La guerre des étoiles entre la Chine et les États-Unis a-t-elle déjà commencé ?
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La Nasa repousse le retour d’astronautes sur la Lune à 2026
L’agence spatiale américaine Nasa a annoncé mardi le report de novembre 2024 à septembre 2025 de la mission habitée autour de la Lune Artémis 2, en raison de problèmes avec la fusée prévue. La mission Artémis 3, devant renvoyer des astronautes sur la Lune pour la première fois depuis la fin d’Apollo en 1972, est pour sa part reportée de fin 2025 à septembre 2026.
L’équipage d’Artémis 2: Jeremy Hansen, Victor Glover, Reid Wiseman et Christina Koch. La mission Artémis 2 doit envoyer ces quatre astronautes pour un voyage autour de la Lune, sans y atterrir“La sécurité est notre première priorité”, a déclaré le patron de la Nasa, Bill Nelson, indiquant que les équipes avaient besoin de davantage de temps.
Le programme Artémis a pour but d’établir une présence durable sur la Lune, afin de préparer le voyage d’un premier équipage vers Mars.
Ce programme a été inauguré en 2022 avec la mission Artémis 1, qui a fait voler avec succès le vaisseau Orion autour de la Lune, afin de le tester sans équipage.
La mission Artémis 2 doit durer environ 10 jours et envoyer quatre astronautes, trois Américains et un Canadien, pour un voyage autour de la Lune, sans y atterrir.
Un rapport du bureau de l’inspecteur général de la Nasa publié en novembre pointait du doigt plusieurs problèmes devant être pris en compte avant le décollage de cette mission.
D’abord, durant Artémis 1, le bouclier thermique protégeant la capsule Orion lors de son retour dans l’atmosphère terrestre avait été altéré “d’une façon inattendue”, selon le rapport. De plus, la plateforme utilisée pour transporter l’immense fusée SLS avait “subi davantage de dommages que prévu”.
Artémis 3 sera ensuite la première mission à déposer des astronautes sur la surface lunaire depuis plus de 50 ans.
Mais deux composantes essentielles ne sont pas encore prêtes: d’abord un alunisseur, commandé à la compagnie spatiale SpaceX, et des combinaisons spatiales adaptées à l’environnement lunaire, dont le développement a été confié à Axiom Space et Collins Aerospace.
L’alunisseur de SpaceX sera une version modifiée du vaisseau Starship, actuellement en cours de développement par l’entreprise du milliardaire Elon Musk.
Or les deux premiers vols de Starship, monté sur son propulseur Super Heavy, se sont soldés en 2023 par des explosions. Pour atteindre la Lune, Starship devra par ailleurs être ravitaillé en carburant en vol - une opération risquée et pas encore testée.
Source: https://www.7sur7.be/sciences/la-nasa-repousse-le-retour-dastronautes-sur-la-lune-a-2026~a8d05f55/
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L’Europe spatiale pourra s’appuyer sur ses propres lanceurs en 2024
A l’occasion de la 16e Conférence spatiale européenne à Bruxelles, les acteurs du secteur ont confirmé que l’Europe reprendra à partir de juin ses propres tirs.
En 2024, l’Europe sera de nouveau dans l’espace… par ses propres moyens. Les responsables politiques et industriels ont indiqué mardi à Bruxelles lors de l’ouverture de la 16e Conférence spatiale européenne que le Vieux continent pourra à nouveau s’appuyer sur ses propres lanceurs. La fenêtre pour ces nouveaux tirs est fixée entre le 15 juin et le 31 juillet.
Depuis l’été dernier, l’Europe ne dispose plus de gros lanceur avec la fin d’Ariane 5, dont le terme été programmé en 2018. Ce vide est une situation dangereuse pour la compétitivité et la sécurité du continent.
“Nous devons être honnêtes. Nous sommes confrontés à une crise sans précédent. L’Europe a perdu son accès indépendant à l’espace, mettant en péril le déploiement souverain des fleurons européens : Galileo, Copernicus et bientôt IRIS² (la nouvelle infrastructure européenne pour la résilience, l’interconnexion et la sécurité par satellite)”, reconnaît Thierry Breton, Commissaire européen en charge du Marché intérieur.
“Retrouver notre souveraineté en matière d’accès à l’espace est donc primordial pour que l’Union reste un acteur spatial crédible”, poursuit-il.
Ca se reveille dirait-on…
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Et surtout, la France ne peut plus vraiment compter sur les lanceurs russes, a force de cracher le venin sur les russes, la france s’est totalement isolée des Brics qui commence a constituer une remarquable force spatiale en regroupant la russie, la chine et des pays emergents en terme de lancements de fusées…
Par miracle la France va avoir de nouveaux lanceurs??? Ils vont faire comment? Ariane 5 est out par arret programmé, et Ariane 6 est un echec a ce jour… Je pense que tout est du vent, l’europe n’a pour le moment plus rien d’une entité spatiale… -
Beam, la structure gonflable de l’ISS, n’ira pas sur la Lune dans l’immédiat
La Station spatiale internationale compte un module d’habitation de plus. Beam, la structure gonflable de la société Bigelow Aerospace, installée depuis le mois de mai 2016 sur le complexe orbital, change de statut. De module d’expérimentation, il est aujourd’hui devenu un lieu de vie comme tous les autres modules de l’ISS. Malgré un très bon retour d’expérience, la Nasa ne prévoit pas d’utiliser de structures gonflables dans le cadre de la première phase du programme Artemis. Au-delà de 2024, quand il sera question d’une base lunaire occupée en permanence, une structure gonflable pourrait être déployée.
