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    Protocole intéressant …Merci pour ces infos ; je vais marquer cette page pour plus tard…

  • Comment l’IA assèche le monde de l’électronique

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    Votre nouvel ordinateur ou smartphone va bientôt vous coûter plus cher. Et c’est un peu de la faute de ChatGPT

    Dans la Mecque des bricoleurs informatiques, le quartier scintillant de néons de Akihabara, à Tokyo, au Japon, quelques geeks ont récemment vu apparaître des panonceaux peu ordinaires : des restrictions d’achat sur les disques durs et autres barrettes de mémoire vive (RAM), particulièrement utiles pour le stockage d’informations et la rapidité de traitement d’un ordinateur. Pas plus de huit articles dans le panier, signalent des affiches. Sur les sites spécialisés, les clients ont vite remarqué l’emballement : le prix de certaines RAM a crû de 500 %, celui de disques durs de 100 %. Tous les signes avant-coureurs d’une pénurie.

    Quelques fabricants d’ordinateurs, comme Dell ou HP, l’ont confirmé sans détour ces dernières semaines : les prix vont grimper. Car ces composants représentent jusqu’à un cinquième de leur tarif final. Et la contagion pourrait s’étendre au-delà. Des smartphones aux véhicules modernes, en passant par les simples clés USB et les équipements médicaux : toute l’électronique mondiale a également besoin de ces pièces dédiées à la mémoire pour son bon fonctionnement. “Les appareils les plus touchés seront clairement les smartphones d’entrée de gamme à moins de 300 euros, mais chaque fabricant fixera sa stratégie en fonction de la variation du prix d’achat et sa capacité à bien négocier”, a estimé un responsable de Motorola dans Le Parisien. La réaction d’Apple est très attendue. Que se passe-t-il au juste ?

    Le boom des puces HBM

    La cause se trouve loin des étals d’Akihabara : dans les salles climatisées des data centers. La demande en intelligence artificielle générative dope désormais la croissance en composants mémoire. Les agents de conversation comme ChatGPT, Claude, Gemini ou Le Chat en ont besoin pour mémoriser les conversations et y répondre de manière pertinente. Ces composants mémoire permettent aussi aux utilisateurs de réaliser des commandes (ou prompts) plus longues. Ce que l’on appelle le “contexte”. Aux débuts de ChatGPT, il y a trois ans, celui-ci s’étendait à environ 4 000 “tokens” ou 3 000 mots - un très long article de presse. Aujourd’hui, il dépasse allègrement les 200 000 tokens, voire un million. Au moins cinq à dix romans complets.

    Tous les serveurs IA requièrent donc aujourd’hui une puce spéciale, dite HBM (High Bandwitch Memory), pour mémoire à large bande passante. Moins stratégiques que les désormais célèbres puces “GPU”, décisives pour le calcul, elles demeurent néanmoins indispensables pour la montée en gamme des modèles d’intelligence artificielle générative. Cela s’est d’ailleurs matérialisé dans les ventes. “Les produits mémoire occupaient la deuxième place en termes de ventes, avec une augmentation de 78,9 % en 2024 pour atteindre un total de 165,5 milliards de dollars”, note l’une des principales associations de semi-conducteurs au monde, la SIA, dans son rapport 2025. La World Semiconductor Trade Statistics estime quant à elle que la mémoire devrait connaître le plus grand bond en termes de vente en 2026, avec plus de 40 % de croissance. La puce HBM y contribuera en majorité. OpenAI a notamment signé des accords préliminaires avec Samsung et SK Hynix pour son projet Stargate, qui demande jusqu’à 900 000 plaquettes HBM par mois d’ici 2029, ce qui représente le double de la production mondiale actuelle.

    Le problème est que ce composant est fabriqué par les mêmes constructeurs que les autres puces mémoires qui alimentent les smartphones ou les ordinateurs, sur une technologie antérieure dite DRAM. Deux acteurs sud-coréens, SK Hynix et Samsung, ainsi qu’un américain, Micron, règnent sans partage sur ce marché. Or “la technologie HBM se vend plus cher que la DRAM, et les marges sont meilleures”, note Khaled Maalej, patron de l’entreprise de semi-conducteurs Vsora. La tentation de délaisser la production des autres puces est forte. Micron a ainsi abandonné, cette semaine, la production de mémoire pour le grand public, se concentrant sur les usages professionnels liés à l’IA. Samsung a un temps pensé à faire de même, avant de rétropédaler, selon Reuters. SK Hynix a atteint des sommets en Bourse grâce au HBM, une catégorie qu’elle domine technologiquement à la manière de Nvidia dans les GPU. Pas de quoi, donc, arranger la pénurie naissante.

    “L’irrationalité de l’IA n’a pas été envisagée”

    Claire Troadec et Pierre Cambou, analystes au sein de Yole Group, une société spécialisée dans la recherche sur les semi-conducteurs, décrivent un “empilement de tensions”. L’IA absorbe une part croissante de la capacité mondiale, les fabricants de smartphones remplissent leurs entrepôts pour la fin d’année et le Nouvel an chinois - des périodes de forte vente -, et la mémoire reste un produit historiquement volatil, dont les produits sont interchangeables. Trois forces qui, combinées, créent un marché instable, presque spéculatif.

