• 2 Votes
    1 Messages
    45 Vues

    La distribution Linux antiX revient dans une mouture 23. Elle profite du passage à Debian 12 (Bookworm) pour une vaste modernisation de sa base. Les petites configurations restent cependant sa cible principale, et elle se montre toujours d’une étonnante légèreté.

    Début août, nous évoquions la sortie de MX Linux 23, qui était née de la coopération/fusion de deux projets, antiX et MEPIS. La seconde a disparu, mais la première est toujours là, profitant d’un développement actif et de nouvelles moutures régulièrement. Basée sur Debian, elle a constitué la base de travail de MX Linux toutes ces années, mais garde une existence propre depuis sa création en 2007.

    MX Linux 23 : une distribution sobre, discrète et efficace

    Si MX Linux était déjà remarquable pour sa légèreté (1 Go de mémoire demandé, 8,5 Go d’empreinte disque), antiX est pour sa part clairement destiné à du vieux matériel. De là lui vient d’ailleurs son nom. Rien n’empêche bien sûr de s’en servir sur du matériel plus récent, la bascule vers Debian 12 accentue d’ailleurs cette utilisation.

    Une installation très rapide, de nombreuses variantes

    On commence comme d’habitude avec une image ISO que l’on récupère depuis le site officiel. antiX est proposé en quatre variantes : full, base, core et net, de la plus complète à la plus légère. Les deux premières seulement proposent des environnements graphiques, la dernière ne disposant même pas du serveur graphique X.

    Dans le cadre d’un essai, nous vous conseillons la version full, dont l’image ISO pèse 1,7 Go. Quatre environnements graphiques y sont présents : IceWM (par défaut), fluxbox, jwm et herbstluftwm. Précisons également que la distribution ne se sert pas de systemd et peut être téléchargée en deux versions, l’une avec sysVinit, l’autre avec runit. À moins de savoir ce que vous faites, il est recommandé de prendre une version sysVinit. La distribution étant disponible en versions 32 et 64 bits, il faut donc faire son choix entre 16 variations. Dans notre cas, nous avons sélectionné « antiX-23-Full 64bit » dans la partie sysVinit.

    À noter que si des versions 32 bits sont toujours proposées, l’équipe de développement prévient que nombre d’applications ne sont plus aujourd’hui disponibles pour cette architecture. La mouture 64 bits est clairement mise en avant pour les ordinateurs « construits au cours des dix dernières années », représentant une grande majorité du parc disponible.

    De son côté, l’installation est l’une des plus rapides que nous ayons vues, par le temps comme par l’expérience utilisateur. La copie des fichiers commence en effet au bout de deux questions. L’installateur se contente du minimum d’informations vitales pour finir ses opérations, avec choix de la disposition du clavier, de la langue, de la partition et la création du compte utilisateur.

    La distribution se présente sous forme d’un Live CD et permet de s’en servir un peu avant de lancer l’installation proprement dite. Étonnamment, antiX n’a pas détecté qu’il s’agissait d’une configuration française et a affiché toute l’interface – installation comprise – en anglais. De manière générale, la traduction ne fait pas partie des points forts du système.

    Petit tour du propriétaire

    Si vous avez l’habitude d’Ubuntu ou même de distributions ayant fait de l’expérience utilisateur une marque de fabrique, antiX risque de vous faire lever un sourcil. L’ensemble ne brille pas par son esthétique et la distribution présente un vrai côté « old school », qui n’est d’ailleurs pas que graphique. La manière dont se manipule le système pourra sembler particulière aux personnes ne connaissant que les distributions les plus connues.

    antiXantiX

    L’organisation générale est cependant connue : une barre des tâches, un menu général de type « Démarrer », un systray avec quelques indicateurs classiques (comme le réseau et l’heure) et quelques icônes sur le bureau. On s’aperçoit cependant vite de certaines différences. Par exemple, le clic droit sur le bureau ouvre un menu proposant une foule de possibilités, par exemple l’ouverture du terminal ou du gestionnaire de fichiers, la liste complète des applications, l’accès aux fichiers récemment utilisés, les paramètres ou encore le menu de déconnexion. Il y a à boire et à manger, mais on se prend à apprécier d’avoir tout à portée d’un clic.

    Précisons également que le menu Personal augmente encore l’intérêt de ce menu. On y trouve un éditeur qui permet de configurer ce sous-menu, dans lequel on va pouvoir épingler tout ce que l’on souhaite. Une personnalisation qui peut vite faire la différence.

    L’une des particularités d’antiX est aussi d’afficher une surveillance constante des signes vitaux de la machine (via Conky). À droite de l’écran, on trouvera donc une série d’informations techniques telles que la définition de l’écran, le DPI, la charge du processeur, sa fréquence, la quantité de mémoire consommée ainsi que l’empreinte sur le stockage.

