Vous ne partez pas en vacances ? Un peu de randonnée en Suisse sans bouger de chez vous:
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Imposants et impressionnants, les patous sont des chiens destinés à assurer la protection des troupeaux dans les alpages. Face au retour du lynx, du loup et de l’ours en Suisse, de plus en plus de bergers optent pour cette solution. Mais pour certains randonneurs, la rencontre avec ces gardiens peut s’avérer délicate. Infos et conseils utiles.
Ils ont plutôt une bonne bouille, mais ils ne sont pas là pour les câlins. De mi-mai à mi-octobre généralement, les patous, ou chiens de protection des troupeaux, se trouvent dans certains alpages tout simplement pour faire leur travail. C’est-à-dire repousser les prédateurs potentiels.
Ainsi, si l’on est randonneur et que l’on s’approche de trop près, il ne faut pas s’attendre à un accueil chaleureux. Le patou va se mettre à aboyer très fort, ce qui peut s’avérer très impressionnant, surtout si l’on a peur des chiens. Il arrive également, dans de rares cas, qu’un passant se fasse mordre.
De 2011 à 2019, indique le rapport annuel 2019 «Protection des troupeaux Suisse» (Rapport PTS), 121 incidents ont été recensés. Dans 80% des cas, des personnes ont été mordues ou pincées par des patous, les 20% restants concernant des chiens de compagnie ayant été attaqués. La plupart du temps, les incidents résultent d’un comportement inapproprié par manque d’information, même s’il y a aussi des exceptions.
Amateur de trail vivant dans le Chablais vaudois, Raphaël se souvient d’une rencontre, il y a quelques années, avec deux de ces animaux sur un alpage dans les hauts de sa commune. «J’ai bien vu des chèvres en liberté mais pas les deux patous qui me sont venus contre», raconte-t-il. Le sportif a eu les bons réflexes en telle situation: «Je suis resté calme. D’abord j’ai rebroussé chemin sur 10-15m», relate-t-il.
Mais comme son intention était de cheminer jusqu’à un autre alpage plus en altitude, Raphaël était forcé de traverser celui gardé par les deux chiens. «J’ai avancé de nouveau tranquillement, poursuit-il, un patou devant, un derrière moi et c’est là que celui de derrière m’a pincé la fesse, mais rien de méchant, j’ai pu passer comme ça…»
Une mésaventure heureusement sans gravité qui confirme les dires du rapport PTS 2019. Celui-ci indique que les blessures constatées sur des humains «n’ont soit pas nécessité d’intervention médicale, soit ont pu être traitées de façon ambulatoire. En revanche, les blessures des chiens de compagnie étaient en moyenne plus graves que les blessures sur des personnes». Dans tous les cas, les morsures doivent être signalées à la Coordination nationale pour la protection des troupeaux.
Et maintenant, voici comment se comporter, bonne rando !
Source et plus: https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/faut-il-craindre-le-grand-mechant-patou-1323164.html
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Les randonneurs, urbains sans connaissance du milieu dans lequel ils évoluent, font chier ces pauvres chiens.
Une morsure au cul leur rappellera qu’il faut être plus prudent…