    Le retour à la normale ne se produira pas avant fin 2026, estiment Claire Troadec et Pierre Cambou : “Ce serait se mentir que de croire que la situation est temporaire.” Il faut que de nouvelles usines soient construites. Mais l’industrie des puces ne lance pas ce genre de chantier à la légère. Certains cycles sont brutaux. Il y a deux ans, une chute de la demande en mémoire avait entraîné des pertes importantes au sein de plusieurs entreprises du secteur. Toutes ne se sont pas encore remises du choc. Une même prudence est observée dans le domaine du HBM. Si la “bulle IA” explose, les commandes pourraient se tarir.

    En attendant, les alternatives à Micron, SK Hynix et Samsung sont rares. Toute première gamme de puces à avoir été lancées, les “mémoires” ont perdu de leur attrait au fil des décennies face aux puces logiques, comme les CPU ou les GPU. Aujourd’hui, ces dernières accaparent la majorité des investissements dans l’IA. Mais cette crise pourrait toutefois profiter à certains. Les fabricants chinois de mémoire DRAM d’entrée de gamme, comme ChangXin Memory Technologies (CXMT) ou YMTC, tiennent ici une opportunité unique de monter en gamme, observent les stratèges de Yole Group. Et de récupérer des parts de marché qu’abandonnent les fabricants sud-coréens et américains. L’Europe, elle, reste spectatrice. Depuis la faillite de l’allemand Qimonda en 2009, elle ne produit presque plus de puces mémoire sur son sol.

    “L’industrie des puces n’a jamais vécu une croissance aussi forte sur la demande en computing, c’est un élément nouveau”, pointe Khaled Maalej, qui y voit un bouleversement plus profond. “Un vrai retournement se produit. Avant, le marché des puces était dicté par le smartphone, le sans-fil (wireless). Maintenant c’est le data center.” Un constat partagé par les analystes de Yole Group. “L’irrationalité de la demande en IA n’avait pas été envisagée. Depuis 2024, nous augmentons nos prévisions en termes de demande à chaque trimestre. Du jamais-vu. Il y a une dizaine de projets d’usines dans le monde, à plusieurs milliards de dollars. Et cela ne suffit toujours pas.” D’autres secousses sont à prévoir.

    Source: https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/comment-lia-asseche-le-monde-de-lelectronique-il-y-a-un-vrai-retournement-ZQB72VXR3VCCPA5TBV3S2UMHY4/

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    L’abonnement dans nos pays occidentaux ne cesse de monter, là ça leur fera un vrai argument, pour une fois ils auront un vrai argument. 🙂

    Autant je suis contre la démultiplication des offres de streaming légales, qui reviennent bien plus cher que l’époque où on louait des DVD (et K7 évidemment) pour accéder à “tout” le contenu, autant je suis contre les (presque) monopoles et là ça en prend quand même bien le chemin…
    HBO et Disney font encore la nique à Netfix mais pour combien de temps ? Je doute que Disney conserve encore des années son service de streaming en l’état vu le peu d’intérêt, malgré sa main mise sur SW et Marvel.
    Y’a Amazon en embuscade, qui a et aura toujours les reins solides pour acheter n’importe lequel. Ça pourrait finir en 1v1…

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    perso je fais mes sauvegardes sur 3 disques distinct dont un à froid, une tous les jours, une toutes les semaines et une tous les mois

    le journalier me sert pour les documents, les trucs rapide
    celui de la semaine c’est pareil mais plus large
    et celui du mois c’est sauvegarde du système + image

    tous les mois, je sors mon disque, je le range dans un endroit sur et bien à l’abri

    et je change de disque

    disque A janvier
    disque B février
    disque C mars
    etc…

    j’ai 3 disques de 6 to, 3 disque de 1 to et 3 clés usbs de 128 go (Kingston DataTraveler), je les change tous les 1 an environ et je garde toujours les anciennes, on ne jamais, idem pour les disques durs.

    je stock les 1 jour / 1 semaine au même endroit, et les disques durs sont dans un autre endroit, en cas de cambriolage ou incendie ou autre.

    je ne sais pas si mon workflow de sauvegarde est bien, mais il me convient parfaitement, j’ai déjà eu quelques accidents et grâce à mes sauvegardes, je n’ai eu aucune perte.

    Avec Windows 11 aussi, j’ai activé l’historique des fichiers, ça c’est vraiment top.

    Si j’avais eu tout ça quand j’ai fait les conneries du début, j’aurai perdu aucun fichier que je regrette tellement encore aujd 😞

    Après, rien n’est infaillible, les disques peuvent sauter en même temps, ou je sais pas mais je pense que je limite pas mal la casse.

    J’utilise la Sauvegarde Windows Standard et le magnifique https://freefilesync.org/

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    En Australie, Meta exclut les moins de 16 ans de ses plateformes, avant l’entrée en vigueur d’une loi les excluant des réseaux sociaux

    Alors que l’Australie s’apprête à exclure massivement les mineurs des réseaux sociaux, Meta et YouTube alertent sur les limites et les paradoxes d’une mesure inédite à l’échelle mondiale.

    Le géant technologique américain Meta a annoncé, jeudi 4 décembre, commencer à supprimer les comptes des utilisateurs australiens de moins de 16 ans sur Instagram, Threads et Facebook, devançant leur exclusion généralisée des réseaux sociaux le 10 décembre − une première mondiale voulue par Canberra pour les protéger des algorithmes « prédateurs ».