    Une matière brute à modeler

    Ce côté « old school » pourrait faire passer antiX pour une distribution minimaliste. Elle l’est, d’une certaine manière, mais de la même façon que le clic droit sur le bureau révèle de nombreux éléments, il ne faudrait pas penser qu’antiX se limite à ce que l’on voit.

    La distribution est fournie avec bon nombre d’applications. On retrouve ainsi Firefox 102 ESR ou Seamonkey 2.53.17 pour la navigation web (une présence assez rare pour la souligner). Claws Mail 4.11 s’occupe des courriels, LibreOffice 7.5.5 est là pour la bureautique, XMMS pour l’audio, Celluloid et MPV pour la lecture vidéo, la visionneuse Qpdfview, etc.

    antiXantiX

    Puisque le système est maintenant basé sur Debian 12, tous les composants ont reçu une mise à jour significative. Le noyau Linux est en version 6.1.42 et il est accompagné de changements récents que l’on a pu voir dans d’autres distributions, comme la présence du duo PipeWire/WirePlumber pour la gestion de l’audio, en lieu et place de l’ancien PulseAudio.

    Attention cependant, la présence des composants dépend de l’édition sélectionnée. En « full » bien sûr, tout est là. En édition « base », Firefox est remplacé par Seamonkey, et Pipewire et WirePlumber disparaissent, tandis qu’ALSA apparaît. Chaque variante a une identité propre qui ne consiste pas seulement à enlever des applications et supprimer des composants.

    antiX propose également de nombreux outils de personnalisation. La distribution intègre par exemple une très longue liste de thèmes. On peut y accéder d’ailleurs via le fameux clic droit sur le bureau et en se rendant dans Paramètres > Thèmes. En bas de la liste, une ligne « Thème par défaut » permet de revenir à l’apparence de base.

    L’environnement par défaut d’antiX est un mélange entre zzzFM et IceWM. De ce dernier, antiX 23 reprend le Control Centre. Ce dernier présente une apparence particulièrement « brute de décoffrage » et dépouillée. Il est cependant efficace, avec des rubriques clairement identifiées et un accès à de nombreux réglages, d’éléments simples comme le fond d’écran à des paramètres plus poussés, comme ceux du réseau ou la gestion des pilotes. À noter qu’une fonction spéciale est présente pour les configurations intégrant un GPU NVIDIA, souvent source de difficultés pour en exploiter l’accélération matérielle.

    Ce centre de contrôle contient aussi de très nombreux outils, dont certains peuvent rendre bien des services. On trouve par exemple une fonction dédiée à la réparation du boot, un installateur de paquets, un assistant réseau ou encore un panneau pour gérer simplement les comptes utilisateurs.

    antiX

    Un mot sur les performances

    antiX est une distribution redoutablement rapide et légère. C’est bien la promesse de la distribution, mais il ne s’agit pas de paroles en l’air. À froid, avec la session par défaut et sans applications ouvertes, le système ne consomme que 363 Mo de mémoire vive. C’est extrêmement peu.

    À titre d’information, la configuration minimale est d’à peine 256 Mo de RAM. En espace disque, tout dépend de la variante choisie : au moins 5 Go pour full, 3,5 Go pour base, tandis que Core peut se contenter de 1 Go.

    Après une installation déjà rapide, le système démarre et s’éteint très rapidement. Même chose pour les applications, d’autant que l’on peut constater d’un coup d’œil ce que fait le système et les ressources consommées en regardant les informations renvoyées par Conky à droite du bureau.

    Pour information, nous avons installé le système dans une machine virtuelle limitée à 4 Go de RAM et un seul cœur, sur la base d’un Ryzen 5 5600X. Un type de processeur pas nécessairement visé par antiX, il faut le reconnaître. Mais même ainsi, antiX est de loin l’une des distributions les plus réactives que nous ayons prises en main.

    Pas pour tout le monde, mais redoutablement efficace

    antiX est une distribution particulière. Le système, « fièrement antifasciste », peut présenter un visage minimaliste, vieillot, voire peu amical ou même franchement repoussant, selon qui l’utilise.

    Mais le système a d’indéniables qualités. Les promesses sur la consommation de ressources et les performances sont clairement tenues : antiX est une distribution très légère et tous les choix de développement vont dans ce sens. Il n’y a pas de Wayland, pas plus que de gestionnaires de paquets plus récents, mais particulièrement voraces en espace disque, comme Snap ou Flatpak. Aucun environnement de bureau beaucoup plus grand public, comme Gnome ou KDE, n’est présent non plus. Même Xfce est absent, alors qu’il est pourtant proposé comme alternative légère dans nombre de distributions.

    En fait, loin d’être anémique, on pourrait presque reprocher à antiX de proposer « trop » de choix. Le système est une matière à manipuler ses goûts, le degré de personnalisation possible étant très poussé, ne serait-ce que sur l’apparence ou à travers le menu Personal du clic. Pour chaque type d’application, on a souvent plusieurs alternatives. C’est d’ailleurs un étrange constat si l’on considère qu’antiX est l’une des distributions les plus légères qui existe. Et contrairement à d’autres distributions orientées vers la légèreté, la plupart de ces composants, applications et outils sont utilisables tels quels.

