Salon de l'agriculture: des vaches sans méthane ?
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Masques, vaccination, génétique, additifs alimentaires… Les éleveurs ne manquent pas de solutions pour réduire les émissions de gaz de leurs ruminants.
Les grandes surfaces vendront-elles bientôt dans leurs rayons de la viande ou du lait estampillés “sans émission de méthane” ? A l’occasion du Salon de l’agriculture, la filière bovine montre en tout cas qu’elle s’attaque sérieusement aux rejets de CH4 issus de la digestion des ruminants. “Ce problème, c’est vraiment quelque chose sur lequel on travaille avec beaucoup de moyens et d’énergie. De plus en plus d’éleveurs et de laiteries s’engagent à réduire leur empreinte carbone, assure Benoît Rouillé, responsable de projet en alimentation et nutrition des vaches laitières à l’Institut de l’élevage (Idele)”.
Les grandes surfaces vendront-elles bientôt dans leurs rayons de la viande ou du lait estampillés “sans émission de méthane” ? A l’occasion du Salon de l’agriculture, la filière bovine montre en tout cas qu’elle s’attaque sérieusement aux rejets de CH4 issus de la digestion des ruminants. “Ce problème, c’est vraiment quelque chose sur lequel on travaille avec beaucoup de moyens et d’énergie. De plus en plus d’éleveurs et de laiteries s’engagent à réduire leur empreinte carbone, assure Benoît Rouillé, responsable de projet en alimentation et nutrition des vaches laitières à l’Institut de l’élevage (Idele)”.
L’enjeu est de taille : selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié en 2014, qui sert encore de référence, le secteur de l’élevage représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il joue donc un rôle important dans le changement climatique. “Entre 40 et 60% de l’empreinte carbone d’un kilo de viande ou de lait s’explique par le méthane entérique, c’est-à-dire les rots des bovins, buffles, ovins et caprins”, complète Diego Morgavi, chercheur à l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae), à Clermont-Ferrand. C’est pourquoi les recherches visant à trouver des solutions s’intensifient.
Source et plus: https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/salon-de-l-agriculture-les-vaches-sans-le-methane-c-est-possible_2168658.html
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ils feraient déjà mieux de trouver une solution pour l’eau, 15000 litres d’eau pour 1kg de boeuf
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@ashura Sauf que ce nombre est quasi à diviser par 10 si on enlève l’eau de pluie qui est absorbée par le sol qu’il y ait du bétail ou non … L’affirmation des 15000 L d’eau est quasi un hoax si on considère que le mode de calcul est biaisé.
https://www.caminteresse.fr/environnement/combien-deau-faut-il-pour-produire-un-steak-hache-11117131/
Je trouve que la pollution potentielle est plus inquiétante mais ce qui est vrai aussi dans les autres cultures non bio.