    « Nous mettons tout en œuvre pour supprimer tous les comptes des utilisateurs que nous estimons être âgés de moins de 16 ans d’ici au 10 décembre, mais la mise en conformité avec la loi sera un processus continu en plusieurs étapes », a déclaré un porte-parole du groupe.

    Il a précisé que ces mêmes utilisateurs peuvent toujours enregistrer et télécharger leur historique en ligne. Et, « avant vos 16 ans, nous vous informerons que vous serez bientôt autorisés à retrouver l’accès à ces plateformes, et vos contenus seront rétablis exactement tels que vous les aviez laissés », a-t-il ajouté.

    Le géant technologique américain Meta a annoncé, jeudi 4 décembre, commencer à supprimer les comptes des utilisateurs australiens de moins de 16 ans sur Instagram, Threads et Facebook, devançant leur exclusion généralisée des réseaux sociaux le 10 décembre − une première mondiale voulue par Canberra pour les protéger des algorithmes « prédateurs ».

    « Nous mettons tout en œuvre pour supprimer tous les comptes des utilisateurs que nous estimons être âgés de moins de 16 ans d’ici au 10 décembre, mais la mise en conformité avec la loi sera un processus continu en plusieurs étapes », a déclaré un porte-parole du groupe.

    Il a précisé que ces mêmes utilisateurs peuvent toujours enregistrer et télécharger leur historique en ligne. Et, « avant vos 16 ans, nous vous informerons que vous serez bientôt autorisés à retrouver l’accès à ces plateformes, et vos contenus seront rétablis exactement tels que vous les aviez laissés », a-t-il ajouté.

    Le gouvernement australien a reconnu que l’interdiction serait loin d’être parfaite au début et que certains jeunes Australiens passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré. Le premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de « plateformes de pression sociale, vectrices d’anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne ».

    Les opérateurs en infraction s’exposeront à des amendes de près de 28 millions d’euros sans « avancées raisonnables » pour se mettre en conformité. Cependant, ce concept n’a pas été clairement expliqué par les autorités.

    La ministre des communications australienne, Anika Wells, a qualifié la position de l’entreprise de « franchement étrange ». « Si YouTube nous rappelle à tous qu’il n’est pas sûr et qu’il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d’âge, c’est un problème que YouTube doit résoudre », a-t-elle déclaré. Pour M<sup>me</sup> Wells, « cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d’eux-mêmes ».

    Source : lemonde.fr

  • Samsung présente son premier téléphone pliable en trois

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    C’est une période formidable pour les guitaristes qui ne souhaitent pas s’encombrer d’amplis à 2 000 $ et d’un pédalier hors de prix. Les simulateurs d’amplis et de pédales, qui existent depuis des décennies, se sont enfin imposés ces dernières années comme des alternatives sonores quasi identiques. Même John Mayer est désormais prêt à troquer ses amplis à lampes adorés contre des modèles numériques .

    Je n’ai certes pas le talent ni le budget de Mayer, mais j’adore bidouiller avec ce genre de technologie et j’ai acheté tout le matériel, de NeuralDSP la série Archetypes de à Amplitube et Guitar Rig . La semaine dernière, profitant des soldes anticipées du Black Friday, j’ai acquis deux suites d’amplis et d’effets du développeur britannique Polychrome DSP : Nunchuck (amplis Marshall) et Lumos (sons clairs et saturés). Ils sont tous deux excellents.

    Toute personne raisonnable devrait se satisfaire de cette configuration technique, qui reproduit des équipements dont le prix cumulé équivaut à celui de ma maison. Après mes achats de logiciels de traitement du signal Polychrome, je me suis rappelé que je suis une personne raisonnable et que je peux donc ignorer toute autre simulation d’ampli susceptible de me tenter.

    Et puis lundi, Universal Audio, l’un des noms les plus prestigieux en matière de technologie audio, a sorti Paradise Guitar Studio. Malheureusement pour mon portefeuille, il est incroyable.

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    Le simulateur d’ampli Dumble de Paradise est génial

    Deux billets pour le paradis

    Universal Audio (ci-après « UA ») développe depuis de nombreuses années des émulations haut de gamme d’équipements de studio classiques. Plus récemment, la société a également lancé une série d’amplis modélisés, disponibles sous forme de plugins et de pédales physiques, chaque pédale étant vendue à plus de 300 dollars.

    Avec Paradise Guitar Studio, la société a intégré la plupart (mais pas tous ; Anti et Knuckles ne sont pas inclus) de ces amplis dans un seul plugin, puis les a associés à une généreuse suite d’équipements de mise en forme du son, comprenant six pédales de distorsion classiques, sept unités d’effets de modulation, quelques compresseurs, quatre délais, quatre réverbérations et quelques égaliseurs.

    Côté amplis, vous en avez six : plusieurs Fender, un Marshall, un Vox AC 30 et un Dumble. La plupart existent en plusieurs versions et avec quelques modifications ; le Dumble, à lui seul, propose quatre itérations différentes de son légendaire matériel boutique et vous permet d’ajuster son circuit principal en modifiant la valeur des condensateurs et les niveaux de réglage internes.

