Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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Incidemment la Corée du nord à mis en service un réacteur à “eau légère” (à l’eau “normale”, comparativement à l’eau lourde utilisée dans les réacteurs classiques).
Ce qui devrait lui permettre d’obtenir du plutonium pour ses missiles qui fonctionnent apparemment parfaitement.
Voir: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20231222002500884?section=news
L’eau sert de modérateur à la fusion nucléaire (comme le graphite ou l’hydrogène), l’eau lourde permet de freiner cette réaction beaucoup plus finement que “l’eau légère”, mais nécessite un beaucoup plus gros volume que cette dernière.
Le réacteur nord Coréen est donc beaucoup plus compact qu’un modèle à eau lourde, mais la fission est moins facile à réguler à bas régime.
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Fukushima : Séoul continuera à restreindre les importations de produits de la mer japonais
«Le gouvernement interdit les importations de produits de la mer en provenance de huit préfectures entourant Fukushima», a déclaré le premier directeur adjoint du Bureau de coordination des politiques du gouvernement (OPC), Park Ku-yeon, lors d’un point de presse. «Concernant les produits marins en provenance des autres régions (japonaises), y compris les coquilles de Saint-Jacques, le gouvernement effectue des tests de radioactivité sur chaque lot d’importation et, en cas de détection de la moindre substance radioactive, il demande un certificat d’analyse supplémentaire, interdisant de fait leurs importations», a-t-il expliqué.
L’agence de presse Kyodo a rapporté la veille que le gouvernement japonais a révisé sa stratégie en vue d’ouvrir de nouveaux débouchés pour ses coquilles Saint-Jacques dont les exportations à destination de la Chine ont été bloquées à cause du déversement en mer des eaux «traitées» de la centrale nucléaire de Fukushima. A propos de ce rapport, Park a souligné qu’il s’agissait simplement d’un plan japonais.
Tokyo vise à maintenir le montant des exportations de coquilles Saint-Jacques à 65,6 milliards de yens en 2025, tout en diversifiant les marchés. Il cherche à exporter vers la Corée du Sud pour 4,1 milliards de yens de ce crustacé, soit 6,3% de l’objectif global fixé.
Les produits de la mer en provenance de huit préfectures japonaises de la région de Fukushima sont interdits à l’importation en Corée depuis septembre 2013 et ceux en provenance des autres régions nipponnes sont soumis à des tests de radioactivité par crainte que ces produits contiennent des niveaux dangereusement élevés d’éléments radioactifs.
Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20231226001800884?section=news
En France, vous pouvez en manger sans risque, il est bien connu que la radioactivité ne traverse pas sa frontière.
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@duJambon En fait l’eau lourde etait utilisee dans les tous debuts du nucleaire, soit pour fabriquer des armes nucleaires soit pour faire une centrale electrique, c’etait le but des allemands pendant WWII avec leur usine qui produisait de l’eau lourde, dont un des atomes d’hydrogene de l’eau classique ou legere est remplacé par un atome de deuterium jouant le role de moderateur neutronique. A ce jour, a part Phenix et feu Superphenix qui sont des reacteurs RNR a neutrons rapides non moderés avec comme caloporteur du sodium liquide, Toutes les autres centrales francaises utilisent un caloporteur à eau legere additionnée de bore qui est le moderateur neutronique. A ma connaissance, en europe, il n’y a plus aucune centrale electrique nuc a eau lourde. Meme les russes utilisent encore le RBMK (https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/reacteurs-rbmk) et aussi du RNR (https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_à_neutrons_rapides) du type Superphenix …
Parlons du cas EPR (centrales REP classiques simplifiées et boostées coté puissance)
