Déchets spatiaux: La solution, les satellites en bois
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Un satellite en bois, qui brûle mieux dans notre atmosphère que ceux de plastique et de métal. C’est l’idée derrière le LignoSat, notre premier engin spatial destiné à ne pas créer de dangereux débris en orbite.
L’orbite de notre planète est tellement encombrée de débris que le risque de la rendre inutilisable se fait de plus en plus réel. Chaque morceau de métal, chaque boulon issu d’un satellite ou d’un morceau de fusée se transforme là-haut en projectile mortel, en rotation autour de notre planète à des vitesses folles. Et notre atmosphère ne peut pas tout brûler: certains débris retombent même sur notre planète, avec tous les dangers que cela implique.
Un satellite en bois de magnoliaLes agences spatiales du monde entier tentent depuis des années de trouver une solution aux déchets spatiaux, alors que le nombre d’engins en orbite se multiplie à très grande vitesse. Mais une équipe japonaise a peut-être trouvé un élément de la solution. Des scientifiques de l’Université de Kyoto et de la société forestière Sumitomo Forestry ont développé un micro-satellite entièrement en bois de magnolia, nommé LignoSat.
L’engin fait 10 cm de côté, et ses créateurs s’attendent donc à ce que le bois brûle totalement lorsque l’appareil rentrera dans l’atmosphère. Ce qui permettra d’éviter la formation de nouvelles particules métalliques autour de notre planète.
“Les satellites qui ne sont pas fabriqués en métal devraient être privilégiés”, estime Takao Doi, astronaute et professeur spécial à l’Université de Kyoto. Une manière d’éviter d’encombrer encore plus notre environnement spatial, en attendant de trouver une méthode de nettoyage efficace.
Dans l’espace en septembre
Les développeurs prévoient de remettre le satellite LignoSat à l’agence spatiale japonaise la semaine prochaine. Il sera envoyé dans l’espace à bord d’une fusée SpaceX depuis le Centre spatial Kennedy en septembre, à destination de la station spatiale internationale.
Puis, il sera libéré depuis le module expérimental japonais de l’ISS pour tester sa résistance et sa durabilité dans l’espace. Une fois que les chercheurs seront certains que le LignoSat est assez résistant pour opérer dans l’espace, ils se pencheront sur la facilité avec laquelle on peut le détruire.
Ce n’est ni le 1er avril, ni le topic “On ne se moque pas de ces choses-là”
Pour les incrédules: https://edition.cnn.com/2023/11/07/asia/japan-wooden-satellite-scn-spc/index.html
Magnolia for ever - Claude François
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Le problème @duJambon, c’est qu’il faut que le satellite rentre dans l’atmosphère pour bruler. Qu’il soit en bois, en plastique ou en métal, ça sera un déchet spatial s’il ne se consume pas par frottements en tombant vers nous. Un satellite de cette taille sera désintégré quelque soit sont matériaux. Il n’y a pas grand chose qui résiste à 2300°. Après, je vois mal un satellite de communication en bois.
À mon sens, l’idée c’est du flan, mais c’est rigolo.
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@Pluton9 perso si je dois choisir que prendre sur la gueule, les cendres de bois m’iront très bien, le métal même a 2300° il en reste toujours quelque chose. Je trouve l’idée excellente et j’adore le flan.
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Tu comprends bien qu’il ne peut y avoir qu’une partie de la coque en bois @michmich? Des composant en cellulose, ça va être compliqué. Le jour où tu te recevras une épine métallique venant d’un satellite, tu pourras jouer au loto. les chances doivent être les mêmes.
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@Pluton9 Oui, les “ferrures” sur les bords m’ont un peu contrarié.
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@michmich Il devrait embaucher un ébéniste, on peut très bien fabriquer un cube vide en bois sans la moindre ferrure.
Petite annonce: recherche ingénieur ébéniste pour construction de satellites…
Après, l’électronique bionique est un domaine en développement.