    Chaque ampli est fourni avec une sélection de simulations de baffle et de micro spécialement choisies. À Paradise, vous pouvez utiliser n’importe quel ampli avec n’importe quelle configuration de micros et de baffles. Envie d’associer un Fender Twin Reverb à un baffle Marshall 4x12 microphoné par deux SM57 ? Lancez-vous !

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    Vous pouvez avoir jusqu’à 10 unités d’effets, cinq avant l’ampli et cinq après

    Le son est stupéfiant. UA est réputé pour ses émulations de compresseurs 1176, de délais à bande et d’unités de réverbération Lexicon, et tout cet équipement a été intégré à Paradise. (Certaines commandes sont simplifiées, mais il semble s’agir de la version complète de ces outils.) De plus, chaque ampli permet de contrôler la quantité de réverbération captée par les micros, et cette simulation de pièce est incroyablement convaincante.

    Paradise trouve le juste équilibre – du moins pour moi – en offrant un grand nombre d’options sans en faire trop. On peut placer cinq effets avant l’ampli et le baffle, et cinq après. L’interface est large et claire, avec des boutons et des potentiomètres bien visibles, et il est facile de créer un nouveau pédalier et de trouver le son parfait. Le fait que Paradise propose plusieurs centaines de préréglages, d’excellente qualité, est un atout indéniable.

    Bien que Paradise, Polychrome DSP et NeuralDSP surpassent Amplitube en termes de qualité sonore, leur principal atout réside dans leur facilité d’utilisation. Amplitube est un véritable fouillis d’amplis et d’effets à agencer en chaînes de routage complexes : division des signaux, utilisation de boîtes de direct, placement de micros virtuels près de haut-parleurs virtuels, sélection de l’acoustique de la pièce et manipulation d’une multitude de boutons presque illisibles. C’est excessif. À un certain point, cette profusion de choix nuit à la créativité.

    J’ai enregistré deux petites démos à Paradise en quelques heures, histoire de vous donner un aperçu des sonorités disponibles. (Vous pouvez les écouter ci-dessous.) L’une utilise beaucoup de sonorités rock typiques des années 80, tandis que l’autre met en valeur des sonorités proches de la saturation sur le Dumble. Je n’ai utilisé aucun matériel sophistiqué : une simple guitare PRS bon marché et une basse bas de gamme trouvée sur Craigslist, branchées directement sur une interface audio dans mon bureau.

    Son 1: https://cdn.arstechnica.net/wp-content/uploads/2025/12/Paradise-rock-demo.m4a?_=1

    Son 2: https://cdn.arstechnica.net/wp-content/uploads/2025/12/Paradise-demo-clean.m4a?_=2

    Des inconvénients ? Comme beaucoup de produits UA, Paradise est cher. Son prix de lancement est de 149 $, mais une offre de fidélité est proposée aux possesseurs d’anciens simulateurs d’amplis UA. Sachant que NeuralDSP et Polychrome DSP ont récemment bénéficié de 50 % de réduction, et qu’Amplitube est quasiment offert en ce moment, vous pourriez dépenser davantage pour Paradise. Cependant, ce prix est justifié, et il y a fort à parier que Paradise sera proposé à un prix très avantageux dans l’année à venir.

    La déception sera sans doute plus grande pour ceux qui ont déjà investi dans les plugins d’amplis d’UA et qui les trouveront désormais quasiment obsolètes. Même avec une mise à niveau à 79 $, les utilisateurs fidèles d’UA pourraient dépenser au total plus que les nouveaux acheteurs pour obtenir Paradise.

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    Voici quelques-unes des pédales proposées

    Deuxièmement, Paradise est exclusivement un plugin. Il n’existe pas de version autonome du logiciel ; par conséquent, pour commencer une session d’entraînement, il faut lancer un séquenceur comme Logic ou Pro Tools, ajouter Paradise à une piste ouverte et configurer les entrées et le monitoring – une étape supplémentaire fastidieuse si vous n’enregistrez rien. Amplitube, Guitar Rig, Lumos, Nunchuck et les collections NeuralDSP fonctionnent tous soit comme plugins, soit comme applications autonomes. C’est une lacune étrange, mais significative en termes de fonctionnalités.

    Enfin, parlons du son. Paradise sonne très bien, mais il semble principalement conçu autour des sonorités rock classiques des années 60 à 90, ce qui se reflète dans la plupart des noms de presets. Si vous jouez du metal avec un gain élevé, ce n’est probablement pas le meilleur choix pour le moment ; privilégiez plutôt NeuralDSP ou un logiciel similaire. De même, si vous êtes un guitariste plus moderne ou expérimental, vous préférerez peut-être Guitar Rig, qui propose des effets vraiment originaux, ou la suite McRocklin de Polychrome.

    Mais ce ne sont que des critiques. En réalité, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour être guitariste. Même les guitaristes amateurs peuvent désormais sonner comme des virtuoses pour un prix modique (et sans faire trembler les murs, réveiller les voisins ou préchauffer les lampes au préalable).

    Comme tout outil, une bonne suite de simulation d’amplis se distingue par sa capacité à libérer la créativité. J’ai passé des heures sur chacune des meilleures simulations d’amplis mentionnées ici, à peaufiner les sonorités et à explorer les préréglages jusqu’à tomber soudainement sur celui qui évoque instantanément une chanson, une ambiance ou un motif rythmique. C’est également le cas de Paradise, dont le son est si bon que j’ai constamment envie de prendre ma guitare. Et n’est-ce pas là l’objectif ?