On peut parier que vu le scandale des EPR dont aucun ne fonctionne correctement (OL3 en Finlande), voir arretés sur incident grave (OLF Finlande et Taichan en Chine) avec fuite du combustible via des fissures des crayons de combustible, et emanation de gaz rares radio actifs genre isotomes de xenon dans la cuve du reacteur, Taichant toujours HS, et OL3 redemarré suite aux menaces de la France envers la finlande, OL3 tourne en sous puissance a la vas-y-que-je-te-pousse. Et je ne parle pas de Flamanville, ou le prototype EPR n’a jamais ete terminé tellement les problemes a la fois de gros oeuvres baclés et mal faits, que les refus de valider la plupart des systemes de securité font que la construction est stoppée, et le demarrage encore impossible…
EPR a fait se battre deux villes, Amberieu en Bugey contre Saint-Paul Trois Chateaux pour savoir qui aurait une paire de tranches EPR. Malgré toutes les magouilles de la Ville dromoise et de son maire, Pas d’EPR pour le Tricastin, c’est Donc Bugey qui aura le bébé (cadeau empoisonné). Car on peut etre sur que EPR 2023 n’a rien de different des protos EPR cités bien avant, Et ce qui n’a jamais marché a ce jour ne marchera pas meme si on dit que ca marchera… Et dans 25 ans, les decideurs seront morts et les villes ayant payé pour avoir ces EPR seront bien lotis avec un reacteur EPR non fonctionnel iou representant a chaque seconde un gros risque environnemental. N’oublions pas que EPR ne se distingue des REP francais que par une dimplification des elements en terme de securité et de fonctionnalités.Ici les differents types de reacteurs nuc, la prochaine generation non citée officiellement est le reacteur au thorium refroidi au sels fondus (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_combustible_nucléaire_au_thorium)
https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/jeunes-enseignants/pour-les-jeunes/lenergie-de-a-a-z/produire-de-lelectricite/les-differents-types-de-reacteurs-nucleaires -
@duJambon Hélas, au vu des mouvements marins, on pourra relever une arrivée de poissons fortement contaminés dont la teneur en isotopes va grimper en fleche dans les mers quasi fermées que sont par exemple la medirteranée qui attire l’eau de l’ocean atlantique apres evaporation de son eau, et concentrera donc les radio isotopes…
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La France a battu son record d’exportation d’électricité vendredi dernier
En 2022, la France avait été contrainte d’importer de l’électricité pour la première fois depuis 42 ans. Cette année, c’est tout l’inverse.
Record battu dans l’Hexagone. Gestionnaire du réseau électrique en France, RTE a annoncé ce mardi 26 décembre que le pays avait exporté un volume record d’électricité vers ses voisins vendredi 22 décembre.
En cause ? De moindres besoins nationaux et une meilleure disponibilité du parc nucléaire qui ont permis à la France de fournir 18 680 mégawatts (MW) en dehors de ses frontières. Ce pic a été atteint vendredi à 16h. À titre de comparaison, le précédent record d’exportation de la France était de 17 415 MW, établi le 22 février 2019.
RTE précise que les bénéficiaires de ces exportations d’électricité étaient l’Allemagne et le Bénélux (5,4 GW), l’Italie (4,4 GW), la Suisse (3,2 GW), le Royaume-Uni (3 GW) et l’Espagne (2,6 GW).
Des conditions favorables
« Il y a un besoin en ce moment qui est un peu plus faible en consommation en France, puisqu’on est dans une période de vacances », a souligné RTE pour expliquer cette pointe d’exportations record.
Météo-France ajoute auprès de l’AFP que les températures de la semaine dernière, notamment jeudi, « ont pu être de 4 à 6 degrés au-dessus des normales de saison ». De quoi expliquer les besoins moins importants de la France.
Dès vendredi, Les Échos avaient annoncé le nouveau record, l’expliquant également par des « vents importants ». L’éolien a ainsi L’éolien couvert près de 20 % de la production électrique nationale, ajoute RTE.
Le gestionnaire du réseau électrique met également en avant des coûts de production « compétitifs », étant donné que « la disponibilité de tous nos moyens de production, notamment du nucléaire », a augmenté par rapport à l’an dernier.
