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    Une autre bonne nouvelle avec signal

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    @Violence je parlais d’y avoir accès sans l’autorisation des devs, un hack ou bypass quoi

    Mais comme tu dis à part un autre Snowden on sauras jamais

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    Elles se plaignent aussi que les travailleurs actuels sont peu qualifiés

    La pénurie de main-d’œuvre secouant le secteur de la cybersécurité persiste. De nouveaux rapports sur le sujet indiquent que les entreprises et les gouvernements continuent à rechercher désespérément des professionnels qualifiés pour lutter contre la montée de la cybercriminalité. Selon un rapport, le nombre de professionnels de la cybersécurité dans le monde s’élevait à 4,7 millions de personnes en 2022, mais 3,4 millions de postes restent encore à pourvoir. Le besoin de nouveaux talents qualifiés est d’autant plus pressant pour les organisations, car elles se plaignent du fait qu’une partie importante de leurs employés actuels en cybersécurité sont sous-qualifiés.

    Pénurie de talents en cybersécurité : le nombre de postes à pouvoir en hausse

    Les organisations publiques comme privées sont aujourd’hui confrontées à une hausse sans précédent des violations de données, conséquence directe du manque de professionnels qualifiés pouvant assurer la sécurité des données. Mais quelles sont les raisons à l’origine de cette pénurie ? Selon les experts, les pratiques héritées du passé, les budgets serrés, l’étroitesse d’esprit, le manque de diversité et le fait de considérer la cybersécurité comme un pis-aller sont autant de facteurs qui contribuent au problème. D’autres experts estiment que les entreprises ignorent quelle approche adopter en matière de cybersécurité, ouvrant ainsi la porte aux violations.

    « C’est le marché lui-même qui est en cause, les entreprises étant déconnectées et irréalistes », explique Jeremy Ventura, directeur de la stratégie de sécurité et RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d’information) de terrain pour la société de protection automatisée contre les menaces ThreatX. La pénurie de talents dans la cybersécurité se fait davantage sentir dans des pays tels que l’Inde, où la numérisation est rapide. Mais même aux États-Unis, seuls 69 % des postes dans le domaine de la cybersécurité sont pourvus. Ces statistiques proviennent de Cyberseek, un site Web qui fournit des données sur le marché de l’emploi dans ce domaine.

    « Le fossé est énorme », déclare Clar Rosso, directrice générale de l’ISC2 (International Information Systems Security Certification Consortium). Selon la dernière étude d’IBM sur le sujet, les professionnels de la cybersécurité se font rares à une époque où le coût moyen d’une violation de données aux États-Unis s’élève à 4,5 millions de dollars. En outre, Fortinet, une entreprise américaine qui développe et vend des logiciels et services de cybersécurité, indique que 80 % des organisations ont subi une ou plusieurs violations qu’elles peuvent attribuer à un manque de compétences ou de sensibilisation en matière de cybersécurité. Mais ce n’est pas tout.

    Le manque de talents en cybersécurité n’est pas le seul problème des organisations : les travailleurs actuels seraient peu qualifiés. Un rapport publié cette année par le gouvernement britannique a révélé que 50 % des entreprises britanniques - soit 739 000 au total - manquent de compétences de base en cybersécurité, ce qui signifie que les responsables de la cybersécurité n’ont pas la confiance nécessaire pour mettre en œuvre les mesures techniques qui protègent contre les attaques numériques les plus courantes. D’autres rapports font le même constat et ajoutent que les travailleurs peu qualifiés sont souvent des portes d’entrée pour les cybercriminels.

    Par ailleurs, selon les analystes du secteur, la pénurie de talents qualifiés dans le domaine de la cybersécurité se poursuit et a commencé à avoir un impact sur la capacité des entreprises à se mettre en conformité. Les entreprises doivent respecter ou maintenir la conformité, et les données des consommateurs doivent être sécurisées. Les entreprises qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour se mettre en conformité et garantir la sécurité des données de leurs clients risquent de rencontrer des difficultés dans la commercialisation de leurs produits et services, ce qui aura un impact sur leurs aspirations à la croissance et à l’expansion.

    Les causes de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la cybersécurité

    Roy Zur, PDG du fournisseur de compétences numériques et de cybersécurité ThriveDX, affirme qu’à certains égards, la pénurie de compétence est un problème “auto-infligé”, car les entreprises recherchent des candidats ayant un niveau d’expérience minimum strict. « On ne peut pas résoudre le problème en ne s’occupant que des personnes en place. Les entreprises doivent changer d’état d’esprit et comprendre que pour résoudre ce problème, elles doivent ouvrir les portes », explique-t-il. Les analystes indiquent qu’un problème particulier est le manque de programmes de formation spécialisée et accélérée, malgré la forte demande des employeurs.

    Selon un rapport publié cette année par Fortinet sur le déficit de compétences dans le secteur, 90 % des responsables de la cybersécurité recherchent des certifications axées sur la technologie lorsqu’ils recrutent du personnel. Selon Zur, les diplômes universitaires et collégiaux ne constituent pas un moyen efficace de former des gens dans le secteur de la cybersécurité. Zur estime que ces cursus prennent trop de temps et sont souvent trop généraux - en informatique ou en ingénierie, par exemple. En revanche, il n’a pas hésité à souligner le succès de l’unité israélienne de cyberguerre 8200, qui forme en six à huit mois des jeunes qui ont quitté l’école.

