On ne se moque pas de ces choses là.
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Bill Gates prédit que nous pourrions avoir une semaine de travail de deux jours d’ici 2035, grâce à l’IA
Gates a fondé sa prédiction sur son expérience des changements informatiques qu’il a observés tout au long de sa carrière. Les ordinateurs étaient chers, et ils ne le sont plus aujourd’hui. Il est convaincu que ce sera également le cas pour l’IA. Il a certes expliqué qu’il existe une grande incertitude, mais son optimisme concernant l’IA n’est pas partagé par beaucoup à travers le monde.
Source et plus: https://www.iflscience.com/bill-gates-predicts-we-could-have-a-two-day-work-week-by-2035-thanks-to-ai-78611
Cet article m’inspire deux deux choses:
- Bill Gates n’est pas un plombier
- Combien va-t-on gagner pour un travail de deux heures par semaine ?
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Si dans son cas l’informatique lui a permis d’arrêter de travailler tôt ce n’est pas le cas de tout le monde.
L’informatique a permis d’améliorer la productivité partout où il y en a mais sans pour autant réduire la durée de travail et au détriment d’un certain confort. Le sentiment de perte de sens dans le travail, les bullshit jobs, les burn out et autres malaises au travail viennent en partie de l’informatisation à outrance. -
Vous vous souvenez peut-être de ce couple qui ne voulait pas répondre à la police, car ils n’avaient signé aucun contrat ?
En voilà un autre:
“Je récuse le tribunal”: un adepte français de la théorie des “citoyens souverains” ne reconnaît pas sa condamnation
Le procès lunaire d’un conspirationniste lié au mouvement des “citoyens souverains” s’est clôt ce mardi à Dunkerque avec le refus de cet homme de reconnaître l’autorité du tribunal.
Un adepte de la mouvance complotiste des citoyens souverains a été condamné mardi à cinq mois de prison avec sursis à Dunkerque (Nord) pour avoir refusé un contrôle de gendarmerie: “Je ne reconnais pas le jugement”, a-t-il déclaré après l’audience, fidèle à ses convictions.
“Je n’ai pas à me soumettre à qui que ce soit”“Je reste sur ma position, je ne reconnais pas le jugement” et “je récuse le tribunal”, a lancé cet homme de 53 ans qui se définit comme “non-citoyen” en quittant la salle d’audience, à l’issue d’un procès aux débats lunaires.
Selon la théorie de la mouvance des citoyens souverains, l’État français n’existerait pas en tant qu’entité publique mais serait en réalité une entreprise de droit privé créée en 1947. Les adeptes de cette théorie apparue dans les années 1970 aux États-Unis et depuis dix ans en France estiment qu’ils n’ont pas consenti à entrer en interaction avec cette entreprise, et n’auraient donc pas besoin de se soumettre aux lois.
Pierre L., qui n’avait pas pris d’avocat pour assurer sa défense, a été condamné à 5 mois de prison avec sursis et 500 euros de dommages et intérêts pour refus de se soumettre aux vérifications du véhicule et du conducteur, au contrôle d’alcoolémie et de stupéfiants, défaut d’assurance et violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie sans incapacité.
“Je n’ai pas à me soumettre à qui que ce soit”, “même pas à vous”, a-t-il lancé au début de l’audience à la juge. Laquelle lui a patiemment répondu qu’il vivait “parmi les citoyens français”, et donc qu’il devait se “soumettre aux mêmes règles que les autres”.
“Le code de la route n’existe pas”
Une vidéo de son contrôle par les gendarmes le 1er avril 2024 à Esquelbecq (Nord), filmée par sa compagne de l’intérieur de leur véhicule, avait largement circulé sur internet l’an dernier, suscitant la stupéfaction ou l’hilarité des internautes. On y voyait Pierre L. et sa conjointe refusant d’obtempérer, répétant “on ne contracte pas”, avant que les gendarmes brisent la vitre de leur véhicule.
“La direction générale de la gendarmerie nationale est enregistrée comme entreprise et pas comme société publique comme ils le disent. C’est pour ça que j’ai dit que je ne voulais pas contracter”, s’est-il justifié mardi. “Le code de la route n’existe pas, il est caduc”, a-t-il encore prétendu à la barre.
“Si la procureure reste là, ça veut dire qu’il n’y a pas de séparation des pouvoirs (…) donc plus de Constitution, donc je vous récuse”, a encore déclaré le prévenu. Cette instance est là “pour appliquer le droit” et n’est “en aucun cas une tribune politique ou idéologique”, a répliqué la procureure, qui avait requis une peine plus sévère, dix mois d’emprisonnement avec sursis.
“Je me porte constitution partie civile”, a aussi déclaré confusément le prévenu au début de l’audience en coupant la juge. “Vous avez le droit de vous constituer partie civile mais cette plainte suivra d’autres voies” car le tribunal n’est pas saisi de cette plainte aujourd’hui, lui a-t-on répondu. “Donc je ne peux pas faire valoir mes droits”, en a conclu le prévenu.
“Un irresponsable n’est plus un citoyen”
Plutôt que de faire appel, il a dit vouloir déposer plainte contre le tribunal de Dunkerque et sa présidente auprès du “tribunal de Strasbourg” et de la Cour européenne des droits de l’homme. Pourquoi? Parce que “le tribunal de Strasbourg travaille avec la Common Law Court”, croit savoir Pierre L., en faisant référence à une pseudo-juridiction internationale admise par certains “citoyens souverains”.
Avant son procès, il avait aussi affirmé à l’AFP que ce ne serait pas lui en tant qu’”être vivant” qui serait jugé à Dunkerque, mais sa “personnalité juridique”, qu’il a décrit comme étant une “marque déposée à l’Inpi” (l’Institut national de la propriété intellectuelle, NDLR) dont il serait “le mandataire exclusif”.
Cet ancien entrepreneur, actuellement au chômage, a déclaré avoir découvert la théorie des citoyens souverains sur les réseaux sociaux fin 2022. Non-vacciné au moment de la pandémie de Covid-19, il a dit avoir “pris à la lettre” les propos du président Emmanuel Macron, qui avait déclaré qu’”un irresponsable n’est plus un citoyen” dans un entretien accordé au Parisien début 2022.
Par contre, je suppose qu’il estime normal de rouler gratuitement sur une route qu’il n’a ni construit, ni payé, d’avoir la sécu, les pompiers et un tas d’autres miracles du même acabit.