Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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Deux nouveaux réacteurs au Bugey inquiètent Genève
Plusieurs sites étaient en concurrence, mais des signes montraient que le Bugey était bien positionné pour recevoir de nouveaux réacteurs, comme le détaillait la «Tribune de Genève» en décembre 2021. À cette occasion, au nom du Conseil d’État, Antonio Hodgers faisait savoir que si le Bugey devait être choisi, «le Canton ferait tout pour s’y opposer, par la voie diplomatique et par la voie juridique».
À l’heure où la décision est prise, au cœur de l’été, qu’en dit le conseiller d’État? «Je prends acte de cette annonce politique. Le Conseil d’État se déterminera à la rentrée sur la suite qu’il entend donner à ce dossier et sur les moyens à y consacrer», nous dit-il. Et de rappeler: «Nous avons un mandat constitutionnel clair, auquel s’ajoute la question du débit du Rhône, qui fait partie intégrante du dossier nucléaire français.»
Il faut rappeler que le Canton de Genève a inscrit dans sa Constitution, par la voix du peuple, son opposition au nucléaire. Le Canton comme la Ville réclament depuis des années la fin de l’exploitation de la centrale du Bugey, dont la vétusté est décriée. Mais les recours, jusqu’ici, ont toujours été balayés par la justice française. Débouté en justice, le Canton n’avait rien pu faire, notamment, quant à l’installation d’un nouveau centre de traitement de déchets radioactifs au Bugey, inauguré à l’automne 2021.
Source et plus: https://www.tdg.ch/deux-nouveaux-reacteurs-au-bugey-inquietent-geneve-320661801730
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Je ne sais pas si vous étiez au courant je poste ça
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Et le refroidissement des coeurs endommagé continue, c’est pour faire de la place à cette nouvelle eau contaminée que le japon vide des réservoirs. Mais à part ça, madame la marquise, tout va très bien , tout va très bien.
La réaction chinoise me semble quand même un peu excessive, elle doit être plus politique que raisonnable, la surveillance des niveaux de contamination serait suffisante.
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La paperasse est en règle, tout va bien
Le credo: «Le gouvernement réitère une fois de plus que la population n’a pas à s’inquiéter de la sûreté des produits de la mer sur nos tables», a déclaré Park. Il a expliqué que le ministère de la Sécurité des denrées alimentaires et des médicaments vérifiait minutieusement les documents sur l’origine de tous les produits de la mer importés de l’étranger dont ceux en provenance de la région de Fukushima.
Ouf ! Nous voilà rassurés
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Le coup d’État orchestré par l’armée nigérienne ravive le débat sur la dépendance du parc nucléaire français à l’uranium du pays africain.
Le programme nucléaire tricolore va-t-il souffrir des troubles en Afrique ? Dans un message écrit sur Twitter ce week-end, la députée écologiste Sandrine Rousseau (60 degrés en Espagne) s’est dite préoccupée par les conséquences du coup d’État qui secoue le Niger ces derniers jours sur «l’indépendance énergétique» de la France. «Le Niger fournit à la France l’uranium indispensable aux centrales nucléaires», affirme-t-elle sur le réseau social, avant de conclure que «le nucléaire ne permet pas du tout l’indépendance énergétique». Deux jours plus tôt, le nouveau président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard, s’inquiétait lui aussi sur France Info des «intérêts économiques» de la France au Niger, citant notamment «l’uranium», sans parvenir toutefois aux mêmes conclusions que sa collègue de la Nupes.
Avec la fin du bouclier tarifaire, la guerre de l’énergie ne fait que commencer.
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Comment fonctionne la propagande pro nucléaire ?
Facile ! Tepco a mis l’accent sur la sécurité de l’eau contaminée à Fukushima en mesurant avec des dosimètres incompatibles
Il a été découvert que Tepco a insisté à plusieurs reprises sur la sécurité de l’eau contaminée en utilisant des dosimètres qui ne peuvent pas détecter le tritium radioactif et qui ne réagissent pas au césium à moins que le niveau de concentration ne soit extrêmement élevé.
La nature de l’eau à rejeter dans le Pacifique est l’eau filtrée contaminée très concentrée générée par le refroidissement du combustible nucléaire qui a fondu dans le réacteur au moins deux fois et dont on annonce qu’elle ne contient que du tritium. Le tritium ne peut pas être éliminé même avec un équipement de décontamination.