Tout l’inverse de 2022
Pour RTE, le risque de voir le même scénario que durant l’hiver 2022 se reproduire s’éloigne donc encore un peu plus. Il faut dire que l’année 2022 avait placé la France dans une situation inédite à cause de problèmes de corrosion détectés sur plusieurs réacteurs nucléaires.
Rendus indisponibles, ces réacteurs avaient fait chuter la production nucléaire à son plus bas niveau depuis 30 ans. Ce qui avait alors obligé la France à importer de l’électricité pour la première fois depuis 42 ans.
« Une proportion notable du parc nucléaire a pu être contrôlée et réparée au cours de l’année », avait signalé RTE début novembre, lors de son traditionnel point presse sur le passage de l’hiver.
Un coup, c’est la cata et un coup, c’est la fête, les journalistes devraient plus s’en tenir aux faits et en plan large, ça éviterait qu’on ne les prenne pas au sérieux. Pour que les choses basculent de cette façon, on doit quand même être sur le fil d’un rasoir.
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@duJambon surtout que l’hiver 2022-2023, en pleine periode de tension sur le reseau, on apprenait que deux reacteurs etaient mis a l’arret, une tranche de Tricastin, et une tranche de Cruas… Au lieu de produire assez, on met a l’arret forcé deux tranches pour iomporter de l’electricité etrangere au prix fort!!! A ne plus rien y comprendre
Tricastin: https://www.choisir.com/energie/actualites/190563/nucleaire-un-reacteur-eteint-faute-de-besoin-en-electricite
Cruas: https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-la-centrale-nucleaire-de-cruas-meysse-un-reacteur-arrete-a-cause-de-la-faible-demande-d-electricite-4347349On etait a ce moment la en pleine tension energetique, et preuve qu’ils l’ont osé!!!
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Ils avaient les problèmes de corrosion à régler (voir aus dessus).
Pour une fois qu’ils ne jouent pas sur la sécurité, ce n’est pas moi qui vais leur jeter la pierre (pour ça), parce que pour le reste…
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Les problemes de corrosion, c’etait quelques mois avant, pour ces deux tranches il s’agit bien de mise en arret pour demande energetique faible comme indiqué dans l’article… Les deux tranches arretées a Tricastin pour corrosion ne sont pas les memes en septembre que celle arretee en fin d’annee.
Tricastin https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-centrale-nucleaire-du-tricastin-tournera-a-pleine-capacite-cet-hiver-confirme-son-directeur-1663945515 -
L’article dit qu’une partie du personnel à fait grève (ce qui n’a rien d’étonnant), c’est pas comme si c’était une manoeuvre d’EDF pour faire monter les prix.
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15 jour d’arrêt, quelle affaire ?
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@El-Bbz quelle affaire? simplement quand on te brise menu les corones que nous aurons pas assez d"electricité, que l’on doit se rationner et que tu decouvres en pazralelle que les mecs coupent deux tranches pour acheter de l’electricité allemande 10x plus chere que si nous l’avions produite, cela me fait en effet braire… Plus que ces 15 jours voir un mois, c’est tout les mensonges qu’on essaye de nous faire avaler…
Et encore, je pourrai faire tomber certaines choses si je commencais a balancer des petits trucs sur AREVA et particulierement une de ses filiale concernant Superphenix et son contrat de radioprotection depuis les debuts de SPX… Juste pour mettre en appetit, Superphenix est du RNR, son produit d’activation est le manganese 54, le reste des cenrtrales francaises sont de type REP et leur produit d’activation est le Cobalt 60. Les appareils de radioprotection de toutes ces centrales REP a P.A. Cobalt 60 utilisent des sondes de type SMIA70 pour l’americium, SMIB7311, SMIBG, SMIX. Hors dans la centrales superphenix du debut de son exploitation jusqu’en debut 2000 date a laquelle la concurence a cette filiale de AREVA a commencé a fournir des appareils de radioprotection vraiment adaptés, tout le materiel fourni etait totalement incapable de reellement detecter le Manganese 54 car en dehors des plages de detection d’energie desdits appareils… Le nombre d’outillage sorti de zone de cette centrale, de contaminé a fortement contaminé, est effarant, et le lieve a ete levé et vite etouffé quand un concurent a fourgué un controleur de petis objets large spectre (CPO) qui sonnait en haute contamination a chaque sortie d’outillage, mesures infirmées par les gardiens de zone qui recontrolaient avec les sondes SMIA70 et SMIB70, voir avec des sondes SG2 (qui ne voyaient que le millieme de ce qui etait visible), mesures dudit CPO confirmé apres verification des rendements avec des sources de controle de type Manganese 54, appareil farfaitement conforme. Bref scandale en perspective que EDF et AREVA ont decidé d’etouffer dans l’oeuf, ayant chacun une responsabilité dans ce scandale… En attendant, on comprend pourquoi ca a ete chaud!!!
