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  • Spectacle de lanternes

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    @Aurel a dit dans Spectacle de lanternes :

    Ça se passe à Kiev quotidiennement

    Ça a malheureusement plus tendance à descendre qu’à monter!

  • Gaza: Les "dessous" du cessez le feu

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    Plusieurs dizaines de membres de la mouvance islamiste sont piégés sous Rafah, dans une zone contrôlée par l’armée israélienne depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Des négociations sont en cours pour les libérer et les désarmer

    Le 10 octobre dernier, lors de l’entrée en force de la trêve convenue entre le Hamas et Israël, les forces de l’Etat hébreu se sont retirées de la côte sud gazaouie afin de permettre le passage le long de la mer des civils déplacés. Selon les termes de l’accord, les soldats israéliens se sont alors relocalisés près de Rafah, derrière la ligne jaune définie par Tsahal pour délimiter le territoire interdit d’accès aux Palestiniens. Avec pour conséquence, préméditée ou non, de piéger des combattants du Hamas se trouvant dans des tunnels sous cette zone, et n’ayant pas d’autres issues que celles sous contrôle de l’armée israélienne.

    Après un mois et demi sans accès à l’extérieur, ces combattants commencent à manquer de ressources, et Tsahal ne se prive pas d’exploiter cette opportunité. Les autorités israéliennes ont annoncé la semaine dernière avoir tué 20 d’entre eux et en avoir capturé huit, alors qu’ils essayaient de fuir les tunnels. Lors de son interrogatoire, l’un des combattants interceptés a confié que dix membres du Hamas étaient déjà morts sous terre, et que ses compagnons et lui ont finalement tenté de s’échapper pour trouver de l’eau et de la nourriture. Bien que le sort de ces combattants soit évoqué dans les médias arabes et israéliens depuis plusieurs semaines, ce n’est que mercredi que le Hamas a reconnu publiquement la situation. Il parle de 60 à 80 combattants coincés, alors que l’armée israélienne les estime entre 100 et 200.

    Source et plus pour abonnés: https://www.letemps.ch/monde/moyenorient/a-gaza-le-sort-en-suspens-des-combattants-du-hamas-coinces-sous-terre

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    @Psyckofox Je n’ose pas dire: bienvenue au club, ça pourrait être mal interprété… :transpi:

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    C’est bien ce que je dis… :moque:

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    c’est à se demander s’il habite sur Terre ce type… bien évidemment, lui peut se permettre de payer une taxe il n’y a aucun problème ^^

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    ça fait longtemps que l’humain utilise l’IA… D’ailleurs, on l’insultait déjà à l’époque…
    Typiquement, quand tu jouais en hard à Street Fighter 2 sur la super nes ^^

    Même si, on est d’accord, c’est pas la même story…
    c’est juste des addicts d’un côté et de l’autre, des journaux qui font leur beurre d’en parler.

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    Cette année, il y a déjà une centaine de personnes blessées et une quinzaine de morts dans l’archipel. En cause: le dépeuplement des campagnes.

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    Parc Senshu à Akita, avec barrières et panneaux avertissant de la présence d’ours: l’accès est interdit au public après des attaques

    En bref:

    Plus de 20’000 ours ont été aperçus au Japon ces six derniers mois. Les attaques ont causé une quinzaine de décès et plus de 100 blessés. Le manque de nourriture pousse les ours affamés vers les zones urbaines.

    Hanako et Satsuki, deux retraitées âgées de 69 et 75 ans respectivement, s’apprêtent à s’adonner à leur hobby favori: la randonnée. Dans la forêt luxuriante d’Ome, une bourgade semi-rurale située à une quarantaine de kilomètres des arrondissements centraux de Tokyo, mais qui, administrativement, fait partie de la capitale.

    Pour autant, les deux amies affichent une mine soucieuse. «Je n’ai presque pas dormi de la nuit tellement j’étais inquiète», soupire Satsuki. «Je n’en mène pas large, ajoute Hanako. On ne peut pas exclure que cette escapade en forêt tourne mal…» En raison des ours.

    On en dénombre 70’000 environ dans l’archipel et, rien que ces six derniers mois, plus de 20’000 ont été aperçus, jusque dans des écoles, des supermarchés, des gymnases, des vergers, des parkings ou des sites touristiques très fréquentés.

