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La mission martienne européenne relancée avec un décollage prévu dès 2028
L’ESA mise sur sa mission de recherche de vie sur Mars qui prévoit d’y faire atterrir un rover en 2030. Elle a signé un contrat cadre de 522 millions d’euros avec Thales Alenia Space, qui en sera le maître d’œuvre industriel. A l’origine prévue en partenariat avec Roscosmos, cette coopération avait été abandonnée après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le rover européen doit se poser à la surface de Mars afin d’y rechercher des traces de vieCap sur la planète rouge. L’Agence spatiale européenne, l’ESA, a décidé de relancer la mission d’exploration martienne désormais baptisée ExoMars 2028. Elle vise à faire atterrir un rover européen à la surface de Mars afin d’y rechercher des traces de vie. Grâce au soutien de la Nasa, le décollage du rover est prévu fin 2028 depuis le centre spatial Kennedy (KSC) pour un atterrissage sur le sol martien en 2030.
La mission d’origine, qui devait être menée en partenariat avec l’agence spatiale russe Roscosmos, avait été abandonnée en mars 2022, quelques semaines après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pour relancer la mission, l’ESA a signé avec Thales Alenia Space (TAS) un contrat-cadre d’un montant total de 522 millions d’euros. La société commune entre Thales (67%) et Leonardo (33%) se voit confirmer dans son rôle d’industriel leader de la mission d’exploration martienne. Elle fera appel à de nombreux partenaires sur le continent. Au Royaume-Uni, Airbus Defence and Space aura en charge la fabrication du rover. En France, ArianeGroup développera le bouclier avant et la protection thermique de la capsule de rentrée. En Allemagne, OHB concevra le module de transfert. En Italie, Altec aura la responsabilité du centre de contrôle et de pilotage du rover. Le groupe italien Leonardo va concevoir la foreuse afin que le rover fasse des carottages jusqu’à deux mètres de profondeur. Thales Alenia Space développera aussi le mini-laboratoire embarqué qui permettra au véhicule d’effectuer ses analyses sur site.
Selon TAS, la mission ExoMars 2028 représente un défi scientifique et technologique sans précédent : depuis l’utilisation de matériaux innovants pour la protection thermique lors de la rentrée dans l’atmosphère martienne jusqu’au développement logiciel du système de navigation, de contrôle et d’atterrissage sur le sol martien.
Tout le monde y va