    Source: https://arstechnica.com/culture/2025/12/guitar-amp-sims-have-gotten-astonishingly-good/

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    @duJambon a dit dans Corée du Sud : 120 000 caméras personnelles hackées pour diffuser du contenu sexuel :

    @Raccoon a dit dans Corée du Sud : 120 000 caméras personnelles hackées pour diffuser du contenu sexuel :

    caméras de foyers et d’entreprises et d’avoir utilisé les images récupérées pour fabriquer des contenus d’exploitation sexuelle

    Entreprise ??? :lol: Même flouté, j’aimerais bien voir ça.

    Il y a un début d’explication à cela dans la suite de l’article, je cite :

    Cachées dans les toilettes publiques, les hôtels, l’espace public… en Corée du Sud, les scandales provoqués par l’installation de caméras dans des lieux indus ou l’exploitation illégale des flux vidéo enregistrés se sont produits à répétition, ces dernières années, au point que les femmes descendent dans la rue pour protester contre le phénomène. Entre 2011 et 2022, la police a réalisé près de 50 000 arrestations liées à l’usage de caméras pour créer des contenus ouvertement sexuels, rapporte le New-York Times.

  • La course aux armements atteint des sommets

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    @Memorex91 a dit dans La course aux armements atteint des sommets :

    Au moindre souci de trajectoire du missile, ils auraient très bien pu en devenir la cible.

    Bah ! On coupe au montage, c’est juste des dégâts collatéraux. 🙂

    On ne fait pas encore la guerre sans chair à canons.

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    Pas de chance, le gouvernement indien va devoir payer pour obtenir les données qu’Apple collecte de toute façon et ne veut pas qu’il les obtienne gratuitement. Idem pour Google, j’imagine…

    Quant aux consommateurs, ce sont toujours les dindons de la farce.

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    Je suis tout de même bluffé par sa capacité d’interprétation de dessins.
    Je lui ai présenté celui-là que je ne comprenais pas et il me l’a expliqué. Il a même “compris” qu’il s’agissait d’un dessin humoristique et où était la blague.

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  • ChatGPT prépare un changement qui risque de déplaire

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    Une découverte dans le code de la dernière version bêta de l’application Android laisse présager l’arrivée de publicités dans l’offre gratuite du service d’IA générative.

    Le fonctionnement de la version gratuite de ChatGPT pourrait bientôt changer. Une découverte partagée samedi sur le réseau X par Tibor Blaho, ingénieur qui suit de près les évolutions techniques du célèbre robot conversationnel, montre que le service d’OpenAI prépare l’intégration de publicités. Dans le code de la version bêta 1.2025.329 de l’application Android, on trouve des éléments tels que «ads feature», «search ad» ou encore «search ads carousels», qui pourraient faire référence à l’affichage d’annonces publicitaires pour les utilisateurs.

    Destinée à financer le service par la publicité, cette nouveauté devrait concerner la version gratuite de l’application. Contrairement aux offres payantes, celle-ci impose des limites d’utilisation aux utilisateurs, ce qui pourrait inciter certains d’entre eux à migrer vers un abonnement si l’ajout de publicités venait à se confirmer.

    Source: https://www.20min.ch/fr/story/openai-chatgpt-prepare-un-changement-qui-risque-de-deplaire-103461702

    Sans blague, il faudrait donc payer pour utiliser un truc aussi coûteux ? Qui l’eut cru ?

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    @duJambon a dit dans Comment éviter que l’IA élimine votre CV sans même le lire :

    Il faut adapter son CV avec les mots-clés exacts de l’annonce.

    Le truc de base qui existe depuis la nuit des temps. La même chose pour la lettre de motivation.

    Par contre, j’ai toujours fait des trucs très graphique car l’IT s’y prête et c’est toujours bien passé.
    Je me rappelle encore de mon CV photoshopé qui reprenait la GUI de Facebook à l’époque 🙂

    Je faisais même des sites web pour mon CV accessible via un QR Code qui donnait plus d’informations dedans si le recruteur était intéressé et voulait en savoir plus.
    A savoir qu’en plus, ma lettre de motivation elle aussi, portait les mêmes paramètres graphiques que le CV.
    Tout le graphisme était cohérent.

    C’est le truc qui fait que mon CV n’arrivait pas dans la pile des “A jeter”
    Tout ça à toujours fait son petit effet et j’ai toujours eu des remarques très positives sur le CV papier et numérique.

    Soit ça passe, soit ça casse. Perso, c’est toujours passé.

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    @djuza413 a dit dans Nouveau: le retour du tiny vinyl, une vieillerie qui a déjà fait un flop par le passé :

    Ça séduit ce produit?

    Non je ne penses pas :lol:
    Même un collectionneur chevronné comme moi en a rien à *****

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    Derrière le câble qui relie nos box et nos consoles à nos téléviseurs, un bras de fer a débuté. La Chine a décidé de s’attaquer à la suprématie d’un standard occidental : la prise HDMI. Ce connecteur a été créé en 2002 par un groupe d’industriels japonais (Hitachi, Panasonic, Sony, Toshiba), européens (Philips, Thomson-RCA devenue Vantiva) et américain (Silicon Image, aujourd’hui Lattice Semiconductors). Sur le plan technique, ce consortium a fait disparaître la forêt de câbles derrière nos postes. Sur le plan économique, c’est autre chose : un système très verrouillé.

