Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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@duJambon Hélas, au vu des mouvements marins, on pourra relever une arrivée de poissons fortement contaminés dont la teneur en isotopes va grimper en fleche dans les mers quasi fermées que sont par exemple la medirteranée qui attire l’eau de l’ocean atlantique apres evaporation de son eau, et concentrera donc les radio isotopes…
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La France a battu son record d’exportation d’électricité vendredi dernier
En 2022, la France avait été contrainte d’importer de l’électricité pour la première fois depuis 42 ans. Cette année, c’est tout l’inverse.
Record battu dans l’Hexagone. Gestionnaire du réseau électrique en France, RTE a annoncé ce mardi 26 décembre que le pays avait exporté un volume record d’électricité vers ses voisins vendredi 22 décembre.
En cause ? De moindres besoins nationaux et une meilleure disponibilité du parc nucléaire qui ont permis à la France de fournir 18 680 mégawatts (MW) en dehors de ses frontières. Ce pic a été atteint vendredi à 16h. À titre de comparaison, le précédent record d’exportation de la France était de 17 415 MW, établi le 22 février 2019.
RTE précise que les bénéficiaires de ces exportations d’électricité étaient l’Allemagne et le Bénélux (5,4 GW), l’Italie (4,4 GW), la Suisse (3,2 GW), le Royaume-Uni (3 GW) et l’Espagne (2,6 GW).
Des conditions favorables
« Il y a un besoin en ce moment qui est un peu plus faible en consommation en France, puisqu’on est dans une période de vacances », a souligné RTE pour expliquer cette pointe d’exportations record.
Météo-France ajoute auprès de l’AFP que les températures de la semaine dernière, notamment jeudi, « ont pu être de 4 à 6 degrés au-dessus des normales de saison ». De quoi expliquer les besoins moins importants de la France.
Dès vendredi, Les Échos avaient annoncé le nouveau record, l’expliquant également par des « vents importants ». L’éolien a ainsi L’éolien couvert près de 20 % de la production électrique nationale, ajoute RTE.
Le gestionnaire du réseau électrique met également en avant des coûts de production « compétitifs », étant donné que « la disponibilité de tous nos moyens de production, notamment du nucléaire », a augmenté par rapport à l’an dernier.
Tout l’inverse de 2022
Pour RTE, le risque de voir le même scénario que durant l’hiver 2022 se reproduire s’éloigne donc encore un peu plus. Il faut dire que l’année 2022 avait placé la France dans une situation inédite à cause de problèmes de corrosion détectés sur plusieurs réacteurs nucléaires.
Rendus indisponibles, ces réacteurs avaient fait chuter la production nucléaire à son plus bas niveau depuis 30 ans. Ce qui avait alors obligé la France à importer de l’électricité pour la première fois depuis 42 ans.
« Une proportion notable du parc nucléaire a pu être contrôlée et réparée au cours de l’année », avait signalé RTE début novembre, lors de son traditionnel point presse sur le passage de l’hiver.
Un coup, c’est la cata et un coup, c’est la fête, les journalistes devraient plus s’en tenir aux faits et en plan large, ça éviterait qu’on ne les prenne pas au sérieux. Pour que les choses basculent de cette façon, on doit quand même être sur le fil d’un rasoir.
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@duJambon surtout que l’hiver 2022-2023, en pleine periode de tension sur le reseau, on apprenait que deux reacteurs etaient mis a l’arret, une tranche de Tricastin, et une tranche de Cruas… Au lieu de produire assez, on met a l’arret forcé deux tranches pour iomporter de l’electricité etrangere au prix fort!!! A ne plus rien y comprendre
Tricastin: https://www.choisir.com/energie/actualites/190563/nucleaire-un-reacteur-eteint-faute-de-besoin-en-electricite
Cruas: https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-la-centrale-nucleaire-de-cruas-meysse-un-reacteur-arrete-a-cause-de-la-faible-demande-d-electricite-4347349On etait a ce moment la en pleine tension energetique, et preuve qu’ils l’ont osé!!!
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Ils avaient les problèmes de corrosion à régler (voir aus dessus).