Cependant, lors de la démonstration à la presse, un dosimètre qui ne détecte que des niveaux extrêmement élevés de rayons gamma a été appliqué sur une bouteille contenant de l’eau contaminée, qui n’a montré aucune détection. Depuis juillet 2020. TEPCO répète cette performance auprès d’environ 1 300 groupes et 15 000 personnes.
En réalité, on apprend en douce des choses telles que celles-là:
180 fois plus de césium radioactif détecté dans les poissons du port de la centrale nucléaire de Fukushima
Le 5 juin 2023, Tepco a annoncé avoir détecté 18 000 Bq/Kg de césium radioactif provenant de sébastes noirs collectés dans le port de la centrale nucléaire paralysée de Fukushima.
C’est 180 fois la norme de sécurité alimentaire actuelle (100 Bq/Kg).
De plus, les 18 000 Bq/Kg de césium radioactif détectés sont constitués de Cs-134 et de Cs-137.
La demi-vie du Cs-134 est de 2 ans, néanmoins ce sébaste noir contenait 380 Bq/Kg de Cs-134. Tepco n’a pas fait d’annonce publique concernant la détection du Cs-134.
Et c’est Tepco qui l’annonce, on peut raisonnablement penser que la réalité est bien pire.
Ou encore pire (toujours par Tepco):
Selon Tepco, la densité Cs-134/137 de l’eau contaminée qui est retenue dans le sous-sol du réacteur 1 a augmenté depuis juillet dernier.
Le 04/03/2015, Tepco a publié les dernières données de densité en césium-134/137 de l’eau retenue dans le bâtiment de la turbine du réacteur 1.
Cette eau est supposée être le mélange d’eau de refroidissement qui fuit et d’eau souterraine qui continue de venir de l’extérieur du bâtiment paralysé.
Le rapport indique que la densité de Cs-134/137 était de 1 790 000 000 Bq/m3 à partir de l’échantillon prélevé le 28/01/2015.
Elle était de 1 670 000 000 Bq/m3 en novembre, 1 470 000 000 Bq/m3 en septembre, 1 460 000 000 Bq/m3 en juillet, ce qui montre qu’elle n’a cessé d’augmenter bien qu’ils ne publient des données que tous les deux mois.
La source de ce qui continue à augmenter le niveau de contamination pendant 7 mois dans l’eau retenue dans le sous-sol du réacteur 1 n’a toujours pas été identifiée.
Sources: https://fukushima-diary.com/2022/11/tepcos-been-emphasizing-the-safety-of-contaminated-water-by-measuring-with-incompatible-dosimeters/
Et: https://fukushima-diary.com/2023/06/180-times-much-as-radioactive-cesium-detected-in-fish-from-fukushima-nuclear-plant-port/
Et: https://fukushima-diary.com/2015/03/cs-134137-density-of-reactor-1-basement-water-continues-to-increase-since-last-july-1790000000bqm3/ -
Pour sauver ses centrales nucléaires, la France prend le Rhône en otage
Paris convainc Berne de négocier un accord sur la régularisation des eaux du Léman. Derrière l’argument climatique se cache un enjeu nucléaire.
Le Bugey est une des quatre centrales nucléaires françaises refroidies par les eaux du Rhône.Article pour abonné (plus à venir): https://www.tdg.ch/la-suisse-sous-pression-pour-sauver-ses-centrales-nucleaires-la-france-prend-le-rhone-en-otage-680469959064
À noter aussi que Tepco à commencé à se débarasser des eaux contaminées de Fukushima ce matin. Il est encore bien trop tôt pour faire des mesures, encore plus pour des estimations basées sur des relevés.
Ce premier rejet doit durer environ 17 jours et porter sur 7800 m3 d’eau.
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« Complément d’Enquête » Diffusion jeudi 12 octobre à 23h sur France 2
Les déchets radioactifs d’ORANO au Niger
« Déchets nucléaires : quand nos poubelles débordent », le reportage diffusé dans « Complément d’Enquête » jeudi 12 octobre à 23H revient en détail sur le mythe du recyclage à l’infini de l’uranium et du plutonium, extraits, à l’usine de retraitement de la Hague, à partir des combustibles usés retirés des centrales nucléaires.
