Une fuite de données pourrait toucher 3,2 millions de Belges sur WhatsApp
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Cooopppaaaain !
Une importante fuite de données pourrait affecter les utilisateurs belges de WhatsApp, rapporte le site internet safeonweb.be. Environ 3,2 millions de numéros et d’identifiants ont été collectés et mis en vente sur le darkweb, exposant potentiellement ces utilisateurs à divers risques de cybersécurité. Voici des conseils pratiques pour vous protéger.
Des cybercriminels ont obtenu et publié sur un forum du dark web une vaste base de données de numéros de téléphone et d’identifiants d’utilisateurs belges de WhatsApp. La principale préoccupation liée à ce type de violation de données est son utilisation potentielle dans le cadre d’escroqueries ciblées.
On pense au smishing, qui sont des messages texte frauduleux conçus pour tromper les destinataires, et au vishing, des appels téléphoniques frauduleux visant à obtenir des informations personnelles ou de l’argent. Ces tactiques consistent souvent à se faire passer pour des entités légitimes afin de gagner la confiance de personnes peu méfiantes et de les manipuler.
Des précautions à mettre en œuvre
Pour vous protéger de ces menaces, Safe on Web recommande de se méfier des appels ou des messages provenant de sources inconnues, surtout si elles vous demandent des informations personnelles ou financières. Ne partagez donc pas vos données personnelles et protégez-les. Il est également suggéré d’ajouter une couche de sécurité supplémentaire à votre compte WhatsApp pour que les escrocs peinent à accéder à vos comptes. Dernier conseil: vérifiez les paramètres de confidentialité de vos applications et de vos réseaux sociaux afin de limiter la quantité d’informations que vous partagez publiquement. En appliquant ces conseils, vous réduirez les risques de manière significative.
Contactez votre banque et/ou Card Stop au 078 170 170 si vous avez transféré des données sensibles à un potentiel fraudeur. De cette manière, toute transaction frauduleuse pourra être bloquée. Safe on Web conseille de porter plainte auprès de la police locale.
Aujourd’hui, c’est la Belgique, mais demain ?
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