Pour une fois qu’ils ne jouent pas sur la sécurité, ce n’est pas moi qui vais leur jeter la pierre (pour ça), parce que pour le reste…
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Les problemes de corrosion, c’etait quelques mois avant, pour ces deux tranches il s’agit bien de mise en arret pour demande energetique faible comme indiqué dans l’article… Les deux tranches arretées a Tricastin pour corrosion ne sont pas les memes en septembre que celle arretee en fin d’annee.
Tricastin https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-centrale-nucleaire-du-tricastin-tournera-a-pleine-capacite-cet-hiver-confirme-son-directeur-1663945515 -
L’article dit qu’une partie du personnel à fait grève (ce qui n’a rien d’étonnant), c’est pas comme si c’était une manoeuvre d’EDF pour faire monter les prix.
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15 jour d’arrêt, quelle affaire ?
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@El-Bbz quelle affaire? simplement quand on te brise menu les corones que nous aurons pas assez d"electricité, que l’on doit se rationner et que tu decouvres en pazralelle que les mecs coupent deux tranches pour acheter de l’electricité allemande 10x plus chere que si nous l’avions produite, cela me fait en effet braire… Plus que ces 15 jours voir un mois, c’est tout les mensonges qu’on essaye de nous faire avaler…
Et encore, je pourrai faire tomber certaines choses si je commencais a balancer des petits trucs sur AREVA et particulierement une de ses filiale concernant Superphenix et son contrat de radioprotection depuis les debuts de SPX… Juste pour mettre en appetit, Superphenix est du RNR, son produit d’activation est le manganese 54, le reste des cenrtrales francaises sont de type REP et leur produit d’activation est le Cobalt 60. Les appareils de radioprotection de toutes ces centrales REP a P.A. Cobalt 60 utilisent des sondes de type SMIA70 pour l’americium, SMIB7311, SMIBG, SMIX. Hors dans la centrales superphenix du debut de son exploitation jusqu’en debut 2000 date a laquelle la concurence a cette filiale de AREVA a commencé a fournir des appareils de radioprotection vraiment adaptés, tout le materiel fourni etait totalement incapable de reellement detecter le Manganese 54 car en dehors des plages de detection d’energie desdits appareils… Le nombre d’outillage sorti de zone de cette centrale, de contaminé a fortement contaminé, est effarant, et le lieve a ete levé et vite etouffé quand un concurent a fourgué un controleur de petis objets large spectre (CPO) qui sonnait en haute contamination a chaque sortie d’outillage, mesures infirmées par les gardiens de zone qui recontrolaient avec les sondes SMIA70 et SMIB70, voir avec des sondes SG2 (qui ne voyaient que le millieme de ce qui etait visible), mesures dudit CPO confirmé apres verification des rendements avec des sources de controle de type Manganese 54, appareil farfaitement conforme. Bref scandale en perspective que EDF et AREVA ont decidé d’etouffer dans l’oeuf, ayant chacun une responsabilité dans ce scandale… En attendant, on comprend pourquoi ca a ete chaud!!!
Voila, ce que certaines grosses entreprises cachent au grand public… -
Il est toujours de bon ton de citer ses sources, même pour les sachant, ça aide les autres à mieux comprendre le point de vue, merci.
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@El-Bbz Sources sur quoi? les arrets de tranches pour faible consommation en hiver ou le scandale des materiels non adaptés??? Car si il s’agit de materiels non adaptés, d’une je travaillais sur ce site, de deux j’etais dans la maintenance de ce type de materiel, comme d’autres la bas, et de trois, je connais assez bien les materiels de mesure de spectre en radio protection. surtout les anciennes sondes de mesure spectro.
@duJambon voila pourquoi le site du Tricastin, apres deux echecs cuisants pour le maire de ce petit village (macroniste) vient de se voir attribuer une nouvelle ligne d’enrichissement et de fabrication de combustible MOX… Entre nous, je prefere une usine qui sait fabriquer du MOX a deux reacteurs EPR qui ne seront jamais fini de construire a l’image de flamanville, voir ne demarreront jamais ou auront un incident grave comme les deux gros projets francais (OL3 en finlande arreté sur incident grave au niveau du combustible, et redemarré au forceps sur plzeurnicherie d’EDF, et Taichan, en chine, qui a lui aussi a fait un incident grave au niveau des crayons de combustibles comme en finlande et a ma connaissance toujours a l’arret)… On se demande si un jour la France va reussir a finir un EPR sans se faire peter la gueule ou nous faire un fukushima… Avec deja 3 reacteurs 900MWh a 3km de chez moi, ca me ferait bien iech d’en avoir 2 de plus, des EPR qui n’ont jamais prouvé leur sureté… Et au prix ou ca coute, ca craint!!!
