des endroits mémorables et qu’elle est bannie de ses endroits, la perche à selfie était condamnée », estime l’experte.

    71 % des Britanniques trouvaient l’objet ridicule en 2016

    Deuxième facteur : la perche à selfie a fini par traîner une sale réputation, notamment sur le danger mortel qu’elle constituait pour son propre utilisateur. Selon une étude espagnole réalisée par la Fondation iO et publiée dans le Journal of Travel Medicine, 379 personnes sont mortes en prenant des selfies entre 2008 et 2021. Chutes, noyades, attaques d’animaux…

    En 2016, un an seulement après leur hype, 71 % des Britanniques les trouvaient « ridicules », dixit YouGov. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, agence de prospective et stratégie spécialisée dans le tourisme, développe : « La perche à selfie est très vite passée de cool à ringarde, symbole du touriste narcissique et un peu idiot qui arrive à se tuer par ego. »

    Cycle de vie et mort des gadgets à la con

    Pierre-Louis Desprez, expert en transformation de marque au cabinet Kaos, nous décrypte alors le « cycle de vie et de mort des gadgets à la con ». L’essence même du gadget est de ne contenir qu’une seule fonctionnalité. « Une perche à selfie ne servait à rien d’autre que prolonger son bras. Ça ne faisait pas en plus parapluie ou porte-clé. » Dès lors, au moment où cette fonctionnalité devient obsolète, soit parce qu’elle est interdite, soit parce qu’elle est remplacée par une fonction intégrée, le gadget disparaît aussi vite qu’il est apparu. Armelle Solelhac liste « l’essor du zoom 0,5, la qualité toujours meilleure des photos du smartphone, le mode portrait prévu juste pour cette fonction, la caméra arrière… qui ont ringardisé la perche à selfie ».

    Les codes du selfie ont également changé, continue l’experte : « Aujourd’hui, on veut des selfies plus naturels, spontanées, à bras-le-corps, avec du mouvement, et pas une mise en scène avec des perches ». Et si vraiment vous voulez un selfie propre, « il existe de biens meilleurs objets : mini-trépied, drone… ».

    Enfin, le gadget mono-fonction n’est plus trop dans l’air du temps. « La mode, c’est le couteau suisse, l’objet qui sait tout faire à la fois », comme nos smartphones, rappelle Pierre-Louis Desprez. C’est que le touriste devient sacrément surchargé - banane, coupe-vent, chargeur de montre connecté, chargeur de portable… - « et que le gadget peu utile est vite rangé au placard ». Une étude de Businesscoot sur le marché des accessoires pour smartphones en France indiquait une baisse de ce chiffre d’affaires de 450 millions d’euros en 2016 à 320 millions en 2021. Allez courage, on arrivera bientôt à se débarrasser des casquettes avec les oreilles de Mickey.

    Effectivement, dix ans plus tard, les perches à selfie ont pratiquement disparu de la circulation, elles qui trémoussaient leur grand bras dans chaque lieu touristique pour des photos moches. On peut enfin aller voir la Joconde ou flâner dans les rues d’Annecy sans risquer de se faire éborgner par une perche de deux mètres. Le monde respire un peu mieux. Mauvais joueur, Persistence Research ne diffuse plus le chiffre d’affaires de ce marché totalement en berne.

    Source: https://www.20minutes.fr/economie/4163215-20250714-youpi-horribles-perches-selfie-disparu-comment-humanite-accompli-petit-miracle

    Enfin un article indispensable dans un journal ! 🙂


  • C'est la saison de la chasse en orbite alors que les satellites tueurs russes déconcertent les observateurs du ciel
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    La Russie est une puissance spatiale en déclin, mais le président Vladimir Poutine a veillé à ce qu’il dispose toujours d’un sabre à brandir en orbite.

    Cela est devenu plus évident ces dernières semaines, lorsque nous avons assisté à deux lancements de fusées transportant des charges militaires top secrètes, au largage d’un objet mystérieux depuis un vaisseau-mère russe en orbite et à une séquence de manœuvres complexes de vol en formation avec un trio de satellites à près de 400 miles d’altitude.