    Pour utiliser le standard HDMI, un fabricant d’appareils électroniques doit payer des frais fixes annuels de 5 000 à 10 000 dollars et verser quelques centimes par appareil vendu. La redevance de base est de 0,15 dollar par produit, réduite à 0,05 dollar si le logo HDMI apparaît sur l’appareil - voire à 0,04 dollar s’il a un système de chiffrement Intel pour limiter la copie illégale de films et séries.

    Autrement dit, chaque télé, chaque console, chaque lecteur qui sort d’une usine paie son obole au club HDMI. Quand on sait qu’en 2024, il s’est vendu environ 230 millions de téléviseurs dans le monde, un peu plus que l’année précédente, cela finit par faire une belle rente. Le paysage a toutefois changé. Samsung reste le numéro un, mais les chinois TCL et Hisense ont pris les deuxième et troisième places, reléguant LG au quatrième rang. Surtout, 84 % des téléviseurs sont désormais fabriqués en Chine. Le marché se polarise entre volumes de masse à bas prix, dominés par les marques chinoises, et segment premium (OLED, MiniLED, 8K) où Coréens et Chinois se livrent une bataille frontale.

    Les industriels sud-coréens n’ont jamais remis en cause le standard HDMI. Mais la Chine, elle, a décidé d’en découdre. En 2025, une alliance d’entreprises basée à Shenzhen a lancé un nouveau standard baptisé GPMI. Pour l’utilisateur, la promesse est séduisante. Il gère l’ultra haute définition (8K), fait passer deux fois plus de données que le HDMI et peut alimenter un écran ou un PC. Sur le papier, le GPMI prétend remplacer à la fois les technologies HDMI, DisplayPort, USB-C et même Thunderbolt. Autrement dit, un câble unique pour la télé, l’ordinateur, la console et le casque de réalité virtuelle.

    Ecrire les règles du jeu

    Mais le vrai changement est économique. GPMI ne fonctionne pas sur un modèle de redevances. Le standard est géré par une cohorte d’industriels chinois - Huawei, TCL, Hisense, BOE et une cinquantaine d’autres. Ils mettent leurs brevets en commun et organisent le partage de la valeur entre eux. L’objectif ? Permettre à la filière chinoise de réduire son écot aux standards occidentaux mais contrôler aussi les prochains cycles de produits électroniques.

    Cette stratégie s’inscrit dans la doctrine China Standards 2035 : passer du statut de pays qui subit les règles du jeu à celui de pays qui les écrit. Depuis la fin des années 2010, la Chine envoie de plus en plus d’experts dans les grands organismes internationaux de standardisation, discute chaque virgule et pousse ses propositions. Malgré cette offensive, la Chine reste aujourd’hui un importateur net de propriété intellectuelle. En 2023, le pays a versé environ 46 milliards de dollars de royalties à l’étranger, pour seulement 8 milliards encaissés. L’écart est important, et les autorités chinoises reconnaissent elles-mêmes que les paiements vers les États-Unis augmentent rapidement.

    La guerre GPMI contre HDMI illustre donc un affrontement beaucoup plus large. Du côté occidental, l’économie de l’immatériel, qui a progressivement séparé la conception de la production, en externalisant la fabrication vers l’Asie tout en conservant la propriété intellectuelle, a parfois dérivé vers une économie de la dîme, où quelques consortiums vivent de petits pourcentages sur chaque produit. Du côté chinois, l’immatériel n’est pas dévalorisé, il est subordonné : on brevette et on normalise pour verrouiller les futures générations de biens manufacturés qui seront exportés en masse. GPMI n’est pas qu’une histoire de câble. C’est le symbole d’un pays qui ne se contente plus de fabriquer les produits des autres, mais veut écrire les règles techniques auxquelles le monde devra se plier.

    Source: https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/lavenir-du-cable-hdmi-en-peril-pourquoi-le-branchement-de-votre-tele-est-un-enjeu-geopolitique-QM3MRLE3XFBDLNO35J5NOFL3NI/

    Est-ce que la protection HDCP contre la copie de l’HDMI sera intégré au GPMI ? 🙂

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    Le restaurant Woohoo mise sur l’IA pour surprendre les clients avec des recettes futuristes. Le concept fascine autant qu’il divise.

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    Au pied des gratte-ciel rutilants du centre-ville, le Woohoo reçoit les clients dans un décor aux allures de science-fiction

    Un restaurant qui se prévaut d’être piloté par le premier «chef IA» au monde vient d’ouvrir ses portes dans le riche émirat de Dubaï, suscitant curiosité et scepticisme quant à la capacité de la technologie à rivaliser, en cuisine, avec la créativité humaine.

    Situé au pied des gratte-ciel rutilants du centre-ville, le Woohoo reçoit les clients dans un décor aux allures de science-fiction: de l’entrée, où ils sont accueillis par un écran holographique du «chef IA» – baptisé Aiman et représenté comme un homme blond portant des lunettes technologiques masquant les yeux – jusqu’à la salle illuminée par des hologrammes et des projections futuristes. Le tout est contrôlé par l’intelligence artificielle grâce à une grande machine cylindrique, présentée par l’établissement comme un superordinateur, trônant au milieu de la pièce.

