Actualités High-Tech

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    Protocole intéressant …Merci pour ces infos ; je vais marquer cette page pour plus tard…

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    Les gros dinosaures ne sont pas rapides, c’est bien connu 🙂

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    Google va supprimer son service de signalement des fuites de données sur le dark web, jugé peu utile par l’entreprise. Lancée en 2023 pour les abonnés Google One puis étendue à tous en 2024, cette fonctionnalité se limitait à lister des données personnelles retrouvées sur le dark web, sans offrir de solutions concrètes pour y remédier. Google reconnaît que les retours des utilisateurs ont montré un manque d’intérêt et d’efficacité.

    La surveillance du dark web s’arrêtera le 15 janvier, et l’accès aux anciens rapports sera supprimé le 16 février 2026. Google effacera alors toutes les données associées, sans impact sur les autres outils de confidentialité.

    Selon Google, la meilleure protection reste la prévention : utiliser la vérification en deux étapes, éviter la réutilisation de mots de passe grâce aux passkeys et au gestionnaire de mots de passe, et rester vigilant face aux fuites de données.

    Source: https://arstechnica.com/gadgets/2025/12/google-is-shutting-down-dark-web-reports-in-january-because-they-werent-helpful/

    Dommage, c’était toujours bon à savoir.

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    Résumé :

    Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a intenté une action en justice contre cinq grands fabricants de téléviseurs (Samsung, LG, Sony, Hisense et TCL), les accusant d’espionner les utilisateurs à leur insu via la technologie de reconnaissance automatique de contenu (ACR). Cette technologie permettrait de surveiller en temps réel ce que regardent les téléspectateurs, de collecter massivement des données personnelles et de les revendre à des fins publicitaires, sans consentement éclairé.

    Les plaintes dénoncent des pratiques commerciales trompeuses, une collecte de données jugée excessive et inutile pour le fonctionnement des téléviseurs, ainsi que des procédures de désactivation volontairement complexes. Le Texas réclame des dommages et intérêts importants et des injonctions pour stopper la collecte, le partage et la vente de ces données.

    Le dossier souligne également des risques accrus concernant Hisense et TCL, en raison de leurs liens avec la Chine et des craintes d’accès aux données par le gouvernement chinois. Selon Paxton, ces téléviseurs agiraient comme de véritables systèmes de surveillance de masse dans les foyers américains, portant gravement atteinte au droit fondamental à la vie privée.

    Qu’est-ce que l’ACR (RAC) sur un téléviseur intelligent?

    ACR est une technologie de surveillance que la plupart des grandes marques de télévision intelligentes utilisent pour collecter des données sur le contenu que vous regardez. Il analyse les signaux audio et vidéo sur votre téléviseur pour déterminer ce que vous regardez et envoie ces données à un serveur centralisé, où il est référencé avec une bibliothèque de contenu connu pour l’identification.

    Publicité

    Ce qui est encore plus troublant, c’est que l’ACR ne se limite pas au contenu que vous diffusez depuis Internet. Il peut également identifier tout ce que vous jouez à partir de la télévision par câble, des DVD et même des consoles de jeu en capturant en continu des captures d’écran (deux chaque seconde). Autrement dit, votre fabricant de télévision sait ce que vous regardez et combien de temps vous le regardez.

    ACR est principalement utilisé pour suivre vos habitudes de visualisation et livrer des annonces ciblées. Les données collectées aident à créer un profil de vos préférences et à vous montrer des suggestions et des annonces de contenu personnalisées. Cependant, ces données ne restent pas seulement avec les fabricants; Ils le vendent également aux agences de publicité et aux sociétés d’analyse de données pour en profiter.

    Comment désactiver ACR sur votre téléviseur intelligent

    Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a porté plainte hier contre cinq grands fabricants de téléviseurs, les accusant d’espionner les téléspectateurs sans leur consentement avec leurs téléviseurs connectés. M. Paxton vise Samsung, leader historique du marché des téléviseurs, ainsi que LG, Sony, Hisense et TCL.

    « Ces entreprises collectent illégalement des données personnelles grâce à la technologie de reconnaissance automatique de contenu (RAC) », a affirmé le bureau de Paxton dans un communiqué de presse contenant des liens vers les cinq plaintes. « La RAC, en termes simples, est un intrus numérique invisible et indésirable. Ce logiciel peut capturer des captures d’écran de l’écran de télévision d’un utilisateur toutes les 500 millisecondes, surveiller son activité de visionnage en temps réel et transmettre ces informations à l’entreprise à son insu et sans son consentement. Les entreprises vendent ensuite ces données pour cibler la publicité sur différentes plateformes et en tirer profit. Cette technologie met en péril la vie privée des utilisateurs et leurs informations sensibles, telles que leurs mots de passe, leurs informations bancaires et autres données personnelles. »

    Les plaintes allèguent des violations de la loi texane sur les pratiques commerciales trompeuses et réclament des dommages et intérêts pouvant atteindre 10 000 $ par infraction et jusqu’à 250 000 $ par infraction concernant les personnes âgées de 65 ans et plus. Le Texas demande également des injonctions interdisant la collecte, le partage et la vente des données ACR pendant la durée des procédures.

    Le Texas soutient que la fourniture de contenu personnalisé et de publicité ciblée ne constitue pas un motif légitime de collecte de données ACR sur les consommateurs. Selon les plaintes, « l’appétit insatiable des entreprises pour les données des consommateurs dépasse largement ce qui est raisonnablement nécessaire », et « cette collecte de données intrusive n’est requise que pour accroître les revenus publicitaires, ce qui ne répond pas au critère de nécessité pour le consommateur ».

    Paxton est loin d’être le premier à soulever des inquiétudes quant au respect de la vie privée avec les téléviseurs connectés. L’association Center for Digital Democracy a déclaré dans un rapport publié l’année dernière que, « dans le monde de la télévision connectée, la surveillance des téléspectateurs est désormais intégrée directement au téléviseur, faisant des fabricants des acteurs clés de la collecte, du contrôle et du marketing numérique des données ». Nous avons récemment publié un guide expliquant comment se libérer des publicités et du suivi imposés par les téléviseurs connectés.

    « Les entreprises utilisant l’ACR affirment que toutes les données sont collectées avec le consentement explicite des utilisateurs », indique le rapport du Center for Digital Democracy. « Or, le système ACR est intégré aux nouveaux téléviseurs dès leur installation, et son rôle important dans la surveillance et le partage des actions des téléspectateurs n’est pas clairement expliqué. De ce fait, la plupart des consommateurs ignorent les menaces et les risques liés à l’inscription à ce service. »

    « Système de surveillance de masse » dans les salons américains

    Soulignant que Hisense et TCL sont basées en Chine, le communiqué de presse de Paxton indique que « les liens de ces entreprises avec la Chine soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la collecte de données des consommateurs, inquiétudes exacerbées par la loi chinoise sur la sécurité nationale, qui donne au gouvernement chinois la capacité de mettre la main sur les données des consommateurs américains ».