Voila, ce que certaines grosses entreprises cachent au grand public… -
Il est toujours de bon ton de citer ses sources, même pour les sachant, ça aide les autres à mieux comprendre le point de vue, merci.
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@El-Bbz Sources sur quoi? les arrets de tranches pour faible consommation en hiver ou le scandale des materiels non adaptés??? Car si il s’agit de materiels non adaptés, d’une je travaillais sur ce site, de deux j’etais dans la maintenance de ce type de materiel, comme d’autres la bas, et de trois, je connais assez bien les materiels de mesure de spectre en radio protection. surtout les anciennes sondes de mesure spectro.
@duJambon voila pourquoi le site du Tricastin, apres deux echecs cuisants pour le maire de ce petit village (macroniste) vient de se voir attribuer une nouvelle ligne d’enrichissement et de fabrication de combustible MOX… Entre nous, je prefere une usine qui sait fabriquer du MOX a deux reacteurs EPR qui ne seront jamais fini de construire a l’image de flamanville, voir ne demarreront jamais ou auront un incident grave comme les deux gros projets francais (OL3 en finlande arreté sur incident grave au niveau du combustible, et redemarré au forceps sur plzeurnicherie d’EDF, et Taichan, en chine, qui a lui aussi a fait un incident grave au niveau des crayons de combustibles comme en finlande et a ma connaissance toujours a l’arret)… On se demande si un jour la France va reussir a finir un EPR sans se faire peter la gueule ou nous faire un fukushima… Avec deja 3 reacteurs 900MWh a 3km de chez moi, ca me ferait bien iech d’en avoir 2 de plus, des EPR qui n’ont jamais prouvé leur sureté… Et au prix ou ca coute, ca craint!!!
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EDF va investir 1,5 milliard d’euros dans le nucléaire au Royaume-Uni
EDF, qui gère la totalité des huit centrales nucléaires du Royaume-Uni, dont cinq en activité, planifie un investissement de 1,5 milliard d’euros. L’objectif est de maintenir les niveaux actuel de production nucléaire jusqu’à 2026.
EDF a installé, le 15 décembre, le dôme de la future centrale Hinkley Point CQuasiment dix milliards et demi d’euros. C’est le montant qui aurait été investi par EDF dans le nucléaire britannique depuis 2009, en prenant en compte l’investissement planifié d’1,5 milliard d’euros, pour maintenir le niveau de production d’énergie actuel jusqu’à 2026, et recruter «plus de 1 000 personnes en 2024».
De meilleures perspectives pour le nucléaire britannique
L’investissement concernera les centrales de Sizewell B, Torness, Heysham 1/2 et Hartlepool, qui ont produit «37,3 TWh en 2023», soit 15% de moins qu’en 2022, selon EDF. Une baisse de production due à des «fermetures de centrales et des coupures programmées». Les fermetures concernaient, en 2022, les réacteurs de Hinkley Point B et Hunterston B.
Article pour abonné: https://www.usinenouvelle.com/article/edf-va-investir-1-5-milliard-d-euros-dans-le-nucleaire-au-royaume-uni.N2206216
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Fusion nucléaire : Iter, le retard de trop ?