    « Il faut que davantage d’entreprises du secteur privé se lancent dans ce domaine et forment les gens », déclare-t-il. De même, Rosso estime que les jeunes employés devraient rapidement être en mesure de prendre en charge le gros du travail cybernétique de base, à condition qu’ils reçoivent la formation adéquate. Elle conseille donc aux entreprises de recruter pour les compétences non techniques et l’état d’esprit, c’est-à-dire de recruter des personnes capables de résoudre des problèmes et d’avoir un esprit analytique et critique, puis de les former pour les compétences techniques. Certaines organisations ont lancé de nouveaux types de formation.

    L’ISC2 a créé une nouvelle certification appelée “Certified in Cyber Security”, qui vise à former les candidats aux principes fondamentaux de la cybersécurité, tels que la réponse aux incidents et la sécurité des réseaux. Au cours de la première année, plus de 250 000 personnes se sont inscrites, un chiffre que l’ISC2 souhaite porter à 1 million au fil du temps. Les gouvernements prennent aussi des mesures. Aux États-Unis, l’administration Biden a annoncé en juillet la création d’une entité conçue pour augmenter le nombre de travailleurs qualifiés en rendant l’enseignement et la formation en cybernétique plus accessibles et plus abordables.

    De son côté, le Royaume-Uni a mis en place un programme “Upskill in Cyber”, en partenariat avec l’institut de formation à la cybersécurité SANS, qui a enregistré un nombre record de demandes d’inscription. Rosso estime qu’il devrait y avoir davantage de partenariats public-privé et de collaborations intersectorielles, et souligne également la nécessité d’atteindre des objectifs à plus long terme, tels que “l’amélioration des connaissances des écoliers dans le domaine de la cybersécurité, des cadres et des membres du conseil d’administration”. Certains analystes critiquent également le comportement des entreprises en cas de violation de données.

    « Alors que l’économie mondiale semble ralentir de jour en jour, supprimant de plus en plus d’opportunités d’emplois moralement sains, le risque de cybercriminalité va considérablement augmenter. Nous l’avons déjà vu. Étant donné que de nombreux cybercriminels attaquent à partir de juridictions non légales, les entreprises cherchent-elles à embaucher de véritables employés pour lutter contre la cybercriminalité, ou cherchent-elles à embaucher un bouc émissaire qui portera le chapeau lorsque l’inévitable se produira ? », peut-on lire dans les commentaires. Selon ces critiques, cela pousse certains travailleurs à fuir ce type de travail.

    Les domaines faisant le plus appel aux professionnels qualifiés en cybersécurité

    Selon Rosso, il existe des domaines particuliers dans lesquels la demande de compétences augmente. Il s’agit notamment de la sécurité dans le cloud, les entreprises s’orientant de plus en plus vers le cloud depuis que la pandémie a catalysé la croissance du travail à distance et hybride. En mars 2022, plus de 60 % des données des entreprises étaient déjà stockées dans le nuage. Ce pourcentage ne cesse d’augmenter à mesure que les entreprises transfèrent leurs opérations numériques dans des environnements de cloud computing. Mais en l’absence de professionnels qualifiés pour protéger l’accès aux données, les violations se multiplient également.

    Un autre domaine est l’automatisation, à l’heure où l’IA évolue rapidement et peut fournir des outils sophistiqués aux pirates informatiques comme aux défenseurs. Un rapport publié en janvier indique que des chercheurs de l’entreprise américaine de cybersécurité CyberArk sont parvenus à créer un logiciel malveillant polymorphe à l’aide de ChatGPT, le chatbot d’IA d’OpenAI. Les chercheurs affirment que le logiciel malveillant généré par ChatGPT peut facilement échapper aux meilleurs produits de sécurité et rendre les mesures d’atténuation fastidieuses ; tout ceci avec très peu d’efforts ou d’investissements de la part de l’adversaire.

    Ils ont mis en garde contre ce qu’ils appellent “une nouvelle vague de logiciels malveillants polymorphes faciles et bon marché capables d’échapper à certains produits de sécurité”. Dans leur rapport d’étude, les chercheurs expliquent : « en utilisant la capacité de ChatGPT à générer des techniques de persistance, des modules Anti-VM [Anti Virtual Machine] et d’autres charges utiles malveillantes, les possibilités de développement de logiciels malveillants sont vastes. Bien que nous n’ayons pas approfondi les détails de la communication avec le serveur C&C, il existe plusieurs façons de le faire discrètement sans éveiller les soupçons ».

    Un rapport de CheckPoint indique que ChatGPT peut générer le code d’un logiciel malveillant capable de voler des fichiers précis sur un PC, de les compresser et de les envoyer sur un ordinateur distant. Il peut aussi générer du code pour un outil qui installe une porte dérobée sur un ordinateur et ensuite télécharge d’autres logiciels malveillants à partir de cette dernière. L’entreprise rapporte en sus que les cybercriminels peuvent s’en servir pour la mise sur pied de logiciels capables de chiffrer les fichiers du PC d’une cible. CheckPoint estime que ChatGPT ouvre ces possibilités à des individus avec de très faibles connaissances techniques.