    « Les entreprises, en particulier celles liées au Parti communiste chinois, n’ont aucun droit d’enregistrer illégalement les appareils des Américains à leur domicile », a déclaré Paxton. « Ce comportement est intrusif, trompeur et illégal. Le droit fondamental à la vie privée sera protégé au Texas, car posséder un téléviseur ne signifie pas céder ses informations personnelles aux géants du numérique ou à des adversaires étrangers. »

    Les plaintes déposées par Paxton devant les tribunaux de district de plusieurs comtés du Texas présentent de nombreuses similitudes. Elles allèguent que les téléviseurs fabriqués par les cinq entreprises « ne sont pas de simples appareils de divertissement, mais un système de surveillance de masse présent dans des millions de foyers américains. Ce qui, selon les consommateurs, devait améliorer leur expérience télévisuelle permet en réalité de suivre, d’analyser et de vendre des informations intimes sur tout ce qu’ils regardent. »

    Selon les plaintes, chaque entreprise utilise l’ACR pour « surveiller secrètement ce que les consommateurs regardent sur les applications de streaming, le câble et même les appareils connectés comme les consoles de jeux ou les lecteurs Blu-ray », et collecte les données pour établir des profils de comportement des consommateurs et les vendre à des fins lucratives.

    Nous avons contacté aujourd’hui les cinq entreprises poursuivies par le Texas. Sony, LG et Hisense ont répondu et indiqué qu’elles ne feraient aucun commentaire sur une affaire judiciaire en cours.

    Procédures de désabonnement complexes détaillées

    Les plaintes allèguent que les entreprises n’ont pas obtenu de consentement éclairé de la part des utilisateurs. L’extrait suivant provient de la plainte déposée contre Samsung, mais il est repris presque mot pour mot dans les autres plaintes :

    Les consommateurs n’ont jamais consenti à l’utilisation de Samsung Watchware. Lorsqu’une famille achète un téléviseur, elle ne s’attend pas à ce qu’il l’espionne. Elle ne s’attend pas non plus à ce que ses habitudes de visionnage soient analysées et vendues aux annonceurs. Pourtant, Samsung incite les consommateurs à activer la reconnaissance automatique des données (ACR) et dissimule toute explication dans un jargon juridique complexe que peu de gens liront ou comprendront. Le prétendu « consentement » obtenu par Samsung est dénué de sens. Les informations sont cachées, vagues et trompeuses. L’entreprise collecte bien plus de données que nécessaire au fonctionnement du téléviseur. Les consommateurs sont privés de tout choix et tenus dans l’ignorance de ce qui se passe chez eux sur leurs téléviseurs connectés Samsung.

    Au Texas, Samsung et d’autres entreprises obligent les consommateurs à naviguer dans des menus complexes pour exercer leurs droits en matière de confidentialité. « Les consommateurs doivent suivre un parcours long et peu intuitif pour exercer leur droit de retrait », indique la plainte déposée contre Samsung. Ce parcours implique de sélectionner différentes options dans les menus : Paramètres, Paramètres supplémentaires, Confidentialité générale, Conditions d’utilisation et confidentialité, Services d’information sur la visualisation, et enfin, « Désactiver ». La plainte précise également qu’il existe des options supplémentaires pour les publicités ciblées, la personnalisation des publicités et les choix de confidentialité.

    « Les options de confidentialité sont dénuées de sens car les droits de désactivation sont dispersés dans au moins quatre menus distincts, ce qui nécessite une quinzaine de clics », poursuit la plainte. « Pour désactiver complètement l’ACR et le suivi publicitaire associé sur les téléviseurs connectés Samsung, les consommateurs doivent désactiver au moins deux paramètres : (1) Services d’information sur le visionnage et (2) Publicités ciblées. Chacun de ces paramètres apparaît à un endroit différent de l’interface utilisateur. À l’inverse, Samsung propose aux consommateurs une option d’inscription en un clic lors de la configuration initiale. »

    Lors de la première utilisation d’un téléviseur intelligent Samsung, les consommateurs « doivent parcourir un parcours d’installation en plusieurs pages avant d’accéder à un écran de consentement intitulé Conditions générales de Smart Hub », indique la plainte. « Une fois sur cet écran, quatre notifications leur sont présentées : Conditions générales : Accord de règlement des litiges, Politique américaine de Smart Hub, Services d’information sur le visionnage et Avis de confidentialité américain du service de publicités ciblées, avec un seul bouton bien visible : J’accepte tout . »

    Des pratiques commerciales trompeuses alléguées

    Il serait déraisonnable d’attendre des consommateurs qu’ils comprennent que les téléviseurs Samsung sont équipés de dispositifs de surveillance, indique la plainte. « La plupart des consommateurs ignorent, et n’ont aucune raison de soupçonner, que les téléviseurs intelligents Samsung enregistrent en temps réel le son et l’image affichés à l’écran et utilisent ces informations pour établir des profils publicitaires », précise-t-elle.

    Paxton allègue que les fabricants de téléviseurs ont enfreint la loi de l’État sur les pratiques commerciales trompeuses en faisant de fausses déclarations concernant la collecte de renseignements personnels et en omettant de divulguer l’utilisation de la technologie ACR. La plainte déposée contre Hisense allègue également qu’elle a omis de divulguer qu’elle pourrait transmettre les données personnelles des consommateurs au gouvernement chinois.

    « Hisense omet d’informer les consommateurs texans qu’en vertu de la loi chinoise, Hisense est tenue de transférer ses données personnelles collectées auprès des consommateurs texans à la République populaire de Chine à la demande de cette dernière », indique la plainte.

    La plainte déposée contre TCL ne mentionne pas cette accusation précise. Cependant, les plaintes de Hisense et de TCL indiquent toutes deux que le Parti communiste chinois pourrait utiliser les données ACR des téléviseurs intelligents de ces entreprises « pour influencer ou compromettre des personnalités publiques au Texas, notamment des juges, des élus et des forces de l’ordre, et à des fins d’espionnage industriel en surveillant les personnes employées dans les infrastructures critiques, dans le cadre du plan à long terme du PCC visant à déstabiliser et à saper la démocratie américaine ».

    Les téléviseurs « sont en réalité des dispositifs de surveillance financés par la Chine, enregistrant les habitudes de visionnage des Texans à chaque instant, à leur insu et sans leur consentement », indiquent les plaintes.

    Source: https://arstechnica.com/tech-policy/2025/12/texas-sues-biggest-tv-makers-alleging-smart-tvs-spy-on-users-without-consent/

    Le dernier paragraphe fait un peu complotiste quand-même 🙂

  • Les fausses informations de Grok, l’IA d’Elon Musk

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    Grok a diffusé de fausses informations sur l’attentat de Sydney, suggérant par exemple qu’une victime n’en était pas une.

    Grok, l’intelligence artificielle (IA) développée par Elon Musk, a diffusé de fausses informations sur l’attentat de Sydney, en suggérant par exemple qu’une victime n’en était pas une ou en identifiant mal un témoin ayant désarmé l’un des assaillants, ont constaté mardi l’AFP et des experts.

    Les assistants virtuels comme Grok, appelés «chatbots», fournissent en temps réel des réponses aux utilisateurs demandant des détails ou des éléments de contexte sur des informations et des images, les géants de la tech ayant par ailleurs largement réduit leurs effectifs dédiés à la vérification des faits.

