L’Europe exige la documentation interne de X pour comprendre ses algorithmes
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Les mains dans le cambouis
Le 17 janvier, dans le cadre de son enquête sur la conformité du réseau social au Digital Services Act, la Commission européenne a officiellement demandé à X de lui fournir des documents. Elle veut notamment savoir comment fonctionnent les recommandations et la modération.
La situation est tendue entre l’Europe et les grandes entreprises américaines. Apple et Meta ont dit et redit leur agacement face aux cadres législatifs du Vieux continent, tout particulièrement le DMA et le DSA. L’AI Act est venu s’ajouter au lot, contrariant les projets de croissance irréfrénée des titans de l’industrie de la tech. En ordre de marche derrière Donald Trump, fraichement revenu à la Maison-Blanche, elles verbalisent plus intensément leurs griefs.
X, tout particulièrement. La présence d’Elon Musk au gouvernement, à la tête du fameux DOGE (Department of Government Efficiency, ministère de l’efficacité gouvernementale), interrogeait sur l’attitude que la Commission européenne allait adopter. La question des enquêtes en cours a largement été abordée, des échos évoquant leur ralentissement (voire leur pause) en attendant de mieux cerner la position du Bureau ovale.
Dans son communiqué du 17 janvier, la Commission se veut claire : les enquêtes continuent. L’institution annonce plusieurs décisions dans le cadre de l’investigation sur la conformité de X au DSA, ouverte en décembre 2023.
Des documents à fournir
X doit fournir avant le 15 février la documentation interne de son système de recommandation. La Commission veut savoir comment il fonctionne, quels types de contenus sont mis en avant et comment la modération s’applique.
En outre, la Commission a émis une ordonnance de conservation. Tous les documents internes et informations sur les modifications qui seront apportées à ce système de recommandation entre la date du communiqué (17 janvier) et le 31 décembre de cette année doivent être conservés. La Commission ne veut donc pas seulement savoir ce qui a été fait jusqu’à présent : elle veut répertorier et comprendre toutes les modifications éventuelles des prochains mois. Ce type d’ordonnance a déjà été utilisé, notamment contre TikTok dans le sillage des élections roumaines.
Enfin, la Commission européenne demande un accès « à certaines API commerciales de X, des interfaces techniques avec son contenu qui permettent d’établir directement les faits sur la modération du contenu et la viralité des comptes ».
Ces mesures doivent permettre « de prendre en compte tous les faits pertinents dans l’évaluation complexe, au titre du DSA, des risques systémiques et de leur atténuation ».
« Équitable, sûr et démocratique »
Henna Virkkunen, vice-présidente générale chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie, s’est voulue claire dans les objectifs poursuivis par la Commission européenne avec cette enquête :
« Aujourd’hui, nous prenons de nouvelles mesures pour faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X avec les obligations du DSA. Nous nous engageons à veiller à ce que chaque plateforme opérant dans l’UE respecte notre législation, qui vise à rendre l’environnement en ligne équitable, sûr et démocratique pour tous les citoyens européens », a-t-elle ainsi déclaré.
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Source et suite : next.ink
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@Raccoon a dit dans L’Europe exige la documentation interne de X pour comprendre ses algorithmes :
« Aujourd’hui, nous prenons de nouvelles mesures pour faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X avec les obligations du DSA. Nous nous engageons à veiller à ce que chaque plateforme opérant dans l’UE respecte notre législation, qui vise à rendre l’environnement en ligne équitable, sûr et démocratique pour tous les citoyens européens », a-t-elle ainsi déclaré.
J’espère que cette “chère Europe” va demander la même chose à TikTok, Meta, Telegram et consorts…

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@Ern-Dorr a dit dans L’Europe exige la documentation interne de X pour comprendre ses algorithmes :
TikTok
C’est vrai que comme machine (pas la version chinoise) à abrutir Twitter/X c’est des pucelles à côté.
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Quand j’ai créé un compte il y a 3 mois, les seuls tweets politiques proposées dans ma “tweetline” n’étaient que des tweets de personnalités d’extrême-droite (Benalla surtout). Je voulais un compte pour suivre quelques joueurs de jeux vidéos.
Malgré mon forçage pour que l’algo me propose que du jeu vidéo, de temps en temps, un tweet politique - toujours d’une personnalité d’extrême-droite - apparaissait.J’espère que cette “chère Europe” va demander la même chose à TikTok, Meta, Telegram et consorts…
Il faudrait que les algorithmes soient publiques, oui. Après, c’est surtout TikTok, YouTube et Instagram qui seraient concernées.
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“L’Europe exige la documentation interne de X pour comprendre ses algorithmes.”
Sérieux, quelle bande de clowns ces gens non élus de la Commission Européenne, ils croient vraiment que Musk va leur donner ses algorithmes ? J’aurais tout vu de la part de ces incompétents qui se prennent pour les rois du Monde alors que ce ne sont que des petites **** écrasées aussi bien par les Ricains, les chinois et les Russes. Ils ne veulent pas leur demander les secrets de fabrication des Tesla pendant qu’ils y sont ? Vivement que cette Europe dégage, et vite !