    Ces nouveaux outils et la pénurie de talents en cybersécurité font craindre le pire aux entreprises pour les années à venir. Les statistiques montrent que 52 millions de violations de données ont eu lieu dans le monde au cours du deuxième trimestre de l’année précédente. Ce problème stimule la demande de talents en cybersécurité dans tous les secteurs. Cependant, avec plus de 700 000 postes non pourvus dans ce domaine rien qu’aux États-Unis, les entreprises pourraient subir de graves pertes si elles ne trouvent pas rapidement une solution satisfaisante. Le coût d’une violation de données pourrait également augmenter à l’avenir.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la pénurie de talents qualifiés dans le secteur de la cybersécurité ?
    Selon vous, qu’est-ce qui explique cette pénurie de talents ? L’industrie peut-elle y remédier ?
    Comment l’industrie peut-elle former des talents qualifiés ? Quelles sont les politiques à mettre en place ?
    Pensez-vous que les travailleurs fuient les postes dans la cybersécurité en raison des politiques des entreprises ?

    Source : developpez.com

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    @Violence oui c’est pas pour tout le monde

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    @duJambon a dit dans La fonctionnalité Windows qui réinitialise les horloges système en fonction de données aléatoires fait des ravages :

    TLDR : Windows 10 a une fonctionnalité appelée Secure Time qui est activée par défaut. Il met en corrélation les métadonnées d’horodatage des paquets SSL et les compare à l’heure des DC. Il traite ces différents moments au moyen de la magie noire et règle l’horloge système en conséquence. Cette fonctionnalité a le potentiel de basculer et de régler l’heure du système sur une heure aléatoire dans le passé. Le flip out PEUT être causé par des problèmes de trafic SSL.

    J’aime bien quand on m’explique l’origine d’un bug de cette manière. L’origine a beau être “de la magie noire” ça reste bien moins obscure que la doc Microsoft. :moque_couettes:

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    @Violence oui je sais bien mais comme la news parlait de lui
    Il a du mette en vente ailleurs du coup

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    @Violence a dit dans Plus de 100 000 pirates se sont fait voler leurs identifiants sur des forums de cybercriminels ! :

    Pour moi tous les sites de ce genre ne sont pas français mais je n’ai pas la science infuse et je ne connais pas tt les sites du darkweb. Ça aurait pu être intéressant de savoir

    C’est des sites us normalement

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    ouai pour le grisou il y a longtemps :amis:

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    L’autre jour, je naviguais sur les forums de XDA Developers et je suis tombé sur une application qui a vraiment retenu mon attention: NetGuard.

    NetGuard est un pare-feu gratuit et open source pour Android qui ne nécessite pas d’être root. Cette appli m’a intrigué car elle promettait de réduire l’utilisation de données, d’économiser la batterie et d’améliorer la confidentialité sur mon smartphone Android. J’ai donc décidé de passer tout ça en revue.

    Son interface est très simple à utiliser ça s’active ou se désactive en un clic. Ce que j’aime chez NetGuard, c’est également la possibilité de passer du mode liste noire (autoriser tout dans les paramètres, mais bloquer les applications indésirables dans la liste) au mode liste blanche (bloquer tout dans les paramètres, mais autoriser les applications préférées dans la liste). Cela permet de n’autoriser que les applis qui ont réellement besoin d’accéder à Internet.

    Pour vous donner une meilleure idée de l’interface, sachez que les couleurs tirant vers le rouge / jaune indiquent que l’accès à Internet est refusé, tandis que celles tirant vers le bleu, violet et gris indiquent que l’accès est autorisé. Le code couleur universel de la vie privée ^^ !

    L’une des fonctionnalités intéressantes de NetGuard est qu’il prend en charge IPv4/IPv6 TCP/UDP, le partage de connexion et permet de bloquer les applications système. De plus, NetGuard offre des fonctionnalités avancées comme l’enregistrement de l’utilisation du réseau par application et adresse, le blocage en cas de roaming, la possibilité de bloquer les publicités à l’aide d’un fichier hosts, et des thèmes personnalisables. Pour les utilisateurs PRO (payants), des fonctionnalités supplémentaires sont également disponibles, comme la journalisation de tout le trafic sortant, la notification de nouvelles applications et l’affichage d’un graphique de vitesse du réseau dans une notification de barre d’état.

    Attention cependant, il a été signalé qu’une application malveillante portant le même nom de package que NetGuard se trouve dans le Samsung Galaxy app store et peut être installée sans confirmation. Assurez-vous donc de télécharger NetGuard à partir d’une source légitime comme GitHub ou sur le PlayStore de Google.

    Je vous encourage à le télécharger et à l’essayer dès maintenant. La protection de votre vie privée et une meilleure gestion de la batterie de votre téléphone Android n’aura jamais été aussi facile.

    À découvrir ici : https://github.com/M66B/NetGuard

    – Source :

    https://korben.info/netguard-guide-protection-confidentialite-batterie-android.html

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    regarde ya la video pour spotify perso m’en fou 🙂 mais merci pour la news

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    Merde du coup, ils ont enregistré quand je leur ai demandé un poème sur Hitler :ahah:

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    si les mecs commencent à récupérer des signatures officielles ça va être un beau bordel

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    @Jean-François 😕 racheté par Avast… ce n’est pas une bonne nouvelle. J’espère que des forks vont vite voir le jour.

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    @Violence il était temps ! Ca fait au moins 2 ans que Microsoft avait désactivé la possibilité de faire une GPO pour changer le mot de passe admin local d’un poste, car il était diffusé en clair sur le réseau, sans réellement proposé d’alternative si ce n’est d’installer et de déployer LAPS.

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    j’utilise toujours le site tool de microsoft en exe 🙂

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    et la 4.5.2 ne me pose aucun souci …

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    BlackLotus représente une étape majeure dans l’évolution continue des bootkits UEFI.