    Les ours ont déjà blessé plus d’une centaine de personnes, leurs attaques ayant été mortelles dans une quinzaine de cas. C’est nettement plus que les cinq ou six décès qu’ils ont causés les deux années précédentes.
    Une clochette sur le sac à dos

    Près de 800 ours ayant déjà été vus à Tokyo cette année, Hanako et Satsuki ont attaché une clochette à leur sac à dos, comme les autorités recommandent aux promeneurs de le faire. En effet, leurs tintements avertissent les animaux de la présence d’êtres humains à proximité, donc ils ne sont pas surpris ni potentiellement irrités, dès lors dangereux. Elles ont aussi veillé à ne pas emporter de casse-croûte, car les ours ont un odorat très développé.

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    Le port de la clochette est recommandé quand on se promène dans une zone à ours

    Dans la localité voisine d’Okutama, pareillement, les promeneurs sont sur leurs gardes. «Je porte un casque – on ne sait jamais. Et puis, j’ai un spray au gaz poivré. Il paraît que ces aérosols sont assez efficaces», témoigne un octogénaire. «Je ne randonne plus jamais seule: toujours en groupe. C’est la consigne. Pour autant, je ne suis pas du tout rassurée…» confie une jeune fille. «En plus, on ne s’écarte jamais des sentiers balisés et on n’écoute plus de musique en marchant: ça nous paraît plus prudent», ajoute sa compagne de randonnée.

    Ours ninja

    Le vent de panique qui souffle sur l’archipel est alimenté par le délire des réseaux sociaux. À longueur de journée, ils attribuent le nombre grandissant d’attaques à des ours qui seraient devenus «des mangeurs d’hommes» et auraient «pris goût à la chair humaine».

    Des photos ou vidéos créées de toutes pièces à l’aide de l’intelligence artificielle montrent ces animaux à des endroits où ils n’ont jamais été vus ou des gens en train de les cajoler ou de les nourrir alors qu’il ne faut jamais s’approcher d’eux. Il y a deux ans, déjà, ces réseaux avaient idolâtré OSO18: le nom de code donné par les autorités à un ours qui attaqua plus de 60 bovins avant d’être abattu à l’issue d’une traque qui dura quatre ans.

    D’innombrables commentaires avaient alors élevé ce redoutable plantigrade au rang d’«ours ninja» pour sa capacité à éviter les humains et à déjouer leurs pièges. Toutefois, les experts froncent les sourcils devant tant d’élucubrations, la cohabitation de plus en plus ardue entre ces animaux et les humains étant due à des facteurs parfaitement identifiés.

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    Certains s’équipent de spray au poivre, qui serait utile pour se protéger

    Plus d’ours, moins de chasseurs

    On aperçoit davantage d’ours qu’auparavant au Japon, car ils sont de plus en plus nombreux, leur population augmentant de 10 à 20% par an. À l’inverse, l’archipel ne compte plus que 220’000 chasseurs, deux fois moins que dans les années 80. Et puis, les autorités, soucieuses de la biodiversité, ont mis fin dans les années 90 à la politique massive de «prélèvements» – d’abattages, en clair – lancée trente ans plus tôt, quand l’on déplorait chaque année plusieurs dizaines de décès dus aux ours.

    Malgré ces mesures de protection, une dizaine de milliers d’ours auront été tués d’ici à la fin décembre, sans d’ailleurs que l’opinion ne s’en émeuve. Plus de six sondés sur dix approuvent ces abattages, seuls 20% prônant d’autres méthodes, comme la capture de ces animaux puis leur don à des zoos ou leur remise en liberté dans des régions reculées et peu peuplées.

    Les ours tirent aussi profit du dépeuplement des campagnes dû à l’exode rural. Désormais, 60% des Japonais vivent dans les trois plus grandes métropoles: Tokyo, Osaka et Nagoya. On compte plus de 420’000 hectares de surfaces agricoles inexploitées dans le pays, soit près de deux fois plus qu’en 1990 (217’000 hectares). C’est autant de territoires nouveaux à conquérir pour ces animaux.

    Une petite croque en ville

    Les ours s’aventurent également de plus en plus hors de leur habitat rural traditionnel en raison du dérèglement climatique. «À l’issue de trois étés successifs, historiquement caniculaires, la végétation est épuisée», explique-t-on au Ministère de l’environnement.

    «Dès lors, les ours trouvent moins facilement qu’avant leur nourriture automnale préférée, à savoir les glands, les noix de hêtre et les baies d’if. Affamés, ils se hasardent donc en milieu urbain, d’autant plus qu’ils doivent se constituer de grosses réserves caloriques en vue de leur hibernation.»

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    Une autre mise en garde. L’image rappelle qu’une femelle avec son petit peut être particulièrement dangereuse.