L’industrie nucléaire est également confrontée à un autre problème insoluble. Son incapacité à garantir le confinement des quantités colossales de résidus radioactifs générés lors du processus d’extraction de l’uranium. Dans l’Hexagone, il s’agit de plus de 50 millions de tonnes. Au Niger, de plusieurs dizaines de millions de tonnes produites par les filiales du groupe ORANO (ex AREVA).
La fin du reportage, tournée à Arlit au Niger puis à la CRIIRAD, revient sur l’incapacité de COMINAK, filiale d’ORANO, à confiner les 20 millions de tonnes de déchets radioactifs, laissés après plus de quarante années de production. Ces déchets sont toujours à l’air libre. Ils exposent les travailleurs et la population à des radiations et à une contamination de l’air. Ils entrainent également une contamination des eaux souterraines et font peser une épée de Damoclès sur les ressources en eau potable de l’agglomération d’Arlit.
Source: CRIIRAD
Cooopaiiiiiinnn !!! Nan ! Fini !
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Les quatre travaux d’EDF pour rétablir sa production
EDF veut et doit revenir à une production électronucléaire de 400 TWh par an pour répondre à la demande française croissante d’électricité décarbonée. Du démarrage de Flamanville 3 en passant par l’ingénierie et le grand carénage, les défis sont nombreux.
C’est le revers de la médaille d’une prouesse industrielle. En misant tout sur le nucléaire après la crise du pétrole de 1973, la France a certes gagné en souveraineté énergétique en s’assurant un bilan carbone exceptionnel, mais elle a rendu son système électrique dépendant de l’atome. En seulement vingt ans, le pays est devenu le deuxième parc nucléaire au monde, derrière les États-Unis, avec 56 réacteurs en opération. Il est constitué de 32 tranches de 900 MW selon un design de l’américain Westinghouse, de 20 tranches de 1300 MW et des quatre dernières tranches de 1500 MW d’après un design dérivé de celui de Westinghouse. De moyennes et grandes séries qui devaient faciliter leur maintenance. Mais, comme on l’a vu avec les malfaçons sur les pièces de rechange forgées par Framatome en 2016 et les corrosions sous contrainte (CSC) en 2022, cela les rend très sensibles aux aléas techniques. De plus, le parc français vieillit, avec des arrêts pour maintenance et réparation qui se multiplient et s’allongent. Et même si les réacteurs sont prolongés jusqu’à… quatre-vingts ans, la question de leur remplacement se pose.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/les-quatre-travaux-d-edf-pour-retablir-sa-production.N2177352
Construire une nouvelle centrale “classique” (lisez à usage militaire) nécessite de trouver un site au bord de l’eau, disponible toute l’année y compris en période de canicule, et de l’uranium, l’expulsion de la France d’Afrique en rend l’approvisionnement plus complexe et beaucoup plus coûteux. La gestion des déchets à long terme ne sera probablement jamais réglée (plus question de les “exporter”) et le cout monstrueux d’un démantèlement n’arrange rien. Bref, si le gouvernement traîne encore les pieds, rien d’étonnant.
Il est peut-être grand temps de se tourner vers la filière du Thorium. -
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La relance du nucléaire dans le monde suspendue à la question du financement
Revenus en grâce à la faveur de la transition énergétique, les nouveaux projets nucléaires doivent encore trouver des moyens de financement viables. Alors que les fonds publics viennent à manquer, l’image de l’atome et les retards de livraison font hésiter les investisseurs privés.
Tout comme EDF et Areva avec les EPR en Europe, l’américain Westinghouse a cumulé les retards et surcoûts sur le chantier de son premier AP1000 à la centrale de Vogtle.
La relance du nucléaire n’est pas qu’une affaire française, c’est même un «réveil inespéré de l’Europe» des mots de Valérie Faudon, déléguée générale de la Sfen (Société française d’énergie nucléaire) qui, cinq ans en arrière, «n’avait pas vu venir» la dynamique.
