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    @Psyckofox ça a l’air de bloquer pour certains et pas d’autres…
    La France n’est pas pareil pour tout le monde on dirait 😂

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    @Psyckofox a dit dans Je pensais que mon navigateur préféré bloquait les traqueurs. Cet outil gratuit m'a prouvé le contraire :

    Sinon pour le smartphone, il suffit juste d’ajouter dans DNS privé des paramètres du smartphone, “dns.adguard.com” (sans les guillemets bien sûr).

    Oui, c’est à faire +1

    Et pour le réseau local/wifi, tu mets le DNS d’adguard/perso dans les paramètres de ton serveur DHCP de ta box.
    Comme ça, toutes tes machines l’ont si elles sont paramétrées en DHCP

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    merci bonne initiative
    ça m a l air bien complet
    Le debrideur si efficace pour 1fichier etc ça va nous sauver tout est devenu payant
    j attend les retours pour le reste
    au vu des réponses et que lz serveur à du mal à suivre c est que du positif
    bravo à toi

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    Le Portugal reste un haut lieu du piratage malgré le blocage de milliers de sites

    Le Portugal a souvent servi d’exemple de l’efficacité des mesures de blocage des sites pirates. Les fournisseurs d’accès à Internet bloquent aujourd’hui plus de 3 000 noms de domaine avec une relative facilité. Si Hollywood a affirmé que ces blocages étaient efficaces, tous les titulaires de droits ne sont pas forcément du même avis. De nouvelles données révèlent d’ailleurs que le Portugal demeure un haut lieu du piratage en Europe.

    Le Portugal a désormais une décennie d’expérience en matière de mesures de blocage de sites pirates, rendues possibles grâce à un accord volontaire

    En 2015, le système de blocage du pays a été officialisé par un accord entre plusieurs parties, dont le gouvernement, les détenteurs de droits et les fournisseurs d’accès Internet.

    Sous ce régime de blocage, des milliers de noms de domaine ont été bloqués au fil des ans. Pour renforcer l’impact, les annonceurs ont participé à l’action en empêchant le placement d’annonces sur ces sites.

    Portugal : un exemple majeur de blocage de sites web

    La relative facilité de ce déploiement, qui a globalement rencontré peu de résistance, a été rapidement adoptée par Hollywood. En 2016, le Portugal a servi d’ exemple pour d’autres pays, dont l’Espagne et la France, qui ont pu mettre en œuvre leurs plans de blocage.

    Un an plus tard, une étude commandée par Hollywood confirmait que le trafic vers les sites bloqués avait considérablement diminué. Ce n’est pas vraiment surprenant, puisque ces domaines sont bloqués, mais cela a néanmoins été perçu comme une grande réussite.

    Bien que le blocage de sites soit efficace pour bloquer des domaines spécifiques, il augmente généralement le trafic vers les sites non bloqués. Cet effet n’avait pas été pris en compte dans l’étude initiale, mais le problème avait déjà été documenté dans des recherches connexes. Et il est encore visible aujourd’hui, car les problèmes de piratage au Portugal sont loin d’être terminés.

    Blocage de Pioneer et du point d’accès de piratage ?

    Plus tôt cette année, Apritel, l’association des fournisseurs d’accès à Internet et des opérateurs de télécommunications portugais, a signalé que les services de streaming et d’IPTV pirates constituaient un problème majeur. Le groupe n’a pas mentionné le blocage comme solution, mais a suggéré que les autorités prévoient des sanctions financières pour les utilisateurs de ces services.

    Ces préoccupations concernant le piratage sont partagées par de nombreux titulaires de droits et ont également été abordées lors du Colloque sur le piratage numérique des contenus audiovisuels , qui s’est tenu à Lisbonne la semaine dernière. De nombreuses parties prenantes y ont discuté des défis actuels liés au piratage.

    Avec plus de 3 000 noms de domaine bloqués, le Portugal a mis en place des mesures anti-piratage strictes. Cependant, les données de l’entreprise de surveillance du piratage MUSO , préparées pour la réunion de la semaine dernière, montrent que le piratage reste populaire au Portugal, même selon les normes européennes.

    « Le taux de piratage par utilisateur au Portugal est 33 % plus élevé que la moyenne européenne, ce qui en fait l’un des territoires les plus actifs en matière de consommation de contenu non autorisé », explique MUSO .

    Les taux de piratage plus élevés se reflètent également dans le nombre de visites sur les sites pirates par les internautes. Ce nombre est plus élevé que dans tout autre pays de la région, malgré les mesures de blocage en vigueur.

    « Ce modèle d’engagement élevé est resté constant pendant plusieurs années, indiquant la nécessité de stratégies d’application continues et plus affinées », écrit MUSO , s’alignant sur l’appel à une application plus stricte de la loi.

    Étant donné que le MUSO ne publie que des données sur les visites de sites web, la croissance de l’utilisation des services IPTV pirates ne se reflète pas dans ces chiffres. Il semble plutôt que les chiffres du piratage au Portugal soient en grande partie dus à une catégorie de contenu apparemment négligée.

    Manga / Anime Blindspot ?

    Après des années de blocage, de nombreux sites pirates échappent temporairement aux mesures en changeant de nom de domaine, qui finit par être à nouveau bloqué, ce qui donne lieu à un jeu du chat et de la souris permanent. Tugaflix, par exemple, est bloqué depuis dix ans, mais de nouveaux domaines continuent d’apparaître.

    Les données de MUSO montrent qu’un domaine « Tugaflix » est apparu dans la liste des dix sites pirates les plus visités au Portugal au cours des 12 derniers mois. Le domaine a depuis été bloqué et a déjà été déplacé.

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    La liste révèle également un autre élément intéressant. Parmi les sites de piratage les plus visités figurent de nombreux sites de mangas et d’animes, dont le très populaire Asuracomic, ainsi que Hianime et 3xyaoi. D’après nos données de liste noire, ces sites restent accessibles au Portugal.

    En fait, nous ne voyons aucun site web lié aux mangas ou aux animes dans la liste des 3 000 noms de domaine bloqués à laquelle nous avons accès, mise à jour il y a quelques mois. Apparemment, il s’agit d’un angle mort en matière d’application de la loi.

    Cela signifie que les taux de piratage relativement élevés ne sont pas nécessairement dus à l’absence de mesures anti-piratage. Le piratage en ligne ne disparaît pas comme par magie simplement parce que des outils anti-piratage existent ; ces outils doivent être utilisés activement et correctement par les titulaires de droits.

    On ne sait pas si ce sujet a également été abordé lors du colloque anti-piratage de la semaine dernière.

    Source: https://torrentfreak.com/portugal-remains-a-piracy-hotspot-despite-blocking-thousands-of-sites/

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    Les systèmes d’exploitation immuables : sécurité et fiabilité au cœur de l’OS

    Les systèmes d’exploitation immuables représentent une avancée significative dans le domaine de la sécurité et de la stabilité de nos systèmes informatique.

    Contrairement aux OS traditionnels, ils sont conçus pour être inaltérables dans leur fonctionnement, offrant ainsi une base solide pour des environnements fiables et sécurisés.

    Qu’est-ce qu’un système d’exploitation immuable ?

    Un système d’exploitation immuable est structuré de manière à ce que ses fichiers système soient montés en lecture seule.

    Cela signifie qu’une fois le système déployé, aucune modification directe n’est possible sans passer par un processus de mise à jour contrôlé.

    Les mises à jour sont généralement dites atomiques, c’est-à-dire qu’elles sont appliquées en une seule opération complète, réduisant ainsi les risques d’erreurs ou de configurations incohérentes.

    Avantages des systèmes immuables 🔐 Sécurité renforcée L’immutabilité empêche les modifications non autorisées du système. Réduction de la surface d’attaque pour les logiciels malveillants. Possibilité de restaurer rapidement une version stable en cas de compromission. ⚙️ Stabilité accrue Élimination des variations entre les configurations des systèmes. Meilleure cohérence dans les déploiements à grande échelle. Moins de dérives de configuration. 🛠️ Gestion simplifiée Mises à jour atomiques et possibilité de rollback facile via GRUB ou autres gestionnaires de boot. Réduction des interventions manuelles. Moins de temps d’arrêt lors des mises à jour critiques. Intégration dans les environnements DevOps

    Les systèmes immuables s’intègrent naturellement dans les pratiques DevOps, favorisant l’automatisation et la reproductibilité des environnements.

    Ils permettent une gestion efficace des configurations et facilitent les tests en assurant que chaque instance du système est identique à une autre.

    Quelques systèmes d’exploitation immuables existants 🧊 Fedora Silverblue

    Distribution basée sur Fedora avec GNOME. Utilise un système de fichiers en lecture seule et des mises à jour atomiques.
    Idéale pour les développeurs en quête de stabilité et de prévisibilité.

    🧊 Fedora Kinoite

    Version de Silverblue avec KDE Plasma comme environnement de bureau.

    🧊 openSUSE Aeon & Kalpa

    Basées sur openSUSE MicroOS, Aeon (GNOME) et Kalpa (KDE) offrent des environnements de bureau immuables avec Flatpak et conteneurs pour les applications.

    🧊 CarbonOS

    Distribution orientée vers une expérience utilisateur fluide, tout en adoptant une architecture immuable pour maximiser sécurité et stabilité.

    🧊 BlendOS

    Pensée pour les créateurs de contenu (ex. utilisateurs de Blender). Offre une plateforme stable et sécurisée pour la création numérique.

    🧊 VanillaOS

    Propose un système en lecture seule et l’installation d’applications via un système de paquets séparé, renforçant la sécurité de l’environnement de bureau.

    Cas d’utilisation

    Les systèmes immuables sont particulièrement adaptés aux environnements nécessitant une haute sécurité et une grande stabilité, tels que :

    Infrastructures cloud et clusters Kubernetes. Postes de travail pour développeurs et administrateurs. Systèmes en production exigeant fiabilité et cohérence. N’importe quel poste pour particuliers cherchant la stabilité et la sécurité. Conclusion

    Adopter un système d’exploitation immuable, c’est faire le choix de la sécurité, de la stabilité, de la cohérence et de la simplicité.

    Que ce soit pour une entreprise, un administrateur système, un développeur ou même un utilisateur particulier soucieux de préserver l’intégrité de son poste, l’approche immuable apporte des bénéfices concrets : moins de pannes, moins de configurations à gérer, et une protection accrue contre les menaces.

    Dans un monde où les systèmes deviennent de plus en plus complexes, choisir un OS immuable, c’est aussi choisir une expérience plus sereine, prévisible et adaptée à une informatique moderne, automatisée et résiliente.

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    @duJambon a dit dans Pourquoi la Chine veut bâtir un superordinateur d’un genre nouveau dans l’espace :

    Construire ce genre de structure en orbite plutôt que sur notre planète pourrait, de manière contre-intuitive, s’avérer plus économe en ressources.

    Mais qu’est-ce que cette schtroumpferie ?
    c’est vrai que d’envoyer une fusée pour une poignée de cartes graph destinées à du calcul + l’alim + la com c’est peau de zob en ressources.
    ça, d’autant qu’on en veut dans l’espace.

    Je reste circonspect quand au côté dégagement thermique du système dans l’espace. Ces bêtes chauffent bien et l’échange thermique avec le vide est très limité.

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    Naturellement, lorsqu’on entend parler d’« antimatière », on pense à une matière dévastatrice capable de détruire une ville. Certes, un demi-gramme d’antimatière suffirait à dévaster une ville, mais avec la technologie actuelle, il faudrait 500 millions d’années pour en produire un demi-gramme. Le transport transportera au maximum 100 antiprotons.

    « Le plus dangereux dans tout ce transport est que le camion ait un accident, car l’essence dans le réservoir du camion est un million de fois plus dangereuse que l’antimatière », a déclaré le professeur Ulmer à IFLScience.

    Source: https://www.iflscience.com/how-do-you-move-antimatter-if-it-violently-reacts-with-regular-matter-79353

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    Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du Projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du projet Fedora et de Fedora-fr.

    Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du Projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.

    N’oublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.

    Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.

    L’entretien du jour concerne Robert-André Mauchin (pseudo eclipseo), empaqueteur du Projet Fedora en particulier concernant l’écosystème Go et Rust.

    Entretien

    - Bonjour Robert-André, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

    Hello,

    Je suis Robert-André, aka eclipseo ou zebob sur Internet, né en janvier 1984, un millenial donc.

    Mon parcours en informatique commence dans les années 90 avec le PC professionnel de mon père, un Amstrad PC 1512 avec 20 MB de RAM, 2 lecteurs de disquette 5 1/4 et une variante de CP/M de Gary Kidall appelée DOS Plus. Il avait aussi une interface graphique appelée GEM Desktop. On avait aussi une console appelée Alice fabriquée par Matra Hachette où je m’amusais à faire des scripts Batch.

    Ensuite on a eu un 386 avec MS-DOS, puis un Cyrix 6x86 avec Windows 95. Je cherchais à bidouiller dessus, voir ce qu’on pouvait faire avec Windows, etc. Mais le Cyrix 6x86, c’est lent par rapport à un Intel ou futur AMD K6 de l’époque, j’avais envie de tester d’autres trucs pour voir si on pouvait avoir de meilleures performances autrement. Bref, j’étais dans la campagne, sans Internet ou sans boutique informatique proche (pour les particuliers tout du moins). Mais on avait un tabac qui vendait des magazines informatiques.

    Mon magazine favori de l’époque était PC Team, édité par Posse Presse. En parallèle, j’écoute une émission quotidienne à la radio avec Francis Zegut (d’où le zebob sur IRC à l’époque) et Arnaud Chaudron appelée //Plug-In, dédiée aux « nouvelles technologies ».

    Principalement dédié aux jeux vidéo, mais avec un Cyrix 6x86 on ne va pas loin. Par contre il y avait de la bidouille, plein de shareware de logiciels et parfois on y mentionnait un truc appelé Linux. Ensuite j’ai acheté de temps à autre des magazines spécialisés Linux (je ne saurais dire spécifiquement lesquels à l’époque) qui contenaient des CD avec des distributions.

    J’ai testé les trucs de l’époque, Debian, Redhat, Mandrake, Corel Linux, Suse. Jamais Slackware néanmoins. Je ne suis jamais resté dessus longtemps, juste pour tester, voir comment ça se configure, le système de fichiers, etc. La grosse galère c’était pour configurer X, je crois que j’avais une S3 Trio 64V à l’époque. Ensuite pour configurer le modem 56K.

    Je reviens ensuite à Linux dans les années 2000. J’ai déménagé dans une vraie ville, dans un appartement qui n’a pas de prise téléphonique, mais le câble. N**s, puis Numéricable à l’époque, avec des plafonds de données. Mais du coup on peut télécharger des distributions (et la presse informatique s’est un peu écroulée).

    Je reviens donc sous Linux avec Ubuntu Linux Warty Warthog (4.10). On a GNOME 2, c’est super plus simple qu’avant, beaucoup plus accessible, je m’investis un peu dans la communauté, je fais de la traduction de GNOME 2 en français.

    J’utilise Ubuntu jusqu’à 8.04 LTS (Hardy Heron), soit 4 ans. Je commence à ne pas trop apprécier la politique de Canonical vis-à-vis de l’upstream, le fait de vouloir faire les trucs dans leur coin à leur sauce. J’ai échappé à Unity du coup, que je n’ai jamais utilisé. Je passe donc vers l’upstream Debian. Je ne saurais dire combien de temps j’y reste, mais en 2011, il se passe un truc, GNOME 3. Et j’ai beau essayer pendant plusieurs mois, ça ne colle pas pour moi.

    Je dois être trop traditionnel dans mon approche des environnements de bureau. J’avais déjà testé KDE avant en version 3 et c’était pas mon truc non plus, trop playskool. En parallèle, Debian commence à me courir sur le haricot aussi à cause de son inertie, c’est stable mais c’est vieux et j’ai envie de tester les nouveautés le plus tôt possible. Et faire mes propres packages Deb pour tester des trucs était super complexe pour pas grand-chose à mon avis.

    Donc je cherche des alternatives. Il me faut quelque chose de simple, car je ne veux pas perdre mon temps à configurer mon OS, je veux que l’installation soit simple et que le système soit utilisable juste après. Et il me faut une distribution populaire avec une communauté derrière qui soit bienveillante.

    Si je me rappelle bien à l’époque, j’avais donc Fedora et OpenSUSE dans le viseur. Je ne souhaitais pas une dérivée d’Ubuntu pour les raisons sus-cités. Gentoo non, j’ai un ordinateur portable pourri, et Arch Linux il parait que c’était compliqué à l’époque.

    Donc je me retrouve sur Fedora-fr, inscrit en octobre 2011 avec pour premier message si j’en crois mon profil :

    Petit retour sur l’Alpha : J’ai eu quelques soucis avec l’installation. Outre qu’Anaconda ne me demandait pas ma source d’installation comme d’habitude (cf. Installation sans media), il se bloquait à la copie des paquets ; apparemment il n’aime les partitions root en btrfs. Il me semblait qu’elles étaient prises en charge depuis quelque temps pourtant. Sur l’installation de GRUB les choses ont aussi changé : j’ai plusieurs disques dur, et j’installe GRUB sur le MBR du second disque sdb. Par défaut, Anaconda me propose de l’installer sur sda. Auparavant je changeais « l’ordre des disques » dans les options pour qu’il me propose de l’installer sur sdb, mais maintenant même si je modifie l’ordre, l’option d’installation reste bloquée sur sda. J’ai dû rebooter en mode « rescue » pour corriger tout ça.

    C’était l’alpha de Fedora 16.

    Apparemment j’étais passé sous KDE à cette époque avec Fedora 15 :

    Je suis « nouveau » sous KDE, donc je ne peux pas vraiment t’aider, mais j’avais un problème similaire sous F15 avec une carte similaire (Geforce 6150 intégrée). Plasma-desktop s’affolait à partir de quelques heures d’utilisation, je devais le tuer, et le relancer. Je ne sais pas exactement d’où ça vient mais peut-être qu’une extension est responsable.

    À cette époque, suite à des soucis personnels je ne contribue plus à GNOME non plus, plus la motivation.
    Je repasse sous Windows vers 2012, je me dis à l’époque, je reviendrais plus tard quand Wayland sera plus mature… Bon on est en 2024, c’est pas encore au point, mais c’est mieux.

    Je reviens en 2016 sous Fedora, on peut voir dans le forum (je retrace avec vous, car c’est un peu vague les dates).

    Après 4 ans de Windows, de retour sous Linux avec un nouveau laptop.

    Méthode d’installation : Live du spin KDE Live Workstation Problèmes majeurs : Le spin KDE boot mais n’arrive pas à l’interface graphique. Le live Workstation démarre mais kernel panic aléatoirement dans les cinq minutes d’utilisation, ce qui rend l’installation compliquée… après un google du problème, je teste plusieurs options pour désactiver acpi, sans succès. Finalement tout fonctionne avec « nouveau.modeset=0 » comme option du noyau. Soucis mineurs : Installer KDE est simple, mais désinstaller tous les programmes GNOME par défaut est toujours compliqué. Points positifs : C’est rapide et peu de chose ont changé en 4 ans. Points négatifs : Wayland n’est toujours pas prêt pour la production sous KDE.

    À partir de ce moment, je ne quitte plus Fedora Linux. Il y a toujours un dual boot sur ma machine. J’ai dû supprimer Windows définitivement quand Steam Proton est devenu plus que viable. Je n’ai pas le temps de jouer de toute façon et je n’utilise pas de logiciels métiers spécifiques.

    - Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?

    Alors, dans un premier temps j’ai envisagé de revenir à la traduction pour Fedora.

    Ensuite, le packaging RPM Spec, avec un seul fichier à remplir, c’est quand même beaucoup plus simple qu’un Deb.

    J’ai commencé par faire des paquets pour moi, le premier : https://forums.fedora-fr.org/d/66715-intel-hybrid-driver-décodage-vp9-matériel-sous-skylakekabylake

    Je suis tombé par hasard sur un post très intéressant aujourd’hui qui expliquait comment activer le décodage matériel de VP9 pour plateforme Skylake (et potentiellement encodage sur Kabylake) : https://gist.github.com/Brainiarc7/24de2edef08866c304080504877239a3 Vu que j’utilise pas mal VP9 au lieu de H.264, et que l’absence de décodage matériel sous Linux me mettait en rogne, je me suis attelé à la compilation selon les instructions données. Et donc voilà pour vous : le Intel Hybrid driver, disponible sur mon COPR : https://copr.fedorainfracloud.org/coprs/eclipseo/libva-intel-hybrid-driver/
    C’est pas mal COPR quand même pour tester des trucs.

    Mais j’ai voulu l’upstreamer dans la distribution, et du coup, le 30 août 2017 :

    Petite mise à jour: J’ai été sponsorisé et je suis donc maintenant un empaqueteur libva-intel-hybrid-driver est dans updates-testing de F26 et bientôt dans stable. À utiliser conjointement avec libva-intel-driver de RPMFusion pour bénéficier de l’accélération de VP9.

    Les premiers mois ensuite je fais pas mal de revues de paquets, on avait un énorme backlog, plusieurs milliers. Si j’en crois bugzilla :

    Product: Fedora Classification: Fedora Component: Package Review Assignee: [email protected]

    Showing 1 to 20 of 4,803 entries

    J’ai fait plus de 4,800 revues de paquets pour Fedora.

    En parallèle à cette époque, je traine un peu sur les forums, Reddit, je regarde ce que les gens souhaitent que l’on peut empaqueter.

    Et du coup je me retrouve avec plein de paquets à gérer.

    - Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?

    Comme expliqué plus haut, il me fallait une distribution plus à jour que Debian, avec une communauté, facile d’utilisation. Ce qui est bien aussi avec Fedora, c’est qu’on teste assez rapidement des nouvelles technologies, PulseAudio, PipeWire par exemple me viennent à l’esprit. Mais on a souvent des Change Requests pour tester le bleeding edge, ce qui est cool.

    - Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ? Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?

    Alors Fedora en particulier, c’est le hasard de mon choix de distribution, c’est parce que je l’utilise que je veux l’améliorer.

    J’ai précédemment contribué à GNOME en tant que traducteur.

    Ensuite pour les besoins du packaging, j’envoie des patchs à tout un tas de projets divers et variés pour corriger des bugs. J’ai passé mes 15 jours de vacances débout mais à patcher 15/20 programmes pour FFmpeg 7.0.

    - Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?

    Non. Tous les métiers où je suis passé sont Microsoft only, Office 365, Active Directory, Hyper V. J’ai fait un petit stage dans une boite qui développait un logiciel pour les écoles tournant sous Linux, mais j’ai du y mettre court car ça ne correspondait pas à ce je devais faire durant mon stage (je faisais du bêta testing du-dit logiciel au lieu de ce qui était prévu).

    Mon employeur actuel, ou tout du moins le client de mon employeur actuel pour lequel nous travaillons (ESN oblige), a apparemment débarqué une personne qui a trop parlé de Linux pendant son passage au siège. Donc ce n’est pas prévu. Les seules VM Linux qu’ils ont font tourner Prometheus.

    - Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?

    Pas à ma connaissance. Peut-être dans le futur si je trouve une boîte qui fait plus de Linux.

    - Tu es membre des équipes Go SIG et Rust SIG, peux-tu nous expliquer leur rôle et ce que tu y fais ? Participer à deux groupes de travail n’est pas si courant, pourquoi tu participes aux deux ?

    - Ces deux langages sont modernes et ont des communautés très dynamiques, quels sont les défis que tu rencontres avec eux pour les inclure dans le Projet Fedora ?

    - Ils ont aussi des infrastructures propres pour la compilation, ce qui les distingue de Python et Perl d’une part, mais aussi de C ou C++ d’autre part, penses-tu que c’est un obstacle ?

    Alors oui, j’ai un peu de mal à y contribuer ces derniers temps, j’ai dû mettre mes contributions en pause.

    Pour Go ça a commencé avec rclone ou micro, je ne sais plus. Go est statically linked, mais la politique de Fedora est de ne pas bundler les bibliothèques. Donc il faut empaqueter toutes les dépendances.

    Pour micro, j’ai dû empaqueter des dizaines de dépendances, certaines cycliques bien sûr. À l’époque avec quelques personnes on décide de se synchroniser et monter un SIG pour pouvoir mettre à jour les paquets plus facilement.

    C’est toujours un gros bazar néanmoins, je n’ai pas trop le temps de mettre à jour, il y a des milliers de paquets. On utilise des outils écrits par Nicolas Mailhot qui fonctionnent avec GOPATH, alors que Go est passé avec un système de modules (go mod), mais on a perdu notre développeur de macros (Nicolas donc), donc pour l’instant on survit. Les interdépendances de paquets sont sans fin et c’est un problème pour mettre un logiciel à jour.

    Rust, j’ai voulu empaqueter quelques outils en ligne de commande, j’ai été ajouté au SIG, c’est un problème similaire, même si on a pas autant de dépendances cycliques. Il y a toujours beaucoup de paquets interdépendants comme Go : tu en mets un à jour et tu as toutes les chaînes de dépendances à mettre à jour.

    Au moins ils utilisent Semver. Chez Go, Semver c’est plus récent, avant tu étais content si tu avais un numéro de version et pas un hash de commit à empaqueter. Du coup si l’API change et que tu mets à jour, tu peux casser plein d’autres paquets.

    Oui c’est un gros gros obstacle.

    - Quelle valeur ajoutée de les fournir plutôt que de les importer soi-même en tant qu’utilisateur ? N’est-ce pas trop difficile de suivre le rythme de publication de Rust en particulier ?

    Alors Rust, je ne suis pas attentivement. Mais le but n’est absolument pas que les utilisateurs les installent eux-mêmes. Si tu développes en Go ou en Rust tu n’installes pas les bibliothèques Go ou Rust de Fedora, leur seule utilité pour nous est de compiler le binaire final, sans qu’il y ait des failles de sécurité à cause des bibliothèques pas à jour, qui lui sera installé par l’utilisateur.

    - Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?

    On a besoin de plus de contributeurs et contributrices.

    Un wiki aussi bien que celui d’ArchLinux.

    On a besoin d’une forge plus complète. J’aimerais bien qu’on mette Bugzilla de côté pour Fedora et intégrer les rapports de bug à la Forge. Mais je me doute que Redhat veut garder Bugzilla, et il est très intégré à l’infra.

    Le système d’emboarding des nouveaux contributeurs et contributrices n’est pas au point pour le packaging. Pas assez de gens font des revues, j’en ai fait plusieurs milliers, mais je n’ai plus le temps. On en a 500 dans le backlog.

    Pour être sponsorisé, il faut qu’on puisse suivre les nouveaux contributeurs et contributrices et les aider à faire des revues. On n’a pas assez de bras pour ça, ce qui les décourage.