    La sous-alimentation des ours due au climat risque d’ailleurs de perturber leur sommeil annuel. «S’ils n’ont pas stocké suffisamment de graisse sous-cutanée, ils hiberneront plus tardivement. Et de manière intermittente: sans cesse réveillés par la faim, ils erreront, faméliques et insatiables, prêts à dévorer n’importe quoi.»

    Cette année, dès lors, les attaques d’ours, d’habitude rares quand ils hibernent, pourraient se poursuivre. Dans l’immédiat, les autorités se mobilisent. C’est du jamais-vu: des policiers antiémeutes et des militaires viennent d’être envoyés en renfort dans les régions du nord-est les plus frappées par ce fléau animalier, où la situation ne cesse de se dégrader.

    Les livraisons à domicile et la distribution du courrier dans les boîtes aux lettres pourraient devoir être interrompues à cause des ours. Et d’ores et déjà, d’innombrables écoles ont dû recommander aux enfants de rester prudemment à la maison et de suivre les cours en distanciel. Comme aux pires moments de la pandémie de coronavirus.

    Source: https://www.tdg.ch/japon-les-ours-tuent-et-attaquent-les-supermarches-957960186539

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    C’est n’importe quoi!

    @duJambon a dit dans Sur cette île au large de Marseille, le premier quai flottant solaire au monde permet de produire de l'électricité :

    a été installé le premier appontement photovoltaïque au monde

    C’est faux! Il y en a déjà, y compris en France.

    @duJambon a dit dans Sur cette île au large de Marseille, le premier quai flottant solaire au monde permet de produire de l'électricité :

    d’une puissance unitaire de 237 Wc … de produire jusqu’à 12000 kWh

    En fait, tout est dans le “jusqu’à” :loool:
    Alors déjà, 237 (Wc qui est le rendement en conditions optimales)x48, ça ne donne pas 12 000 kWh, mais 11 376 kWh en conditions optimales constantes. Même sur la photo, les conditions ne sont pas optimales et il n’y a personne.

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    l’OS dont on était encore presque le maître. :ahah:

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    @Aerya a dit dans [Dossier] Josef Fuchs : L'ingénieur philanthrope qui a bâti l'empire de la surveillance First Wap :

    Merci, long à lire mais intéressant.

    Oui c’est tout à fait vrai 🙂

    Pavé César ! @Psyckofox

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    D’ici dix ans, le PIB par habitant d’un Polonais devrait être supérieur à celui d’un Français, selon l’OCDE. Le pays s’est totalement transformé à la fin du bloc soviétique et affiche la meilleure croissance d’Europe, loin des clichés du « plombier »

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    Le quartier des affaires de Varsovie est devenue le premier hub de l’Est et l’une des places fortes économique en Europe

    Un niveau de vie supérieur au Japon l’an prochain.

    L’essentiel:

    D’ici dix ans, un Polonais aura-t-il un meilleur niveau de vie que vous ? La question peut sembler fantaisiste, mais c’est pourtant bel et bien les prévisions de l’OCDE. Le PIB par habitant du pays de l’Est dépassera déjà celui du Japon dès l’an prochain. La Pologne a connu un véritable miracle économique depuis 1989 avec une croissance ininterrompue et un boom du PIB de + 932 % en trente-cinq ans. Le pays est devenu le premier hub technologique de l’Est, et 270 groupes internationaux s’y sont déjà implantés. La fin du communisme bien sûr, mais aussi l’adhésion à l’Union européenne en 2004 et le retour massif des expatriés a permis à la Pologne de se transformer massivement. Mais comme dans tout miracle économique, il y a aussi des laissés-pour-compte.

    Source et plus: https://www.20minutes.fr/monde/pologne/4184529-20251119-bientot-dubai-catholiques-comment-pologne-devenue-pays-plus-riches-monde-bruit

  • intervention de Fabrice ARFI

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    Voilà un exposé clair, net et argumenté. Merci du partage.

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    @patricelg sans doute et comme pour leur plaidoiries ils n’ont pas lu ce que l’IA a écrit.

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    @Popaul mes confuses, je ne connaissais pas “parser” j’ai googlé ton "parsé*et effectivement c’est un excellent jeu de mot.