La guerre en Ukraine a révélé aux pays européens leur dépendance énergétique alors que l’urgence climatique s’impose enfin à eux. Or, pour sortir du charbon et remplacer le gaz, les renouvelables ne suffisent pas sans ajout massif de capacités de stockage et de production. Reste le nucléaire, décarboné et pilotable qui revient en grâce dans l’opinion publique. Une étude Ipsos de 2022, réalisée pour EDF dans 30 pays, montre une croissance de +7 % et +11 % de moyenne d’opinion favorable au nucléaire en Europe, dont +10 % en France à 56 %.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-relance-du-nucleaire-dans-le-monde-suspendue-a-la-question-du-financement.N2183048
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TotalEnergies et EDF, deux nouveaux meilleurs amis (de circonstance)
Alors que l’on ne comptait plus les passes d’armes publiques entre Patrick Pouyanné et Jean-Bernard Levy, l’ex- PDG d’EDF, c’est presque le grand amour avec Luc Rémont, son remplaçant. Cela ne va peut-être pas durer, mais pour l’instant, leurs intérêts sont en partie alignés.
Fait assez inédit, depuis quelques semaines, les PDG d’EDF et TotalEnergies, Luc Rémont et Patrick Pouyanné, sont comme les meilleurs amis du monde. Le principal sujet de discorde entre les deux entreprises, le mécanisme Arenh qui obligeait EDF à vendre à TotalEnergies une partie de son électricité nucléaire à prix cassé, prend fin en 2025. Or les deux dirigeants ont besoin l’un de l’autre pour préparer la suite, dans un contexte de crise énergétique, où la France doit se décarboner et se réindustrialiser à marche forcée pour atteindre ses objectifs climatiques à 2030.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/totalenergies-et-edf-deux-nouveaux-meilleurs-amis-de-circonstance.N2180072
J’ai un mauvais pressentiment pour concernant l’inflation en 2025…
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
La relance du nucléaire n’est pas qu’une affaire française, c’est même un «réveil inespéré de l’Europe» des mots de Valérie Faudon, déléguée générale de la Sfen (Société française d’énergie nucléaire) qui, cinq ans en arrière, «n’avait pas vu venir» la dynamique
Enfin ces cons d’allemand ont enfin compris qu’il faut se mettre au nucléaire
Hop on met tout ça en route
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@Ashura a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Enfin ces cons d’allemand ont enfin compris
Les surestimes pas non plus ils attendent la fin de la guerre et ils re-signent avec les russes, foutez les sous tutelle ces 50 prochaines années et arrêtez d’acheter des VW!
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Quatre ouvriers touchés par des projections d’eau contaminée de Fukushima (la fameuse eau pure relâchée dans la mer)
Quatre ouvriers qui travaillaient sur le chantier de démantèlement de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) ont été éclaboussés par de l’eau contenant des substances radioactives et deux d’entre eux ont dû être hospitalisés par précaution, a déclaré vendredi un responsable.
Cinq ouvriers au total nettoyaient des canalisations du système de filtration ALPS, utilisé pour traiter les eaux de la centrale accidentée lors de la catastrophe du 11 mars 2011, lorsqu’un tuyau s’est accidentellement détaché, éclaboussant deux personnes, a expliqué à l’AFP un porte-parole de Tepco, l’opérateur de la centrale.
Deux autres ouvriers ont été contaminés alors qu’ils nettoyaient les dégâts, a ajouté le porte-parole.
Les niveaux de radiation relevés sur les deux hommes hospitalisés étaient au-delà du seuil considéré comme inoffensif. La probabilité que les deux hommes aient subi des brûlures dues à l’exposition aux radiations était considérée comme faible par un médecin, a dit Tepco.
“On nous a dit que l’état des deux ouvriers hospitalisés était stable”, a déclaré le porte-parole, ajoutant qu’ils “resteront à l’hôpital pendant environ deux semaines pour des examens de suivi”.
Tepco étudie les circonstances de l’accident et examine les mesures à prendre pour éviter qu’il ne se reproduise, a-t-il ajouté.
Rejet en mer
L’opérateur de la centrale a commencé fin août à rejeter dans l’océan Pacifique, après traitement et dilution, l’eau issue notamment des injections nécessaires pour refroidir des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima après le gigantesque tsunami de 2011.
La deuxième phase du rejet, qui doit durer jusqu’au début des années 2050, s’est achevée cette semaine.
Ce processus a été validé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Tokyo assure qu’il est sans danger. Le Japon prévoit en tout de rejeter en mer plus de 1,3 million de m3 d’eau tritiée de Fukushima - soit l’équivalent de 540 piscines olympiques.