    Une profusion qui peut presque lui donner un air « anarchique » et il faut effectivement un peu de temps pour débroussailler tout ça. Mais sur du vieux matériel – son cœur de cible – ou sur une configuration plus récente, antiX vaut une session d’essai.

    Source : nextinpact.com

  • 3 Votes
    3 Messages
    90 Vues

    Moi aussi c’est une de mes distributions de prédilection. Sympa aussi bien en serveur qu’en desktop même si je lui préfère Manjaro pour une utilisation desktop quotidienne

  • 4 Votes
    3 Messages
    73 Vues

    @Raccoon a dit dans MX Linux 23 : une distribution sobre, discrète et efficace :

    Nous avons cependant été surpris de la non-détection du français. S’agissant d’un Live DVD tout ce qu’il y a plus classique, on bénéficie pourtant d’une interface graphique (Xfce bien sûr). Pour peu que l’on connaisse un peu d’anglais, tout va bien. Il faudra simplement se méfier de la configuration anglaise du clavier lors de l’écriture du mot de passe.

    @Raccoon a dit dans MX Linux 23 : une distribution sobre, discrète et efficace :

    Après un redémarrage lui aussi très rapide, on parvient pour la première fois sur le bureau de MX Linux. Cette fois, tout est en français… sauf le clavier. Nous sommes allés changer sa configuration immédiatement en passant par les paramètres, sur lesquels nous reviendrons d’ailleurs.

    @Raccoon a dit dans MX Linux 23 : une distribution sobre, discrète et efficace :

    Un regret cependant, puisque l’on est dans le thème de la convivialité : la procédure de mise à niveau d’une version majeure à la suivante n’a jamais été simple. Comme on peut le voir sur cette page, l’équipe de développement fournit une méthode en lignes de commandes. Après avoir sauvegardé ses données, on pourra ainsi les copier et coller dans un terminal et laisser faire la machine. Cependant, à l’instar d’Ubuntu, de Linux Mint ou encore récemment de Zorin OS, une fonction intégrée ou une application dédiée serait la bienvenue.

    Arf, le genre de trucs qui va effrayer le néophyte des l’installation et après. Vraiment dommage pour le coup.

  • 1 Votes
    1 Messages
    51 Vues

    Debian 12 n’est pas encore là, mais il est possible de se pencher sur le système au travers de ses préversions, surtout maintenant que la distribution est en « hard freeze », signifiant que plus aucune nouveauté ne sera ajoutée. Faisons donc le tour de ses apports.

    Debian est une distribution à part. En soi, les nouveautés qu’elle propose dans la version 12 n’ont rien d’extraordinaire. Pour la plupart, elles se retrouvent dans d’autres systèmes Linux depuis un bon moment déjà. La nouvelle version majeure sortira même avec des composants et applications que l’on peut considérer comme « en retard » sur d’autres distributions.

    Pour Debian cependant, l’intérêt n’est pas là. D’une part, l’intégralité du cycle de vie de cette distribution est centrée sur la fiabilité. Les composants ne sont pas forcément dernier cri, mais ils sont éprouvés. Aucune mise à jour majeure n’intervient tant que le système lui-même ne passe pas à la version suivante, à l’exception de certaines applications comme le navigateur. Chaque passage d’une mouture majeure de Debian à la suivante se traduit donc par des bonds conséquents dans les paquets.

    D’autre part, Debian est la racine d’un très grand nombre d’autres distributions, dont la plus connue est Ubuntu, qui sert elle-même de socle à de nombreux systèmes, dont Linux Mint. Même si ces distributions « filles » ont leurs propres évolutions, la sortie d’une nouvelle Debian est toujours une étape marquante dans le paysage Linux, d’autant que cela ne se produit que tous les deux ans en moyenne.

    Debian 12, nommée Bookworm, ne fait pas exception. Elle doit arriver durant ce trimestre en version finale, mais peut être testée sans trop de problème, même s’il s’agit toujours officiellement de l’alpha 2. Comme toujours dans ce cas, nous ne conseillons pas son installation sur un environnement de production ou sur un ordinateur important. Une machine dédiée ou un environnement virtualisé sont à privilégier.

    Télécharger la préversion de Debian 12 Bookworm Modernisation de la base

    Quand Debian 11 (Bullseye) est sortie durant l’été 2021, elle était accompagnée d’un noyau 5.10. Contrairement à la plupart des autres distributions, Debian n’utilise que des versions LTS (longterm support) du noyau et reste sur la même mouture principale pendant toute la durée de vie de sa version majeure. Actuellement, dans Debian 11.6, la version du noyau est ainsi la 5.10.0-21.