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    @Aerya Telle qu’elle a été pensée, la “Taxe Zucman” ne rapporterait pas des miettes comme tu le dis, mais 20 Milliards d’euros par an !!! Le tout en ne sollicitant que 1800 foyers fiscaux.
    C’est la moitié des “économies” que voulait faire Bayrou en nous serrant (encore) la ceinture…

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    D’autres solutions que les batteries, dont les principes reposent sur les lois de la physique existent pour stocker l’électricité en attendant d’en avoir besoin (et ça évite de fabriquer des batteries):

    Le stockage gravifique (même principe que le STEP, mais sans barrage): https://trustmyscience.com/batterie-gravite-mine-abandonne-stock-energies-renouvelables/, ou https://www.enviro2b.com/2025/05/30/la-chine-construit-des-batteries-a-gravite-de-40-etages-qui-pourraient-rendre-le-lithium-obsolete/.

    Le stockage thermodynamique https://www.enerzine.com/comment-lue-veut-convertir-tunnels-et-mines-en-batteries-geantes-pour-le-renouvelable/159685-2025-03 (je ne comprends pas pourquoi ils utilisent une centrale au gaz pour libérer l’électricité)

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    @duJambon So do I !

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  • ligt feaut deu leauretaugraph

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    La beauté est propre à l’appréciation de chacun. Personne ne peut vraiment juger des goûts des autres.
    Même si parfois on se demande comment font certains avec la musique ou les fringues qu’ils portent… mais passons ^^

    Mais on ne parle pas de la beauté du français dans ce TEDx. Mais de la logique de l’écriture.

    Doigt ? doa ? dauha ?
    J’ai adoré le passage de créfission (leur mot inventé et les 240 manières possiblement différentes de l’écrire)
    craiphytion ?

    je sui sertin ke du Voltaire restera bo avek une ortograf logik kan mem

  • Aux origines D'Halloween...

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    Les origines d’halloween ont toujours généré un grand nombre de récits plus ou moins exacts.
    La seule chose qui semble certaine est que le mythe est né en Irlande et non aux USA
    comme on l’a prétendu pendant longtemps

    Samhain: aux origines celtiques et mystiques d’Halloween en Irlande.

    Dans le comté de Meath en Irlande se déroule depuis quelques années le Púca Festival, où les habitants célèbrent Samhain, fête celtique à l’origine d’Halloween. Pendant trois jours, les villes de Trim et Athboy, à 30 minutes environ de Dublin, vibrent au rythme de la musique traditionnelle irlandaise, des performances inspirées de la mythologie celte et de la flamme ancienne de Samhain.

    Avant que Halloween ne se pare de ses habits vert et orange et que la citrouille en devienne son emblème, c’est dans des navets que les irlandais creusaient bouche et yeux et allumaient une bougie. À quelques kilomètres de Dublin, dans le comté de Meath, se situent les villes de Trim et Athboy, où se déroule sur trois jours le Púca Festival, “púca” signifiant “fantôme” en irlandais. La région, également appelée “ancient East”, est l’une des plus anciennes et mystiques d’Irlande. À Trim se situe le plus ancien château d’Irlande, construit en 1172 par les anglo-normands et que l’on peut apercevoir dans le film Braveheart, Mel Gibson prenant part à l’histoire de la ville. Lors du festival, un marché de créateurs se tient au pied du château, où les marchands reviennent sur l’Histoire de Samhain — à prononcer Saweyn, ce qui signifie novembre — et la mythologie qui l’entoure.
    Pour les plus aventureux, des guides entourés d’acteurs proposent de revenir sur la mythologie de Samhain, les acteurs interpellant les visiteurs, nous plongeant directement dans la tradition irlandaise, démons et autres créatures venant perturber la visite au pied du château de Trim.

    Samhain ou le nouvel an celte.

    Dans la tradition celte, l’année était composée de deux saisons, une saison claire, célébrée au 31 mai, et une saison sombre, célébrée le 31 octobre. Pour les anciens celtes, il s’agit même d’une sorte de nouvel an, qui marque la transition d’une année à l’autre et l’ouverture vers l’Autre Monde, celui des ancêtres et des divinités. D’autres fêtes ponctuaient la roue de l’année, comme celle de Beltaine, qui célèbre le printemps, celle de Lugnasad, au mois d’août, qui célèbre l’été et la récolte, et celle d’Imbolg, qui célèbre la sortie de l’hiver.
    Samhain était associée à l’assemblée de Tara, qui se tenait sur la colline de Tara, dans le comté de Meath. La dernière assemblée rituelle se serait déroulée en l’an 560, où les druides se réunissaient afin de voter les lois, de célébrer la moisson ou encore de célébrer des mariages. Le 31 octobre, le roi attendait sur la colline de Tara que la flemme de Samhain s’allume sur la colline de Tlachtga, du nom d’une ancienne déesse dont les pouvoirs envahiraient le pays le soir d’Halloween, s’étant sacrifiée par amour pour un mortel afin de protéger l’Irlande. Le calendrier celte étant fixé sur les récoltes ainsi que sur la lune, Samhain durait à l’origine une semaine : trois jours avant la pleine lune de novembre, le jour de la pleine lune puis trois jours après. C’est le pape Grégoire IV qui aurait enterré les célébrations de Samhain pour laisser place à Halloween en l’an 835, la fête religieuse de la Toussaint balayant la célébration païenne.