    La star du show, le «chef Aiman» est un modèle d’IA spécialisé, développé par une compagnie émiratie. Il ne cuisine pas, mais conçoit les plats, entrainé sur des milliers de recettes et des décennies de recherches en arts culinaires et en gastronomie moléculaire, selon l’établissement.

    «L’IA créera peut-être un jour de meilleurs plats que les humains»

    Le cofondateur du Woohoo, le Turc Ahmet Oytun Cakir.
    (Une omelette d’oeufs de dodo ? 🙂 )

    Si la carte propose essentiellement des plats inspirés de la cuisine internationale fusion, le «chef IA» se démarque avec certains plats signatures, comme celui baptisé «tartare de dinosaure», censé offrir le goût de l’animal disparu en se basant sur l’étude de son ADN. Cette entrée à la recette tenue secrète – et qui, en bouche, ressemble à une combinaison de viandes crues – est proposée à 215 dirhams (environ 46 francs) dans une assiette pulsante, donnant l’impression qu’elle respire.

    «C’était une vraie surprise. C’était absolument délicieux», confie l’un des clients, Efe Urgunlu. Aux fourneaux, des cuisiniers en chair et en os réalisent les recettes et peuvent les rectifier si nécessaire. «Si je goûte un plat et qu’il est trop épicé, je retourne en discuter avec le ‘‘chef Aiman’’. Après l’échange, on finit par trouver le bon équilibre», explique le chef exécutif Serhat Karanfil.

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    Le chef exécutif Serhat Karanfil (mince alors, c’est pas un robot 🙂 )

    «Ni sentiments ni souvenirs»

    Si le cofondateur du Woohoo rêve de faire de son «chef IA» le «prochain Gordon Ramsay», du nom du célèbre chef britannique, une utilisation aussi poussée de l’intelligence artificielle dans la cuisine est loin de faire l’unanimité dans l’industrie. «Un chef IA, ça n’existe pas», tranche le chef syrien Mohamad Orfali, dont le restaurant à Dubaï, Orfali Bros, a décroché l’année dernière une étoile au célèbre guide Michelin. «Je n’y crois pas», dit-il à l’AFP en soulignant l’importance en cuisine du «nafas», un terme arabe qui désigne la capacité très personnelle d’un cuisinier à créer des plats emprunts d’âme et d’émotions.

    «L’intelligence artificielle n’a ni sentiments ni souvenirs (…) Elle ne peut pas insuffler cette énergie dans les plats», affirme ce professionnel, qui reconnait avoir lui-même recours à l’IA, mais pour accomplir des recherches ou des tâches administratives.

    «Nous l’utilisons comme un assistant de cuisine, mais pour finir, ce n’est pas elle qui cuisine», insiste-t-il. Pour autant, le concept séduit une clientèle habituée aux extravagances de Dubaï, mégalopole ultra-connectée et à l’affût des dernières tendances. «Tout le monde soutient ce genre d’idées ici à Dubaï», assure Ahmet Oytun Cakir.

    Le restaurant a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, avec un compte Instagram dédié au «chef IA», où apparaît son avatar pour partager astuces et recettes. Une médiatisation qui a poussé Dio, une cliente qui a préféré ne pas donner son nom, à tenter l’expérience. «Le concept est tellement créatif que je me suis dit qu’il fallait que je l’essaye (…) Les plats étaient extraordinaires», juge-t-elle.

    Source: https://www.lematin.ch/story/emirats-arabes-unis-a-dubai-un-chef-ia-intrigue-avec-son-tartare-de-dinosaure-103460649

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    Une action collective portée par 1800 plaignants accuse Meta d’avoir enterré une étude interne montrant que réduire l’usage de Facebook améliore nettement la santé mentale.

    La vie serait plus belle sans Facebook. Pour le dire autrement, Facebook est nocif pour la santé mentale. Telle était la conclusion d’une étude menée dès fin 2019 par le bureau Nielsen. Et dont personne n’a jamais entendu parler. Et pour cause: les résultats de ces recherches sont restés au fond d’un tiroir. Ou plutôt dissimulés sous le tapis de celui qui, à l’époque, avait commandé l’étude: Meta, la maison mère de Facebook et Instagram. Ces documents internes ressurgissent aujourd’hui à la faveur d’une action collective portée aux États-Unis par 1800 plaignants: districts scolaires, parents, procureurs…

    Selon la plainte, le programme interne de Meta, baptisé Project Mercury, avait pour but d’évaluer l’effet d’une désactivation temporaire de Facebook et d’Instagram sur le bien-être des utilisateurs. Les résultats préliminaires, datés de 2020, sont sans ambiguïté: les participants ayant coupé Facebook une semaine déclaraient moins d’anxiété, moins de dépression, moins de solitude et une baisse marquée de la comparaison sociale. Ces conclusions, que Meta n’a jamais publiées, allaient manifestement à l’encontre de ses intérêts économiques.