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EDF veut construire quatre EPR 1200 en République tchèque
EDF a annoncé le 31 octobre avoir remis une offre à l’opérateur tchèque CEZ pour la construction d’un réacteur nucléaire EPR 1200 à la centrale Dokovany et une proposition pour trois autres. C’est la seule offre 100% européenne.
Pour adapter son offre aux besoins énergétique du pays, EDF a répondu à l’appel d’offre de CEZ avec un EPR de 1200 MW contre 1650 MW pour les versions classiques comme celle de Flamanville (qui ne fonctionne toujours pas)Pour adapter son offre aux besoins énergétique du pays, EDF a répondu à l’appel d’offre de CEZ avec un EPR de 1200 MW contre 1650 MW pour les versions classiques comme celle de Flamanville 3 (photo).
In extremis, le 31 octobre, EDF a remis à l’opérateur tchèque EZ sa réponse à son appel d’offres du 1er mars 2022 pour la construction d’un nouveau réacteur nucléaire de 1200 MW à la centrale Dukovany (tranche 5), à 30 kilomètres à l’ouest de Brno, avec une mise en service en 2036. À la demande d’un des soumissionnaires, CEZ avait déjà accepté de repousser la date limite d’un mois. Elle était initialement prévue le 30 septembre et devait comprendre également une proposition pour trois autres réacteurs pour l’unité 6 de la centrale de Dukovany et les futures tranches 3 et 4 de la centrale de Temelín, à 100 km au sud de Prague L’opérateur tchèque ayant déjà écarté de l’appel d’offres les groupes russe Rosatom et chinois CGN, ils n’étaient que trois à avoir soumis une offre initiale en novembre 2022 : l’américain Westinghouse, le sud-coréen Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP) et le français EDF.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/les-atouts-des-epr1200-d-edf-pour-la-republique-tcheque-face-a-westinghouse-et-khnp.N2189798
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Fukushima : Pyongyang dénonce le rejet par le Japon des eaux contaminées
SEOUL, 08 nov. (Yonhap) – Pyongyang a fustigé mercredi le Japon pour avoir démarré la semaine passée la troisième phase du rejet dans l’océan Pacifique des eaux contaminées puis traitées de la centrale nucléaire endommagée. Cette nouvelle phase a débuté le 2 novembre et devrait durer jusqu’au 20, selon les médias japonais, lesquels estiment que la quantité totale d’eau qui sera rejetée cette fois-ci sera sensiblement similaire à celle des deux phases précédentes qui ont eu lieu en août et octobre, à savoir 7.800 tonnes.
«Si le Japon a de l’honneur, il n’a absolument aucune raison de rejeter la demande inflexible du monde qui lui demande de consentir à un système de surveillance internationale qui soit sur le long terme et efficace», a commenté l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). Le Nord s’en est également pris à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en charge de la vérification des eaux traitées et du processus de rejet, jugeant que l’organisation internationale ne détient ni l’expertise ni l’impartialité nécessaires pour s’acquitter de cette tâche.
Le régime récalcitrant a également dénoncé l’AIEA pour les «pressions» qu’elle exercerait sur Pyongyang. En octobre, la KCNA avait publié une déclaration dans laquelle elle dénonçait l’organisation pour ses réprimandes concernant son programme nucléaire, qualifiant cela de «conspiration entre les Etats-Unis et ses partisans».
Pyongyang en appelle donc à Tokyo à prendre la «juste mesure de ses responsabilités face à l’histoire et à la communauté internationale» pour cette question primordiale qui concerne pas seulement le Japon mais aussi «la sécurité de l’humanité tout entière». La KCNA a continué : «Le Japon, en tant que seul pays au monde à avoir subi un désastre nucléaire causé par les Etats-Unis, ne connait que trop bien les conséquences atroces que le nucléaire peut avoir sur le corps humain.»
L’eau pure de Fukushima (qui donne des aussi ailes), bientôt mise en bouteille ?Source: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20231108001800884?section=news
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La première petite centrale nucléaire prévue aux États-Unis a été annulée
L’installation vue dans ce rendu d’architecte ne sera pas construite.L’énergie nucléaire fournit une énergie largement exempte d’émissions de carbone et peut jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Mais dans la plupart des pays industrialisés, la construction de centrales nucléaires tend à dépasser largement le coût budgétisé et à dépasser de plusieurs années le calendrier prévu.
