Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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la cour d’appel donne son feu vert à la renationalisation complète d’EDF
La cour d’appel de Paris a rejeté ce 2 mai le recours formé par des actionnaires salariés et retraités d’EDF contre la renationalisation à 100% de l’énergéticien, ouvrant la voie à la finalisation de l’opération voulue par le gouvernement. Clap de fin pour le feuilleton entourant la renationalisation d’EDF.
La cour d’appel de Paris a tranché, ce 2 mai, en défaveur des actionnaires minoritaires qui contestaient les modalités de rachat de leurs participations par l’Etat. «Par un arrêt rendu ce jour, la cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé par des actionnaires minoritaires d’EDF contre la décision de l’Autorité des marchés financiers (AMF) du 22 novembre 2022 ayant déclaré conforme l’offre publique d’acquisition simplifiée de l’Etat sur les titres EDF», a déclaré la cour dans un communiqué. Elle a notamment estimé, comme l’AMF, «que la note d’information de l’Etat sur son projet d’offre et la note en réponse de la société EDF à ce projet avaient été établies dans le respect des principes d’égalité de traitement des actionnaires et de transparence du marché».
Le rachat complet d’EDF, annoncé en juillet dernier et chiffré à 9,7 milliards d’euros, est stratégique pour l’Etat actionnaire, qui détenait déjà avant l’OPA 84% du fleuron électrique national. Le but de cette opération : libérer EDF de la Bourse pour lui permettre de relancer plus vite le nucléaire en finançant le renouvellement d’un parc vieillissant, au moment où le gaz russe fait défaut.
Début février, à la clôture provisoire de l’OPA, l’Etat avait racheté près de 96% du capital d’EDF, seuls les 4% détenus par les actionnaires frondeurs lui échappaient encore.
«La cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé à l’encontre de la décision de conformité rendue par l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par l’Etat», a indiqué dans le même temps le ministère de l’Economie et des Finances dans un autre communiqué.
Depuis des mois, ces actionnaires minoritaires contestent par de multiples recours les conditions dans lesquelles l’AMF a validé cette OPA et le prix de 12 euros par action auquel l’Etat a décidé de racheter aux actionnaires les titres qui lui manquent pour contrôler totalement l’électricien.
Ces derniers demandaient à minima 15 euros par action, estimant que l’entreprise est sous-évaluée et qu’elle a été injustement pénalisée dans ses recettes par un mécanisme imposé par l’Etat (Arenh), l’obligeant à vendre son électricité nucléaire à bas prix à des industriels et des fournisseurs alternatifs.
Source: [link removed]/france/105378-edf-cour-dappel-donne-son-feu-vert-renationalisation-edf
Reste plus qu’à payer à nouveau les dettes, en plus d’avoir à nouveau jeté 10 milliards par la fenêtre.
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Paris s’explique sur son refus de rompre un contrat sur l’uranium avec Moscou
La France continue de faire recycler de l’uranium en Russie malgré les sanctions qu’elle a adoptées contre Moscou. La ministre française de la Transition énergétique a expliqué ce refus de la France de rompre le contrat avec Rosatom, géant de l’industrie nucléaire russe.
Le contrat franco-russe sur le retraitement de combustible nucléaire usagé en Russie reste en vigueur parce que Paris ne veut pas “servir la soupe à la Russie” en lui payant une indemnisation, a déclaré la ministre française de la Transition énergétique à la radio BFM Business.
“Nous ne le faisons pas tout simplement parce que le coût de renoncer à ce contrat avec la Russie rapporterait plus de devises à la Russie, compte tenu des sanctions qui sont prévues dans ce contrat, que de le mettre à minima”, a affirmé Agnès Pannier-Runacher.
Moscou et Paris collaborent pour “revaloriser” les matières nucléaires depuis l’époque de l’URSS. Entre 1972 et 2010, la France a expédié en Sibérie une partie de son uranium de retraitement (URT), issu du combustible usagé de ses centrales, pour lui offrir une seconde vie.
En 2018, le groupe EDF a signé un contrat d’un montant de 600 millions d’euros avec une filiale du groupe russe Rosatom, Tekhsnabexport (Tenex), pour recycler et enrichir de l’URT à l’usine de Seversk, dans la région russe de Tomsk, en Sibérie occidentale.