    Pris isolément, chacun de ces éléments attirerait l’attention des analystes occidentaux. Prises ensemble, ces manœuvres frénétiques représentent l’une des plus importantes poussées de l’activité spatiale militaire russe depuis la fin de la Guerre froide. De plus, tout cela se produit alors que la Russie accuse un retard croissant sur les États-Unis et la Chine dans tous les domaines, des fusées à la fabrication de satellites . Les efforts russes pour développer une fusée réutilisable , déployer un nouveau vaisseau spatial habitable pour remplacer le vénérable Soyouz et lancer une mégaconstellation similaire à Starlink de SpaceX ne progressent pas rapidement.

    La Russie n’a réalisé que huit lancements orbitaux depuis le début de l’année, contre 101 tentatives pour les lanceurs américains et 36 pour la Chine. Cela place la Russie en bonne voie pour enregistrer le plus petit nombre de tentatives de lancement orbital depuis 1961 , année où le citoyen soviétique Youri Gagarine est devenu le premier homme à voler dans l’espace.

    Pendant près de trente ans, le programme spatial russe a pu compter sur l’argent des gouvernements occidentaux et des entreprises commerciales pour construire des fusées, lancer des satellites et transporter des astronautes vers et depuis la Station spatiale internationale. Ce financement s’est tari après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La Russie a également perdu l’accès aux composants fabriqués en Ukraine pour ses lanceurs et ses satellites.

    À la poursuite d’un trou de serrure

    Dans ce contexte de repli, la Russie utilise ce qui lui reste de capacité d’innovation spatiale pour harceler l’armée américaine. L’an dernier, des responsables du renseignement américain ont déclaré croire que la Russie poursuivait un projet visant à déployer une arme nucléaire dans l’espace . L’explosion d’une bombe nucléaire en orbite pourrait perturber l’environnement spatial pendant des années, neutralisant sans discrimination d’innombrables satellites, qu’ils soient militaires ou civils.

    La Russie a nié avoir l’intention de lancer un satellite équipé d’une arme nucléaire, mais le représentant du pays aux Nations Unies a opposé son veto l’année dernière à une résolution du Conseil de sécurité qui aurait réaffirmé une interdiction vieille de près de 50 ans de placer des armes de destruction massive en orbite.

    Bien que la Russie n’ait pas encore placé de bombe nucléaire en orbite, elle progresse dans la mise en place d’autres types de systèmes antisatellites. La Russie a détruit l’un de ses propres satellites avec un missile lancé depuis le sol en 2021, et aujourd’hui, au-dessus de nous, des vaisseaux spatiaux russes traquent les satellites espions américains et tiennent les responsables militaires américains en haleine, avec leur progression rapide vers la militarisation de l’espace.

    Les deux autres puissances spatiales mondiales, les États-Unis et la Chine, développent leurs propres armes anti-spatiales. Mais les armées américaine et chinoise se sont largement concentrées sur l’utilisation de leurs flottes croissantes de satellites comme multiplicateurs de force dans le domaine terrestre, permettant des frappes de précision, des communications à haut débit et le ciblage des forces aériennes, terrestres et navales. La situation commence à changer, les commandants de la Force spatiale américaine discutant désormais ouvertement de leurs propres ambitions en matière d’armes anti-spatiales offensives et défensives.

    Trois des huit lancements orbitaux russes effectués cette année ont emporté des charges utiles pouvant être qualifiées d’armes antisatellites potentielles, ou du moins de prototypes testant de nouvelles technologies susceptibles d’en mener à la création. (À titre d’information, trois autres lancements russes cette année ont été effectués vers la Station spatiale internationale, et deux ont lancé des satellites militaires conventionnels de communication ou de navigation.)

    L’une de ces mystérieuses charges utiles a été lancée le 23 mai, lorsqu’une fusée Soyouz a propulsé un satellite sur une orbite à près de 480 kilomètres d’altitude, parfaitement alignée avec la trajectoire d’un satellite espion américain appartenant au National Reconnaissance Office. Le nouveau satellite russe, baptisé Kosmos 2588, a été lancé sur le même plan orbital qu’un satellite américain connu du public sous le nom d’USA 338, que l’on pense généralement être un satellite de surveillance optique de la taille d’un bus, de type KH-11 (ou Keyhole).

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    Un dessin conceptuel d’un satellite espion KH-11, avec des vues internes, basé sur des similitudes de conception probables avec le télescope spatial Hubble de la NASA

    Les gouvernements de la Russie et des États-Unis utilisent les noms Kosmos et USA comme noms de couverture pour leurs satellites militaires.