    Debian 12 embarque quant à elle un noyau Linux 6.1, ce qui implique des améliorations significatives à bien des niveaux, notamment pour le support du matériel et des hausses de performances diverses (surtout sur les systèmes de fichiers). Notez que les utilisateurs peuvent tout à fait choisir de passer sur un noyau plus récent en cours d’utilisation, mais beaucoup préfèrent se contenter des seules mises à jour officielles, pour préserver la fiabilité inhérente à la plateforme.

    Avec ce changement de noyau en vient un autre : l’utilisation par défaut de Pipewire pour la gestion du son, en lieu et place de Pulseaudio pour GNOME. Cette bascule a déjà été observée dans d’autres distributions et apporte une gestion plus efficace du traitement basse latence et du partage multimédia. Il est conçu pour fonctionner avec le serveur d’affichage Wayland, lui aussi utilisé par défaut dans Debian 12.

    Signalons également la présence du gestionnaire de paquets Apt en version 2.6. Celle-ci amène principalement la prise en charge des firmwares non libres (propriétaires). Cet ajout va de pair avec un autre changement de Debian 12 : il n’est plus besoin de choisir entre les images ISO libres et non libres. Le téléchargement se fait maintenant sur une image unique, dont on choisit la taille en fonction des besoins (complète, netinstall, etc.). Des questions supplémentaires sont posées pendant l’installation sur la possible activation des dépôts non libres, Apt se chargeant ensuite du reste, y compris des mises à jour.

    L’installateur de la distribution, actuellement en RC1, a reçu d’autres évolutions, comme l’utilisation d’un firmware UEFI 32 bits quand le système se charge sur une machine AMD64, l’abandon de win32-loader, le support de Windows 11 dans la détection du multiboot, la prise en charge d’EFI Zboot sur les machines ARM64, ainsi que quelques remaniements visuels pour adapter notamment l’interface au thème de Debian 12 (notamment le nouveau fond d’écran, nommé Emerald).

    Attention cependant, il reste quelques problèmes. Par exemple, la gestion des volumes LVM chiffrés peut échouer sur des ordinateurs ayant une faible quantité de RAM, de même que le mode « guided - use entire disk and setup LVM » peut bloquer sur des systèmes UEFI.

    Environnements de bureau

    Voici probablement le point sur lequel les personnes se servant de Debian verront les plus gros changements. Comme pour les versions du noyau, Debian ne change en effet pas de version d’un environnement de bureau pendant son cycle de vie. Mettre à jour vers une mouture majeure de Debian signifie donc de nombreuses nouveautés, selon ce que l’on utilise.

    GNOME est ainsi présent en version 43. La version 44 est sortie trop récemment en version finale pour pouvoir être intégrée, le « hard freeze » (gel de la liste des composants) de Debian 12 étant intervenu le 12 mars. Mais même ainsi, c’est un bond conséquent : Debian 11 est fournie avec GNOME 3.38 et n’a donc pas connu la branche 4X de l’environnement. Or, toutes ces versions ont apporté de nombreuses nouveautés, en particulier les moutures 40 et 41.

    GNOME 40 bascule les bureaux virtuels à l’horizontale sur les écrans multiples GNOME 41 prend le relai avec de nombreuses améliorations

    Même constat pour les autres environnements, que l’on peut choisir à l’installation du système. KDE Plasma est ainsi fourni en version 5.27 et est rejoint par LXDE 11, LXQt 1.2, MATE 1.26 ou encore Xfce 4.18. Il s’agit à chaque fois des dernières révisions stables disponibles au moment du hard freeze.

    Applications et modules développeurs

    La philosophie générale de Debian est très bien illustrée par les choix des versions pour les applications et autres modules. Cas emblématique, Firefox est présent dans sa révision 102.9, autrement dit la dernière ESR (Extended Support Release). Même chose pour LibreOffice, présent en version 7.4.4, la branche 7.5 étant trop récente (ce qui correspond d’ailleurs aux propres recommandations de la Document Foundation).

    Côté développement, on note tout particulièrement l’arrivée de Python 3.11 et l’abandon de python2. On y trouve aussi LLVM 15 (la version 16 est présente dans des distributions plus rapides comme Ubuntu 23.04 et Fedora 38, toutes deux en bêta), OpenJDK 11.6, PHP 8.2 ou encore Samba 4.17.

    Support du matériel

    C’est l’un des points forts de Debian : on peut l’installer sur pratiquement n’importe quoi. Debian profite du noyau Linux 6.1 qui apporte, comme nous l’avons mentionné, de nouveaux pilotes pour des processeurs, GPU et SoC ARM supplémentaires.

    Plus spécifiquement, Debian 12 prend en charge de nombreux nouveaux appareils ARM comme les Banana Pi BPI M2 Ultra, ODROID-C4, ODROID-HC4, ODROID-N2, ODROID-N2+, le smartphone Linux Librem 5r4 (Evergreen), ainsi que le pc portable modulaire MNT Reform Version 2.