L’usine de Seversk serait aujourd’hui la seule au monde à pouvoir retraiter le combustible usé des 56 réacteurs nucléaires en France, selon Le Monde.
En mars 2022, le Haut Comité français pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) indiquait qu’EDF avait repris “depuis 2021 l’envoi de lots pour réenrichissement” vers la Russie.
Selon une enquête menée en 2022 par Sputnik, les capacités d’Orano (ex-Areva), acteur majeur français de l’énergie nucléaire, à enrichir l’uranium retraité restent très limitées malgré sa nouvelle usine d’enrichissement à Tricastin. De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano.
Source: [link removed]/20230516/paris-sexplique-sur-son-refus-de-rompre-un-contrat-sur-luranium-avec-moscou-1059297445.html?rcmd_alg=collaboration2
Malgré la source, pas mal de faits sont avérés.
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano.
Tout est dit…
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Newcleo veut investir 3 milliards d’euros en France dans un SMR et une ligne de combustible MOX
Le premier mini réacteur nucléaire français pourrait être construit par une start-up britannique créée par des Italiens. Candidat à l’appel à projets" réacteurs nucléaires innovants" de France 2030, Newcleo veut investir 3 milliards d’euros d’ici à 2030 dans la vallée du Rhône.
Dans la course mondiale aux petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), où Russes et Chinois caracolent en tête chez eux, suivis par les américains GE-Hitachi, Nuscale et Terra Power, l’Europe semblait en retard. EDF, avec Nuward, et le britannique Rolls Royce ne sont qu’à des stades précoces du design de leur projet de SMR. Le salut pourrait venir d’un Italien… basé au Royaume-Uni… mais qui mise aussi sur la France.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/newcleo-veut-investir-3-milliards-d-euros-en-france-dans-un-smr-et-une-ligne-de-combustible-mox.N2132266
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La centrale nucléaire de Bugey accueillera deux nouveaux EPR2
Lors d’un conseil de politique nucléaire organisé mercredi 19 juillet et présidé par Emmanuel Macron, la centrale de Bugey (Ain) a été choisie pour la construction de deux réacteurs nucléaires EPR2. Ce site vient s’ajouter aux centrales de Penly (Seine-Maritime) et de Gravelines (Nord), déjà sélectionnés pour accueillir chacune une paire d’EPR2.
Voilà qui ne va pas faire rigoler la Suisse déjà inquiète de la vielle centrale. (Sauf, peut-être, si le but inavoué est de fourguer la production en Suisse).
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Deux nouveaux réacteurs au Bugey inquiètent Genève
Plusieurs sites étaient en concurrence, mais des signes montraient que le Bugey était bien positionné pour recevoir de nouveaux réacteurs, comme le détaillait la «Tribune de Genève» en décembre 2021. À cette occasion, au nom du Conseil d’État, Antonio Hodgers faisait savoir que si le Bugey devait être choisi, «le Canton ferait tout pour s’y opposer, par la voie diplomatique et par la voie juridique».
À l’heure où la décision est prise, au cœur de l’été, qu’en dit le conseiller d’État? «Je prends acte de cette annonce politique. Le Conseil d’État se déterminera à la rentrée sur la suite qu’il entend donner à ce dossier et sur les moyens à y consacrer», nous dit-il. Et de rappeler: «Nous avons un mandat constitutionnel clair, auquel s’ajoute la question du débit du Rhône, qui fait partie intégrante du dossier nucléaire français.»
Il faut rappeler que le Canton de Genève a inscrit dans sa Constitution, par la voix du peuple, son opposition au nucléaire. Le Canton comme la Ville réclament depuis des années la fin de l’exploitation de la centrale du Bugey, dont la vétusté est décriée. Mais les recours, jusqu’ici, ont toujours été balayés par la justice française. Débouté en justice, le Canton n’avait rien pu faire, notamment, quant à l’installation d’un nouveau centre de traitement de déchets radioactifs au Bugey, inauguré à l’automne 2021.
Source et plus: https://www.tdg.ch/deux-nouveaux-reacteurs-au-bugey-inquietent-geneve-320661801730
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Je ne sais pas si vous étiez au courant je poste ça
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Et le refroidissement des coeurs endommagé continue, c’est pour faire de la place à cette nouvelle eau contaminée que le japon vide des réservoirs. Mais à part ça, madame la marquise, tout va très bien , tout va très bien.