    Le chatbot a mal identifié Ahmed al Ahmed, célébré en «héros» en Australie après une vidéo le montrant en train d’arracher le fusil d’un des auteurs de l’attentat. L’homme, grièvement blessé, est toujours hospitalisé.

    Mais Grok affirme que ces images correspondaient à «une vieille vidéo virale montrant un homme grimpant à un palmier dans un parking», suggérant une «mise en scène».

    Quant à Ahmed al Ahmed, d’origine syrienne, Grok l’identifie comme un otage israélien détenu par le Hamas.

    Interrogé sur une autre scène de l’attaque, Grok assure qu’il s’agit d’images de la tempête Alfred, qui a frappé l’est de l’Australie au début de l’année. Sur l’insistance d’un utilisateur, le chatbot a fait marche arrière et reconnu que les images provenaient de l’attaque.

    Contacté par l’AFP, le développeur de Grok, xAI, a répondu par un message automatique: «Les médias traditionnels mentent».

    Après l’attaque de Sydney, des internautes ont diffusé une image de l’un des survivants, affirmant à tort qu’il s’agissait d’un «plastron», selon l’organisme de surveillance de la désinformation NewsGuard.

    Ce terme (en anglais «crisis actor») est utilisé par les complotistes pour mettre en doute l’authenticité de crimes de masse et des victimes qu’ils font.

    Au sujet de la photo du survivant de Sydney, Grok parle d’une «mise en scène».

    Les experts estiment que l’IA peut être utile, pour géolocaliser des images par exemple, mais jugent pour l’heure impossible de remplacer les humains pour vérifier les faits et expliquer le contexte.

    Source: https://www.lematin.ch/story/attentat-a-sydney-les-fausses-informations-de-grok-l-ia-d-elon-musk-103471406

    Une IA complotiste ? :lol: en tout cas grotesque.

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    ça c’est super intéressant !!!

  • Slop ! Le nouveau mot pour les maux d'internet

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    Si Internet est un océan de contenus, les déchets générés par l’IA sont les débris flottants que nous sommes obligés d’éviter pour atteindre le rivage. Ces contenus de piètre qualité sont si omniprésents que Merriam-Webster a choisi « Slop » comme mot de l’année 2025 , le décrivant comme « un contenu numérique de faible qualité, généralement produit en grande quantité grâce à l’intelligence artificielle ».

    Vous savez de quoi ils parlent, n’est-ce pas ? Nous avons à notre disposition un éventail croissant de chatbots comme ChatGPT, Gemini, Claude, Copilot, Sora et d’innombrables autres qui, avec un peu plus qu’une simple invite, nous permettent de créer des quantités impressionnantes de contenu, allant des photos et vidéos aux articles, documents de recherche, présentations et même podcasts.

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    Slop !

    Certains aspects sont, sans conteste, remarquables. Le don de l’IA réside dans sa capacité à extraire du sens d’immenses quantités de données. Elle peut explorer en profondeur et en largeur, et révéler des informations précieuses. Elle peut transformer des pages et des pages de recherche en un rapport exploitable. L’IA peut supprimer les personnes indésirables et les débris d’une photo, voire ajouter des éléments qui n’étaient pas présents sur l’image originale.

    Les erreurs de l’IA sont si omniprésentes qu’on les remarque à peine. Elles contaminent les reportages, le service client, la publicité et les spots publicitaires (même si, à ce stade, je parviens encore presque toujours à identifier les « acteurs » de l’IA ).

    Le pire, c’est que beaucoup ne se rendent pas compte qu’ils utilisent l’IA pour générer du contenu. Au lieu de cela, ils l’utilisent comme du sel, l’appliquant généreusement à tous les aspects de leur vie.

    Au moins, avec le sel, il existe un moyen de savoir exactement quelle quantité se trouve dans nos aliments : il suffit de lire la liste des ingrédients.

    Imaginez un peu à quoi ressemblerait une étiquette d’ingrédients pour les produits d’aujourd’hui :

    Inspiration — 20 % Effort — 8 % IA — 70 % Deuxième regard — 2 %

    Bien que cela n’ait pas été prévu, le mot de l’année 2025 d’Oxford est « Rage Bait », qu’il définit comme « un contenu en ligne délibérément conçu pour susciter la colère ou l’indignation en étant frustrant, provocateur ou offensant ».

    J’imagine que, lorsque vous faites défiler des actualités et des contenus bouleversants sur les réseaux sociaux, les erreurs fréquentes de l’IA peuvent vous mettre un peu en colère.

    Je suis persuadé que des millions de personnes utilisent l’IA pour des tâches concrètes et des solutions importantes , mais je pense que la grande majorité la considère comme un jouet ou comme la réponse à leur paresse innée, et produit des résultats médiocres en IA à un rythme effréné.

    Notre colère ne risque pas de s’apaiser de sitôt. Certains experts estiment qu’environ la moitié du contenu que nous voyons en ligne est généré par l’IA, et d’autres prévoient qu’à l’heure actuelle, au moins 90 % d’Internet pourrait être constitué de productions de mauvaise qualité par l’IA.

    Source et plus: https://www.techradar.com/ai-platforms-assistants/we-filled-the-internet-with-garbage-and-now-slop-is-the-word-of-the-year-nice-going-ai

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    Depuis des décennies, la Motion Picture Association (MPA) est le principal défenseur des droits de propriété intellectuelle à Hollywood, notamment en matière de piratage. Cependant, dans une récente action en justice fédérale, les rôles se sont inversés. Se rangeant du côté de Disney, la MPA dénonce des abus présumés en matière de propriété intellectuelle et des demandes de brevets « extorsionnistes » liées aux codecs H.264 et H.265, dont elle craint qu’elles n’entraînent une hausse des prix des abonnements aux services de streaming.

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    Pour de nombreux pirates en ligne, les normes H.264 et H.265 sont synonymes de versions piratées de haute qualité.

    Les codecs et technologies de compression sous-jacents qu’ils décrivent se sont imposés comme les formats de piratage vidéo privilégiés, apparaissant dans des milliers de contenus diffusés en ligne.

    Il existe même des règles spécifiques, appelées « Scènes », pour la diffusion de contenu piraté dans ces formats. Pourtant, dans le même temps, des services de streaming comme Netflix, Amazon Prime et Disney+ utilisent la même technologie.

    Disney poursuivi pour contrefaçon de brevet

    InterDigital détient plus de 10 000 brevets vidéo et de codecs, dont ceux essentiels aux normes H.264 et H.265. Pour lire du contenu encodé dans ces formats, les fabricants d’appareils, tels que les fournisseurs d’ordinateurs et de téléviseurs, doivent obtenir une licence d’utilisation.

    Netflix, Prime Video et Disney+ utilisent ces codecs pour encoder leurs vidéos, mais, selon Interdigital, cela ne se fait pas toujours avec autorisation.

    En février, la société de brevets basée en Pennsylvanie a intenté un procès à Disney pour contrefaçon. Une plainte déposée devant un tribunal fédéral californien accuse Disney d’utiliser les codecs brevetés pour ESPN, Hulu et Disney+.

    InterDigital a contacté Disney en juillet 2022 pour discuter d’un accord de licence, mais face à l’absence de résultats, la société s’est sentie obligée d’engager une action en justice.