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EDF va investir 1,5 milliard d’euros dans le nucléaire au Royaume-Uni
EDF, qui gère la totalité des huit centrales nucléaires du Royaume-Uni, dont cinq en activité, planifie un investissement de 1,5 milliard d’euros. L’objectif est de maintenir les niveaux actuel de production nucléaire jusqu’à 2026.
EDF a installé, le 15 décembre, le dôme de la future centrale Hinkley Point CQuasiment dix milliards et demi d’euros. C’est le montant qui aurait été investi par EDF dans le nucléaire britannique depuis 2009, en prenant en compte l’investissement planifié d’1,5 milliard d’euros, pour maintenir le niveau de production d’énergie actuel jusqu’à 2026, et recruter «plus de 1 000 personnes en 2024».
De meilleures perspectives pour le nucléaire britannique
L’investissement concernera les centrales de Sizewell B, Torness, Heysham 1/2 et Hartlepool, qui ont produit «37,3 TWh en 2023», soit 15% de moins qu’en 2022, selon EDF. Une baisse de production due à des «fermetures de centrales et des coupures programmées». Les fermetures concernaient, en 2022, les réacteurs de Hinkley Point B et Hunterston B.
Article pour abonné: https://www.usinenouvelle.com/article/edf-va-investir-1-5-milliard-d-euros-dans-le-nucleaire-au-royaume-uni.N2206216
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Fusion nucléaire : Iter, le retard de trop ?
Energie. Le plus grand chantier de fusion nucléaire au monde accumule les pépins. Les experts s’interrogent sur son avenir.
Lorsqu’on lui parle du méga chantier d’Iter dans le sud de la France, Guy Laval, physicien spécialiste des plasmas, pèse ses mots. "D’un côté, c’est une aventure exaltante. La voie suivie par les scientifiques sur place est la seule suffisamment avancée pour qu’on puisse imaginer, à terme, un réacteur
Source pour abonnés: https://www.lexpress.fr/environnement/fusion-nucleaire-iter-le-retard-de-trop-KM3BC5UTI5ASRESMEIMRJVH5VM/
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@duJambon Paris s’est pas fait en un jour, on y croit on continue, dans 50 ans les gens se diront “et dire qu’ils avaient failli abandonner”.
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Pour éviter de reproduire les galères d’Hinkley Point C à Penly, EDF doit changer de méthode
Pour justifier un nouveau dérapage sur le chantier des deux EPR d’Hinkley Point C au Royaume-Uni annoncé le 23 janvier, EDF évoque, comme pour Flamanville 3, la perte de compétences de la filière anglaise, qui n’a pas construit de nouveau réacteur depuis 20 ans. Ce n’est qu’une petite part de la cause.
EDF va devoir changer sa communication de crise. Si le français veut avoir une chance de remporter des contrats à l’international et construire de nouveaux réacteurs nucléaires EPR, en Inde ou en République tchèque, et s’il veut persuader les financeurs privés d’investir dans les EPR britanniques à Sizewell C, l’opérateur va devoir arrêter de justifier ses retards par la perte de compétences des filières nucléaires des pays où il opère… Comme il vient encore de le faire au Royaume-Uni, où son chantier de deux EPR à Hinkley Point C (HPC) accuse un nouveau dérapage de deux ans et un surcoût de 6 à 8 milliards de livres.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/pour-eviter-de-reproduire-les-galeres-d-hinkley-point-c-a-penly-edf-doit-changer-de-methode.N2207819
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Pour contrer l’arrivée de SMR américains, l’Europe lance une alliance industrielle sur les petits réacteurs nucléaires modulaires
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, avec 90% de réduction des émissions en 2040, l’Europe va avoir besoin de petits réacteurs nucléaires en plus des grands, croit la Commission. Pour rattraper son retard dans le domaine, elle lance une alliance industrielle calquée sur le modèle de celle des batteries, qui a plutôt bien réussi.
Les modules des mini-réacteurs nucléaires seront produits en série en usine. L’alliance doit permettre de les construire en Europe.
