Free collabore avec la justice pour retrouver les responsables de vol des données de ses abonnés. Quelques jours après la
cyberattaque, le ou les pirates ont tenté d’extorquer 10 millions d’euros en cryptomonnaie en s’adressant directement à l’opérateur et à son fondateur.
Ils ont eu les dents longues. Alors que le tribunal judiciaire de Paris a ordonné à Telegram de transmettre les informations susceptibles d’identifier le ou les
hackers à l’origine du vol mi-octobre des données personnelles de 19 millions d’abonnés de Free dont 5 millions d’IBAN, une nouvelle
information a également été révélée par la décision de justice publiée sur le site de la Cour de cassation.
Le pirate a ainsi tenté de négocier la restitution de la base de
données à Free en moyennant le versement d’une rançon. L’opérateur a précisé à la justice que “trois messages identiques ont été adressés le 21 octobre 2024 sur la plateforme DOP, qui est une plateforme dédiée à l’échange avec les abonnés pour leurs données personnelles, dans lesquels il menace d’utiliser frauduleusement les données piratées si une somme de 10 millions d’euros ne lui est pas payée en cryptomonnaie,
ces messages n’ayant toutefois pas laissé de traces informatiques.” Xavier Niel, fondateur de l’opérateur, a lui aussi reçu un message sur son téléphone personnel par l’intermédiaire de la messagerie électronique Telegram.
Récemment, le site spécialisé DataBreaches a révélé que deux hackers revendiqués étaient à l’origine de cette cyberattaque, l’un d’entre eux a alors assuré que les données n’ont jamais été vendues aux enchères ni vendues du tout et qu’elles n’allaient pas l’être. Le duo sentant alors peut-être que l’étau se resserre.