    « Aujourd’hui, les défendeurs poursuivent leurs violations généralisées des brevets revendiqués en utilisant la technologie revendiquée qui permet l’efficacité et la performance de leur activité de diffusion vidéo en continu. »

    Disney n’est pas la seule entreprise concernée. Le mois dernier, InterDigital a déposé une plainte quasi identique contre Amazon, accusant le géant du commerce en ligne d’utiliser sans autorisation la même technologie de compression vidéo pour Prime Video.

    L’association MPA soutient Disney

    Ces procès aux enjeux considérables touchent au cœur même du paysage du streaming vidéo. Ils suscitent une vive inquiétude, y compris au sein de la Motion Picture Association (MPA), qui a déposé un mémoire d’amicus curiae dans le cadre du procès intenté par Disney la semaine dernière.

    La plainte déposée par la MPA s’inscrit dans le cadre de la contre-poursuite de Disney, déposée en août devant un tribunal fédéral du Delaware, qui accuse InterDigital de pratiques anticoncurrentielles.

    La MPA, qui compte Disney et les autres grands services de streaming vidéo parmi ses membres, est généralement connue pour sa défense des droits de propriété intellectuelle. Dans ce cas précis, cependant, elle s’insurge contre ce qu’elle considère comme une violation de ces droits.

    Le document indique qu’InterDigital est accusée d’avoir orchestré une « campagne de chantage mondiale » visant à générer des profits exceptionnels, en utilisant des demandes et des actions extorsionnistes pour forcer les services de streaming à se joindre à elle.

    Extrait du rapport de MPA

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    On oblige Disney à capituler devant cette extorsion de fonds exorbitante 🙂

    L’association MPA considère les pratiques agressives d’InterDigital en matière de brevets comme une violation du droit de la concurrence. Dans son mémoire, elle soutient qu’InterDigital pratique une double facturation en tentant de faire payer aux services de streaming les mêmes transmissions vidéo que celles déjà financées par les fabricants d’appareils.

    En substance, le titulaire du brevet souhaite être rémunéré pour l’encodage et le décodage d’une même vidéo.

    « InterDigital a cherché à “cumuler les paiements”, exigeant que les fournisseurs de streaming prennent des licences donnant lieu à des redevances même lorsque ces fournisseurs diffusent du contenu sur des appareils dont les fabricants paient déjà InterDigital pour l’utilisation des mêmes brevets », écrit la MPA.

    InterDigital souligne que, si les normes H.264/HEVC sont obligatoires pour les fabricants d’appareils, elles sont techniquement « optionnelles » pour les services de streaming. L’entreprise affirme que Disney et d’autres peuvent utiliser une technologie non standard s’ils souhaitent éviter les frais.

    La MPA rejette cet argument contraire comme une « excuse fabriquée de toutes pièces », faisant remarquer que l’utilisation d’une technologie non standard rendrait ces services de streaming incompatibles avec pratiquement tous les téléviseurs et smartphones du marché.

    Au-delà des mécanismes de « double facturation », le mémoire de la MPA soutient les allégations plus générales de Disney selon lesquelles InterDigital s’est livrée à un stratagème trompeur où les obligations envers RAND ont été effectivement contournées.

    Hausse des prix des services de streaming

    En définitive, la MPA prévient que cette bataille juridique autour des brevets aura des conséquences concrètes pour les consommateurs. L’association professionnelle du cinéma affirme que si des détenteurs de brevets peu scrupuleux sont autorisés à cumuler les redevances, les services de streaming devront faire face à des coûts plus élevés.

    Dans son mémoire, la MPA établit un lien direct entre la conduite d’InterDigital et les factures mensuelles payées par les abonnés au streaming.

    « Tout cela engendre des coûts substantiels, ce qui pourrait se traduire par une hausse des frais d’abonnement ou une réduction de la production et de la diffusion des contenus en streaming », note la MPA.

    Il va sans dire que les enjeux de cette bataille juridique en matière de brevets sont considérables et que ses répercussions se font sentir à l’échelle mondiale. InterDigital a déjà obtenu des injonctions pour bloquer la diffusion des contenus Disney en Allemagne et au Brésil.

    Le tribunal du Delaware doit maintenant décider si les accusations antitrust de Disney doivent être rejetées, comme le demande InterDigital, ou si l’affaire peut se poursuivre.

    Source: https://torrentfreak.com/hollywood-warns-extortionary-codec-patent-fees-could-hike-streaming-subscription-prices/

    L’arroseur arrosé 🙂

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    @Psyckofox c-nard :! :! :! :! :!

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    L’application de messagerie instantanée détenue par Meta traverse une période délicate sur son principal territoire : l’Inde. Des directives gouvernementales récentes bousculent profondément le fonctionnement habituel de la plateforme, au risque de perturber aussi bien les utilisateurs individuels que les commerces qui en dépendent quotidiennement.

    Alors que New Delhi justifie ces mesures par la lutte contre la cybercriminalité, experts et organisations sectorielles alertent sur un possible dérapage réglementaire. Dans un pays où WhatsApp s’est imposé comme infrastructure de communication incontournable, ces nouvelles règles soulèvent autant d’inquiétudes pratiques que juridiques.

    Des obligations techniques contraignantes pour les messageries

    Les autorités indiennes exigent désormais qu’un lien permanent existe entre chaque compte et la carte SIM utilisée lors de l’inscription initiale. Cette directive, rendue publique début décembre après son émission fin novembre, s’applique à plusieurs plateformes dont Meta, Telegram et Signal. Les entreprises concernées disposent d’un délai de 90 jours pour se conformer.

    L’impact va au-delà du simple enregistrement. Les versions web et desktop imposent maintenant une déconnexion toutes les six heures, obligeant l’utilisateur à scanner un code QR depuis son téléphone pour rétablir l’accès. Le ministère des télécommunications défend cette approche en invoquant des pertes estimées à 228 milliards de roupies (environ 2,5 milliards de dollars) dues aux fraudes numériques rien qu’en 2024. Selon les explications officielles, ancrer chaque session active à une SIM vérifiée permettrait de tracer les numéros impliqués dans les arnaques.

    Une précision gouvernementale indique toutefois que ces règles ne s’activent pas lorsque la carte SIM reste insérée dans l’appareil pendant l’itinérance. Malgré cette exception, l’application généralisée suscite de vives réactions.

    Un écosystème commercial particulièrement vulnérable

    Si ces directives visent l’ensemble des messageries instantanées majeures, WhatsApp subit la pression la plus forte. Plus de 500 millions d’Indiens utilisent l’application, avec un taux d’ouverture quotidienne atteignant 94 % de la base mensuelle en novembre, contre 59 % aux États-Unis selon Sensor Tower.

    Les petits commerçants indiens représentent une catégorie spécialement exposée. Nombreux sont ceux qui enregistrent leur compte WhatsApp Business sur un smartphone relié à une carte SIM, tout en gérant les conversations clients via l’interface web ou desktop depuis un autre poste. Contrairement aux grandes structures qui exploitent les API Business pour des échanges automatisés, ces micro-entreprises s’appuient sur l’application mobile et son interface compagnon. Déconnecter les sessions toutes les six heures risque d’interrompre brutalement la prise de commandes, le support client et l’engagement commercial.

