Découverte d’un matériau capable d'arrêter les impacts supersoniques
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Un matériau capable d’aborder des chocs très importants, comme des impacts de projectiles supersoniques, a été breveté au Royaume-Uni. Une invention qui pourrait avoir des applications dans le domaine militaire et aérospatial.
Il est bien loin le temps des armures d’acier et des cottes de fer ! Depuis des années, la science s’ingénie à découvrir des matériaux de plus en plus résistants aux chocs. Après le fameux Kevlar, voici donc venu le temps du TSAM (Talin Shock Absorbing Materials).
Ce matériau, mis au point par des chercheurs de l’Université du Kent, est le premier connu à pouvoir résister à des projectiles supersoniques, rapporte un communiqué de l’institution. Le matériau hydrogel peut absorber des impacts d’1,5 km/seconde, soit plus que la vitesse du son ou que la vitesse initiale de la plupart des armes à feu, laquelle se situe entre 0,4 et 1 km/seconde.
Les chercheurs ont allié biologie et chimie, en travaillant à partir d’une protéine naturellement présente dans le corps humain, la taline. Celle-ci possède des propriétés d’absorption uniques, qui se retrouvent dans le TSAM.
Cette découverte offre de nouvelles perspectives pour l’industrie de l’armement, en particulier pour les équipements de protection comme les gilets pare-balles. Ceux-ci sont souvent composés de céramique, soutenue par des composites de fibre de verre. Ils sont lourds, ne bloquent pas l’énergie cinétique et sont parfois endommagés par l’impact. Autant de défauts que le TSAM pourrait corriger.
Par ailleurs, le TSAM devrait intéresser l’aérospatial. Le secteur est en effet à la recherche de matériaux de dissipation d’énergie, pour collecter des débris, des poussières ou de petits météoroïdes dans l’espace. Le TSAM pourraient aussi être utilisé dans l’équipement des astronautes, offrant une alternative aux aérogels classiques, soulignent les scientifiques.
Source: [link removed]/20221225/larmure-du-futurdecouverte-dun-materiau-capable-darreter-les-impacts-supersoniques-1057386876.html
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C’est bien et un peu mieux que ce qui existe actuellement, mais ce n’est pas non plus une révolution. C’est la vitesse absolue des débris spatiaux (7kms/s) qui est, de loin, la plus grande menace pour les mécanos de l’espace. De là, ça doit être intéressant dans la récupération de matériels géologiques en vitesse relative.
En revanche, il existe déjà bien des matériaux pour la protection militaire qui ne sont pas usités pour des questions de coût. Faudrait pas trop dépenser pour la chair à canon et cette dernière trouvaille de doit pas être donnée.