    Bien que leur conception et leurs capacités exactes soient classées secrètes, les satellites Keyhole sont réputés fournir les images les plus nettes de tous les satellites espions en orbite. Ils surveillent les aérodromes, les ports navals, les usines de missiles et autres sites stratégiques à travers le monde. Dans l’air du temps géopolitique, la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord sont les cibles les plus probables des satellites Keyhole du NRO. En résumé, les satellites Keyhole comptent parmi les atouts spatiaux les plus précieux du gouvernement américain.

    Il n’est donc pas surprenant de supposer qu’un adversaire militaire potentiel pourrait vouloir en savoir plus sur eux ou être en mesure de les désactiver ou de les détruire en cas de guerre.

    Ballet orbital

    Un bref rappel de la mécanique orbitale s’impose ici. Les satellites gravitent autour de la Terre sur des plans plats fixés dans l’espace inertiel. L’interprétation n’est pas parfaite, mais il est plus facile de comprendre ce concept en imaginant le fond étoilé comme carte de référence. À court terme, la position orbitale d’un satellite restera inchangée sur cette carte de référence, sans aucune perturbation. Pour un satellite en orbite basse, la rotation de la Terre présente au satellite une partie différente du monde à chaque fois qu’il effectue une boucle autour de la planète.

    Modifier le plan orbital d’un satellite nécessite beaucoup de carburant. Si vous souhaitez envoyer un satellite à un rendez-vous avec un autre vaisseau spatial déjà en orbite, il est préférable d’attendre que la rotation de notre planète amène le site de lancement directement sous le plan orbital de la cible. Cela se produit deux fois par jour pour un satellite en orbite basse.

    C’est exactement ce que fait la Russie avec un programme militaire baptisé Nivelir. En français, Nivelir signifie « niveau à bulle » – un instrument optique utilisé par les constructeurs et les géomètres.

    Le lancement de Kosmos 2588 en mai a été programmé précisément au moment où la rotation de la Terre a placé le cosmodrome de Plesetsk, dans le nord de la Russie, sous le plan orbital du satellite USA 338 Keyhole de la NRO. Les lancements vers l’ISS suivent le même schéma : l’équipage et les véhicules de transport décollent à la seconde près pour croiser le plan orbital de la station spatiale.

    Depuis 2019, la Russie a lancé quatre satellites sur des orbites spécifiques pour suivre les satellites espions du NRO. Aucun de ces satellites russes Nivelir ne s’est approché de leurs homologues du NRO. Les satellites passent régulièrement à des dizaines de kilomètres l’un de l’autre, mais la similitude de leurs orbites permettrait aux satellites russes de se rapprocher considérablement – et théoriquement d’établir un contact physique avec le satellite américain. Les satellites Nivelir ont même manœuvré pour suivre leurs cibles du NRO lorsque les contrôleurs au sol américains ont légèrement ajusté leurs orbites.

    « Cela garantit que les plans orbitaux ne s’écartent pas », écrit Marco Langbroek, archéologue néerlandais et maître de conférences en connaissance de la situation spatiale. Langbroek gère un site web répertoriant les activités spatiales militaires.

    Ce n’est pas un accident

    Il y a des raisons de croire que les satellites russes qui suivent le NRO en orbite pourraient être plus que de simples inspecteurs ou harceleurs. Il y a quelques semaines à peine, un autre satellite Nivelir, Kosmos 2558, a lancé un objet inconnu sur une orbite très similaire à celle d’un satellite espion du NRO, USA 326.

    Nous avons déjà vu cela. Un ancien satellite Nivelir, Kosmos 2542, a lancé un sous-satellite peu après son lancement en 2019 sur le même plan orbital que le satellite USA 245 du NRO, probablement une plateforme KH-11 similaire au satellite USA 338, actuellement suivi par Kosmos 2588.

    Après avoir effectué plusieurs passages à proximité de la sonde USA 245, le sous-satellite de Kosmos 2542 a reculé et tiré un mystérieux projectile en 2020 à une vitesse suffisamment rapide pour endommager ou détruire toute cible dans sa ligne de mire. Les responsables militaires américains ont interprété cela comme un essai d’arme antisatellite.

