Ruée sur les voitures immatriculées en Pologne : «Ça permet de faire des conneries sans être emmerdé par les radars»
-
En Île-de-France, certains préfèrent passer par des entreprises de location étrangères pour utiliser des voitures de luxe. Une méthode qui permet de disposer quelque temps de véhicules hors de prix à moindre coût, mais aussi d’échapper à de nombreuses amendes.
Il ne cherche pas les sportives, plutôt les berlines de grand luxe. Pierre (tous les prénoms ont été modifiés), la vingtaine bien entamée, vit depuis toujours à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Pourtant, sa plaque d’immatriculation n’a jamais été française.
Si l’origine exacte de ces véhicules est floue, de forts soupçons planent sur leur illégalité : les rutilantes sportives pourraient être liées à des affaires de trafics ou de blanchiment d’argent sale. Elles seraient acquises en LLD pour une bouchée de pain en Pologne par des sociétés-écran, qui payent les premières mensualités avant de disparaître en emportant les voitures.
Celles-ci sont alors envoyées en France, où elles peuvent alimenter ces « business » de location durant quelques temps, avant que la justice polonaise ne parvienne à les faire saisir.
Avec des plaques d’immatriculation polonaises, il est également impossible de remonter jusqu’aux auteurs des infractions commises au volant de ces sportives de location, ni de les saisir : un moyen d’échapper aux sanctions, lorsque des infractions au Code de la route sont constatées sans interception, par un radar automatique par exemple.
Source: [link removed]/2022/08/13/ruee-sur-les-voitures-immatriculees-en-pologne-ca-permet-de-faire-des-conneries-sans-etre-emmerde-par-les-radars/
Et pour ceux qui pensent que la source n’est pas fiable ou menteuse:
Voitures de location Pologne : des rodéos urbains
Ces voitures sont louées à la journée, pour le week-end ou à la semaine, principalement par des jeunes de cités, qui se les prêtent pour impressionner les filles et leurs amis. On les retrouve également dans certains cortèges de mariages, qui dégénèrent bien souvent en rodéos urbains.
Pour les louer, c’est sur les réseaux sociaux que cela se passe, moyennant envrion 300 à 3.000 € par jour selon les modèles, et plusieurs milliers d’euros pour un week-end. Derrière ces comptes obscurs, difficile d’identifier les responsables, selon France 3 qui a suivi une enquête de la Sureté Départementale des Bouches-du-Rhône
-