Wikileaks : l'Assemblée nationale refuse d'accorder l'asile politique à Julian Assange
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Par 17 voix pour et 31 contre, des députés français se sont opposés à une résolution non contraignante visant à accorder l’asile politique en France à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.
La France doit-elle accorder l’asile politique au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange ? L’Assemblée nationale a débattu, vendredi 4 février, d’une proposition de résolution transpartisane invitant une nouvelle fois le gouvernement français à octroyer le statut de réfugié au fondateur de WikiLeaks. Les députés de la majorité ont voté contre la résolution par 17 voix pour et 31 contre.
Un vote non contraignant
Examiné dans le cadre d’une journée consacrée au groupe d’opposition Libertés et Territoires, le texte défendu par la députée Jennifer de Temmerman n’avait qu’une portée symbolique car non contraignant. Celle qui a quitté le groupe de la majorité à l’Assemblée en 2019 a néanmoins reçu le soutien de candidats à la présidentielle, Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon (LFI), de députés écologistes, de centristes de l’UDI, d’une socialiste et d’une poignée d’élus de la majorité.
L’examen de cette résolution intervenait quelques jours après l’accord entre assemblée et sénat autour d’une proposition de loi du député MoDem Sylvain Waserman pour une meilleure protection des lanceurs d’alerte en France.
Julian Assange encourt 175 ans de prison aux Etats-Unis
“Aujourd’hui est une victoire. Nous redonnons une voix à celui qui n’en a plus”, a cependant salué Mme de Temmerman à propos de Julian Assange, incarcéré dans une prison de haute sécurité depuis deux ans et demi au Royaume-Uni, après avoir passé sept ans dans l’ambassade londonienne de l’Équateur où il s’était réfugié.
Il craignait alors une extradition vers les États-Unis ou la Suède, où il faisait l’objet de poursuites pour viol, depuis abandonnées.
Julian Assange est réclamé par la justice américaine qui l’a inculpé en vertu des lois anti-espionnage. Il encourt 175 ans de prison pour avoir permis la publication de dizaines de milliers de documents classifiés, notamment sur les opérations américaines en Afghanistan et en Irak.
Source : ladepeche.fr
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On est des cuck, faudrait quand meme pas se fâcher avec nos
maitrescopains américains