    Des origines Nationalistes

    À la fin du XIXè siècle, le rapprochement entre Halloween et Samhain est établi afin de servir le nationalisme irlandais. En 1910, le journaliste et homme politique Arthur Griffith prend la tête du journal Sinn Féin, ancien parti nationaliste irlandais et organise l’année suivante des jeux et coutumes pour célébrer Samhain. Cependant, les origines de Samhain restent floues et seraient plus à attribuer aux auteurs et politiques du XIXè siècle qu’aux druides.
    La mère d’Oscar Wilde elle-même, Lady Francesca Wilde, a notamment publié en 1887 un ouvrage intitulé Ancient Legends, Mystic Charms and Superstitions of Ireland afin de donner à son pays ses lettres mystiques, dépeignant ainsi de nombreux rites ancestraux qui auraient eu lieu la nuit du 31 octobre au 1er novembre.

    Une pièce pour le púca

    Avant que les bonbons n’envahissent le marché d’Halloween, une tradition irlandaise toujours d’actualité permet aux plus jeunes de se faire un peu d’argent de poche. Si aujourd’hui on a l’habitude de frapper aux portes en demandant “un bonbon ou un sort”, les irlandais continuent à dire “a penny for the púca”, ou “un bonbon pour le púca”. La tradition veut que les familles fassent des gâteaux, dans lesquels les mères placent une ou plusieurs pièces : tomber sur une pièce est signe de richesse, et permet d’éloigner le mauvais sort ! Car en Irlande, le 31 mai et le 31 octobre sont célébrés comme étant deux jours où le voile entre le monde des vivants et celui des morts se trouve être fin, très fin. La colline de Tlachtga, à Trim, est même un lieu ancestral et mythique qui accueillait les druides lors de leurs rituels.
    Ainsi, au premier jour du festival de Púca, le 31 octobre, les habitants sélectionnés se rendent sur cette colline ancestrale où est allumée la flamme de Samhain, avant de descendre jusqu’à la ville d’Athboy, où se déroule la cérémonie ouverte au public. Ici, pas de citrouille mais les créatures de Púca qui viennent rendre visite aux spectateurs, cérémonie centrée autour de la flamme de Samhain, qui vient célébrer la fin des récoltes, la fin de la saison, l’ouverture du voile vers l’autre monde tout en éloignant les démons et en rendant hommage aux ancêtres. Lors de cette procession, alors que tous les autres feux du comté sont éteints, les habitants se déguisent avec des masques d’animaux, afin de ne pas être reconnus par les fées, considérées comme des créatures mesquines venues emmener les mortels vers l’Autre Monde. Les druides sacrifiaient aussi des animaux, le feu de joie permettant de se débarrasser de la négativité et d’être synonyme de chance, demandant ainsi aux ancêtres et aux divinités des récoltes fructueuses pour l’année à venir. Aujourd’hui, alors que l’herbe verte pousse partout sur la colline de Tlachtga, le lieu attribué aux sacrifices est le seul où l’herbe ne pousse pas.

    La légende de Jack-o’-lantern

    Cependant, si toutes ces traditions semblent difficiles à dater, celle de Jack-o’-lantern daterait des années 1750, en Irlande ou en Écosse. Avant que les citrouilles ne viennent habiller les porches des anglo-saxons, les irlandais utilisaient un légume bien à eux : le navet. La légende raconte que Jack, un maréchal-ferrant ivrogne et mesquin, n’aurait jamais pu entrer au Paradis à cause de la vie de débauche qu’il a mené. Mais le Diable n’était pas de son côté non plus, et lui aurait également refusé l’entrée de l’Enfer, le condamnant entre les deux mondes. Ainsi, il serait condamné à errer dans le noir avec pour seul repère un navet creusé en guise de lanterne depuis le jour de sa mort… Le 31 octobre. Dès lors, les irlandais ont pris l’habitude de creuser un navet et d’y placer une bougie le soir de Samhain.

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    Source : Geo

    https://www.geo.fr/voyage/samhain-aux-origines-celtiques-et-mystiques-d-halloween-en-irlande-229034

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