    Cette situation intervient alors que WhatsApp développe justement ses capacités multi-appareils, permettant de rester connecté simultanément sur plusieurs supports sans dépendre d’un unique smartphone actif.

    Source et plus: https://www.fredzone.org/linde-impose-des-restrictions-inedites-a-whatsapp-et-menace-son-modele-dusage/

    Pour avoir séjourné plusieurs fois dans un pays à majorité Indienne (et en grande partie créole), j’ai pu suivre avec effarement l’évolution du besoin vital de la population pour cette application.

    Dans cette succursale du royaume du bordel, rien ne se fait sans whatsapp, ni rendez-vous, ni livraison, sans devoir partager temporairement sa position, dans un pays ou personne ne connaît ou utilise les noms de rues (pondus récemment), personne n’est de toute façon à l’heure, ce qui permet de patienter en scrutant l’approche de l’espéré quand les délais peut se compter en heures 🙂

  • Et si Oracle faisait éclater la bulle de l'IA

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    Un dont on parle moins c’est NVIDIA dont la capitalisation boursière (BN 4261) est totalement hors de proportion au vu de son CA (Mds 126)

    De plus leur CA est basé à près de 90% sur des activités très volatiles :

    Solutions informatiques et de mise en réseau (89%) : plateformes et infrastructures de centres de données, solutions d’interconnexion Ethernet, solutions calcul haute performance, plateformes et solutions pour véhicules autonomes et intelligents, solutions pour l’infrastructure d’intelligence artificielle d’entreprise, processeurs d’extraction de crypto-monnaies, cartes informatiques embarquées pour la robotique, l’enseignement, l’apprentissage et le développement de l’intelligence artificielle, etc. ;

    Processeurs graphiques (11%) : destinés aux ordinateurs, aux consoles de jeux, aux plateformes de diffusion en direct de jeux vidéo, aux stations de travail, etc. (marques GeForce, NVIDIA RTX, Quadro, etc.). Le groupe propose également des ordinateurs portables et de bureau, des ordinateurs de jeu, des périphériques pour ordinateurs (moniteurs, souris, manettes de jeux, télécommandes, etc.), des logiciels pour l’informatique visuelle et virtuelle, des plateformes pour les systèmes d’info-divertissement automobiles et des plateformes de collaboration dans le cloud.

    Le CA par secteur d’activité se ventile entre stockage de données (88,3%), jeux (8,7%), visualisation professionnelle (1,4%), automobile (1,3%) et autres (0,3%).

    Perso je n’aimerais pas avoir mon portefeuille rempli de leur share.

    Source : https://www.zonebourse.com/cours/action/NVIDIA-CORPORATION-57355629/societe/

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    Jeudi, The Walt Disney Company a annoncé un investissement d’un milliard de dollars dans OpenAI et un accord de licence de trois ans qui permettra aux utilisateurs du générateur vidéo Sora d’OpenAI de créer de courts clips mettant en scène plus de 200 personnages Disney, Marvel, Pixar et Star Wars. Il s’agit du premier partenariat majeur de licence de contenu conclu par un studio hollywoodien concernant la dernière version de la plateforme vidéo IA d’OpenAI, qui avait suscité des critiques au sein de certains acteurs de l’industrie du divertissement lors de son lancement fin septembre.

    Le générateur d’images ChatGPT bénéficiera lui aussi d’un accès officiel à cette même propriété intellectuelle, bien que ces informations aient été intégrées à ces modèles d’IA depuis longtemps. La nouveauté réside dans le fait qu’OpenAI autorisera officiellement la diffusion, avec l’aval de Disney, de contenus liés à Disney générés par ses modèles d’IA, via ses filtres de modération.

    De son côté, Disney prévoit de déployer ChatGPT pour ses employés et d’utiliser la technologie d’OpenAI pour développer de nouvelles fonctionnalités pour Disney+. Une sélection de vidéos de Sora réalisées par les fans sera diffusée sur la plateforme Disney+ dès début 2026.

    L’accord ne porte pas sur l’utilisation de l’image ou de la voix des personnalités. Disney et OpenAI ont déclaré s’être engagés à « mettre en place des contrôles rigoureux afin d’empêcher la création de contenus illégaux ou préjudiciables » et à « respecter le droit des individus à contrôler l’utilisation de leur voix et de leur image ».

    Bien que Disney et OpenAI soient apparemment amis aujourd’hui, la société a simultanément adopté une position agressive à l’égard de certaines entreprises d’IA avec lesquelles elle n’a pas noué de partenariat.

    Mercredi, Disney a adressé une mise en demeure à Google, accusant l’entreprise de « violation massive de ses droits d’auteur » par le biais de ses services d’intelligence artificielle, notamment YouTube. Disney a également envoyé des mises en demeure similaires à Meta et Character.AI et a intenté des poursuites contre le service de synthèse d’images Midjourney, conjointement avec NBCUniversal et Warner Bros. Discovery.

    Plusieurs questions importantes concernant cet accord restent sans réponse, notamment le montant des frais de licence, l’utilisation éventuelle du contenu Disney pour l’entraînement des futurs modèles d’OpenAI, et même la finalisation de l’accord. L’annonce précise également qu’il reste « sous réserve de négociations pour des accords définitifs », des mises à jour ou des clarifications sont donc à prévoir.

    Source et plus: https://arstechnica.com/ai/2025/12/disney-invests-1-billion-in-openai-licenses-200-characters-for-ai-video-app-sora/

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    Arf pas remarqué ça sur mes machines clientes. Je serais plus vigilant.

  • Google banana l'I.A. qui tue Photoshop

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    @duJambon a dit dans Google banana l'I.A. qui tue Photoshop :

    Comment développer son esprit critique face aux images à l’ère de l’IA?

    Développer son esprit critique tout court serait déjà un grand pas pour beaucoup de monde de nos jours… L’IA n’est qu’un démultiplicateur de l’ignardise sociétale.
    Big up à tous les ploucs qui confondent IA et moteur de recherche.

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    L’entreprise affirme que son nouveau modèle d’IA surpasse Gemini et égale les humains dans 70 % des tâches professionnelles. 🎻 …en vitesse (ah bon !) 🙂

    Jeudi, OpenAI a lancé GPT-5.2, sa toute nouvelle famille de modèles d’IA pour ChatGPT, déclinée en trois versions : Instant, Thinking et Pro. Cette publication fait suite à la note interne d’urgence émise par le PDG Sam Altman au début du mois, qui réorientait les ressources de l’entreprise vers l’amélioration de ChatGPT face à la concurrence du modèle d’IA Gemini 3 de Google .

    « Nous avons conçu la version 5.2 pour générer encore plus de valeur économique pour les utilisateurs », a déclaré Fidji Simo, directeur des produits chez OpenAI, lors d’une conférence de presse jeudi. « Elle est plus performante pour créer des feuilles de calcul, élaborer des présentations, écrire du code, percevoir des images, comprendre le contexte à long terme, utiliser des outils et relier des projets complexes à plusieurs étapes. »

    Comme pour les versions précédentes de GPT-5, les trois niveaux du modèle ont des objectifs différents : Instant gère les tâches plus rapides comme l’écriture et la traduction ; Thinking produit un texte de « réflexion » simulé pour tenter de s’attaquer à des tâches plus complexes comme le codage et les mathématiques ; et Pro produit encore plus de texte de raisonnement simulé dans le but d’offrir les performances les plus précises pour les problèmes difficiles.