    Aujourd’hui, un autre satellite russe se comporte de la même manière : son vaisseau-mère s’ouvre pour libérer un objet plus petit qui pourrait à son tour révéler sa propre surprise intérieure, telle une matriochka . Cette fois, cependant, la poupée se défait près de trois ans après son lancement. Avec Kosmos 2542, tout cela s’est produit quelques mois seulement après son arrivée dans l’espace.

    Au cours des derniers jours seulement, le plus petit engin déployé par Kosmos 2558 — désigné « Objet C » — a abaissé son altitude pour atteindre une orbite en résonance avec USA 326, l’amenant à 60 miles (100 kilomètres) du satellite NRO tous les quelques jours.

    Alors que les responsables américains s’inquiètent des armes antisatellites russes, ou ASAT, le comportement des satellites russes Nivelir est intriguant. Il est clair que la Russie lance délibérément ces satellites pour se rapprocher des vaisseaux espions américains en orbite, a déclaré à Ars, en toute discrétion, un haut responsable militaire américain à la retraite.

    « Lancer un satellite en orbite basse terrestre (LEO) dans le même plan qu’un autre satellite est une action délibérée », a déclaré le responsable, qui a occupé de nombreux postes de direction au sein des programmes spatiaux militaires. « L’inclinaison est une chose. Nous plaçons de nombreux objets sur des orbites héliosynchrones, mais il existe un nombre quasi illimité de plans dans lesquels les placer – 360 degrés – et on peut descendre jusqu’au quart de degré sans pour autant les différencier. L’alignement plan-plan en dessous est une action délibérée. »

    Mais pourquoi ?

    Ce qui est moins évident, c’est la raison pour laquelle la Russie agit ainsi. Lancer une arme antisatellite, ou contre-spatiale, dans le même plan orbital que sa cible potentielle lie les mains de la Russie. De plus, une frappe préventive contre un satellite américain d’une valeur d’un milliard de dollars ou plus pourrait être considérée comme un acte de guerre.

    « Je trouve étrange que les Russes agissent ainsi, qu’ils investissent leurs roubles dans un satellite coplanaire en orbite basse (LEO) de type antispatial », a déclaré le militaire à la retraite. « Et pourquoi dis-je cela ? Parce que lorsqu’on se lance dans cet avion, on est pratiquement engagé envers lui, ce qui signifie qu’on n’a qu’une seule cible potentielle. »

    Un missile antisatellite basé au sol, comme celui que la Russie a testé contre l’un de ses propres satellites en 2021 , pourrait frapper n’importe quelle cible en orbite terrestre basse.

    « Alors pourquoi investir dans un système aussi fiable une fois lancé, alors qu’un lancement terrestre est probablement encore moins cher ? » a déclaré ce responsable à Ars. « Je plaiderais pour davantage de missiles antisatellites sol-air si je voulais vraiment avoir la flexibilité nécessaire pour lancer de nouvelles charges utiles, car ce système ne pourra jamais lancer de nouvelles charges. »

    « La seule façon de voir les choses, c’est qu’ils nous envoient des messages. On leur dit : “Hé, je vais vous embêter comme un dingue. Je vais vous mettre quelque chose sur les talons”, a déclaré le responsable. « Et peut-être que c’est justifié, et ça leur plaît. En termes de rentabilité et de flexibilité opérationnelle, si on y réfléchit bien, se concentrer sur une seule cible n’a aucun sens. »

    Néanmoins, les satellites russes Nivelir ont démontré leur capacité à tirer un projectile sur un autre vaisseau spatial en orbite, de sorte que les responsables américains ne négligent pas la menace. Slingshot Aerospace, une société commerciale de suivi et d’analyse de satellites, est allée droit au but dans son évaluation : « Kosmos 2588 serait un satellite d’inspection militaire Nivelir avec une arme cinétique présumée à bord. »

    Langbroek est du même avis et écrit qu’il craint que la Russie ne positionne des armes antisatellites « dormantes » à portée de frappe des plateformes d’espionnage du NRO.

    « Pour moi, la surveillance prolongée et continue de certains des actifs spatiaux militaires américains les plus précieux, leurs satellites optiques IMINT (intelligence d’imagerie) à haute résolution KH-11 Advanced Enhanced Crystal, est étrange pour une « simple » mission d’inspection », a écrit Langbroek.

