En Australie, des caméras de surveillance chinoises vont être retirées des bureaux de l’administration
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Le Gouvernement australien a décidé de retirer 913 caméras chinoises qui ont été placées dans plus de 250 bâtiments. La Défense craint que des données sensibles soient transmises à Pékin
Des responsables du ministère des Finances ont par ailleurs confirmé que 65 caméras de surveillance de ce type avaient été installées dans des bureaux utilisés par des responsables politiques. Le ministère les a progressivement remplacées mais 40 doivent encore être enlevées, a-t-il précisé, soulignant qu’elles seraient remplacées d’ici avril.
Des initiatives similaires ont été engagées aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, qui ont pris des mesures pour empêcher les établissements gouvernementaux d’installer des caméras de fabrication chinoise sur des sites sensibles. Les deux pays ont exprimé leurs craintes de voir des informations sensibles fuiter si les entreprises chinoises à l’origine de ces appareils se retrouvaient forcées de partager leurs données avec les services de renseignements de Pékin.
En novembre 2022, Washington a interdit l’importation d’équipements de Hikvision et Dahua, invoquant «un risque inacceptable pour la sécurité nationale». Hikvision a de son côté rejeté les accusations et affirmé à l’AFP que ses produits étaient «conformes à toutes les lois et régulations australiennes applicables et font l’objet de strictes obligations en matière de sécurité».
La décision de la Défense australienne d’enlever ces caméras des locaux du ministère avait fait réagir Pékin, qui a accusé Canberra de «faire un mauvais usage de sa puissance nationale pour discriminer et réprimer les entreprises chinoises».
Bloquer le trafic sortant avec un pare-feu aurait peut-être été plus simple et moins couteux, à moins qu’elles ne soient wifi, à ce moment là, on peut envoyer un ballon pour espionner