Leur nouvelle Tesla tombe en panne, les vacances de ce couple virent au cauchemar
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Sur papier, cela devait être des vacances de rêve. Sur papier seulement. En route pour la Croatie, le début des galères a commencé dès le trajet aller pour Daniel et sa compagne. Après un rechargement en Suisse, leur Tesla tombe en panne. “Nous avons attendu un technicien durant des heures. Lorsqu’il est enfin arrivé, il n’a même pas trouvé la batterie de la voiture”, raconte le malheureux touriste. De retour en Belgique, le couple entretient l’espoir de pouvoir repartir, mais les problèmes s’enchaînent. Récit.
Trois jours. Le voyage en voiture que Daniel et sa petite amie attendaient depuis si longtemps n’a pas duré plus longtemps. “Le 31 juillet dans l’après-midi, notre Tesla est soudainement tombée en panne”, entame-t-il. Sur l’écran de leur Model S bleu, plusieurs messages apparaissent: “le véhicule ne peut pas redémarrer”, “la sauvegarde du système électrique n’est pas disponible”.
Avant le départ en vacances, la voiture affichait à peine 20.000 kilomètres au compteur et présentait des problèmes depuis un certain temps. La pompe à chaleur avait déjà été remplacée, de même que le hayon, et plusieurs pièces n’avaient pas été montées correctement. Heureusement, tout était encore sous garantie. “Nous avons immédiatement fait appel à l’assistance de Tesla” lors de la panne, poursuit Daniel. “Ils ont contacté notre assureur Allianz”.
Coincé pendant des heures“Mais la suite est digne de Kafka. Quatre heures plus tard, nous n’avions toujours vu personne. Tesla nous a recontactés et on nous a dit que la compagnie d’assurance n’avait encore rien fait.” L’Anversois décide d’appeler lui-même l’assureur : “Ils m’ont alors promis de tout régler, de prévoir un taxi et un hôtel”. Après plusieurs appels, il est finalement convenu qu’il vaut mieux rester sur place et attendre le dépannage. “Cinq employés de l’assureur ont donné cinq fois des explications différentes”, raconte-t-il
Vers 21h, Daniel reçoit un message indiquant que le service de dépannage ne les trouve pas. Il arrive finalement après quelques tergiversations. “Ironie de l’histoire? Le siège est situé à seulement 20 minutes de là”.
Tout est bien qui finit bien? Non. Le dépannage est fastidieux. “Le technicien semblait n’avoir aucune expérience dans les voitures électriques”, commente Daniel, qui roule lui-même à l’électricité depuis de nombreuses années. “Il n’a même pas trouvé où se trouvait notre batterie de 12 volts dans la voiture. Celle-ci est utilisée dans les voitures Tesla pour ouvrir les portières, par exemple.”
“Il est reparti en disant que la voiture devait être emmenée à Berne (en Suisse, NDLR), car seul Tesla pouvait remplacer la batterie au lithium spécifique. Entre-temps, nous avons demandé à la compagnie d’assurance de nous laisser rentrer à la maison, car cette réparation risquait de prendre beaucoup de temps. Malheureusement, ils n’ont pas voulu faire cela et nous ont simplement envoyé un taxi pour que l’on reste dans les alentours. Mais ce dernier ne savait pas où nous emmener, parce que la compagnie d’assurance n’avait pas prévu d’hôtel. Nous nous sommes donc empressés de réserver nous-mêmes.”
Après une nuit agitée, le service de remorquage signale dès le lendemain qu’il ne peut pas déplacer la voiture. Il faut en effet procéder d’une manière bien précise. “J’ai dû donner des instructions au technicien pour qu’il mette la voiture en ‘mode remorquage’. Mais cela ne fonctionnait toujours pas. Nous avons donc dû repasser la nuit à l’hôtel”, soupire Daniel.
“Le lendemain, le service de dépannage peine à joindre la compagnie d’assurance. Lorsqu’il y parvient, Allianz assure ne pas vouloir payer le coût de la dépanneuse. Tesla fait alors savoir que la réparation de la voiture à Berne n’est pas possible à brève échéance. L’assureur organise le rapatriement vers la Belgique, mais accepte de ne rembourser qu’une partie des frais. Conséquence? Nous devons payer nous-mêmes les frais d’hôtel, car il ne s’agissait finalement pas d’une réparation. Entre-temps, j’ai également dû payer plus de 300 euros de frais de téléphone.”
“Il ne faut pas compter sur trop d’humanité”
De retour en Belgique, ils espèrent encore pouvoir partir et profiter de la deuxième partie de leur séjour. “La succursale Tesla d’Aartselaar nous a d’abord promis une voiture de remplacement. Mais elle n’est apparemment pas assurée en dehors de la Belgique. Lorsque je suis allé la chercher et après une heure d’attente, on m’a dit que je ne pouvais pas la prendre parce que ma propre voiture n’avait pas encore été acheminée. Vous vous rendez compte?”
“En raison notamment du manque de pièces, Tesla n’a pas pu réparer notre voiture en Suisse, alors qu’elle était encore sous garantie et que la réparation pouvait être simple. Comme elle doit retourner en Belgique, c’est nous qui payons la facture. (…) C’est particulièrement regrettable que personne ne semble se préoccuper de notre sort (…) Il ne faut pas compter sur trop d’humanité, même dans le garage où l’on achète une voiture aussi chère.”
Sondés par nos collègues de Het Laatste Nieuws, Tesla et Allianz n’ont pas (encore) répondu aux sollicitations.
Sans même parler du fait que vous aurez toutes les difficultés du monde à vous débarrasser de votre épave, le jour où elle ne roulera plus.
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