    La capacité de l’armée américaine à espionner de vastes étendues du territoire russe est une épine dans le pied de la Russie depuis le plus fort de la guerre froide.

    « Ils pensaient avoir l’avantage et ont abattu Gary Powers », a déclaré le fonctionnaire à la retraite, faisant référence à la destruction par l’Union soviétique d’un avion espion américain U-2 en 1960. « Ils ont dit : “Nous allons empêcher ces Américains de nous espionner.” Et puis ils ont fait volte-face, et nous avons des satellites espions. Ils les ont toujours détestés depuis les années 1960, donc je pense qu’il y a encore cette idée reçue : “C’est notre ennemi juré. Nous détestons ces satellites. Nous allons simplement les combattre.” »

    La vallée des poupées

    Pendant ce temps, la Force spatiale américaine et des analystes extérieurs suivent un trio distinct de satellites russes engagés dans une danse orbitale complexe. Ces satellites, numérotés Kosmos 2581, 2582 et 2583, ont été lancés ensemble par une seule fusée en février.

    Bien que ces trois engins spatiaux ne suivent aucun satellite espion américain, les choses sont devenues intéressantes lorsqu’un des satellites a lancé un objet non identifié en mars, de la même manière que deux engins spatiaux russes Nivelir ont déployé leurs propres sous-satellites.

    Selon une analyse de Bart Hendrickx publiée dans la revue en ligne The Space Review plus tôt cette année, Kosmos 2581 et 2582 se sont rapprochés jusqu’à 50 mètres l’un de l’autre alors qu’ils volaient en tandem. L’autre membre du trio, Kosmos 2583, a largué son sous-satellite et a manœuvré autour de lui pendant environ un mois, puis a relevé son orbite pour rejoindre celle de Kosmos 2581.

    Finalement, au cours de la dernière semaine de juin, Kosmos 2582 les a rejoints, et les trois satellites ont commencé à voler à proximité les uns des autres, selon Langbroek, qui a qualifié cette frénésie d’activité comme l’un des exercices de rendez-vous et d’opérations de proximité les plus complexes que la Russie ait menés depuis des décennies.

    Plus haut encore, deux autres satellites russes préparent un vol intéressant après leur lancement le 19 juin à bord de la fusée la plus puissante de Russie. Après plus de 30 ans de développement, il s’agissait du premier vol de la fusée russe Angara A5, avec à son bord un véritable satellite militaire fonctionnel, après quatre lancements d’essai avec des charges utiles factices.

    La charge utile choisie par l’armée russe pour l’Angara A5 est inhabituelle. La fusée a déployé son principal passager, Kosmos 2589, sur une orbite particulière, longeant l’équateur et se situant entre 20 000 et 51 000 kilomètres d’altitude.

    Sur cette orbite, Kosmos 2589 effectue un tour complet de la Terre environ toutes les 24 heures, ce qui confère au satellite une synchronisation qui lui permet de rester quasiment fixe dans le ciel au-dessus du même point géographique. Ces orbites géosynchrones, ou GEO, sont généralement circulaires, le satellite conservant la même altitude au-dessus de l’équateur.

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    Les orbites de Kosmos 2589 et de son satellite compagnon, illustrées en vert et violet, amènent les deux engins spatiaux russes à travers la ceinture de satellites géostationnaires deux fois par jour

    Mais Kosmos 2589 change d’altitude tout au long de son orbite d’une journée. Deux fois par jour, lors de ses montées et descentes, il passe brièvement à proximité d’un grand nombre de satellites gouvernementaux et commerciaux américains en orbite géosynchrone plus conventionnelle, avant de s’éloigner rapidement. Au minimum, cela pourrait permettre aux responsables russes de capturer des images rapprochées des satellites espions américains.

    Puis, quelques jours après que Kosmos 2589 a atteint son orbite le mois dernier, des capteurs de suivi commerciaux ont détecté un deuxième objet à proximité. Cela vous dit quelque chose ? Ce nouvel objet a rapidement commencé à prendre de l’altitude, et Kosmos 2589 a suivi.

    Viser plus haut

    Cela pourrait-il être le début d’un effort visant à étendre la portée des inspecteurs russes ou des armes antisatellites vers des orbites plus élevées après des années d’activité mystérieuse à des altitudes plus basses ?