La réaction chinoise me semble quand même un peu excessive, elle doit être plus politique que raisonnable, la surveillance des niveaux de contamination serait suffisante.
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La paperasse est en règle, tout va bien
Le credo: «Le gouvernement réitère une fois de plus que la population n’a pas à s’inquiéter de la sûreté des produits de la mer sur nos tables», a déclaré Park. Il a expliqué que le ministère de la Sécurité des denrées alimentaires et des médicaments vérifiait minutieusement les documents sur l’origine de tous les produits de la mer importés de l’étranger dont ceux en provenance de la région de Fukushima.
Ouf ! Nous voilà rassurés
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Le coup d’État orchestré par l’armée nigérienne ravive le débat sur la dépendance du parc nucléaire français à l’uranium du pays africain.
Le programme nucléaire tricolore va-t-il souffrir des troubles en Afrique ? Dans un message écrit sur Twitter ce week-end, la députée écologiste Sandrine Rousseau (60 degrés en Espagne) s’est dite préoccupée par les conséquences du coup d’État qui secoue le Niger ces derniers jours sur «l’indépendance énergétique» de la France. «Le Niger fournit à la France l’uranium indispensable aux centrales nucléaires», affirme-t-elle sur le réseau social, avant de conclure que «le nucléaire ne permet pas du tout l’indépendance énergétique». Deux jours plus tôt, le nouveau président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard, s’inquiétait lui aussi sur France Info des «intérêts économiques» de la France au Niger, citant notamment «l’uranium», sans parvenir toutefois aux mêmes conclusions que sa collègue de la Nupes.
Avec la fin du bouclier tarifaire, la guerre de l’énergie ne fait que commencer.
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Comment fonctionne la propagande pro nucléaire ?
Facile ! Tepco a mis l’accent sur la sécurité de l’eau contaminée à Fukushima en mesurant avec des dosimètres incompatibles
Il a été découvert que Tepco a insisté à plusieurs reprises sur la sécurité de l’eau contaminée en utilisant des dosimètres qui ne peuvent pas détecter le tritium radioactif et qui ne réagissent pas au césium à moins que le niveau de concentration ne soit extrêmement élevé.
La nature de l’eau à rejeter dans le Pacifique est l’eau filtrée contaminée très concentrée générée par le refroidissement du combustible nucléaire qui a fondu dans le réacteur au moins deux fois et dont on annonce qu’elle ne contient que du tritium. Le tritium ne peut pas être éliminé même avec un équipement de décontamination.
Cependant, lors de la démonstration à la presse, un dosimètre qui ne détecte que des niveaux extrêmement élevés de rayons gamma a été appliqué sur une bouteille contenant de l’eau contaminée, qui n’a montré aucune détection. Depuis juillet 2020. TEPCO répète cette performance auprès d’environ 1 300 groupes et 15 000 personnes.
En réalité, on apprend en douce des choses telles que celles-là:
180 fois plus de césium radioactif détecté dans les poissons du port de la centrale nucléaire de Fukushima
Le 5 juin 2023, Tepco a annoncé avoir détecté 18 000 Bq/Kg de césium radioactif provenant de sébastes noirs collectés dans le port de la centrale nucléaire paralysée de Fukushima.
C’est 180 fois la norme de sécurité alimentaire actuelle (100 Bq/Kg).
De plus, les 18 000 Bq/Kg de césium radioactif détectés sont constitués de Cs-134 et de Cs-137.
La demi-vie du Cs-134 est de 2 ans, néanmoins ce sébaste noir contenait 380 Bq/Kg de Cs-134. Tepco n’a pas fait d’annonce publique concernant la détection du Cs-134.
Et c’est Tepco qui l’annonce, on peut raisonnablement penser que la réalité est bien pire.
Ou encore pire (toujours par Tepco):
Selon Tepco, la densité Cs-134/137 de l’eau contaminée qui est retenue dans le sous-sol du réacteur 1 a augmenté depuis juillet dernier.
Le 04/03/2015, Tepco a publié les dernières données de densité en césium-134/137 de l’eau retenue dans le bâtiment de la turbine du réacteur 1.
Cette eau est supposée être le mélange d’eau de refroidissement qui fuit et d’eau souterraine qui continue de venir de l’extérieur du bâtiment paralysé.