    Les chercheurs ont annoncé mercredi une découverte majeure en matière de cybersécurité : la première instance connue au monde de malwares réels capables de détourner le processus de démarrage d’un ordinateur même lorsque Secure Boot et d’autres protections avancées sont activés et exécutés sur des versions entièrement mises à jour de Windows.

    Surnommé BlackLotus, le malware est ce qu’on appelle un bootkit UEFI. Ces logiciels malveillants sophistiqués ciblent l’UEFI, abréviation de Unified Extensible Firmware Interface , la chaîne de microprogrammes de bas niveau et complexe responsable du démarrage de pratiquement tous les ordinateurs modernes. En tant que mécanisme qui relie le micrologiciel d’un périphérique PC à son système d’exploitation, l’UEFI est un système d’exploitation à part entière. Il est situé dans une SPI et soudée sur la carte mère de l’ordinateur, ce qui le rend difficile à inspecter ou à corriger. Les bootkits précédemment découverts tels que CosmicStrand , MosaicRegressor et MoonBounce fonctionnent en ciblant le micrologiciel UEFI stocké dans la puce de stockage flash. D’autres, dont BlackLotus, ciblent les logiciels stockés dans la partition système EFI .

    Étant donné que l’UEFI est la première chose à exécuter lorsqu’un ordinateur est allumé, il influence le système d’exploitation, les applications de sécurité et tous les autres logiciels qui suivent. Ces caractéristiques font de l’UEFI l’endroit idéal pour lancer des logiciels malveillants. En cas de succès, les bootkits UEFI désactivent les mécanismes de sécurité du système d’exploitation et garantissent qu’un ordinateur reste infecté par des logiciels malveillants furtifs qui s’exécutent en mode noyau ou en mode utilisateur, même après la réinstallation du système d’exploitation ou le remplacement d’un disque dur.

    Aussi attrayant que cela puisse être pour les acteurs de la menace d’installer des logiciels malveillants presque invisibles qui ont un accès au niveau du noyau, il y a quelques obstacles redoutables qui se dressent sur leur chemin. L’une est l’exigence qu’ils piratent d’abord l’appareil et obtiennent les droits d’administrateur du système, soit en exploitant une ou plusieurs vulnérabilités du système d’exploitation ou des applications, soit en incitant un utilisateur à installer un logiciel cheval de Troie. Ce n’est qu’après que cet obstacle est franchi que l’auteur de la menace peut tenter une installation du bootkit.

    La deuxième chose qui fait obstacle aux attaques UEFI est UEFI Secure Boot , une norme à l’échelle de l’industrie qui utilise des signatures cryptographiques pour garantir que chaque logiciel utilisé lors du démarrage est approuvé par le fabricant d’un ordinateur. Secure Boot est conçu pour créer une chaîne de confiance qui empêchera les attaquants de remplacer le micrologiciel de démarrage prévu par un micrologiciel malveillant. Si un seul lien de micrologiciel dans cette chaîne n’est pas reconnu, Secure Boot empêchera le démarrage de l’appareil.

    Alors que les chercheurs ont trouvé des vulnérabilités de Secure Boot dans le passé, rien n’indique que les acteurs de la menace aient jamais été en mesure de contourner la protection au cours des 12 années d’existence. Jusqu’ici.

    Mercredi, des chercheurs de la société de sécurité ESET ont présenté une analyse approfondie du premier kit de démarrage UEFI sauvage au monde qui contourne le démarrage sécurisé sur des systèmes UEFI entièrement mis à jour exécutant des versions entièrement mises à jour de Windows 10 et 11. Bien qu’il n’y ait pas de chaînes ou d’autres indicateurs montrant directement le nom des créateurs ou le bootkit, les chercheurs d’ESET ont conclu qu’il correspond presque certainement à un bootkit, connu sous le nom de BlackLotus, qui a été annoncé dans les forums de cybercriminalité clandestins depuis l’année dernière. Le prix : 5 000 $, et 200 $ par la suite pour les mises à jour.

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    Pour vaincre Secure Boot, le bootkit exploite CVE-2022-21894 , une vulnérabilité dans toutes les versions prises en charge de Windows que Microsoft a corrigée en janvier 2022. La faille logique, appelée Baton Drop par le chercheur qui l’a découverte, peut être exploitée pour supprimer Secure Boot fonctionne à partir de la séquence de démarrage lors du démarrage. Les attaquants peuvent également abuser de la faille pour obtenir des clés pour BitLocker, une fonctionnalité Windows permettant de chiffrer les disques durs.

    CVE-2022-21894 s’est avéré particulièrement précieux pour les créateurs de BlackLotus. Bien que Microsoft publie de nouveaux logiciels corrigés, les fichiers binaires signés vulnérables n’ont pas encore été ajoutés à la liste de révocation UEFI qui signale les fichiers de démarrage auxquels il ne faut plus faire confiance. Microsoft n’a pas expliqué la raison, mais cela a probablement à voir avec des centaines de chargeurs de démarrage vulnérables qui sont encore utilisés aujourd’hui. Si ces binaires signés sont révoqués, des millions d’appareils ne fonctionneront plus. Par conséquent, les appareils entièrement mis à jour restent vulnérables car les attaquants peuvent simplement remplacer les logiciels corrigés par des logiciels plus anciens et vulnérables.