L’Europe s’est fixé la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre son objectif, de premières mesures doivent permettre de réduire les émissions de 55% en 2030 comparé à 1990. Le 6 février, la Commission européenne a esquissé la suite de la trajectoire, recommandant de viser une réduction de 90% en 2040. Pour y parvenir, l’Europe compte toujours sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’électrification des usages, mais aussi sur le captage et stockage du CO2 (CCS), l’hydrogène, les carburants alternatifs… Et, même s’il divise les pays membres, le nucléaire. Surtout les petits réacteurs modulaires (SMR), qui pourraient remplacer les centrales à charbon et apporter de l’énergie décarbonée – chaleur, vapeur ou électricité – aux industriels et métropoles.
Reste que développer ces mini-réacteurs est un défi autant industriel que règlementaire et financier. Pour accélérer, l’Europe a décidé de lancer une alliance industrielle sur les petits réacteurs modulaires, calquée sur le modèle de celle pour les batteries, lancée en 2017 et qui n’a pas si mal fonctionné : on comptabilise près de 40 projets de giga factories en Europe.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/pour-contrer-l-arrivee-de-smr-americains-l-europe-lance-une-alliance-industrielle-sur-les-petits-reacteurs-nucleaires-modulaires.N2208196
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Les difficultés de l’EPR menacent-elles le nouveau nucléaire français?
e bâtiment du réacteur de la centrale nucléaire de Flamanville 3, avec un réacteur à eau pressurisé de type EPR.DÉCRYPTAGE - L’EPR de Flamanville s’apprête à entrer en fonction, avec douze ans de retard.
Peut-on croire le calendrier du nouveau nucléaire français? Le compte à rebours a été enclenché en février 2022 par le président de la République lors du discours de Belfort, qui a fixé à 2035 la date de mise en service d’un réacteur nucléaire de type EPR 2. Le premier d’une série de six, voire de quatorze. La question se pose alors que des retards de dix ans et plus et des surcoûts se sont accumulés sur les différents chantiers lancés auparavant: Olkiluoto en Finlande, Hinkley Point au Royaume-Uni ou encore Flamanville 3en France.
2024-2035: onze ans nous séparent de l’échéance. Une gageure, alors que le premier béton n’a pas encore été coulé, que le modèle de financement n’est pas arrêté, pas plus que le coût du programme nouveau nucléaire. Initialement estimé à 52 milliards d’euros, il pourrait être substantiellement révisé à la hausse pour s’établir autour de 62 milliards. Il faut prendre en compte les effets de l’inflation et de la hausse des matières premières.
Source pour abonnés: https://www.lefigaro.fr/societes/la-malediction-de-l-epr-menace-t-elle-le-nouveau-nucleaire-francais-20240213
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Une centrale au thorium en développement à Genève
L’Inde possède des centrales nucléaires au thorium en fonctionnement. Cela s’explique par : un accès difficile à l’uranium pour le pays ; une grande quantité de thorium dans ses terres.
La chine en possède au moins une aussi dans le désert de Gobi.
Malheureusement, les infos et les nouvelles sont rares, je n’ai rien trouvé de récent sur le sujet, soit elles fonctionnent parfaitement et se sont fait oublier, soit elles sont fermées.
Quoi qu’il en soit, il existe une centrale nucléaire qui ne risque pas d’exploser, qui produit des déchets qui cessent d’être nocifs après 300 ans, et qui ne génère pas de substance utilisable à des fins militaires. Pour l’heure, elle est virtuelle. Elle se trouve sur les serveurs de la société Transmutex, logée dans un immeuble de Blandonnet, où 36 scientifiques de tous horizons s’affairent. «La phase de recherche fondamentale est achevée. La centrale a été développée sous forme de logiciel plutôt que physique. Sur ordinateur, elle fonctionne très bien», assure le CEO Franklin Servan-Schreiber.
Cet ingénieur s’est d’abord engagé dans la lutte contre le plastique dans les océans. Il a été sensibilisé à leur acidification, consécutive à leur absorption de CO2. Sentant la catastrophe poindre, il s’est convaincu qu’il fallait «aller à l’essentiel: l’énergie». Il s’est alors intéressé à l’hydrogène, mais son intérêt s’est vite porté sur les centrales nucléaires, qui permettraient d’en produire en grande quantité.
