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En Suisse, les Tesla filmant en permanence posent de gros problèmes
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Francine Jeanprêtre, ancienne conseillère nationale et conseillère d’Etat vaudoise, a été dénoncée à la police après avoir été filmée par une Tesla qu’elle aurait endommagée sur un parking. Selon les autorités fédérales, cette pratique est illégale.
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Mais on voit bien que les lois Suisses sont encore moyenâgeuses et que le copinage y fonctionne bien aussi, on ne touche pas à un membre du gouvernement.
Source: https://www.letemps.ch/economie/suisse-tesla-filmant-permanence-posent-gros-problemes
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@dujambon Et la suite ?
Il y a t’il un intérêt à reposter juste le titre d’un article sans son contenu ? -
@bikr0nek Les articles, c’est un peu comme les politiciens, quand on enlève toutes les redites, la langue de bois et ce qui ne sert à rien, il ne reste plus grand-chose
Parfois, souvent même, il vaut mieux creuser sois-même si on en veut plus, ici, il n’y a pas grand-chose de plus à dévoiler, la pratique est interdite, mais faute de moyens de pression ou de volonté, la Suisse ferme les yeux et dénie les preuves acquises par ce moyen.
Tesla pourrait servir de motif de défense pour un citoyen avec dashcam qui se ferait verbaliser.
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Elue suisse trahie par la caméra d’une Tesla : le problème des données personnelles
Une ancienne élue suisse ayant pércuté une Tesla sur un parking a été dénoncée grâce à la caméra embarquée, la fameuse “dashcam”. Sauf que ces caméras ne sont pas censées pouvoir filmer les espaces publics.
C’est un nouveau cas de figure qui se pose pour les caméras embarquées des véhicules. Et en particulier celles des Tesla, capables de filmer à tout moment, y compris à l’arrêt, moteur arrêté, en stationnement. L’histoire est anodine, mais elle illustre à quel point le respect de la vie privée sur la voie publique pourrait amener des situations complexes dans les années à venir si la majeure partie des voitures du futur sont dotées de ces caméras.
Un simple accrochage débouche sur une dénonciation
Dans le courant du mois de juin, l’ancienne élue suisse Francine Jeanprêtre s’arrête sur l’aire d’autoroute du côté de Martigny, dans le Valais. Son compagnon ouvre alors la porte et aurait supposément tapé le véhicule d’à côté. Une Tesla, évidemment. “J’ai ouvert la portière pour sortir de la voiture. Quelques jours plus tard, la police valaisanne indiqua par téléphone que ma porte avait endommagé une voiture Tesla garée à côté de nous à côté de moi. Je suis surpris car mon geste n’a pas été brutal. La porte de notre Skoda ne présente aucune marque ni trace”, précise l’intéressé.
Le système antivol “Sentinel” des Tesla est particulièrement visé. Sollicité par le conducteur de la Skoda, le délégué à la protection des données du canton du Valais s’est exprimé sur le sujet. “À mon avis, il y a deux préoccupations : premièrement, filmer des espaces publics sans autorisation n’est pas légal en vertu de la jurisprudence de la Cour fédérale concernant Google Street View. Deuxièmement, certaines des données enregistrées par les voitures Tesla sont connues pour être envoyées aux États-Unis”.
La Suisse est le deuxième pays pointant du doigt le problème des caméras embarquées après l’Allemagne. Les autorités helvètes n’ont pas encore attaqué le constructeur américain qui explique ne pas stocker les données aux Etats-Unis en dehors des cas graves (accidents, tentative de vol). Auquel cas ces enregistrements sont transmis aux autorités compétentes sur demande.
Alors que faire ? “Nous recommandons donc aux propriétaires de voitures de désactiver cette fonctionnalité, au moins dans les espaces publics, pour éviter le risque de violer la loi”, précise l’autorité fédérale de protection des données.