    Selon les 1800 plaignants, l’entreprise aurait alors interrompu le projet alors même que ses équipes, en interne, jugeaient les données solides. Un des chercheurs impliqués aurait même comparé la situation à celle de l’industrie du tabac, accusée d’avoir dissimulé pendant des décennies ses propres recherches sur la nocivité de la cigarette. Malgré cette étude, qui établit un lien de cause à effet entre Facebook et les effets négatifs sur la santé mentale, Mark Zuckerberg avait ainsi affirmé devant le Congrès américain qu’il n’existait aucun moyen de mesurer si ses réseaux sociaux étaient nuisibles aux ados. Face à ces nouvelles accusations, Meta oppose un démenti ferme, affirmant que l’étude souffrait de failles méthodologiques et qu’elle ne reflétait que des perceptions préexistantes chez les utilisateurs.

    Google, TikTok et Snapchat dans le viseur

    La plainte va bien plus loin. Elle accuse aussi Meta d’avoir délibérément limité l’efficacité de certaines fonctionnalités de sécurité pour adolescents, d’avoir imposé des seuils «anormalement élevés» avant de supprimer des comptes impliqués dans des trafics sexuels. Ou encore d’avoir privilégié d’autres priorités stratégiques (comme le métavers) au détriment de la sécurité des jeunes utilisateurs.

    La procédure ne vise pas seulement Meta: Google, TikTok et Snapchat sont également accusés d’avoir laissé des mineurs utiliser leurs services sans garde-fous et d’être inefficaces contre les contenus pédocriminels. Certaines plateformes auraient même financé des organisations de protection de l’enfance pour vanter publiquement la sécurité de leurs services.

    La première audience est prévue le 26 janvier, devant la Cour fédérale du district Nord de Californie. Les avocats des plaignants espèrent faire reconnaître une stratégie commune visant à maximiser le temps d’écran, malgré les risques identifiés pour la santé mentale.

    Ces révélations interviennent dans un contexte de mobilisation internationale. De la Malaisie au Danemark, en passant par l’Australie et l’Union européenne, plusieurs pays renforcent leurs législations pour limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux ou imposer de nouveaux standards de sécurité. À New York, les autorités locales ont récemment lancé une enquête sur le rôle des réseaux sociaux dans la crise de santé mentale des adolescents. L’affaire Meta pourrait amplifier cette dynamique mondiale.

    Source: https://www.tdg.ch/meta-une-etude-cachee-prouve-la-nocivite-de-facebook-750870176033

    Je pensais juste que les idiots sur les rézos amalgamaient les idiots, mais là, c’est beaucoup plus grave.

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    Dernière consultation de l’oracle pour aujourd’hui. :irma:

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    Au cours des trois dernières semaines, de nombreuses mairies françaises ont dû avertir une partie de leurs administrés : plusieurs de leurs données personnelles se sont retrouvées dans la nature. Ces piratages, qui seraient menés par le même groupe, s’inscrivent dans un contexte plus large d’attaques contre des prestataires de services.

    Un nombre important de mairies, dont beaucoup en Bretagne, ont signalé des incidents cyber. Tous en commun une fuite d’informations : nom, prénom et, selon les cas, adresse postale, adresse e-mail et numéro de téléphone. Des données non sensibles, mais qui peuvent alimenter ensuite les grandes opérations de phishing.

    La première mairie à avoir communiqué sur le sujet semble être Brest, le 14 novembre, aisant état d’une fuite de 50 000 données environ.

    https://brest.fr/actualites/fuite-de-donnees-personnelles-la-ville-de-brest-appelle-la-vigilance

    Sur X, SaxX s’empare du sujet et commence à faire l’historique des fuites en commençant par Brest.

    https://x.com/SaxX/status/1990359988280152238

    Le 19 novembre, c’était au tour de Quimper avec 12 000 données, puis le chiffre total s’est rapidement approché des 100 000 avec plusieurs autres villes de Bretagne.

    https://x.com/SaxX/status/1991063536240296395

    https://x.com/SaxX/status/1991098033300189589

    Le même jour, on apprenait que la mairie d’Alfortville (Île-de-France cette fois) commençait à envoyer des e-mails concernant là encore une fuite, avec toujours les mêmes caractéristiques.

    https://x.com/SaxX/status/1991123630109962404

    Il est rapidement apparu que toutes ces mairies n’avaient pas été directement piratées. Les attaques étaient dirigées contre des prestataires de services, notamment deux plateformes fournissant des solutions de prises de rendez-vous : RDV360 et SynBird. Sur le site Bonjourlafuite.eu.org, on peut voir plusieurs mairies référencées, avec des captures des messages envoyés aux personnes concernées.

    Plus précisément, les informations sont celles données par les administrés lors des demandes de rendez-vous pour la production d’une pièce d’identité. Dans la plupart des cas, ces informations proviennent de demandes faites entre 2022 et 2025.

    Crédits : France Télévisions

    Une vigilance particulière demandée

    […]

    Article en accès libre : next.ink

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    Le design se construit par couches successives : du squelette aux muscles, puis à la peau avec une peau synthétique artificielle. Différents gabarits sont possibles, avec des morphologies masculines ou féminines, des physiques athlétiques ou élancés.

    L’IRON Next-Gen affiche des mensurations de 65 kg pour 173 cm, proches de celles d’un humain moyen. En revanche, le fait de proposer le choix d’une morphologie masculine ou féminine commence déjà à faire débat, il me semble difficile de mettre tout le monde d’accord sur cette question.

    text alternatif

    C’est très bluffant quand même.