    (Ici un benchmark entre la version 5.1 et la 5.2 il y a un mot tout en bas à ce sujet)

    Étrangement, bien que la sortie du modèle GPT-5.2 soit censée répondre aux performances de Gemini 3, OpenAI a choisi de ne publier aucun benchmark comparatif entre les deux modèles sur son site web promotionnel.

    GPT-5.2 dispose d’une fenêtre de contexte de 400 000 jetons, lui permettant de traiter des centaines de documents à la fois, et d’une date limite de connaissances fixée au 31 août 2025.

    GPT-5.2 sera déployé auprès des abonnés payants de ChatGPT à partir de jeudi, avec un accès API disponible pour les développeurs. Le prix de l’API est de 1,75 $ par million de jetons d’entrée pour le modèle standard, soit une augmentation de 40 % par rapport à GPT-5.1. OpenAI précise que l’ancienne version GPT-5.1 restera disponible dans ChatGPT pour les utilisateurs payants pendant trois mois, dans un menu déroulant dédié aux anciens modèles.

    Rattraper son retard sur Google

    Cette annonce intervient après un mois difficile pour OpenAI. Début décembre, Altman a émis une directive interne d’alerte maximale suite à la performance exceptionnelle du modèle Gemini 3 de Google, qui a surpassé plusieurs benchmarks d’IA et conquis des parts de marché. La note de service préconisait le report d’autres initiatives, notamment les plans publicitaires pour ChatGPT, afin de se concentrer sur l’amélioration de l’expérience utilisateur du chatbot.

    Les enjeux sont considérables pour OpenAI. L’entreprise s’est engagée à investir 1 400 milliards de dollars dans le développement de son infrastructure d’IA au cours des prochaines années, des investissements réalisés lorsqu’elle bénéficiait d’une avance technologique plus marquée parmi les entreprises du secteur. L’application Gemini de Google compte désormais plus de 650 millions d’utilisateurs actifs mensuels, tandis qu’OpenAI revendique 800 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires pour ChatGPT.

    Pour rester compétitif, OpenAI déploie des modèles à un rythme soutenu : GPT-5.2 est la troisième mise à jour majeure depuis août. Lancée en août, GPT-5 proposait un nouveau système de routage permettant d’alterner entre réponse instantanée et raisonnement simulé, mais les utilisateurs ont déploré de novembre le manque de naturel et de spontanéité des réponses. La mise à jour GPT-5.1 a ajouté huit options de « personnalité » prédéfinies et s’est concentrée sur l’amélioration du comportement conversationnel du système.

    OpenAI affirme que GPT-5.2 Thinking surpasse ou égale les performances des experts humains dans 70,9 % des tâches du benchmark GDPval (contre 53,3 % pour Gemini 3 Pro). L’entreprise affirme également que le modèle accomplit ces tâches plus de 11 fois plus rapidement et à un coût inférieur à 1 % de celui des experts humains.

    Selon Max Schwarzer, responsable du post-entraînement chez OpenAI, GPT-5.2 Thinking génère également des réponses avec 38 % de confabulations en moins que GPT-5.1, qui a déclaré à VentureBeat que le modèle « hallucine sensiblement moins » que son prédécesseur.

    Cependant, nous prenons toujours les benchmarks avec des pincettes, car il est facile de les présenter de manière positive pour une entreprise, surtout lorsque la science de la mesure objective des performances de l’IA n’a pas encore rattrapé les arguments de vente des entreprises en faveur de capacités d’IA quasi humaines.

    Les résultats de tests comparatifs indépendants réalisés par des chercheurs extérieurs à OpenAI ne seront pas disponibles avant un certain temps. En attendant, si vous utilisez ChatGPT pour vos tâches professionnelles, vous pouvez vous attendre à des modèles performants bénéficiant d’améliorations progressives et d’une optimisation du code.

    Source: https://arstechnica.com/information-technology/2025/12/openai-releases-gpt-5-2-after-code-red-google-threat-alert/

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    Sinon voici des préfix CHATGPT à utiliser pour optimiser son utilisation 😉
    ça mériterait son propre topic 😉

    Si vous utilisez ChatGPT régulièrement, vous avez certainement remarqué que les réponses varient considérablement en fonction de la façon dont vous posez votre question. Mais peu de gens exploitent pleinement le potentiel des préfixes structurés pour transformer radicalement la qualité et le format des réponses.

    Ces préfixes ne sont pas des commandes magiques, mais plutôt des instructions explicites en langage naturel. En cadrant précisément votre attente dès le début de votre prompt, vous guidez le modèle vers le type de raisonnement, le format et le niveau de détail souhaités. C’est une forme de prompt engineering accessible à tous.

    À noter : L’efficacité de ces préfixes peut varier selon le contexte, la complexité de votre question et la formulation globale de votre prompt. L’essentiel est d’expérimenter pour trouver ce qui fonctionne le mieux dans votre cas d’usage spécifique.

    Reformater les réponses pour obtenir le format exact

    /ELI5 : Explique de manière très simple et accessible (Explain Like I’m 5)
    Idéal quand un concept vous semble complexe et que vous souhaitez une explication élémentaire.
    Exemple : /ELI5: Comment fonctionne la théorie des cordes ?

    /FORMAT AS : Impose un format spécifique (tableau, JSON, etc.)
    Exemple : /FORMAT AS JSON: Liste les monnaies du monde

    /CHECKLIST : Transforme la réponse en liste à cocher
    Exemple : /CHECKLIST: Préparation d’un départ à la retraite d’un collègue

    /EXEC SUMMARY : Présente un résumé, idéal pour un rapport professionnel et structuré
    Exemple : /EXEC SUMMARY: Tendances du ecommerce français en 2025

    /COMPARE : Place deux ou plusieurs éléments côte à côte pour faciliter la comparaison
    Exemple : /COMPARE: Symfony vs Laravel en framework PHP

    /STEP-BY-STEP : Décompose en étapes claires et séquencées permettant de suivre un processus du début à la fin de manière logique
    Exemple : /STEP-BY-STEP: Comment créer un post Instagram viral ?

    /TLDL : Résume en quelques lignes essentielles (Too long, didn’t listen)
    Exemple : /TLDL: Explique la formation des trous noirs

    /SCHEMA : Génère un plan structuré ou un modèle afin de visualiser l’architecture d’une idée
    Exemple : /SCHEMA: Structure du process de mise en stock d’un article

    /BRIEFLY : Force une réponse très concise
    Exemple : /BRIEFLY: Résume ce concept

    /BEGIN WITH ou /END WITH : Force un début ou une fin spécifique
    Exemple : /BEGIN WITH: “Bonjour” / END WITH: “Cordialement”

    Pousser la réflexion plus loin

    Face à des questions techniques ou stratégiques, ChatGPT peut parfois proposer des réponses trop rapides ou manquant de profondeur. Ces commandes obligent le modèle à ralentir, à décomposer son raisonnement et à vérifier lui-même la solidité de ses conclusions.