    Et un Spin KDE Plasma mis au même niveau que Workstation avec GNOME.

    - À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?

    Le bleeding edge, tester les nouvelles technologies. Matthew Miller a fait des vagues récemment en parlant d’A.I. mais il faut qu’on s’y plonge aussi pour ne pas être à la ramasse.

    Le système de vote et de discussion sur les Changes Requests. L’aspect communautaire.

    COPR / Koji.

    RPM. Je sais que le projet pense que Silverblue, les systèmes immuables c’est le futur, avec Flatpak, etc. Mais pour moi, c’est trop restrictif parfois. Je préfère un fichier SPEC.

    - Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?

    Malheureusement je ne participe pas trop à la communauté Fedora, et encore moins Fedora-fr. Mes visites sur le forum ont été très peu nombreuses au fil des années. Et de manière générale, je ne suis pas très intéressé par l’internet franco-français.

    Je suis incapable de citer les personnalités de l’Internet français, Youtubers, Twitter et autres leaders d’opinion, de la toile française des deux dernières décennies. Je sais qu’il y a Nick de The Linux Experiment qui est Brestois, ou Adrien LinuxTricks, mais à part ça je ne connais pas grand monde.

    Concernant Fedora-fr, et Fedora en général, il faudrait plus d’évangélisation, et pas seulement aux rencontres linux-linuxiennes des JdLL de Lyon. Il faudrait aller dans les endroits où on ne va pas assez. Les écoles ? Fac ? Les associations d’ordinateurs usagés ? D’aides aux personnes en difficulté ? Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse, je ne suis pas un bon communicant.

    Néanmoins, on a une carte à jouer avec Microsoft qui se tire une balle dans le pied : pubs dans le Menu Démarrer, capture d’écran de ton écran pour analyse de tes données, fin du support de Windows 10 en octobre 2025… Bien sûr, la majorité des gens ne sont pas informés ou s’en contrefichent, et cela ne va pas les faire passer à Linux pour autant, mais peut-être qu’une poignée vont se poser des questions. Le Steam Deck aident aussi, même s’il est sous Arch.

    - Quelque chose à ajouter ?

    Fedora avec Plasma 6 est la meilleure.

    - Merci Robert-André pour ta contribution !

    Conclusion

    Nous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur l’empaquetage de Fedora.

    Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.

    Prochain entretien avec Johan Cwiklinski, ancien contributeur de Fedora-fr.org et actuel mainteneur du logiciel de gestion Galette.

    – Source : https://linuxfr.org/news/20-ans-de-fedora-fr-sixieme-entretien-avec-robert-andre-mauchin-empaqueteur-rpm-go-et-rust

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    @michmich , bonjour, j’ai utilisé l’installation du site et pas de Pb c’est la version 138.0.4-1. le paramétrage du navigateur est assez simple, par contre je regrette de ne pas pouvoir mettre des raccourcis sur les onglets ou je n’ai pas trouvé.

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    Il semblerait que pas besoin d’alimenter ces lentilles. Du coup, une petite correction presbyte en plus et tu peux voir si ton smartphone chauffe.

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    @michmich a dit dans «Microsoft ne nous a tout simplement laissé aucun autre choix» :

    @Violence a dit dans «Microsoft ne nous a tout simplement laissé aucun autre choix» :

    Puis c’est sous Ubuntu, j’avou en avoir un peu marre d’Ubuntu.

    C’est un peu le succès de Mint ça :ahah: on en peut plus d’Ubuntu :haha: c’est Unity qui m’en a éloigné, étant gnome fan boy.

    😁

    Après ce n’est pas mauvais pour autant. PW utilise la version Server d’Ubuntu pour certaines raisons…

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    Édité par Violence : Fusion avec le topic existant.

    Est ce le début de la fin de la vie privée

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    @Psyckofox Merci pour l’info sur Love Death and Robots.
    J’adore cette série, et je n’avais pas vu passé la sortie du 4

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    Exprimant ses vives inquiétudes concernant le système italien de protection contre le piratage, le groupe de défense des technologies et des télécommunications CCIA a exhorté en janvier le gouvernement à retirer son projet de loi et à recourir à la procédure TRIS, une procédure européenne visant à prévenir les obstacles au marché intérieur. Dans une contribution récemment soumise dans le cadre de la procédure TRIS, CCIA exhorte la Commission européenne à émettre un avis détaillé afin de garantir la compatibilité du système de protection contre le piratage avec le droit européen.

    Salué par les principaux détenteurs de droits comme un progrès dans la lutte contre le piratage, le système italien Piracy Shield a fait la une des journaux pour de mauvaises raisons.