L’idée de cet ingénieur n’est pas nouvelle; elle a été conçue au CERN. Elle était en revanche tombée dans les oubliettes de l’histoire, victime au début des années 2000 de la mauvaise presse du nucléaire. Franklin Servan-Schreiber souligne aussi que l’absence de plutonium est décisive. «Qu’aucun usage militaire ne puisse être fait de cette technologie. C’est un avantage décisif en vue d’une démocratisation de cette énergie à tous les pays.»
Remplacer l’uranium par le thorium
Comme tout le monde, il s’est heurté à la problématique des déchets et au caractère infréquentable de cette solution depuis les catastrophes de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011). Mais plutôt que de reculer, il cherche à contourner le problème. «Un jour, j’ai entendu qu’au CERN, des déchets avaient été détruits grâce à un faisceau de particules.» Il se lance dans le projet de déclencher la fission (scission de l’atome émettant de l’énergie) en bombardant de l’extérieur un combustible au thorium, qui remplacerait l’uranium. Transmutex voit le jour en 2019, puisant dans un rare vivier de scientifiques du bassin lémanique, où cohabitent le CERN, l’Université de Genève et l’EPFL.
Une levée de 20 millions de francs
Transmutex, qui entend à présent basculer en phase industrielle, vient de lever 20 millions de francs. La somme paraît faible en regard, par exemple, des milliards que l’Union européenne investit dans l’hydrogène. Franklin Servan-Schreiber avance plusieurs explications: d’une part, la réticence des états à investir dans le nucléaire; d’autre part le fait que les alternatives à l’uranium ont été délaissées à la suite de Fukushima. «Depuis, on ne parle plus que de la fusion.» La solution est théoriquement parfaite, mais l’ingénieur la juge bien trop lointaine: elle produit de manière propre et sûre des quantités astronomiques d’énergie (il s’agit du processus à l’œuvre dans le soleil). En revanche, le procédé exige pour l’heure autant d’énergie qu’il n’en fournit.
Imparfait mais mieux que le CO2
Le thorium n’est évidemment pas parfait, concède Franklin Servan-Schreiber. D’une part, il génère quand même des déchets radioactifs. Ils se dégradent mille fois plus vite que ceux de l’uranium, mais à l’échelle humaine, 300 ans, cela reste long. «Mais le carbone qu’on a émis dans l’atmosphère, lui, reste 1000 ans», plaide-t-il. Autrement dit, entre deux maux, autant choisir le moindre. Par ailleurs, les déchets du thorium sont certes bien moindres que ceux de l’uranium, mais «ils sont plus radioactifs. Leur manipulation est donc plus délicate».
«Vraiment prometteur», dit le CERN
Le projet de Transmutex séduit le CERN. «Oui, il est vraiment prometteur! Le concept n’est pas neuf, mais les progrès des technologies requises le rendent bien plus proche de la mise en œuvre. Il s’agira d’une véritable percée dans la production d’énergie», juge Giovanni Anelli, responsable du groupe de transfert des technologies. La société a aussi noué des partenariats avec l’EPFL et l’Institut Paul Scherrer, le plus grand institut de recherche suisse pour les sciences naturelles et les sciences de l’ingénierie. Quant au directeur de la Fondation genevoise pour l’innovation technologique (Fongit), Antonio Gambardella, il considère que «Transmutex a le potentiel pour faire du canton de genève un leader mondial d’un avenir énergétique décarboné en éliminant les déchets radioactifs à vie longue.»
Le CERN est l’Organisation européenne pour la recherche en physique des particules.
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EDF choisit le cloud d’Amazon, un coup dur pour le cloud français
Pour la modernisation d’une partie de son système d’information, EDF compte s’appuyer sur le cloud d’Amazon. Un choix qui constitue un coup dur pour le cloud de confiance français.
Une partie de l’informatique de gestion des cenrales nucléaire d’EDF va migrer sur le cloud d’AmazonEDF confirme à L’Usine Nouvelle avoir sélectionné AWS, le bras armé d’Amazon dans le cloud, parmi les partenaires informatiques qui vont l’accompagner dans la modernisation de la partie gestion de son système d’information. L’information n’a fait l’objet d’aucun communiqué de presse. Elle a été révélée le 13 février par Le Canard Enchainé.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/edf-choisit-le-cloud-d-amazon-un-coup-dur-pour-le-cloud-francais.N2208291