Télé-Cigognes
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– Dis chéri/e…
– Quoi encore ?
– On fait quoi de la dépouille de gognaud#3 demain ? Je me disais qu’il pourrait servir de breakfast aux autres, une fois plumé, assaisonné avec des tripes de mulot puis régurgité en bouillie, hop ni vu ni connu… Zéro gaspillage tout recyclable quoi. Mouah ah ah !
– LOL PTDR espèce de débile ! Y’a jamais eu de cannibales dans la famille.
– Ok, je déconnais, c’était pour détendre un peu l’atmosphère… Il était fort hideux mais je m’étais déjà attaché à lui tu sais…
– Tu me fais fienter, boucle-la !
– … Mpfff m’oui.
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@Psyckofox a dit dans Télé-Cigognes :
Ben c’est pas comme si c’était des éléphants, des orques, des dauphins, des chiens de prairies, des ourses, des baleines etc qui ont des sentiments quand un de leur petiot rend l’âme
Des mammifères en sorte… (notre famille…)
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@mekas a dit dans Télé-Cigognes :
@Psyckofox a dit dans Télé-Cigognes :
Ben c’est pas comme si c’était des éléphants, des orques, des dauphins, des chiens de prairies, des ourses, des baleines etc qui ont des sentiments quand un de leur petiot rend l’âme
Des mammifères en sorte… (notre famille…)
[a parte philo]
Je suis crunch d’histoires généalogiques pour avoir dépouillé et étudié patiemment un très grand nombre de registres de documents anciens d’archives des 17/18e siècles. Parce que le passé est une boussole pour comprendre, appréhender le présent et améliorer « peut-être » le futur. Encore que le doute m’habite sur l’évolution…
Autrefois, dans les temps fort reculés oubliés de nos jours au 21e siècle bien plus confortables, nos « familles traditionnelles mammifères humaines » en France et d’ailleurs dans le monde pondaient en rafale jusqu’à dix rejetons ovulaires voire plus (issues de multiples paillasses de mariages, les femelles passaient la quasi totalité de leurs existences enceintes à l’année dans la souffrance). Les mortalités infantiles comme adultes étaient récurrentes dans une extrême précarité surtout dans le milieu rural (famines, épidémies, chirurgie basique, obstétrique et pharmacopée inexistante). Et sous la domination masculine des gonades patriarcales. #MeToo n’en parlons pas ?
Sur une fratrie destinées à fournir la main d’œuvre à la métairie du Seigneur local pour subsistance de la famille, souvent près de la moitié sinon plus de la fratrie mourait soit en couche (la mère avec) ou en bas âge.
Quel rapport avec les cigognes me direz-vous ?
Ce sont des volatils « sauvages » (comme nous tous humains qui le sommes encore, cf. actu), bien que sympathiques aux regards anthropomorphiques et symboliques, mais qui comptent sur la survie d’au moins un poussin pour la survie de leur espèce. Programmation génétique oblige. Et s’il y des pertes, ils ne tiennent pas de comptabilité ni de sentiments emphatiques. Ils répéteront le même programme génétique l’année suivante encore et encore…
[/a parte philo]