La deuxième cryptomonnaie au monde migre vers une version moins polluante
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Ethereum et sa monnaie, l’ether, s’apprêtent à entamer une mue historique baptisée «The Merge». Décryptage de cet événement décrit comme un vrai big-bang technologique.
Que ce soit en ether, en autres cryptomonnaies compatibles ou encore en NFT (ces certificats et images virtuelles uniques), 400 milliards de dollars seront en jeu durant cette transformation de la monnaie numérique la plus importante au monde juste après le bitcoin.
The Merge, ou “la fusion” en bon français, est une étape majeure pour la blockchain Ethereum et le monde des cryptomonnaies — puisque le grand public la connaît surtout pour l’ether. Ce passage à l’ETH 2.0, très attendu par la cryptosphère, cache plus qu’une simple mise à jour. Pour cause, le mode de consensus d’Ethereum va évoluer du Proof of Work vers le Proof of Stake. Ainsi, en lieu et place de la “preuve de travail”, mécanisme similaire à celui du Bitcoin qui s’appuie sur des mineurs pour valider les transactions, Ethereum va passer à la “preuve d’enjeu” et n’aura plus besoin que de validateurs pour assurer le fonctionnement du réseau.
Une “fusion” qui aura pour première conséquence de réduire drastiquement les besoins en énergie de la blockchain, comme s’en félicitent des associations telles que Greenpeace qui militent pour un changement de modèle vers le Proof of Stake. D’un coup de baguette magique — façon de parler —, Ethereum va consommer 99 % d’énergie en moins.
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