    Bookworm apporte également le support de nouveaux appareils RISC-V comme le SiFive HiFive Unmatched, le BeagleV Starlight Beta et le Microchip PolarFire-SoC Icicle Kit.

    Dans l’ensemble, Debian 12 s’annonce comme une énorme mise à jour et une évolution majeure de la plateforme. La version finale est attendue pour ce trimestre, mais sans plus de précisions pour l’instant.

    Source : nextinpact.com

  • 2 Votes
    13 Messages
    472 Vues

    @violence a dit dans Logiciels libres : 5 outils made in France en observation au SILL :

    @Raccoon

    Même pas de reprises de BDD?

    Non, trop compliqué apparemment et puis le premier GLPI avait été très mal fait (choix des catégories, entités, etc) si bien que les stats qu’on en tirait étaient très pauvres.
    Du coup on a jonglé quelques temps entre les 2 le temps de finir de traiter les demandes de l’ancien.

  • 2 Votes
    2 Messages
    133 Vues

    très belle démarche !!!

  • 3 Votes
    49 Messages
    3k Vues

    Pour info, crowdsec intègre maintenant des listes et des décisions dans la console web.
    En version gratuite, vous avez le droit à 3 listes non premium.

    – Exemple avec celle configurées sur le serveur de PW :

    81453422-f325-4f08-ba38-d43d12ae9a9c-image.png

    – Vos décisions s’affichent aussi maintenant dans l’onglet correspondant :

    f284b7ca-a902-409f-9737-92855149bded-image.png

    – Interface améliorée :

    f935af12-7b02-4a4f-b03d-70c4a75231dd-image.png

    – Accès à la base de donnéees IP Crowdsec Threat Intelligence :

    023ec498-040e-44c2-9414-d1da59d6c9b1-image.png

    1a449370-6f89-420c-9391-82393ab98ed9-image.png

    – La version 1.5 sortie en avril améliore nettement les performances :

    https://www.crowdsec.net/blog/increasing-performance-crowdsec-1-5

  • 1 Votes
    1 Messages
    282 Vues

    horizontal-logo-monochromatic-white.png

    Bonjour à tous,

    Voici un petit tutoriel pour vous présenter ce qu’est Docker, comment l’installer sur un système Debian et apprendre à l’utiliser à minima.

    Table des matières C’est quoi Docker À quoi sert Docker ? Comment fonctionne la technologie Docker ? La technologie Docker est-elle la même que celle des conteneurs Linux traditionnels ? Les avantages des conteneurs Docker Modularité Couches et contrôle des versions d’image Restauration Déploiement rapide Installation de Docker Utilisation basique de Docker Désinstaller Docker Travailler avec Docker Sources C’est quoi Docker

    – Le logiciel « Docker » est une technologie de conteneurisation qui permet la création et l’utilisation de conteneurs Linux.

    – La communauté Open Source Docker travaille à l’amélioration de cette technologie disponible gratuitement pour tout le monde.

    – L’entreprise Docker Inc. s’appuie sur le travail de la communauté Docker, sécurise sa technologie et partage ses avancées avec tous les utilisateurs. Elle prend ensuite en charge les technologies améliorées et sécurisées pour ses clients professionnels.

    À quoi sert Docker ?

    – Avec la technologie Docker, vous pouvez traiter les conteneurs comme des machines virtuelles très légères et modulaires. En outre, ces conteneurs vous offrent une grande flexibilité : vous pouvez les créer, déployer, copier et déplacer d’un environnement à un autre, ce qui vous permet d’optimiser vos applications pour le cloud.

    Comment fonctionne la technologie Docker ?

    – La technologie Docker utilise le noyau Linux et des fonctions de ce noyau, telles que les groupes de contrôle cgroups et les espaces de noms, pour séparer les processus afin qu’ils puissent s’exécuter de façon indépendante.

    – Cette indépendance reflète l’objectif des conteneurs : exécuter plusieurs processus et applications séparément les uns des autres afin d’optimiser l’utilisation de votre infrastructure tout en bénéficiant du même niveau de sécurité que celui des systèmes distincts.

    – Les outils de conteneurs, y compris Docker, sont associés à un modèle de déploiement basé sur une image. Il est ainsi plus simple de partager une application ou un ensemble de services, avec toutes leurs dépendances, entre plusieurs environnements.

    – Docker permet aussi d’automatiser le déploiement des applications (ou d’ensembles de processus combinés qui forment une application) au sein d’un environnement de conteneurs.

    – Ces outils conçus sur des conteneurs Linux (d’où leur convivialité et leur singularité) offrent aux utilisateurs un accès sans précédent aux applications, la capacité d’accélérer le déploiement, ainsi qu’un contrôle des versions et de l’attribution des versions.

