La Nasa détecte des “super-émetteurs” de méthane depuis l'espace
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Avant de taxer les pets de vache, https://planete-warez.net/topic/2282/le-monde-est-fou-vers-l-infini-et-au-delà/9?_=1666702779001 , on ferais mieux d’exploiter nos ressources.
Une toute nouvelle mission de la Nasa a permis de détecter depuis l’espace des dizaines de “super-émetteurs” de méthane, une performance dont les scientifiques espèrent qu’elle permettra d’agir afin de limiter les émissions de ce puissant gaz à effet de serre.
Ces “super-émetteurs” sont généralement des sites liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets ou encore de l’agriculture.
Lancée dans l’espace en juillet et installée sur la Station spatiale internationale, la mission, baptisée EMIT, était d’abord destinée à observer la façon dont le déplacement de poussières minérales affecte le climat.
Mais cet outil s’est également révélé utile pour une autre tâche cruciale: il a permis d’observer plus de 50 “super-émetteurs” en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans le sud-ouest des États-Unis, a déclaré la Nasa mardi.
“Ce que nous avons trouvé en si peu de temps dépasse déjà ce qu’on pouvait imaginer”
Cette capacité “va non seulement aider les scientifiques à mieux localiser d’où les fuites de méthane proviennent, mais aussi aider à comprendre comment on peut s’y attaquer, et rapidement”, a déclaré le patron de la Nasa, Bill Nelson. “C’est une occasion unique d’identifier les sources de méthane et de réduire les émissions dues aux activités humaines”, a-t-il ajouté.
Certains des panaches détectés “sont parmi les plus grands jamais vus”, a déclaré dans un communiqué Andrew Thorpe, du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa. "Ce que nous avons trouvé en si peu de temps dépasse déjà ce qu’on pouvait imaginer.”
Au Turkménistan, l’instrument a identifié douze panaches issus d’une infrastructure gazière et pétrolière à l’est de la ville portuaire de Hazar. Soufflant vers l’ouest, certains de ces panaches s’étendent sur plus de 32 kilomètres.
Dans l’Etat américain du Nouveau-Mexique, un autre panache long d’environ 3,3 kilomètres a été détecté au niveau de l’un des plus grands champs pétrolifères du monde.
En Iran, au sud de Téhéran, un panache d’au moins 4,8 kilomètres a été observé, issu d’un complexe de traitement des déchets. Les décharges peuvent représenter une source majeure de méthane, celui-ci résultant alors de la décomposition.
Les scientifiques estiment que ces trois sites relâchent respectivement 50.400, 18.300 et 8.500 kilos de méthane par heure.
Le méthane est responsable d’environ 30% du réchauffement de la planète. Même s’il reste beaucoup moins longtemps dans l’atmosphère que le CO2, il a un pouvoir de réchauffement 80 fois supérieur sur une période de 20 ans.
Une réduction des émissions de méthane est ainsi cruciale pour permettre de respecter les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.
Sans parle de sa valeur en tant que source d’énergie.
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Il est de notoriété publique que l’exploitation du pétrole relâche du méthane dont l’exploitation est difficilement rentable et qui donc habituellement est brulé dans des “Torchères” ce qui génère du CO2.
Je pense que la plupart de ces “super-émmetteur” sont des torchères éteintes.La banque mondiale évalue la destruction de gaz naturel à 150 milliards de mètres cubes par an.
Et la détection de ces émanations depuis l’espace n’est pas vraiment nouvelle.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/petrole-et-gaz/revue-de-presse-asie-un-satellite-repere-des-fuites-de-methane-au-dessus-d-un-champ-petrolifere-turkmene_139410 -
Ben là, on pourra pas accuser les vaches…
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Hausse record de la concentration du méthane dans l’atmosphère en 2021: “Nous allons dans la mauvaise direction”
La concentration de méthane, un puissant gaz à effet de serre, a fait un bond sans précédent dans l’atmosphère en 2021 pour atteindre un niveau record, le CO2 et le protoxyde d’azote continuant également à battre des records, a révélé mercredi l’ONU.
Il a été beaucoup question de méthane ces derniers temps avec le sabotage du gazoduc Nord Stream, ou le projet de taxer les rots et pets du bétail en Nouvelle-Zélande. Mardi, la NASA a révélé qu’elle avait détecté depuis l’espace des dizaines de “super-émetteurs” de méthane. Des sites généralement liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets ou encore de l’agriculture.
Pour ce qui est de la progression continue du taux de méthane dans l’atmosphère depuis 2007, les scientifiques n’ont pas encore de certitude, mais ils estiment qu’elle “provient en grande partie de sources biogènes, telles que les zones humides ou les rizières”.
Il est trop tôt pour dire si les bonds enregistrés en 2020 et l’année dernière sont dus à la décomposition plus rapide de la matière organique dans l’eau sous l’effet d’une chaleur accrue où aux épisodes de la Nina, qui créé des conditions favorables à l’émission de méthane en faisant augmenter les précipitations dans les régions tropicales.