Le rapport indique que la densité de Cs-134/137 était de 1 790 000 000 Bq/m3 à partir de l’échantillon prélevé le 28/01/2015.
Elle était de 1 670 000 000 Bq/m3 en novembre, 1 470 000 000 Bq/m3 en septembre, 1 460 000 000 Bq/m3 en juillet, ce qui montre qu’elle n’a cessé d’augmenter bien qu’ils ne publient des données que tous les deux mois.
La source de ce qui continue à augmenter le niveau de contamination pendant 7 mois dans l’eau retenue dans le sous-sol du réacteur 1 n’a toujours pas été identifiée.
Sources: https://fukushima-diary.com/2022/11/tepcos-been-emphasizing-the-safety-of-contaminated-water-by-measuring-with-incompatible-dosimeters/
Et: https://fukushima-diary.com/2023/06/180-times-much-as-radioactive-cesium-detected-in-fish-from-fukushima-nuclear-plant-port/
Et: https://fukushima-diary.com/2015/03/cs-134137-density-of-reactor-1-basement-water-continues-to-increase-since-last-july-1790000000bqm3/ -
Pour sauver ses centrales nucléaires, la France prend le Rhône en otage
Paris convainc Berne de négocier un accord sur la régularisation des eaux du Léman. Derrière l’argument climatique se cache un enjeu nucléaire.
Le Bugey est une des quatre centrales nucléaires françaises refroidies par les eaux du Rhône.Article pour abonné (plus à venir): https://www.tdg.ch/la-suisse-sous-pression-pour-sauver-ses-centrales-nucleaires-la-france-prend-le-rhone-en-otage-680469959064
À noter aussi que Tepco à commencé à se débarasser des eaux contaminées de Fukushima ce matin. Il est encore bien trop tôt pour faire des mesures, encore plus pour des estimations basées sur des relevés.
Ce premier rejet doit durer environ 17 jours et porter sur 7800 m3 d’eau.
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« Complément d’Enquête » Diffusion jeudi 12 octobre à 23h sur France 2
Les déchets radioactifs d’ORANO au Niger
« Déchets nucléaires : quand nos poubelles débordent », le reportage diffusé dans « Complément d’Enquête » jeudi 12 octobre à 23H revient en détail sur le mythe du recyclage à l’infini de l’uranium et du plutonium, extraits, à l’usine de retraitement de la Hague, à partir des combustibles usés retirés des centrales nucléaires.
L’industrie nucléaire est également confrontée à un autre problème insoluble. Son incapacité à garantir le confinement des quantités colossales de résidus radioactifs générés lors du processus d’extraction de l’uranium. Dans l’Hexagone, il s’agit de plus de 50 millions de tonnes. Au Niger, de plusieurs dizaines de millions de tonnes produites par les filiales du groupe ORANO (ex AREVA).
La fin du reportage, tournée à Arlit au Niger puis à la CRIIRAD, revient sur l’incapacité de COMINAK, filiale d’ORANO, à confiner les 20 millions de tonnes de déchets radioactifs, laissés après plus de quarante années de production. Ces déchets sont toujours à l’air libre. Ils exposent les travailleurs et la population à des radiations et à une contamination de l’air. Ils entrainent également une contamination des eaux souterraines et font peser une épée de Damoclès sur les ressources en eau potable de l’agglomération d’Arlit.
Source: CRIIRAD
Cooopaiiiiiinnn !!! Nan ! Fini !
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Les quatre travaux d’EDF pour rétablir sa production
EDF veut et doit revenir à une production électronucléaire de 400 TWh par an pour répondre à la demande française croissante d’électricité décarbonée. Du démarrage de Flamanville 3 en passant par l’ingénierie et le grand carénage, les défis sont nombreux.