    /SWOT : Produit une analyse forces/faiblesses/opportunités/menaces.
    Exemple : /SWOT: Créer une boutique Shopify dans la niche des produits écologiques pour bébés

    /METRICS MODE : Exprime les réponses avec mesures et indicateurs.
    Exemple : /METRICS MODE: Analyse la rentabilité d’un passage de 35h à 32h dans une startup de 15 personnes

    /CHAIN OF THOUGHT : L’IA expose chaque étape de sa logique en affichant le raisonnement intermédiaire.
    Exemple : /CHAIN OF THOUGHT: Un investissement de 50k€ en SEO ou en publicité Meta pour un site e-commerce ?

    /FIRST PRINCIPLES : Permet une analyse rigoureuse en remontant aux bases.
    Exemple : /FIRST PRINCIPLES: Pourquoi les batteries lithium-ion dominent-elles le marché des véhicules électriques ?

    /PARALLEL LENSES : Examine une question sous plusieurs angles.
    Exemple : /PARALLEL LENSES: L’impact de l’intelligence artificielle sur le métier de développeur web - vision optimiste, réaliste et pessimiste

    /EVAL-SELF : L’IA évalue sa propre réponse de manière critique.
    Exemple : /EVAL-SELF: Ton analyse précédente sur les cryptomonnaies contenait-elle des biais ou approximations ?

    /PITFALLS : Identifie les erreurs et les pièges possibles.
    Exemple : /PITFALLS: Je veux automatiser entièrement le service client par IA - quels problèmes vais-je rencontrer ?

    /SYSTEMATIC BIAS CHECK : Assure une analyse objective et impartiale.
    Exemple : /SYSTEMATIC BIAS CHECK: Réexamine ton analyse sur le travail à distance - as-tu favorisé un point de vue ?

    /DELIBERATE THINKING : Etabli un raisonnement réfléchi convenant bien aux cas complexes.
    Exemple : /DELIBERATE THINKING: Faut-il migrer notre stack technique de WordPress vers Next.js sachant qu’on a 200 pages de contenu et 3 plugins métiers ?

    /REFLECTIVE MODE : Questionne la qualité de l’analyse fournie.
    Exemple : /REFLECTIVE MODE: Mon argumentaire de vente pour convaincre un client B2B est-il vraiment solide ou repose-t-il sur des suppositions ?

    Personnaliser le ton et le registre

    Un même contenu doit souvent être présenté différemment selon qu’il s’adresse à un expert technique, un débutant ou un décideur en entreprise. Ces préfixes permettent d’ajuster automatiquement le niveau de langage, la complexité et le ton employé.

    /ACT AS : Fait endosser un rôle précis à ChatGPT.
    Exemple : /ACT AS: DRH d’une scale-up tech - Rédige un email annonçant une réorganisation interne

    /ROLE: TASK: FORMAT: : Combine rôle, tâche et format souhaité.
    Exemple : /ROLE: Expert SEO TASK: Auditer la stratégie de contenu de ce blog FORMAT: Tableau avec scoring de 1 à 10

    /TONE : Change le ton (formel, technique, accessible, etc.).
    Exemple : /TONE: Professionnel mais bienveillant - Explique à un client pourquoi son projet va dépasser le budget initial

    /JARGON : Utilise un vocabulaire technique destiné aux experts du domaine.
    Exemple : /JARGON: Explique l’optimisation des Core Web Vitals via le lazy loading et le code splitting

    /AUDIENCE : Adapte la réponse à un public défini afin de calibrer la complexité selon les connaissances du lecteur.
    Exemple : /AUDIENCE: Dirigeants non-techniques - Explique pourquoi migrer vers une architecture cloud-native

    /DEV MODE : Adopte un style développeur, focus sur le code.
    Exemple : /DEV MODE: Corrige cette fuite mémoire dans mon hook React useEffect

    /PM MODE : Adopte une posture de chef de projet avec planning, ressources et échéances.
    Exemple : /PM MODE: Planifie la refonte complète d’une app mobile avec 2 devs frontend, 1 backend et 1 designer

    /REWRITE AS : Reformule et transpose le contenu dans un style ou registre spécifique.
    Exemple : /REWRITE AS: Post LinkedIn accrocheur - Transforme mon article technique sur le serverless

    /MULTI-PERSPECTIVE : Explore un sujet sous plusieurs angles et points de vue différents.
    Exemple : /MULTI-PERSPECTIVE: Implémenter l’authentification biométrique - point de vue sécurité, UX et coût de développement

    Éviter les réponses hors sujet

    Il arrive que ChatGPT s’écarte du sujet initial ou généralise trop rapidement. Ces commandes établissent des limites claires pour garder la conversation focalisée sur ce qui vous intéresse vraiment.

    /GUARDRAIL : Impose des limites strictes pour maintenir un périmètre de réponse précis.
    Exemple : /GUARDRAIL: Compare uniquement les performances techniques de React et Vue, ignore l’écosystème et la popularité

    /NO AUTOPILOT : Force une réflexion approfondie en interdisant les réponses automatiques et superficielles.
    Exemple : /NO AUTOPILOT: Pourquoi mon taux de conversion e-commerce stagne à 1.2% - analyse approfondie sans généralités

    /CONTEXT STACK : Maintient en mémoire plusieurs couches de contexte issues des échanges précédents.
    Exemple : /CONTEXT STACK: En tenant compte de mon budget de 10k€, mes 2 devs juniors et le délai de 3 mois qu’on a évoqués

    Conclusion

    Ces commandes constituent un ensemble d’outils puissants pour transformer votre utilisation de ChatGPT. Bien qu’elles ne soient pas officiellement documentées, elles représentent une évolution naturelle dans la manière dont les utilisateurs interagissent avec les modèles d’IA avancés.

    La clé est d’expérimenter progressivement avec ces préfixes pour identifier ceux qui correspondent le mieux à votre flux de travail. Chacun aura ses préférences, et c’est à travers l’usage régulier que vous découvrirez les combinaisons les plus efficaces pour vos besoins spécifiques.

    – Source : https://blog.shevarezo.fr/post/2025/12/10/astuces-meilleures-reponses-chatgpt

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    Ça me semblerait quand même très gros pour être plus qu’un effet d’annonce, désamorcé ensuite, comme bien d’autres.
    Puis c’est pas cohérent avec America First! pour le coup, business avant tout.

    En revanche, je pense que TRUMP et son administration pourraient avoir (eu ?) une utilisation bien à eux du Cloud Act dans le cadre du business justement.
    https://www.lemagit.fr/definition/CLOUD-Act

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    Fournir sa photographie et ses empreintes quand on demande son passeport ou sa carte d’identité est plus lourd de conséquence que ce qu’on imagine. Ces données, qui sont enregistrées dans le fichier des « titres électroniques sécurisés » (TES) sont récupérées par la police par un contournement de la loi. La Quadrature du Net a pu obtenir des témoignages et preuves formelles de l’utilisation abusive de ce fichier pour identifier des personnes lors d’enquêtes judiciaires. Nous avons alerté la CNIL sur ce scandale qui était malheureusement prévisible, tant ce fichier TES portait, par son existence même, les risques d’un abus de surveillance par l’État.