    Dans un e-mail, Jean-Ian Boutin, directeur de la recherche sur les menaces chez ESET, a écrit :

    Le dernier point à retenir est que le kit de démarrage UEFI BlackLotus est capable de s’installer sur des systèmes à jour en utilisant la dernière version de Windows avec le démarrage sécurisé activé. Même si la vulnérabilité est ancienne, il est toujours possible de l’exploiter pour contourner toutes les mesures de sécurité et compromettre le processus de démarrage d’un système, donnant à l’attaquant le contrôle de la première phase du démarrage du système. Cela illustre également une tendance où les attaquants se concentrent sur la partition système EFI (ESP) par opposition au micrologiciel pour leurs implants, sacrifiant la furtivité pour un déploiement plus facile, mais permettant un niveau similaire de capacités.

    BlackLotus est écrit dans les langages d’assemblage et de programmation C, permettant aux développeurs de regrouper une suite complète de fonctionnalités puissantes dans un fichier qui ne prend que 80 Ko d’espace de stockage. Il peut désactiver de manière fiable non seulement Secure Boot, mais plusieurs autres mécanismes de sécurité du système d’exploitation, notamment Bitlocker, Hypervisor-protected Code Integrity (HVCI) et Windows Defender. Une fois BlackLotus entièrement installé, le bootkit déploie un pilote de noyau personnalisé qui, entre autres, empêche le bootkit d’être supprimé de l’ESP. Il installe également un téléchargeur HTTP qui communique avec un serveur de commande et de contrôle exploité par l’attaquant et peut charger des charges utiles supplémentaires en mode utilisateur ou en mode noyau.

    Comme Boutin d’ESET l’a mentionné ci-dessus, plutôt que de s’enliser dans les complexités du micrologiciel UEFI et d’avoir à vaincre diverses détections de mémoire intégrées dans la puce flash connectée SPI qui le stocke, les développeurs de BlackLotus déploient des fichiers binaires standard sur la partition système EFI . L’ESP, comme il est abrégé, est une partition de disque traditionnelle beaucoup plus facile d’accès. Contrairement à la puce flash, l’ESP ne dispose pas de protections telles que BIOS Write Enable, BIOS Lock Enable et SPI Protected Ranges, ce qui rend difficile l’écriture ou la modification des données stockées.

    Dans Wednesday’s deep dive de mercredi, le chercheur d’ESET, Martin Smolár, a écrit :

    L’exécution en tant que bootloader leur donne presque les mêmes capacités que les implants de micrologiciels, mais sans avoir à surmonter les défenses flash SPI à plusieurs niveaux, telles que les bits de protection BWE, BLE et PRx, ou les protections fournies par le matériel (comme Intel Boot Guard). Bien sûr, UEFI Secure Boot fait obstacle aux bootkits UEFI, mais il existe un nombre non négligeable de vulnérabilités connues qui permettent de contourner ce mécanisme de sécurité essentiel. Et le pire, c’est que certains d’entre eux sont encore facilement exploitables sur des systèmes à jour, même au moment d’écrire ces lignes, y compris celui exploité par BlackLotus.

    Le graphique suivant illustre une vue d’ensemble simplifiée de la chaîne d’exécution BlackLotus:

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    Il y a trois sections principales dans la chaîne :

    Un programme d’installation déploie des fichiers sur l’ESP , comme illustré à l’étape 1 de la figure ci-dessus. Le programme d’installation désactive ensuite HVCI et BitLocker et redémarre l’appareil. Le programme d’installation semble avoir deux versions : une avec des binaires vulnérables intégrés et une autre qui les télécharge directement depuis Microsoft. Cette dernière version du programme d’installation télécharge des fichiers binaires, notamment :

    https://msdl.microsoft.com/download/symbols/bootmgfw.efi/7144BCD31C0000/bootmgfw.efi
    https://msdl.microsoft.com/download/symbols/bootmgr.efi/98B063A61BC000/bootmgr.efi
    https://msdl.microsoft.com/download/symbols/hvloader.efi/559F396411D000/hvloader.efi

    Si le programme d’installation ne dispose pas déjà d’autorisations système d’administrateur, il essaie d’élever ses autorisations actuelles en utilisant cette méthode pour contourner le contrôle de compte d’utilisateur Microsoft, une protection de sécurité conçue pour empêcher les modifications non autorisées du système d’exploitation à moins qu’elles ne soient approuvées par un compte. avec des droits administratifs.

    Le programme d’installation désactive HVCI en définissant la valeur de registre enabled sous la clé de registre HypervisorEnforcedCodeIntegrity sur zéro, comme décrit ici . Le HVCI garantit que tous les pilotes et binaires en mode noyau sont signés avant de pouvoir s’exécuter. Le programme d’installation le désactive afin que le noyau non signé personnalisé mentionné précédemment puisse être installé ultérieurement dans la chaîne d’exécution.

    Le programme d’installation doit également désactiver BitLocker car il peut être utilisé en combinaison avec un module de plateforme sécurisée pour garantir que le démarrage sécurisé n’a pas été altéré. Pour ce faire, le programme d’installation appelle la méthode DisableKeyProtectors, avec le paramètre DisableCount défini sur zéro.

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    Une fois l’appareil redémarré, BlackLotus gagne en persistance , ce qui signifie qu’il s’exécutera à chaque démarrage de l’appareil. Pour ce faire, le logiciel malveillant exploite CVE-2022-21894 et, lorsque le démarrage sécurisé est activé, enregistre une clé de propriétaire de machine (MOK). Un MOK permet aux propriétaires d’appareils exécutant des systèmes d’exploitation non Windows de générer des clés qui signent des composants non Microsoft pendant le processus de démarrage. Le MOK est utilisé en combinaison avec ce qu’on appelle un chargeur de shim, qui est signé par divers distributeurs Linux. Ce processus MOK est illustré dans l’image de droite.

    Les étapes 2 à 4 de la figure ci-dessus montrent que cela s’intègre dans la chaîne d’exécution globale de BlackLotus. L’image ci-dessous montre le certificat auto-signé correspondant au MOK.

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    Un certificat auto-signé pour le malware BlackLotus. Notez l’émetteur NM “When they Cry CA”, une référence à la Higurashi When They Cry série animée

    Smolar d’ESET a expliqué :

    En bref, ce processus se compose de deux étapes clés :

    1 Exploitation de CVE-2022-21894 pour contourner la fonction Secure Boot et installer le bootkit. Cela permet l’exécution de code arbitraire dans les premières phases de démarrage, où la plate-forme appartient toujours au micrologiciel et les fonctions des services de démarrage UEFI sont toujours disponibles. Cela permet aux attaquants de faire de nombreuses choses qu’ils ne devraient pas pouvoir faire sur une machine avec UEFI Secure Boot activé sans y avoir physiquement accès, comme modifier les variables NVRAM des services de démarrage uniquement. Et c’est ce dont les attaquants profitent pour configurer la persistance du bootkit à l’étape suivante.

    2 Définir la persistance en écrivant son propre MOK dans MokList , [dans la] variable NVRAM des services de démarrage uniquement. Ce faisant, il peut utiliser un shim légitime signé par Microsoft pour charger son kit de démarrage UEFI auto-signé (signé par la clé privée appartenant à la clé écrite dans MokList ) au lieu d’exploiter la vulnérabilité à chaque démarrage.

    Le message ESET fournit des descriptions plus détaillées de l’exploitation de CVE-2022-21894 et gagne en persistance ici et ici.

    Dès lors, à chaque démarrage de l’appareil, le bootkit auto-signé de l’attaquant est exécuté. Comme expliqué précédemment, le bootkit s’assure que le pilote du noyau empêchant la suppression des fichiers et le téléchargeur HTTP sont installés (étapes 5 à 9). Depuis le poste :

    Le pilote du noyau est responsable de :

    Déploiement du composant suivant de la chaîne : un téléchargeur HTTP
    Garder le chargeur en vie en cas de résiliation
    Protection des fichiers de bootkit contre la suppression d’ESP
    Exécuter des charges utiles de noyau supplémentaires, si cela est demandé par le téléchargeur HTTP
    Désinstallation du bootkit, si cela est demandé par le téléchargeur HTTP

    Le téléchargeur HTTP est responsable de :

    Communiquer avec son C&C
    Exécuter les commandes reçues du C&C
    Téléchargement et exécution des charges utiles reçues du C&C (prend en charge les charges utiles du noyau et les charges utiles du mode utilisateur)

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    On ne sait pas qui est derrière BlackLotus. Un indice, cependant, peut être dans les restrictions trouvées dans certains des exemples qui empêchent l’exécution si un périphérique est situé dans :

    Moldavie (roumain), ro-MD Moldavie (russe), ru-MD Russie (russe), ru-RU Ukraine (ukrainien), uk-UA Biélorussie (biélorusse), be-BY Arménie (arménien), hy-AM Kazakhstan (Kazakh), kk-KZ

    Souvent, les attaquants dans l’un de ces pays s’efforcent de ne pas infecter les appareils là-bas pour éviter d’être arrêtés et poursuivis, car ces endroits ont des traités autorisant l’extradition, bien qu’ils n’aient généralement pas de traités d’extradition avec les États-Unis et d’autres pays occidentaux.

    On ne sait pas non plus combien d’appareils ont été infectés par BlackLotus ni comment il est installé. Comme mentionné précédemment, le programme d’installation doit obtenir des autorisations d’administrateur pour s’exécuter. C’est une barre haute qui signifie qu’un ordinateur est déjà complètement compromis. Dans un communiqué, les responsables de Microsoft ont écrit : « Cette technique [pour exploiter CVE-2022-21894] nécessite un accès administratif pour les attaques à distance ou un accès physique pour les attaques locales. Nous enquêtons plus avant et ferons le nécessaire pour assurer la sécurité et la protection de nos clients. »

    Pour l’instant, le seul moyen d’empêcher les infections par BlackLotus est de s’assurer que tous les correctifs de système d’exploitation et d’application disponibles ont été installés. Cela n’empêchera pas le bootkit de s’exécuter, mais il sera plus difficile pour le programme d’installation d’obtenir les privilèges administratifs dont il a besoin. Les produits antivirus qui surveillent les micrologiciels à la recherche de falsifications malveillantes peuvent également fournir un certain niveau de protection.

    Malgré la barre haute, BlackLotus pourrait s’avérer utile comme alternative aux formes plus traditionnelles de logiciels malveillants de porte dérobée, qui nécessitent également des autorisations d’administrateur. BlackLotus est plus difficile à détecter que de nombreux logiciels malveillants traditionnels. Heureusement, contrairement à de nombreux bootkits UEFI, il peut être supprimé en réinstallant le système d’exploitation, Boutin.

    La poignée de bootkits découverts précédemment dans la nature, y compris FinSpy et ESPecter , offrent les mêmes avantages, mais ils ont été facilement vaincus en activant Secure Boot. BlackLotus représente une étape majeure dans l’évolution continue des bootkits UEFI et signale la sensibilité continue du monde à leur égard.

    Source: https://arstechnica.com/information-technology/2023/03/unkillable-uefi-malware-bypassing-secure-boot-enabled-by-unpatchable-windows-flaw/

    La future activation obligatoire de secure boot sous windows 11 pourrait bien avoir pris un coup dans l’aile…

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    Non @Violence. T’es bien plus compétant et aux faits que ma pomme sur ces sujets là. J’apprends souvent plein de trucs en lisant tes posts.

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    … et met en place des règles strictes pour encadrer leurs actions

    Les autorités belges se disent prêtes à ne pas poursuivre en justice les pirates informatiques locaux qui tentent de protéger les entreprises nationales par leurs actions. Le pays a adopté une nouvelle loi qui légalise le piratage éthique, ce qui signifie que les hackeurs éthiques peuvent désormais fouiner dans les systèmes informatiques de n’importe quelle entreprise belge pour vérifier la sécurité. Ils peuvent le faire sans demander l’autorisation à une quelconque entité, à condition qu’ils signalent par la suite tout faille ou bogue qu’ils trouvent à l’entreprise concernée ou à l’autorité compétente. La France offre également une protection minimale aux hackeurs éthiques.

    Avec les hackeurs, on imagine souvent des groupes criminels à la recherche de vulnérabilités pour extorquer des entreprises. Pourtant, rien n’est plus faux : un grand nombre de hackeurs exercent cette profession précisément pour détecter les failles des logiciels des entreprises, sans avoir des intentions malveillantes. Cette profession est souvent qualifiée de “hackeurs éthiques”. Des hackeurs qui agissent donc sur la base de normes et de valeurs partagées. Jusqu’à récemment, les hackeurs éthiques étaient punissables en Belgique s’ils fouillaient les logiciels d’entreprises belges sans mission officielle clairement définie ou sans une autorisation d’une autorité.

    Plusieurs hackeurs ont déjà été poursuivis pour avoir signalé des fuites dans le cadre d’une divulgation responsable. Mais mercredi, une nouvelle loi belge est entrée en vigueur dans le but d’assouplir les règles du jeu pour les hackeurs éthiques. Ainsi, ils ne peuvent plus désormais simplement être poursuivis par les entreprises s’ils détectent des vulnérabilités dans leurs systèmes. Avec l’entrée en vigueur de cette loi, les entreprises ne doivent plus leur donner l’ordre de procéder à des piratages. Cela signifie que les hackeurs éthiques peuvent fouiner dans n’importe quelle entreprise pour vérifier la sécurité. Il y a cependant des règles strictes à respecter.

    Le nouveau cadre juridique, qui est placé sous le contrôle du Centre pour la cybersécurité en Belgique (CCB), prévoit un système de signalement des vulnérabilités qui, s’il répond à des critères spécifiques, protège les hackeurs éthiques contre toute poursuite judiciaire. Conformément à la politique de divulgation des vulnérabilités (PDV) du CCB, les hackeurs éthiques doivent répondre aux critères suivants :

    les hackeurs doivent informer le propriétaire du système vulnérable dès que possible (idéalement dans les 72 heures) ; les hackeurs doivent soumettre un rapport de vulnérabilité au CCB dès que possible, mais pas avant d’avoir notifié le propriétaire du système vulnérable : les hackeurs ne sont pas tenus d’informer le CCB si l’organisation dispose déjà d’une politique de divulgation des vulnérabilités. Ils seront tout de même tenus d’informer la CCB si des difficultés surviennent ou si des entreprises ne disposant pas d’un PDV sont touchées. les hackeurs doivent agir sans intention malveillante ou frauduleuse ; les hackeurs ne doivent agir que de manière nécessaire et proportionnée : la plupart des politiques de divulgation des vulnérabilités déclarent que les attaques par force brute, l’ingénierie sociale et le phishing sont inutiles et disproportionnés ; les hackeurs ne doivent jamais mettre à la disposition du public les informations acquises lors d’un piratage éthique sans l’approbation du CCB.

    Les hackeurs éthiques belges se réjouissent de l’entrée en vigueur de cette loi.

    « Jusqu’à présent, nous avions besoin de l’autorisation d’une entreprise pour commencer à pirater. On devait nous demander de tester la sécurité de leurs systèmes. Cela fait une dizaine d’années que j’attends cela avec impatience, mais je n’ai pas de liste d’entreprises à qui je veux donner une leçon ! Je vais pouvoir vérifier la sécurité des systèmes exploités par des entreprises dont je suis le client »

    a déclaré le hackeur éthique Inti De Ceukelaire. Le pirate a également déclaré qu’il ne pense pas que les hackeurs éthiques abuseront du nouveau cadre juridique belge.

    Au contraire, il pense qu’il devrait devenir plus clair quelles entreprises belges ont une bonne cybersécurité et lesquelles ne l’ont pas.

    « En Belgique, il existe quelque 3 000 hackeurs éthiques. Ils seront désormais en mesure de découvrir si les données des citoyens ordinaires sont correctement sécurisées. Si le gouvernement présente une nouvelle application Corona, les hackeurs éthiques pourront la tester légalement. Plusieurs entreprises ignorent la question. Tant qu’il n’y a pas de problème, elles pensent qu’elles n’ont pas à résoudre quoi que ce soit et qu’elles n’ont pas besoin de mettre des fonds de côté pour le payer »

    En outre, la loi belge insiste sur le fait que les personnes qui se définissent comme étant des hackeurs éthiques ne sont pas autorisées à identifier des vulnérabilités et à envoyer ensuite une facture pour leur travail.