    La technologie Docker est-elle la même que celle des conteneurs Linux traditionnels ?

    Non. À l’origine, la technologie Docker a été créée sur la base de la technologie LXC, que la plupart des utilisateurs associent aux conteneurs Linux « traditionnels », mais elle s’est depuis émancipée.

    LXC était un outil de virtualisation léger très utile, mais il n’offrait pas une expérience à la hauteur pour les utilisateurs ou les développeurs.

    – La technologie Docker permet non seulement d’exécuter des conteneurs, mais aussi de simplifier leur conception et leur fabrication, l’envoi d’images, le contrôle des versions d’image, etc.

    traditional-linux-containers-vs-docker_0.png

    – Les conteneurs Linux traditionnels utilisent un système init capable de gérer plusieurs processus. Ainsi, des applications entières peuvent s’exécuter comme un bloc.

    – La technologie Docker encourage la décomposition des applications en processus distincts et fournit les outils nécessaires pour y parvenir. Cette approche granulaire présente bien des avantages.

    Les avantages des conteneurs Docker Modularité

    – L’approche de Docker en matière de conteneurisation repose sur la décomposition des applications : c’est-à-dire la capacité de réparer ou de mettre à jour une partie d’une application sans devoir désactiver l’ensemble de cette dernière.

    – En plus de cette approche basée sur les microservices, Docker vous permet de partager des processus entre différentes applications quasiment comme vous le feriez avec une architecture orientée services (SOA).

    Couches et contrôle des versions d’image

    – Chaque fichier image Docker est composé d’une série de couches. Ces couches sont assemblées dans une image unique. Chaque modification de l’image engendre la création d’une couche. Chaque fois qu’un utilisateur exécute une commande, comme run ou copy, une nouvelle couche se crée.

    – Docker réutilise ces couches pour la construction de nouveaux conteneurs, accélérant ainsi le processus de construction. Les modifications intermédiaires sont partagées entre les images, ce qui optimise la vitesse, la taille et l’efficacité.

    – Qui dit superposition de couches, dit contrôle des versions. À chaque changement, un journal des modifications est mis à jour afin de vous offrir un contrôle total des images de votre conteneur.

    Restauration

    – La fonction la plus intéressante de la superposition de couches est sans doute la restauration. Chaque image est composée de couches. Aussi, si l’itération actuelle d’une image ne vous convient pas, vous pouvez restaurer la version précédente. —

    – Cette fonction favorise le développement agile et vous aide à mettre en œuvre les pratiques d’intégration et de déploiement continus (CI/CD) au niveau des outils.

    Déploiement rapide

    – Avant, il fallait plusieurs jours pour mettre en place du nouveau matériel, le faire fonctionner, l’approvisionner et le rendre disponible. C’était un processus complexe et fastidieux.

    – Aujourd’hui, avec les conteneurs Docker, vous pouvez effectuer tout cela en quelques secondes seulement. En créant un conteneur pour chaque processus, vous pouvez rapidement partager les processus similaires avec les nouvelles applications.

    – De plus, comme vous n’avez pas besoin de redémarrer le système d’exploitation pour ajouter ou déplacer un conteneur, le délai de déploiement s’en trouve encore réduit.

    – Et ce n’est pas tout. La vitesse du déploiement est telle que vous pouvez vous permettre de créer et de détruire facilement et à moindre coût les données de vos conteneurs, sans aucun problème.

    – Pour résumer, la technologie Docker propose une approche plus granulaire, contrôlable et basée sur des microservices, qui place l’efficacité au cœur de ses objectifs.

    Est-ce que vous êtes toujours là ? Toujours motivé? Alors c’est parti 🙂

    Installation de Docker

    – On update le système Debian:

    apt update

    – On installe des prérequis qui va permettre à apt d’utiliser les package en HTTPS:

    apt install apt-transport-https ca-certificates curl gnupg2 software-properties-common lsb-release

    – On ajoute la clé GPG du dépôt Docker à APT:

    curl -fsSL https://download.docker.com/linux/debian/gpg | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/docker-archive-keyring.gpg

    – On ajoute le dépôt stable à APT:

    echo \ "deb [arch=amd64 signed-by=/usr/share/keyrings/docker-archive-keyring.gpg] https://download.docker.com/linux/debian \ $(lsb_release -cs) stable" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/docker.list > /dev/null

    – On update apt

    apt update

    – On installe Docker:

    sudo apt install docker-ce sudo apt install docker-ce docker-ce-cli containerd.io

    – On vérifie que le démon docker est bien lancé:

    systemctl status docker Utilisation basique de Docker

    – La syntaxe est la suivante:

    docker [option] [command] [arguments]