    Plus belle la vie du fichier TES

    Pour comprendre comment nous en sommes arrivé·es là, revenons sur les origines de ce fichier. En 2005, un décret autorise pour la première fois l’enregistrement des informations des personnes demandant un passeport (nom, prénom…) dans une puce électronique au sein du passeport, mais également dans un fichier centralisé à destination des agent·es chargé·es de la délivrance des titres d’identité. Ainsi naît le premier fichier TES (qui s’appelait alors « DELPHINE »). En 2008, afin de se conformer à un règlement européen, sont ajoutées au sein de la puce l’image numérisée du visage et des empreintes digitales. Le gouvernement en profite alors pour également les ajouter dans le fichier, au lieu de rester sur une seule conservation décentralisée. Ceci n’était clairement pas un choix neutre puisqu’il s’agit de données biométriques particulièrement sensibles.

    La CNIL, elle, se montrait pourtant défavorable à un enregistrement centralisé d’autant de données dans le fichier TES. En effet, pour la première fois, une base de données faisait un lien entre des données biométriques et une identité civile. L’objectif affiché était de faciliter les démarches administratives et lutter contre la « fraude documentaire ». Mais factuellement, ce lien technique entre identité et données biométrique peut aussi permettre l’identification d’une personne par la comparaison de ses empreintes ou de son visage avec les données contenues dans le fichier. Bien qu’une telle possibilité ne soit pas prévue par les textes, la CNIL estimait tout de même que le choix de centraliser ces données était disproportionné dès lors qu’il existait des modalités de lutte contre la fraude qui apparaissaient tout à la fois aussi efficaces et plus respectueuses de la protection de la vie privée des personnes.

    En 2012, une loi proposée par deux sénateurs de droite a tenté de faire évoluer ce fichier TES, qui contenait alors les données biométriques d’environ 6,5 millions de personnes. Cette loi prévoyait de permettre expressément à la police de se servir dans la base de données pour pouvoir identifier des personnes lors de certaines enquêtes. Cette volonté de mise a disposition du fichier TES à la police a cependant été invalidée par le Conseil constitutionnel. Celui-ci a estimé que l’ampleur de la base de donnée qui contenait des données particulièrement sensibles, couplée avec la nouvelle possibilité technique et légale de permettre une identification par la police – qui n’avait rien à voir avec l’objectif initial de faciliter la délivrance des passeports – engendraient des atteintes trop graves aux libertés. Le Conseil craignait notamment que si ces techniques d’identification n’étaient pas limitées, elles « ne pouvaient qu’être vouées à se développer ».

    C’est surtout en 2016 que ce fichier a fait l’objet de critiques et d’attention médiatique. Le gouvernement Valls avait discrètement fait passer un décret créant un nouveau fichier TES au périmètre drastiquement différent. Désormais, il pouvait aussi contenir les données relatives aux cartes nationales d’identité

    Or, quasiment tous·tes les Français·es en possèdent une. De nombreuses institutions comme la CNIL, l’ANSSI, l’Inria ou le Conseil national du numérique avaient vertement critiqué ce choix, pointant les risques de la centralisation inédite d’informations liées à l’identité, et en particulier les données biométriques, de quasiment toute la population. Elles craignaient aussi bien les fuites de données que les attaques informatiques et les abus étatiques, d’autant que d’autres options moins attentatoires et décentralisées étaient possibles. Face aux critiques, il était notamment répété à l’envi qu’au grand jamais ce fichier ne pourrait servir à faire de l’identification.

    Avec d’autres, nous avions attaqué le fichier devant le Conseil d’État, qui l’a néanmoins validé en 2018. Nous avons tout de même poursuivi le combat. En 2022, avec 15 248 personnes, nous avons déposé une plainte collective devant la CNIL pour dénoncer l’illégalité de ce fichier. L’instruction de cette plainte est toujours en cours et c’est dans le cadre de cette procédure que nous avons envoyé de nouveaux documents à la CNIL pour démontrer ce que nous craignions depuis l’origine : la police se sert allègrement dans le fichier TES.

    Administrations et policiers main dans la main

    Techniquement et légalement, un simple officier de police judiciaire ne peut pas avoir accès au fichier TES. Le décret de 2016 prévoit uniquement que certains agents individuellement nommés et « chargés des missions de prévention et de répression des atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation et des actes de terrorisme » puissent le consulter. Pourtant, le ministère de l’Intérieur a laissé s’installer une pratique qui permet de contourner les interdictions d’accès aux données du TES, et ce, sans aucune restriction et pour n’importe quel type d’affaire.

    Il s’appuie pour cela sur le mécanisme des « réquisitions » judiciaires prévu par le code de procédure pénale. Sur autorisation du procureur de la République, les officiers de police judiciaire peuvent exiger de toute entité publique ou privée de leur fournir les informations qu’elles possèdent et qui seraient utiles pour une enquête. C’est ainsi que la police peut, par exemple, récupérer les enregistrements de vidéosurveillance d’un magasin ou les données personnelles d’une personne précise que détiendrait une banque, la SNCF, un réseau social ou encore la CAF. Ces acteurs sont obligés de répondre sous peine d’une amende de 3 750 euros.

    Aujourd’hui, nous pouvons démontrer que la police utilise ce pouvoir de réquisition abusivement auprès des administrations qui participent à la création et la délivrance des cartes d’identité ou passeports. Nous avons ainsi constaté des demandes des informations d’identité aux agent·es :

    Des « Centres d’expertise et de ressources titres » (CERT). Les CERT sont les services chargés au sein d’une préfecture ou d’une sous-préfecture d’instruire les dossiers de demandes de titres. De l’Agence nationale des titres électroniques (ANTS). C’est l’administration chargée de gérer le système informatique derrière les demandes et délivrances de cartes d’identité et passeports.

    La police n’interroge donc pas directement le fichier TES. Concrètement, elle contourne l’interdiction qui lui est faite de piocher dans le fichier TES en adressant des réquisitions à ceux qui y ont accès. Détournant la procédure, elle s’arroge ainsi un pouvoir de consultation du fichier qui lui est normalement interdit.

    […]

    Suite du pavé : laquadrature.net

    Duboudin: Suppression des balises html égarées par le paste 🙂

  • ChatGPT va débloquer un mode érotique

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    L’assistant d’OpenAI s’apprête à traiter les «adultes comme des adultes»: il autorisera dès décembre les conversations érotiques pour ses utilisateurs majeurs.

    Dans un message publié sur X, Sam Altman a expliqué que les garde-fous plus stricts mis en place pour répondre aux préoccupations sur la santé avaient rendu son assistant IA «moins utile/agréable pour de nombreux utilisateurs sans problème de santé mentale».

    Ces mesures de précautions renforcées avaient été instaurées après les poursuites lancées fin août par les parents d’Adam Raine, un adolescent californien qui s’est suicidé après avoir reçu des conseils précis de ChatGPT, selon la plainte.

    Le changement le plus notable interviendra en décembre, une fois déployé un système de vérification d’âge plus complet, qui permettra d’'autoriser «encore plus de choses, notamment les contenus érotiques pour les adultes vérifiés», a conclu le patron d’OpenAI, sans précision sur la méthode.

    Source et plus: https://www.watson.ch/fr/societe/chatgpt/765948330-chatgpt-va-debloquer-un-mode-erotique

    Chatgpt, dit-moi que tu m’aime !!! :lol: