SpaceX a une fois de plus reporté le lancement de l’atterrisseur lunaire japonais Hakuto-R
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Ce jeudi 1er décembre, SpaceX devait lancer l’atterrisseur lunaire Hakuto-R de l’entreprise japonaise ispace à l’aide de sa fusée Falcon 9. Le départ était prévu à 08 :37 GMT à partir du Cape Canaveral Space Force Station, mais finalement, l’entreprise a décidé d’annuler le lancement.
C’est la deuxième fois que cette mission a été reportée. Initialement, elle devait être lancée le 30 novembre dernier, mais SpaceX avait décidé de prendre du temps pour procéder à des vérifications supplémentaires avant le vol. Cette fois également, il semble que la raison derrière le report soit d’ordre technique.
L’atterrisseur Hakuto-R transportera entre autres un rover lunaire des Emirats Arabes Unis. Il sera aussi lancé avec le cubesat Lunar Flashlight de la NASA.La mission Mission 1 est un test pour l’entreprise japonaise ispace. Cette dernière veut évaluer les performances de Hakuto-R dans l’espace profond et sur la surface lunaire.
Le voyage de l’engin spatial durera 4 mois avant de toucher le sol de la Lune. Si tout se passe comme prévu, l’atterrissage de l’appareil correspondra à un événement historique. En effet, jusqu’à maintenant, il n’y a que les Etats-Unis, la Chine et l’Union Soviétique qui ont réussi à faire atterrir en douceur un appareil sur la Lune.
Si l’alunissage est réussi, cela va également permettre au rover Rashid 1 des Emirats Arabes Unis d’écrire l’histoire pour son pays. Le rover de 10 kg va étudier l’environnement de la surface lunaire pendant une durée de 14 jours terrestres.
En ce qui concerne le cubesat Lunar Flaslight de la NASA, celui-ci aura comme mission de rechercher de la glace d’eau au niveau du pôle sud lunaire. C’est à cet endroit que l’agence spatiale compte installer sa future base grâce au programme Artemis.
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Après deux report, Il est partit !
Un alunisseur construit par une entreprise japonaise, qui pourrait devenir le premier engin privé mais aussi japonais à atterrir sur la Lune, a décollé dimanche depuis Cape Canaveral. Le lancement a été effectué par une fusée SpaceX depuis la base américaine de Floride, après deux reports dus à des vérifications supplémentaires.
L’engin, construit par la startup ispace de Tokyo et emportant un véhicule lunaire fabriqué par les Émirats arabes unis (EAU), est parti à bord d’une fusée Falcon 9 à 02h38 locales (08h38, heure de Bruxelles), selon des images retransmises en direct du lancement.
Jusqu’ici, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine ont réussi à faire atterrir des robots sur la Lune, située à environ 400.000 km de la Terre. “Notre première mission va poser les bases pour libérer le potentiel de la Lune et créer un système économique solide et dynamique”, a déclaré le CEO de la compagnie, Takeshi Hakamada, dans un communiqué.
Ispace, qui compte seulement quelque 200 employés, entend mettre en place “un service de transport vers la Lune fréquent et à bas coût”. Selon l’entreprise, l’alunissage sur la face visible du satellite de la Terre est attendu en avril 2023.
Mesurant 2 mètres sur 2,5, cet alunisseur emporte un véhicule lunaire, un rover, de 10 kilos construit par les Émirats arabes unis.
Ce pays du Golfe, nouveau venu dans la course à l’espace, a envoyé une sonde orbitale vers Mars l’an dernier. Si le véhicule lunaire nommé Rashid réussit à alunir, il réalisera la première mission lunaire du monde arabe.
Le vice-président des Émirats et dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, a salué le lancement de dimanche comme “faisant part de l’ambitieux programme spatial des EAU”. “Notre but est de transférer le savoir, de développer nos capacités, et de laisser une marque scientifique dans l’histoire de l’humanité”, a-t-il déclaré sur Twitter.
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Je ne connais pas Hakuto-R
mais lui oui -
@Popaul C’est surement en hommage…
L’atterrisseur lunaire Hakuto (en français lapin blanc)… Le costaud cache bien son jeu.
et le R, soit pour Rashid (le nom de sa charge principale), soit pour Rover.
Rashid 1 est un petit astromobile de 10 kilogrammes comportant quatre roues dont l’énergie est fournie par des panneaux solaires d’une surface de 53 x 53 centimètres. Il emporte trois caméras à haute résolution CASPEX de fabrication française, une caméra infrarouge CAM-T ayant une résolution de 80x64 pixels et un champ de vue de 38 x 31 °, un microscope CAM-M permettant d’étudier le régolithe et des sondes Langmuir permettant d’étudier le plasma. Les caméras CASPEX développées par l’agence spatiale française CNES et la société 3D PLUS ont une résolution spatiale de 2048 x 2048 pixels et un champ de vue de 85 degrés. Deux de ces caméras sont en position fixe à l’avant et à l’arrière de l’astromobile et la troisième est positionnée à l’extrémité d’un mat déployable). Rashid a une vitesse de déplacement maximum de 10 centimètres par seconde et il peut franchir des obstacles de 10 cm de haut et des pentes allant jusqu’à 20 degrés. Une fois l’atterrisseur posé à la surface de la Lune, l’astromobile est déposé sur le sol à l’aide d’un bras articulé. Un deuxième exemplaire de l’astromobile doit embarquer sur la sonde spatiale chinoise Chang’e 7 vers 2025.
L’atterrisseur doit également déposer sur le sol lunaire SORA-Q (Sora signifie ciel en japonais), qui est un petit engin de forme ovale d’une masse de 250 grammes et de 8 centimètres de diamètre. Capable de se déplacer grâce à ses extrémités qui peuvent agir comme des roues, il dispose d’une caméra.
Autres charges utiles de l’alunisseur:
Hakuto-R transporte également un caméra 4K d’ispace, une caméra panoramique (360°) de la société canadienne Canadensys Aerospace et un prototype de batterie à semi-conducteurs.
La fusée Falcon 9, elle, emporte également une charge utile secondaire, le CubeSat 6U Lunar Flashlight qui est placé sur une orbite lunaire très elliptique avec une périgée passant environ 15 kilomètres au-dessus du pole sud de la Lune. Ce nano-satellite utilise des lasers pour tenter de mettre en évidence la présence de glace d’eau.
Si on veut faire du camping sur la lune, il va bien falloir exploiter ses ressources.
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@Popaul Ma réponse aussi
Rashid va bientôt se poser sur la lune !
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Le vaisseau spatial Hakuto-R atteint l’orbite lunaire
Le vaisseau spatial Hakuto-R est entré en orbite lunaire tard lundi soir (20 mars), marquant une étape importante pour la société japonaise ispace, qui a de grands projets dans l’ espace Terre-Lune.
“L’insertion réussie de l’atterrisseur en orbite lunaire est une étape importante vers la mise en place d’un service de transport de charge utile, car elle démontre qu’ispace est capable de transporter les charges utiles des clients en orbite autour de la lune”, ont écrit des représentants d’ispace basé à Tokyo dans un mise à jour (s’ouvre dans un nouvel onglet) le mardi 21 mars.
Hakuto-R a été lancé au sommet d’une fusée SpaceX Falcon 9 le 11 décembre 2022, donnant le coup d’envoi d’un vol d’essai qu’ispace appelle Mission 1.
L’atterrisseur a ensuite emprunté un long chemin en boucle et très économe en énergie vers la lune, pour y arriver finalement après une brûlure de moteur qui a commencé à 21h24 HAE lundi (01h24 GMT et 10h24 heure normale du Japon mardi).
“Après une combustion contrôlée du système de propulsion principal de l’atterrisseur pendant plusieurs minutes, la manœuvre s’est terminée avec succès”, a écrit ispace dans la mise à jour de mardi.
Le travail de Hakuto-R est cependant loin d’être terminé : l’atterrisseur tentera d’atterrir sur la lune à la fin du mois prochain, si tout se passe comme prévu. ispace n’a pas encore annoncé de date cible pour cet essai historique.
Et ce sera en effet un point de repère : aucun vaisseau spatial privé n’a jamais atterri en douceur sur la lune. À ce jour, les seules sondes à avoir réussi cet exploit ont été exploitées par les agences spatiales nationales des États-Unis, de l’Union soviétique et de la Chine.
Si Hakuto-R réussit l’atterrissage, il déploiera un minuscule rover nommé Rashid pour l’agence spatiale des Émirats arabes unis.
Si tout se passe comme prévu, la mission 1 sera suivie relativement rapidement de deux autres vols robotiques vers la surface de la lune, alors qu’ispace s’efforce de jeter les bases d’une économie cislunaire.
La mission 2 et la mission 3 devraient être lancées en 2024 et 2025, respectivement. L’atterrisseur de la mission 3 transportera des charges utiles à la surface et déploiera également deux satellites de communication en orbite lunaire, ont déclaré des représentants d’ispace.
Avec le succès de Hakuto-R, il y a maintenant deux engins spatiaux privés en orbite autour de la lune. L’autre est CAPSTONE , un minuscule cubesat exploité pour la NASA par la société Advanced Space basée au Colorado.
CAPSTONE est arrivé sur une orbite de halo quasi rectiligne (NRHO) autour de la lune en novembre dernier. La tâche principale de la sonde est de tester la stabilité du NRHO lunaire, le même chemin qui sera emprunté par la station spatiale Gateway en orbite lunaire de la NASA, un élément clé du programme Artemis de l’agence.
Source: https://www.space.com/japan-hakuto-r-moon-lander-lunar-orbit
A quand le lancement du “Nostromo” et l’apparition d’Aliens ?
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Hakuto-R s’apprête à tenter le premier alunissage privé historique sur la Lune
Il est presque temps pour un atterrisseur lunaire privé japonais de faire une tentative historique d’atterrir sur la Lune.
Après avoir passé cinq mois en transit pour atteindre la Lune – en suivant une trajectoire en boucle mais économe en carburant – la mission Hakuto-R tentera d’atterrir sur la Lune dès mardi. Si ses opérateurs de mission décident de continuer, la tentative d’atterrissage commencera dès 17 h 40 mardi (15 h 40 UTC). Il sera diffusé en direct .
La tentative d’atterrissage commencera à une altitude d’environ 100 km au-dessus de la surface lunaire, où le vaisseau spatial est actuellement sur une orbite circulaire. Il commencera par une manœuvre de freinage par une mise à feu du moteur principal de l’engin spatial, suivie d’un ensemble de commandes préprogrammées au cours desquelles l’atterrisseur ajustera son attitude par rapport à la surface de la Lune et décélérera pour effectuer un atterrissage en douceur. Le processus devrait prendre environ une heure.
Basée à Tokyo, ispace a été fondée en 2010 dans le cadre du concours Google Lunar XPrize et est depuis devenue l’une des nouvelles générations d’entreprises axées sur les services lunaires commerciaux. L’entreprise vise à concevoir et à construire des atterrisseurs et des rovers lunaires et, à terme, à fournir des services de transport à haute fréquence et à faible coût vers la Lune. La société a des plans à long terme pour développer les ressources lunaires et les vendre à d’autres.
Source et plus: https://arstechnica.com/science/2023/04/a-japanese-company-is-about-to-attempt-a-moon-landing/
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À 16h55, la communication avec Hakuto-R n’est toujours pas rétablie après son supposé atterrissage.
L’équipe com tente de recevoir quelque chose, d’autres moyens comme les télescopes sont surement employés à la recherche de la sonde ou de débris. Hakuto-R est passé derrière la lune, ce qui à rendu son suivi impossible, il a émergé quelques instants avant de se poser, la communication a alors été brièvement rétablie, les données récoltées durant ce moment permettront peut-être, après analyse, de dire ce qui s’est passé.
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“Nous avons perdu la communication donc nous devons considérer que nous n’avons pas pu achever l’atterrissage sur la surface de la Lune”, a déclaré Takeshi Hakamada, dirigeant et fondateur d’ispace. “Nos ingénieurs vont continuer d’analyser la situation”, a-t-il ajouté, promettant de donner davantage d’informations dès que possible.
Le patron a fini par prendre la parole sur le direct vidéo de la société, annonçant la mauvaise nouvelle et assurant qu’ispace continuerait ses “efforts pour de futures missions”.
Le succès de cette mission était loin d’être garanti. En avril 2019, l’organisation israélienne SpaceIL avait ainsi vu sa sonde s’écraser sur la surface de la Lune.
Jusqu’ici, seuls les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont réussi à faire atterrir des robots sur la Lune, située à environ 400.000 km de la Terre.
L’Inde avait également tenté en 2019 de faire atterrir une sonde, nommée Vikram, mais celle-ci s’était écrasée.
Mesurant 2 mètres sur 2,5, l’alunisseur avait été lancé en décembre depuis la base américaine de Cap Canaveral, en Floride, à bord d’une fusée de SpaceX.
Il transportait plusieurs petits véhicules lunaires, dont un modèle miniature japonais développé par l’Agence spatiale nippone en collaboration avec le fabricant de jouets Takara Tomy.
Un autre véhicule lunaire (“rover”) construit par les Emirats arabes unis se trouvait également à bord.
Ce pays du Golfe, nouveau venu dans la course à l’espace, a envoyé une sonde orbitale vers Mars en 2021. Si son petit véhicule de 10 kilos, nommé Rashid, avait réussi à être déployé, il aurait réalisé la première mission lunaire du monde arabe.Le projet Hakuto (“lapin blanc” en japonais) de la firme japonaise était l’un des cinq finalistes de la compétition internationale Google Lunar XPrize, qui s’était achevée sans vainqueur, aucune compagnie n’ayant réussi à faire alunir un robot avant la date fixée (2018).
Deux autres entreprises, les sociétés américaines Astrobotic et Intuitive Machines, devraient décoller plus tard cette année pour tenter d’atterrir sur la Lune.
Ces missions sont réalisées en partenariat avec la Nasa, qui entend développer l’économie lunaire et a chargé des entreprises privées de transporter du matériel et des expériences scientifiques jusqu’à la Lune.
L’agence spatiale américaine prévoit, avec son programme Artémis, de refaire atterrir des astronautes sur la surface lunaire dans les années qui viennent, d’y établir une base, et de construire une station spatiale en orbite autour de la Lune.
Le Japon et les États-Unis ont annoncé l’an dernier vouloir coopérer pour envoyer un astronaute japonais sur la Lune d’ici la fin de la décennie.
Sur la base des données actuellement disponibles, le centre de contrôle de mission HAKUTO-R à Nihonbashi, Tokyo, a confirmé que l’atterrisseur était en position verticale lors de l’approche finale de la surface lunaire. Peu de temps après l’heure d’atterrissage prévue, aucune donnée n’a été reçue indiquant un toucher des roues. Les ingénieurs d’ispace ont surveillé l’estimation de l’ergol restant atteint au seuil inférieur et peu de temps après, la vitesse de descente a rapidement augmenté. Après cela, la perte de communication s’est produite. Sur cette base, il a été déterminé qu’il y a une forte probabilité que l’atterrisseur ait finalement effectué un atterrissage brutal sur la surface de la Lune.
Source: https://ispace-inc.com/news-en/?p=4655
Coup dur pour le Japon qui a essuyé un échec avec sa fusée H3 en mars.
La Jaxa était réputée pour la haute fiabilité de ses vols mais elle connaît à présent une série d’échecs, et pas seulement avec son nouveau modèle H3. En octobre dernier, un autre de ses lanceurs de plus de petite taille, Epsilon-6, avait lui aussi dû s’autodétruire peu après son décollage en raison d’un problème de trajectoire. Il s’agissait à l’époque du premier échec pour une fusée de la Jaxa depuis 2003.
Le H3, successeur de ses lanceurs H2-A dont l’exploitation a démarré en 2001, est censé permettre au Japon d’assurer pendant deux décennies des lancements spatiaux commerciaux plus fréquents, environ six fois par an, plus sûrs et moins coûteux, de façon à être capable de rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise américaine SpaceX.
Selon les médias locaux, la Jaxa et son fabricant Mitsubishi Heavy Industries ont dépensé plus de 200 milliards de yens (1,5 milliard d’euros) depuis le début du projet H3 en 2014. Son vol inaugural avait été initialement prévu pour l’année budgétaire japonaise 2020/21 (d’avril 2020 à fin mars 2021) mais avait été reporté à cause de difficultés techniques. C’est une “fusée très importante non seulement pour le gouvernement japonais, mais aussi pour le secteur privé pour accéder à l’espace”, a rappelé M. Yamakawa.
Source et plus: https://www.7sur7.be/sciences/revers-cuisant-pour-le-programme-spatial-japonais-une-fusee-forcee-de-sautodetruire-en-plein-vol~a56bf283/