    – Pour voir toutes les commandes disponibles, taper :

    docker attach Attach local standard input, output, and error streams to a running container build Build an image from a Dockerfile commit Create a new image from a container's changes cp Copy files/folders between a container and the local filesystem create Create a new container diff Inspect changes to files or directories on a container's filesystem events Get real time events from the server exec Run a command in a running container export Export a container's filesystem as a tar archive history Show the history of an image images List images import Import the contents from a tarball to create a filesystem image info Display system-wide information inspect Return low-level information on Docker objects kill Kill one or more running containers load Load an image from a tar archive or STDIN login Log in to a Docker registry logout Log out from a Docker registry logs Fetch the logs of a container pause Pause all processes within one or more containers port List port mappings or a specific mapping for the container ps List containers pull Pull an image or a repository from a registry push Push an image or a repository to a registry rename Rename a container restart Restart one or more containers rm Remove one or more containers rmi Remove one or more images run Run a command in a new container save Save one or more images to a tar archive (streamed to STDOUT by default) search Search the Docker Hub for images start Start one or more stopped containers stats Display a live stream of container(s) resource usage statistics stop Stop one or more running containers tag Create a tag TARGET_IMAGE that refers to SOURCE_IMAGE top Display the running processes of a container unpause Unpause all processes within one or more containers update Update configuration of one or more containers version Show the Docker version information wait Block until one or more containers stop, then print their exit codes

    – Pour voir les options spécifiques à une commande, taper:

    docker docker-subcommand --help

    – Pour voir les informations système de Docker :

    docker info

    – Affichez l’ensemble des conteneurs existants:

    Quand vous créez/lancez des conteneurs avec l’argument –detach, vous pouvez avoir besoin de savoir si les conteneurs sont toujours actifs, pour cela, vous devez utiliser la commande docker ps.

    docker ps CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES e2da0910758b nginx "nginx -g 'daemon of…" 5 seconds ago Up 4 seconds 0.0.0.0:8080->80/tcp awesome_vaughan

    – Vous pouvez aussi voir l’ensemble des images présentes en local sur votre ordinateur, avec la commande docker images -a.

    docker images -a REPOSITORY TAG IMAGE ID CREATED SIZE hello-world latest d1165f221234 6 weeks ago 13.3kB

    Nettoyer le système docker:

    Après avoir fait de nombreux tests sur votre ordinateur, vous pouvez avoir besoin de faire un peu de ménage.
    Pour cela, vous pouvez supprimer l’ensemble des ressources manuelles dans Docker.

    rm -rf /var/lib/docker rm -rf /var/lib/containerd Ou vous pouvez laisser faire Docker pour qu’il fasse lui-même le ménage : docker system prune WARNING! This will remove: - all stopped containers - all networks not used by at least one container - all dangling images - all dangling build cache Are you sure you want to continue? [y/N] y Deleted Containers: 941b8955b4fd8988fefe2aa91c7eb501f2d4f8c56bf4718fea8ed50904104745 a96e73c623fb6530ab41db6a82aca7017d54a99590f0b45eb6bf934ef8e4d3ed Deleted Images: deleted: sha256:797a90d1aff81492851a11445989155ace5f87a05379a0fd7342da4c4516663e deleted: sha256:c5c8911bd17751bd631ad7ed00203ba2dcb79a64316e14ea95a9edeb735ca3ea Total reclaimed space: 21.08MB

    – Celle-ci va supprimer les données suivantes :

    L’ensemble des conteneurs Docker qui ne sont pas en status running ; L’ensemble des réseaux créés par Docker qui ne sont pas utilisés par au moins un conteneur ; L’ensemble des images Docker non utilisées ; L’ensemble des caches utilisés pour la création d’images Docker. Désinstaller Docker apt-get purge docker-ce docker-ce-cli containerd.io Images, containers, volumes, or customized configuration files on your host are not automatically removed. To delete all images, containers, and volumes: sudo rm -rf /var/lib/docker sudo rm -rf /var/lib/containerd You must delete any edited configuration files manually. Travailler avec Docker

    – On vérifie que l’installation est correcte en lançant l’image docker hello-world.
    – Si elle est présente en locale, Docker la lance sinon il la télécharge puis la lance

    docker run hello-world Unable to find image 'hello-world:latest' locally latest: Pulling from library/hello-world b8dfde127a29: Pull complete Digest: sha256:f2266cbfc127c960fd30e76b7c792dc23b588c0db76233517e1891a4e357d519 Status: Downloaded newer image for hello-world:latest Hello from Docker! This message shows that your installation appears to be work**g correctly. To generate this message, Docker took the following steps: 1. The Docker client contacted the Docker daemon. 2. The Docker daemon pulled the "hello-world" image from the Docker Hub. (amd64) 3. The Docker daemon created a new container from that image which runs the executable that produces the output you are currently reading. 4. The Docker daemon streamed that output to the Docker client, which sent it to your terminal. To try something more ambitious, you can run an Ubuntu container with: $ docker run -it ubuntu bash Share images, automate workflows, and more with a free Docker ID: https://hub.docker.com/ For more examples and ideas, visit: https://docs.docker.com/get-started/