C’est le revers de la médaille d’une prouesse industrielle. En misant tout sur le nucléaire après la crise du pétrole de 1973, la France a certes gagné en souveraineté énergétique en s’assurant un bilan carbone exceptionnel, mais elle a rendu son système électrique dépendant de l’atome. En seulement vingt ans, le pays est devenu le deuxième parc nucléaire au monde, derrière les États-Unis, avec 56 réacteurs en opération. Il est constitué de 32 tranches de 900 MW selon un design de l’américain Westinghouse, de 20 tranches de 1300 MW et des quatre dernières tranches de 1500 MW d’après un design dérivé de celui de Westinghouse. De moyennes et grandes séries qui devaient faciliter leur maintenance. Mais, comme on l’a vu avec les malfaçons sur les pièces de rechange forgées par Framatome en 2016 et les corrosions sous contrainte (CSC) en 2022, cela les rend très sensibles aux aléas techniques. De plus, le parc français vieillit, avec des arrêts pour maintenance et réparation qui se multiplient et s’allongent. Et même si les réacteurs sont prolongés jusqu’à… quatre-vingts ans, la question de leur remplacement se pose.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/les-quatre-travaux-d-edf-pour-retablir-sa-production.N2177352
Construire une nouvelle centrale “classique” (lisez à usage militaire) nécessite de trouver un site au bord de l’eau, disponible toute l’année y compris en période de canicule, et de l’uranium, l’expulsion de la France d’Afrique en rend l’approvisionnement plus complexe et beaucoup plus coûteux. La gestion des déchets à long terme ne sera probablement jamais réglée (plus question de les “exporter”) et le cout monstrueux d’un démantèlement n’arrange rien. Bref, si le gouvernement traîne encore les pieds, rien d’étonnant.
Il est peut-être grand temps de se tourner vers la filière du Thorium. -
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La relance du nucléaire dans le monde suspendue à la question du financement
Revenus en grâce à la faveur de la transition énergétique, les nouveaux projets nucléaires doivent encore trouver des moyens de financement viables. Alors que les fonds publics viennent à manquer, l’image de l’atome et les retards de livraison font hésiter les investisseurs privés.
Tout comme EDF et Areva avec les EPR en Europe, l’américain Westinghouse a cumulé les retards et surcoûts sur le chantier de son premier AP1000 à la centrale de Vogtle.
La relance du nucléaire n’est pas qu’une affaire française, c’est même un «réveil inespéré de l’Europe» des mots de Valérie Faudon, déléguée générale de la Sfen (Société française d’énergie nucléaire) qui, cinq ans en arrière, «n’avait pas vu venir» la dynamique.
La guerre en Ukraine a révélé aux pays européens leur dépendance énergétique alors que l’urgence climatique s’impose enfin à eux. Or, pour sortir du charbon et remplacer le gaz, les renouvelables ne suffisent pas sans ajout massif de capacités de stockage et de production. Reste le nucléaire, décarboné et pilotable qui revient en grâce dans l’opinion publique. Une étude Ipsos de 2022, réalisée pour EDF dans 30 pays, montre une croissance de +7 % et +11 % de moyenne d’opinion favorable au nucléaire en Europe, dont +10 % en France à 56 %.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-relance-du-nucleaire-dans-le-monde-suspendue-a-la-question-du-financement.N2183048
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TotalEnergies et EDF, deux nouveaux meilleurs amis (de circonstance)
Alors que l’on ne comptait plus les passes d’armes publiques entre Patrick Pouyanné et Jean-Bernard Levy, l’ex- PDG d’EDF, c’est presque le grand amour avec Luc Rémont, son remplaçant. Cela ne va peut-être pas durer, mais pour l’instant, leurs intérêts sont en partie alignés.
Fait assez inédit, depuis quelques semaines, les PDG d’EDF et TotalEnergies, Luc Rémont et Patrick Pouyanné, sont comme les meilleurs amis du monde. Le principal sujet de discorde entre les deux entreprises, le mécanisme Arenh qui obligeait EDF à vendre à TotalEnergies une partie de son électricité nucléaire à prix cassé, prend fin en 2025. Or les deux dirigeants ont besoin l’un de l’autre pour préparer la suite, dans un contexte de crise énergétique, où la France doit se décarboner et se réindustrialiser à marche forcée pour atteindre ses objectifs climatiques à 2030.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/totalenergies-et-edf-deux-nouveaux-meilleurs-amis-de-circonstance.N2180072
J’ai un mauvais pressentiment pour concernant l’inflation en 2025…
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
La relance du nucléaire n’est pas qu’une affaire française, c’est même un «réveil inespéré de l’Europe» des mots de Valérie Faudon, déléguée générale de la Sfen (Société française d’énergie nucléaire) qui, cinq ans en arrière, «n’avait pas vu venir» la dynamique
Enfin ces cons d’allemand ont enfin compris qu’il faut se mettre au nucléaire
Hop on met tout ça en route
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@Ashura a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Enfin ces cons d’allemand ont enfin compris
Les surestimes pas non plus ils attendent la fin de la guerre et ils re-signent avec les russes, foutez les sous tutelle ces 50 prochaines années et arrêtez d’acheter des VW!