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Test de pression d’un module gonflable
La compagnie américaine Sierra Space vient de réaliser un nouveau test de pressurisation de module gonflable. Le test a eu lieu le 22 janvier avec succès. C’est un progrès important pour la construction de futures stations spatiales.
L’explosion se produit après 5’ 53" de la vidéo à la pression de 5,3 bar, la Nasa exige une pression minimum de 4,19 bar. (1 bar est égal à une fois la pression atmosphérique)
La Station spatiale internationale est déjà équipée d’un module gonflable expérimental, nommé Beam (Bigelow Expandable Activity Module), amarré à la station depuis 2016 et servant aujourd’hui au stockage. Une fois mis en orbite et gonflé, le module Life de Sierra Space pourra atteindre un volume de 300 mètres cubes, soit un tiers du volume habitable de l’ISS.
Une version pouvant accueillir 1 400 mètres cubes a été proposée.
Et pour ceux qui se poseraient la question, une micro météorite, traverserait tout aussi facilement la coque de la station que celle du ballon, il n’y a pas de sécurité, les seules différences sont un peu moins de radiations dans l’iss et un peu plus de déperdition d’atmosphère dans le ballon (je n’ai pas les chiffres).
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La fusée chinoise qui s’est écrasée sur la Lune en 2022 transportait un objet mystérieux
Un mystérieux crash sur la Lune continue de susciter des interrogations après qu’un propulseur de fusée chinoise Chang’e 5-T1 se soit écrasé en surface. Des observations de suivi auraient en effet révélé non pas un, mais deux cratères équivalents.
Un double cratère qui interroge
Le 4 mars 2022, un objet initialement identifié comme le propulseur d’une fusée SpaceX Falcon 9, abandonné en orbite en 2015, s’est écrasé sur la Lune. Une enquête approfondie a depuis révélé qu’il s’agissait en réalité d’un propulseur de fusée issu du programme d’exploration lunaire de la Chine, lancé en 2014.
Pendant sept ans, un groupe de chercheurs de l’Université d’Arizona avait en effet suivi la trajectoire de l’objet spatial. Dans un article récemment publié, ces derniers expliquaient avoir examiné la signature de réflexion lumineuse de la fusée ainsi que ses mouvements dans l’espace. En se basant sur les caractéristiques observées, ils ont conclu que l’objet était vraisemblablement le booster de la mission chinoise Chang’e 5-T1.
Cependant, une révélation intrigante est survenue : ce booster transportait une charge utile mystérieuse qui a également disparu lors de l’impact sur la surface lunaire, comme en témoigne la présence de deux cratères en surface. Or, selon Tanner Campbell, doctorant à l’Université de l’Arizona, pour obtenir ces deux cratères à peu près de la même taille, il faut deux masses à peu près égales.
Un objet étonnamment stable
Les observations faites au télescope ont révélé le comportement singulier du booster. En considérant les forces gravitationnelles de la Terre et de la Lune, ainsi que l’exposition continue à la lumière du Soleil au fil du temps dans l’espace, ce booster aurait en effet dû osciller lors de son approche lunaire, surtout étant donné la structure asymétrique de la fusée avec une coque vide et un moteur lourd d’un côté. Au lieu de cela, le booster aurait finalement « maintenu le cap » d’un bout à l’autre, démontrant une stabilité remarquable.
Les chercheurs ont donc émis l’hypothèse qu’un élément supplémentaire était fixé à l’avant du propulseur, agissant comme un contrepoids aux deux moteurs et maintenant la stabilité en orbite. Lorsque le booster s’est écrasé sur la Lune, les deux cratères résultants ont renforcé leur théorie. La nature exacte de cet élément reste toutefois inconnue. Il pourrait s’agir d’une structure de support additionnelle, d’instruments spécifiques ou d’autre chose. Il est malheureusement peu probable que cette information soit révélée un jour. Avec les futures missions lunaires planifiées, il sera néanmoins judicieux de plaider en faveur d’une plus grande transparence concernant les objets déployés par les agences spatiales et autres acteurs de l’industrie.
Le mystérieux crash du propulseur de la mission Chang’e 5-T1 sur la Lune soulève de nombreuses questions qui demeurent sans réponse. La formation de deux cratères de taille équivalente, ainsi que la stabilité inattendue de l’objet en approche, suggèrent la présence d’un élément supplémentaire fixé au propulseur, dont la nature reste inconnue. Ce phénomène intrigue les chercheurs et met en lumière l’importance d’une plus grande transparence dans les missions spatiales, notamment concernant les objets déployés en orbite. Alors que l’exploration lunaire se poursuit, il devient essentiel de comprendre pleinement les implications de ces événements mystérieux pour mieux anticiper les défis futurs de l’exploration spatiale.
Source: https://sciencepost.fr/le-crash-fusee-chinoise-2022-objet-mysterieux-lune/