Un espoir de changement a été l’utilisation de petits réacteurs nucléaires modulaires, qui peuvent être construits dans une installation de production centralisée puis expédiés sur le site de leur installation. Mais mercredi, l’entreprise et le service public qui prévoyaient de construire la première petite centrale nucléaire modulaire aux États-Unis ont annoncé qu’ils annulaient le projet.
Devenir petit
Les petits réacteurs modulaires prennent plusieurs mesures pour potentiellement réduire les coûts. Leur taille réduite permet aux systèmes de refroidissement passifs de prendre plus facilement le relais en cas de perte de puissance (certains modèles gardent simplement leurs réacteurs dans un bassin). Cela permet également aux composants primaires d’être construits dans une installation centrale puis expédiés vers différents sites d’usines, permettant ainsi de réutiliser une grande partie des équipements de fabrication pour tous les sites qui utilisent les réacteurs.
Les États-Unis ont approuvé un modèle unique pour un petit réacteur nucléaire modulaire développé par la société NuScale Power. L’Idaho National Lab du gouvernement travaillait à la construction de la première installation NuScale, le Carbon Free Power Project . Selon ce plan, le laboratoire national entretiendrait quelques-uns des premiers réacteurs sur le site, et un certain nombre de services publics à proximité achèteraient de l’électricité aux réacteurs restants.
Cependant, avec la baisse précipitée du prix des énergies renouvelables, la situation économique du projet s’est détériorée et les bailleurs de fonds ont commencé à se retirer du projet .
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est arrivée mercredi, lorsque NuScale et le principal partenaire de services publics, Utah Associated Municipal Power Systems, ont annoncé que le projet d’énergie sans carbone n’avait plus suffisamment de partenaires de services publics supplémentaires et qu’il était donc annulé. Dans un communiqué, les deux hommes ont reconnu qu '“il semble peu probable que le projet dispose d’un nombre suffisant d’abonnements pour poursuivre son déploiement”.
Le PDG de NuScale, John Hopkins, a tenté de donner une tournure positive à l’événement, en déclarant : « Notre travail avec le Carbon Free Power Project au cours des dix dernières années a fait progresser la technologie NuScale jusqu’au stade du déploiement commercial ; atteindre cette étape est un énorme succès que nous allons continuer à bâtir auprès des futurs clients. » Mais aucun de ces clients potentiels n’avait avancé un projet aussi loin que le projet Carbon Free Power. Il est donc désormais incertain si l’entreprise pourra construire des réacteurs commerciaux avant la fin de la décennie.
Il en va désormais de même pour l’énergie nucléaire en général aux États-Unis. Aucun grand réacteur n’est prévu, et les derniers projets de ce type ont été soit annulés, soit dépassés terriblement leur budget. Et bien que d’autres modèles de réacteurs soient envisagés pour des projets distincts, aucun n’a franchi l’obstacle de l’approbation par la Commission de réglementation nucléaire.
Où allons-nous ?
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EDF et le mystère de l’électricité perdue
Nos centrales nucléaires pourraient-elles produire bien plus, au point de se passer des énergies renouvelables ? Certains experts l’affirment.
Il fut un temps où la France produisait beaucoup d’électricité. Ses centrales nucléaires paraissaient même surdimensionnées par rapport aux besoins en énergie du pays. Cette époque semble bel et bien révolue. L’an dernier, le niveau de production d’électricité d’origine nucléaire est tombé à 279 térawattheures (TWh), le pire résultat depuis 1988. Et la remontée promet d’être poussive.
“La situation s’améliore”, assure pourtant Etienne Dutheil, directeur du parc nucléaire chez EDF. Le problème de corrosion sous contrainte devrait être définitivement résolu en 2025. Et le programme START, qui vise à augmenter l’efficacité des arrêts de tranche, commence à porter ses fruits. “On a reconstruit les plannings, travaillé les bonnes pratiques, donné plus d’autonomie aux équipes sur le terrain”, précise le responsable. Résultat : la durée de préparation à un changement de combustible est passée de 18 à 11 semaines et EDF vise désormais 9 semaines. Autre bonne nouvelle : les prolongations d’arrêts ont été réduites d’un tiers en 2023 par rapport à 2022. Et les sites les plus en difficulté affichent de bien meilleures performances. Ainsi, la dernière visite partielle sur le réacteur numéro 3 de la centrale de Paluel, comprenant le rechargement en combustible et un important programme de maintenance, n’a pris que 100 jours. Le meilleur résultat depuis au moins 12 ans. A Saint-Laurent, l’arrêt simple pour rechargement effectué l’an dernier n’a pris que 40 jours. La durée la plus courte des 8 dernières années.