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Quatre ouvriers touchés par des projections d’eau contaminée de Fukushima (la fameuse eau pure relâchée dans la mer)
Quatre ouvriers qui travaillaient sur le chantier de démantèlement de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) ont été éclaboussés par de l’eau contenant des substances radioactives et deux d’entre eux ont dû être hospitalisés par précaution, a déclaré vendredi un responsable.
Cinq ouvriers au total nettoyaient des canalisations du système de filtration ALPS, utilisé pour traiter les eaux de la centrale accidentée lors de la catastrophe du 11 mars 2011, lorsqu’un tuyau s’est accidentellement détaché, éclaboussant deux personnes, a expliqué à l’AFP un porte-parole de Tepco, l’opérateur de la centrale.
Deux autres ouvriers ont été contaminés alors qu’ils nettoyaient les dégâts, a ajouté le porte-parole.
Les niveaux de radiation relevés sur les deux hommes hospitalisés étaient au-delà du seuil considéré comme inoffensif. La probabilité que les deux hommes aient subi des brûlures dues à l’exposition aux radiations était considérée comme faible par un médecin, a dit Tepco.
“On nous a dit que l’état des deux ouvriers hospitalisés était stable”, a déclaré le porte-parole, ajoutant qu’ils “resteront à l’hôpital pendant environ deux semaines pour des examens de suivi”.
Tepco étudie les circonstances de l’accident et examine les mesures à prendre pour éviter qu’il ne se reproduise, a-t-il ajouté.
Rejet en mer
L’opérateur de la centrale a commencé fin août à rejeter dans l’océan Pacifique, après traitement et dilution, l’eau issue notamment des injections nécessaires pour refroidir des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima après le gigantesque tsunami de 2011.
La deuxième phase du rejet, qui doit durer jusqu’au début des années 2050, s’est achevée cette semaine.
Ce processus a été validé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Tokyo assure qu’il est sans danger. Le Japon prévoit en tout de rejeter en mer plus de 1,3 million de m3 d’eau tritiée de Fukushima - soit l’équivalent de 540 piscines olympiques.
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EDF veut construire quatre EPR 1200 en République tchèque
EDF a annoncé le 31 octobre avoir remis une offre à l’opérateur tchèque CEZ pour la construction d’un réacteur nucléaire EPR 1200 à la centrale Dokovany et une proposition pour trois autres. C’est la seule offre 100% européenne.
Pour adapter son offre aux besoins énergétique du pays, EDF a répondu à l’appel d’offre de CEZ avec un EPR de 1200 MW contre 1650 MW pour les versions classiques comme celle de Flamanville (qui ne fonctionne toujours pas)Pour adapter son offre aux besoins énergétique du pays, EDF a répondu à l’appel d’offre de CEZ avec un EPR de 1200 MW contre 1650 MW pour les versions classiques comme celle de Flamanville 3 (photo).
In extremis, le 31 octobre, EDF a remis à l’opérateur tchèque EZ sa réponse à son appel d’offres du 1er mars 2022 pour la construction d’un nouveau réacteur nucléaire de 1200 MW à la centrale Dukovany (tranche 5), à 30 kilomètres à l’ouest de Brno, avec une mise en service en 2036. À la demande d’un des soumissionnaires, CEZ avait déjà accepté de repousser la date limite d’un mois. Elle était initialement prévue le 30 septembre et devait comprendre également une proposition pour trois autres réacteurs pour l’unité 6 de la centrale de Dukovany et les futures tranches 3 et 4 de la centrale de Temelín, à 100 km au sud de Prague L’opérateur tchèque ayant déjà écarté de l’appel d’offres les groupes russe Rosatom et chinois CGN, ils n’étaient que trois à avoir soumis une offre initiale en novembre 2022 : l’américain Westinghouse, le sud-coréen Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP) et le français EDF.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/les-atouts-des-epr1200-d-edf-pour-la-republique-tcheque-face-a-westinghouse-et-khnp.N2189798