    Jim Shell, ancien chef de projet du NRO et scientifique du Commandement spatial de l’armée de l’air, a suggéré que les deux satellites semblent bien positionnés pour coopérer. « De nombreux scénarios intéressants sont possibles, comme le “spotter shooter” entre autres. Un sujet à surveiller absolument ! » a-t-il publié samedi sur X.

    COMSPOC, une société commerciale de connaissance de la situation spatiale, a déclaré que l’orbite inhabituelle de Kosmos 2589 et de son compagnon mettait les satellites russes en position d’espionner, au minimum, les satellites occidentaux en orbite géosynchrone.

    « Cette orbite unique, qui traverse quotidiennement deux régions clés du satellite, pourrait faciliter la surveillance des objets en orbite géostationnaire et en orbite cimetière », a écrit COMSPOC sur X. « Sa légère inclinaison de 1° pourrait également réduire les risques de collision. Bien que la mission du satellite reste incertaine, son orbite suggère des rôles potentiels intéressants. »

    Historiquement, l’armée russe a moins privilégié les opérations en orbite géosynchrone que l’orbite basse ou d’autres positions spatiales uniques. En raison de leur position proche de l’équateur, les orbites géosynchrones sont plus difficiles à atteindre depuis les spatioports russes en raison de la latitude élevée du pays. Cependant, les adversaires potentiels de la Russie, comme les États-Unis et l’Europe, dépendent fortement des satellites géosynchrones.

    D’autres satellites russes ont survolé des satellites de communication occidentaux en orbite géosynchrone, probablement pour tenter d’écouter des transmissions radio.

    « Il est donc intéressant qu’ils effectuent peut-être une inspection GEO », a déclaré à Ars l’ancien responsable spatial de l’armée américaine. « Je serais curieux de savoir si c’est bien le cas. Il faut observer. Il faut attendre de voir. »

    Si vous êtes un fan de thrillers technologiques d’espionnage, tout cela pourrait vous rappeler l’intrigue d’À la poursuite d’Octobre rouge, où un nouveau sous-marin russe de pointe quitte son port glacial de Mourmansk avec pour ordre de tester un système de propulsion silencieux fictif qui pourrait bouleverser l’équilibre des pouvoirs entre les marines soviétique et américaine.

    Il suffit de remplacer les eaux impitoyables de l’océan Atlantique Nord par un environnement encore plus inhospitalier : le vide spatial.

    Quelques minutes après le début du film, le commandant du sous-marin, Marko Ramius, interprété par Sean Connery, donne ses ordres à l’équipage : « Une fois de plus, nous jouons à notre jeu dangereux, une partie d’échecs, contre notre vieil adversaire : la marine américaine. »

    Aujourd’hui, près de 40 ans après la fin de la guerre froide, les anciens adversaires complotent désormais les uns contre les autres dans l’espace.

    Source: https://arstechnica.com/space/2025/07/its-hunting-season-in-orbit-as-russias-killer-satellites-mystify-skywatchers/


  • [Topic Unique] YGG Torrent
  • duJambonundefined duJambon

    À cette heure, site et tracker fonctionnels ici.


  • Un peu d'humour en vidéo
  • duJambonundefined duJambon

    @patricelg Chaque année, au marché d’Ajaccio, j’achète une nouvelle cagoule, c’est fou comme la mode change à chaque fois…

    Des trous ronds, rectangulaires, en laine, en fausse écorce et j’en passe…


  • Un peu d'humour en image
  • duJambonundefined duJambon

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  • Un peu d'humour en image
  • duJambonundefined duJambon

    @patricelg Ne courrrrez pas ! Nous sommes vos zzzaaaamis ! 🙂


  • Trump Make America Great Again, again
  • duJambonundefined duJambon

    @BahBwah Aaahhhh, le petit livre rouge (rien à voir avec les communistes), toute ma puberté… 🙂


  • L'IA devient menteuse et manipulatrice, inquiétant les scientifiques
  • duJambonundefined duJambon

    @patricelg Un avis objectif ? à une I.A. ? :lol: L’avis “objectif” de quelqu’un d’autre alors ?

    Le piège, c’est que l’i.A. n’a pas d’avis, c’est juste un programme comparatif et statistique.

    Le piège, c’est de croire qu’il y a une réflexion derrière.

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