Après les radars, les caméras de feu de circulation, les caméras de zone
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Le premier comité ministériel de suivi des zones à faible émission (ZFE) a annoncé mardi 25 octobre la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules trop polluants interdits dans les agglomérations concernées par le dispositif d’ici au second semestre 2024.
Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit’Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront concernés. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit’Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit’Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025. A Toulouse, la ZFE a été mise en place dès le 1er janvier 2022, et ces mesures s’appliquent donc avec un décalage d’un an.
Y aura-t-il des portiques ou des caméras pour effectuer ces contrôles automatisés ? Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu assure que les “caractéristiques techniques des projets retenus seront présentés lorsqu’ils seront connus”. Les contrevenants s’exposeront à une amende “théoriquement de classe 4”, soit 750 euros maximum, a-t-il précisé.
Reste à espérer que le nombre d’erreurs ne sera pas astronomique. En tout cas, les parking équipées de sortie automatique sur la base de la reconnaissance des plaques d’immatriculation, fonctionnent plutôt pas mal.
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Plus de 40% des automobilistes concernés par les zones à faibles émissions
Les automobilistes français s’inquiètent déjà des conséquences des zones à faibles émissions dans les années à venir. Ces ZFE vont prochainement devenir obligatoire dans les grandes villes de plus de 150.000 habitants. Pour certains, ces ZFE pourraient agrandir un fossé social, obligeant les Français à soit changer de voitures soit ne plus rouler du tout. Pierre Chasseray délégué général de “40 millions d’automobilistes” y voit “une bombe à retardement sociale“. Les plus concernés par ces mesures ne disposent pas du budget nécessaire pour acheter un véhicule propre, malgré les aides gouvernementales
Le Journal du Dimanche a révélé que les propriétaires de véhicules thermiques redoutent et anticipent déjà leur mise en place.
“On est tout simplement en train d’interdire à un Français sur deux, au 1ᵉʳ janvier 2025, de circuler avec sa propre voiture. C’est inacceptable.” affirme Pierre Chasseray.
Selon le délégué général, une protestation pointe son nez à l’horizon. “Pour 0,03 € de plus sur les carburants, les Français sont tous sortis dehors avec des gilets jaunes. Alors on imagine bien, il y a quand même pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre qu’en interdisant à un Français sur deux de rouler, ça va mal se passer.”
Source: https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/11/les-villes-face-au-defi-de-l-acceptation-sociale-des-zones-a-faibles-emissions_6145269_3234.html
Et: [link removed]/2022/10/29/plus-de-40-des-automobilistes-concernes-par-les-zones-a-faibles-emissions-une-bombe-a-retardement-sociale-selon-pierre-chasseray-delegue-general-de-40-millions-dautomobi/