    « C’est clair dans la loi. Vous n’êtes pas autorisé à demander une récompense. Cela reviendrait à demander une rançon »

    De plus, les pirates sont également invités à garder un œil sur la législation RGPD de l’UE. Chaque fois qu’ils découvrent une vulnérabilité, ils doivent veiller au respect de la vie privée des utilisateurs de cette entreprise. L’utilisation de comptes de test est déjà recommandée par le hackeur éthique Inti.

    Si la Belgique n’est pas le premier pays de l’UE à offrir des formes de protection aux hackeurs éthiques, les analystes estiment que le nouveau cadre juridique du CCB est celui qui se rapproche le plus d’une protection complète. Selon le responsable juridique du CCB, Valéry Vander Geeten, d’autres pays, comme la Lituanie, n’offrent une protection qu’en ce qui concerne les infrastructures critiques, tandis que la France et la Slovaquie n’offrent pas de “protection juridique complète”. La loi française, qui date de 2014, permet à un hackeur éthique d’éviter une poursuite s’il signale de bonne foi à l’Anssi une faille qu’il a découverte dans un système donné.

    Le ministère américain de la Justice a annoncé l’année dernière qu’il ne poursuivrait plus les hackeurs éthiques, revenant sur une décision prise en 2014 qui a modifié la loi sur la fraude informatique et les abus (CFAA). En Australie, alors qu’il n’existe pas de cadre juridique ou d’organisme spécifique pour protéger les hackeurs éthiques des poursuites judiciaires, il existe un certain nombre de conditions spécifiques dans la législation qui permettent aux hackeurs éthiques d’opérer. En outre, la Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l’année dernière qu’il envisageait de modifier la législation pénale afin de promouvoir et de protéger le piratage éthique.

    – Source : Centre pour la cybersécurité en Belgique

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du cadre juridique belge pour les hackeurs éthiques ?
    Selon vous, en quoi cette nouvelle loi pourrait-elle impacter sur les entreprises belges ?
    Selon vous, les hackeurs éthiques belges vont-ils abuser de cette loi ?
    Comment prévenir une telle chose ?
    Que pensez-vous du cadre juridique français qui n’offre qu’une protection minimale aux hackeurs éthiques contre les poursuites ?

    – Source

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    Toujours dans un délire de chiffrement, , aujourd’hui, j’aimerais vous présenter un outil de chiffrement simple d’utilisation, sécurisé avec des clés « explicites » et sans configuration.

    Son nom c’est Age et il est également disponible sous la forme d’une lib Go.

    – Pour l’installer sous macOS :

    brew install age

    – Pour l’installer sous Ubuntu :

    apt install age

    – Pour l’installer sous Windows avec scoop :

    scoop bucket add extras; scoop install age

    Des binaires pour Windows, Linux, macOS et FreeBSD sont également disponibles sur la page Github. Pour générer une nouvelle clé de chiffrement, vous pouvez procéder comme ceci :

    age-keygen -o key.txt

    Celle-ci sera stockée dans key.txt. Ensuite, vous pourrez l’utiliser pour chiffrer un fichier comme ceci :

    age --encrypt -i key.txt -o fichier.age fichier.txt

    Ou directement avec la clé avec le paramètre -r . Dans l’exemple ci-dessous, je vous montre également qu’on peut chiffrer des fichiers qui seraient le résultat d’une commande (ici une création d’archive tar) :

    tar cvz ~/data | age -r age1ql3z7hjy54pw3hyww5ayyfg7zqgvc7w3j2elw8zmrj2kg5sfn9aqmcac8p > data.tar.gz.age

    Et pour déchiffrer ce fichier :

    age --decrypt -i key.txt fichier.age > fichier.txt

    Et vous pouvez également spécifier plusieurs clés pour tous vos destinataires.

    age -o example.jpg.age -r age1ql3z7hjy54pw3hyww5ayyfg7zqgvc7w3j2elw8zmrj2kg5sfn9aqmcac8p \ -r age1lggyhqrw2nlhcxprm67z43rta597azn8gknawjehu9d9dl0jq3yqqvfafg example.jpg

    Vous pouvez également demander la création d’une phrase de passe avec le paramètre -p.

    age -p fichier.txt > fichier.txt.age

    L’outil vous demandera alors de saisir une phrase de passe ou la générera pour vous.

    Vous l’aurez compris, pas de clé privée. Juste une grosse clé (publique) qui sert à la fois pour le chiffrement et le déchiffrement.

    Rassurez vous, Age prend également en charge le chiffrement à partir de clés publiques SSH ssh-rsa et ssh-ed25519, et le déchiffrement se fait avec la clé privée correspondante. Pour chiffrer :

    age -R ~/.ssh/id_ed25519.pub exemple.jpg > exemple.jpg.age

    Pour déchiffrer :

    age -d -i ~/.ssh/id_ed25519 exemple.jpg.age > exemple.jpg

    Attention cela dit, la prise en charge des clés SSH utilise une cryptographie plus complexe et incorpore une balise de clé publique dans le fichier chiffré, ce qui permet de suivre les fichiers chiffrés avec cette clé spécifique.

    Et si ça vous intéresse, une implémentation en Rust est également disponible ici.

    De plus, il existe un plugin pour ceux qui veulent utiliser leur Yubikey avec ce truc 🙂

    –> À découvrir ici.

    https://github.com/FiloSottile/age

    – Source