Energie. Le plus grand chantier de fusion nucléaire au monde accumule les pépins. Les experts s’interrogent sur son avenir.
Lorsqu’on lui parle du méga chantier d’Iter dans le sud de la France, Guy Laval, physicien spécialiste des plasmas, pèse ses mots. "D’un côté, c’est une aventure exaltante. La voie suivie par les scientifiques sur place est la seule suffisamment avancée pour qu’on puisse imaginer, à terme, un réacteur
Source pour abonnés: https://www.lexpress.fr/environnement/fusion-nucleaire-iter-le-retard-de-trop-KM3BC5UTI5ASRESMEIMRJVH5VM/
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@duJambon Paris s’est pas fait en un jour, on y croit on continue, dans 50 ans les gens se diront “et dire qu’ils avaient failli abandonner”.
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Pour éviter de reproduire les galères d’Hinkley Point C à Penly, EDF doit changer de méthode
Pour justifier un nouveau dérapage sur le chantier des deux EPR d’Hinkley Point C au Royaume-Uni annoncé le 23 janvier, EDF évoque, comme pour Flamanville 3, la perte de compétences de la filière anglaise, qui n’a pas construit de nouveau réacteur depuis 20 ans. Ce n’est qu’une petite part de la cause.
EDF va devoir changer sa communication de crise. Si le français veut avoir une chance de remporter des contrats à l’international et construire de nouveaux réacteurs nucléaires EPR, en Inde ou en République tchèque, et s’il veut persuader les financeurs privés d’investir dans les EPR britanniques à Sizewell C, l’opérateur va devoir arrêter de justifier ses retards par la perte de compétences des filières nucléaires des pays où il opère… Comme il vient encore de le faire au Royaume-Uni, où son chantier de deux EPR à Hinkley Point C (HPC) accuse un nouveau dérapage de deux ans et un surcoût de 6 à 8 milliards de livres.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/pour-eviter-de-reproduire-les-galeres-d-hinkley-point-c-a-penly-edf-doit-changer-de-methode.N2207819
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Pour contrer l’arrivée de SMR américains, l’Europe lance une alliance industrielle sur les petits réacteurs nucléaires modulaires
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, avec 90% de réduction des émissions en 2040, l’Europe va avoir besoin de petits réacteurs nucléaires en plus des grands, croit la Commission. Pour rattraper son retard dans le domaine, elle lance une alliance industrielle calquée sur le modèle de celle des batteries, qui a plutôt bien réussi.
Les modules des mini-réacteurs nucléaires seront produits en série en usine. L’alliance doit permettre de les construire en Europe.
L’Europe s’est fixé la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre son objectif, de premières mesures doivent permettre de réduire les émissions de 55% en 2030 comparé à 1990. Le 6 février, la Commission européenne a esquissé la suite de la trajectoire, recommandant de viser une réduction de 90% en 2040. Pour y parvenir, l’Europe compte toujours sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’électrification des usages, mais aussi sur le captage et stockage du CO2 (CCS), l’hydrogène, les carburants alternatifs… Et, même s’il divise les pays membres, le nucléaire. Surtout les petits réacteurs modulaires (SMR), qui pourraient remplacer les centrales à charbon et apporter de l’énergie décarbonée – chaleur, vapeur ou électricité – aux industriels et métropoles.
Reste que développer ces mini-réacteurs est un défi autant industriel que règlementaire et financier. Pour accélérer, l’Europe a décidé de lancer une alliance industrielle sur les petits réacteurs modulaires, calquée sur le modèle de celle pour les batteries, lancée en 2017 et qui n’a pas si mal fonctionné : on comptabilise près de 40 projets de giga factories en Europe.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/pour-contrer-l-arrivee-de-smr-americains-l-europe-lance-une-alliance-industrielle-sur-les-petits-reacteurs-nucleaires-modulaires.N2208196