    – On peux chercher un conteneur de la manière suivante:

    docker search nomdupackage docker search medusa NAME DESCRIPTION STARS OFFICIAL AUTOMATED linuxserver/medusa A Medusa container, brought to you by LinuxS… 74 pymedusa/medusa Automatic Video Library Manager for TV Shows. 24 [OK] lsioarmhf/medusa ARMHF based Linuxserver.io image of medusa 8 k8ssandra/medusa-operator 2 lsioarmhf/medusa-aarch64 ARM64 based Linuxserver.io image of medusa 1 k8ssandra/medusa 1 bobbysteel/medusa ** Please switch to pymedusa/medusa for auto… 1 misasa/medusa A stonegazer who keeps track specimen, box, … 0 ....

    – Pour télécharger un conteneur:

    docker pull nomduconteneur docker pull pymedusa/medusa

    – Après le téléchargement, on peux lancer le conteneur avec la commande run comme:

    docker run hello-world

    – Lister les conteneurs téléchargés:
    –> Ici, le conteneur hello-world qui se lance et qui s’arrête après un message de test.

    docker images -a REPOSITORY TAG IMAGE ID CREATED SIZE hello-world latest d1165f221234 6 weeks ago 13.3kB

    – Les conteneurs peuvent être plus utile que cela et peuvent être interactif
    Cela veux dire qu’une fois lancé, ils sont similaires à une machine virtuelle.

    – On peux lancer un conteneur de manière interactive de la manière suivante:

    La combinaison de -i et -t donne l’acçès à un Shell interactif à l’intérieur du conteneur. docker run -it ubuntu

    – Le prompt change pour montrer le fait qu’on est à l’intérieur du conteneur et prends la forme suivante:

    Output root@d9b100f2f636:/#

    – A noter que l’ID du conteneur est présent dans le prompt (d9b100f2f636).
    Il sera important de le connaitre pour pouvoir le supprimer si besoin.

    – On peux maintenant utiliser des commandes à l’intérieur de ce conteneur

    – On peux aussi lancer un conteneur l’option -d

    -d pour détacher le conteneur du processus principal de la console.
    Il vous permet de continuer à utiliser la console pendant que votre conteneur tourne sur un autre processus

    – On pourrait donc avoir besoin de “rentrer” dans votre conteneur Docker pour pouvoir y effectuer des actions.
    –> Pour cela, on devra utiliser la commande :

    docker exec -ti ID_RETOURNÉ_LORS_DU_DOCKER_RUN bash

    Dans cette commande, l’argument -ti permet d’avoir un Shell bash pleinement opérationnel.

    – Lister les conteneurs actifs:

    docker ps Output CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED

    – Lister les conteneurs actifs & inactifs:

    docker ps -a Output CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES d42d0bbfbd35 ubuntu "/bin/bash" About a minute ago Exited (0) 20 seconds ago friendly_volhard 0740844d024c hello-world "/hello" 3 minutes ago Exited (0) 3 minutes ago elegant_neumann

    – Lister le dernier conteneur créé:

    docker ps -l Output CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES d42d0bbfbd35 ubuntu "/bin/bash" About a minute ago Exited (0) 34 se

    Démarrer un conteneur:

    docker start CONTAINER ID docker start d42d0bbfbd35

    – Le conteneur démarrer et on peux vérifier sons statuts:

    CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES d42d0bbfbd35 ubuntu "/bin/bash" About a minute ago Up 8 seconds

    Arrêter un conteneur:

    docker stop CONTAINER ID docker stop NAMES docker stop d42d0bbfbd35 docker stop friendly_volhard

    Supprimer un conteneur:

    docker rm CONTAINER ID docker rm NAMES docker rm elegant_neumann docker rm d42d0bbfbd35

    Redémarrer un conteneur:

    docker container restart NAME ID docker container restart CONTAINER ID docker container restart medusa

    Supprimer une image:

    docker rmi IMAGE ID docker rmi NAMES docker rmi elegant_neumann docker rmi d42d0bbfbd35

    – Copier un fichier d’un conteneur vers le host.

    docker cp <containerId>:/file/path/within/container /host/path/target $ sudo docker cp goofy_roentgen:/out_read.jpg .

    Ici goofy_roentgen est le nom du conteneur container obtenu avec la commande suivante:

    docker ps CONTAINER ID IMAGE COMMAND CREATED STATUS PORTS NAMES 1b4ad9311e93 bamos/openface "/bin/bash" 33 minutes ago Up 33 minutes 0.0.0.0:8000->8000/tcp, 0.0.0.0:9000->9000/tcp goofy_roentgen

    – Vous pouvez aussi utiliser l’ID du conteneur:

    docker cp 1b4a:/out_read.jpg . Sources

    https://www.redhat.com/fr/topics/containers/what-is-docker