“Globalement, les délais relatifs à la première phase d’arrêt pour rechargement du combustible sont désormais respectés dans près de 70 % des cas, contre moins de 10 % en 2021, et à peine plus de 2 % en 2019”, résume Etienne Dutheil. Ces efforts permettent à EDF d’afficher de meilleures perspectives de production : 335-365 TWh en 2025, et 400 en 2030 grâce notamment à l’entrée en service de Flamanville 3 et l’augmentation de puissance à venir sur plusieurs réacteurs.
Mais pour certains experts, quelque chose cloche. “Comment se fait-il que l’on ne revienne pas, même en 2030, aux niveaux de production que l’on a connus dans le passé ?”, interroge Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’études et de prospective énergétique. Selon les données publiées par RTE, la France produisait sans problème 430 TWh en 2005. Et que dire de la productivité de nos centrales comparée à celle des autres pays ? “Les taux normaux d’utilisation oscillent entre 78 % et 93 %. En fonctionnement normal, 1 GW de capacité nucléaire produit entre 7 et 8 TWh, alors qu’en France on atteignait péniblement 6 TWh en 2021. Avec les installations que nous possédons, nous devrions normalement produire 480 TWh”, assure l’expert.
Fukushima est passé par là
“Le revirement récent de stratégie du gouvernement français en matière de nucléaire a chamboulé l’agenda d’EDF, qui investissait surtout ses ressources dans le décommissionnement (NDLR : l’arrêt progressif) des réacteurs. Cela a entraîné une perte d’efficacité indéniable”, analyse Franck Gbaguidi, directeur du développement durable chez Eurasia Group. Face aux critiques, EDF se défend. “On ne met plus en œuvre le même programme industriel qu’il y a dix ou quinze ans. Fukushima est passé par là. Ainsi, les 4e visites décennales représentent, en volume d’opérations, six fois celui des 3e visites décennales. Et les travaux de préparation démarrent dix-huit mois en amont. Les exigences de sûreté se sont aussi renforcées. Il y a plus de contrôles à faire par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays. Tout cela a un impact sur la disponibilité des centrales”, assure Etienne Dutheil.
Revenir au niveau de production de 2005 semble donc hors de portée pour l’instant. La France peut quand même surmonter l’hiver. “L’essentiel c’est le passage de la pointe, pas la production en elle-même” confirme Hervé Machenaud, ancien directeur exécutif du groupe EDF. Et l’expert de se livrer à quelques calculs : quand l’EPR de Flamanville sera disponible l’an prochain, nous aurons environ 60 gigawatts mobilisables grâce au nucléaire. Or, en France, le maximum appelé à la pointe est d’environ 90 gigawatts. La différence peut aisément être comblée grâce à l’hydraulique, aux importations et aux centrales à gaz".
Mais même s’il ne met pas le réseau en grande difficulté, le déficit de production d’EDF fait quand même grincer des dents. “Beaucoup de spécialistes se disent que la France, avec un parc mieux géré, pourrait se passer complément d’énergies renouvelables (ENR)”, constate Franck Gbaguidi. “Il y a derrière ce raisonnement l’idée que les ENR constituent un obstacle car elles empêcheraient le nucléaire de fonctionner correctement. En effet, selon les règles en vigueur en Europe, l’énergie éolienne est appelée en premier sur le marché, obligeant les centrales nucléaires françaises à lever le pied”, rappelle un expert.
Les ENR ont pourtant un avantage : celui de permettre à la France de ne pas mettre tous ses œufs dans un même panier. “La crise en Ukraine nous a montré qu’il valait mieux ne pas être dépendant d’une seule source d’énergie, quelle qu’elle soit, confirme Franck Gbaguidi. En outre, le développement d’une nouvelle filière peut être intéressant sur le plan économique”. L’expert en reste donc persuadé : il y a de la place en France pour le nucléaire et les renouvelables.
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@Ashura Même pas, EDF vend son courant à l’étranger, ça rapporte plus.