    Autorisé par une nouvelle législation et présenté comme un coup fatal au piratage des événements sportifs en direct, le lancement de Piracy Shield a rapidement donné lieu à une série d’erreurs de blocage excessif et a fait la une des journaux internationaux. Constatant que Piracy Shield n’était pas à la hauteur du battage médiatique, des modifications législatives ont été apportées, menaçant directement le secteur technologique.

    La CCIA intervient au nom du secteur technologique

    La Computer & Communications Industry Association (CCIA) représente des géants technologiques mondiaux, dont Amazon, Apple, Cloudflare, Google et Meta, entre autres. Dans une lettre adressée à la Commission européenne en janvier 2025, la CCIA a reconnu que le Bouclier anti-piratage existait pour protéger les titulaires de droits, mais a averti que le mécanisme de blocage était un « instrument brutal » qui menaçait aussi bien les entreprises que le public.

    Lorsque l’AGCOM, l’autorité de régulation des télécommunications, a lancé une consultation publique sur les modifications proposées à la réglementation sur le droit d’auteur et au fonctionnement du Piracy Shield, la CCIA a saisi l’occasion pour réitérer ses inquiétudes. Soulignant le risque de surblocage, la CCIA s’est penchée sur les demandes de blocage formulées par les titulaires de droits et sur l’obligation, prévue par la loi italienne, de les exécuter dans un délai de 30 minutes.

    « Nous pensons que le Bouclier anti-piratage présente des risques importants pour les principes de liberté d’expression des entreprises, tels qu’établis par le droit européen et italien », a écrit la CCIA .

    La CCIA exhorte la Commission européenne à intervenir

    Après des mois d’engagement, y compris sa lettre à la Commission européenne en janvier, la dernière soumission de la CCIA appelle la Commission à saisir l’opportunité de publier un avis détaillé pour remédier à l’incompatibilité apparente de Piracy Shield avec le droit de l’UE.

    La soumission de la CCIA à l’AGCOM commence par mettre en évidence les modifications proposées.

    « Le Piracy Shield permet aux détenteurs de droits d’auteur de demander l’exécution d’ordonnances de blocage de sites dans un délai de 30 minutes, avec une transparence ou un recours limités pour les parties concernées.

    « Ces amendements, notamment les modifications apportées à l’article 10 et à l’article 8 (3-bis) du règlement, consolident davantage le rôle du Shield, y compris les capacités de suppression de contenu extraterritorial sans coordination claire avec le droit de l’UE, en particulier la loi sur les services numériques (DSA) », peut-on lire dans la soumission de la CCIA.

    « Compte tenu des graves implications de ces propositions pour le marché intérieur de l’UE, la liberté de fournir des services transfrontaliers et les droits fondamentaux tels que la liberté d’expression et le respect des procédures régulières, CCIA Europe exhorte la Commission à émettre un avis détaillé dans le cadre de la procédure TRIS. »

    TRIS – Prévention des obstacles techniques au commerce

    L’un des principes fondamentaux de l’Union européenne est un marché intérieur qui garantit la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. Les mécanismes qui restreignent ou ont pour effet de restreindre cette circulation peuvent créer des « frontières intérieures » interdites.

    L’objectif de la procédure TRIS ( Directive 2015/1535 ) est d’identifier et de prévenir l’apparition de barrières internes avant qu’elles n’aient un effet négatif sur le marché. Dans le cadre de la procédure TRIS, les notifications adressées à la Commission européenne peuvent donner lieu à une analyse juridique au regard du droit de l’UE.

    La soumission de la CCIA attire l’attention sur les questions clés qui, selon elle, devraient être évaluées par la Commission, résumées comme suit :

    Manque de garanties procédurales et de transparence sur la plateforme Piracy Shield

    • Les demandes de blocage sont traitées automatiquement, mais l’AGCOM ne semble pas vérifier leur exactitude.
    • Aucune possibilité significative de contester les ordonnances de blocage avant leur exécution.
    • Aucun mécanisme d’examen ou d’appel indépendant fonctionnant en temps opportun.
    • Les spécifications techniques et les protocoles opérationnels de Piracy Shield n’ont jamais été rendus publics.
    • Le développement et la gouvernance manquaient d’inclusion des parties prenantes.
    • Plateforme incompatible avec les principes de proportionnalité et de procédure régulière

    Le risque de surblocage et de dommages collatéraux couvre les incidents connus de surblocage, y compris l’événement qui a provoqué une panne généralisée de Google Drive et le blocage des adresses IP partagées chez Cloudflare.

    En général, le blocage des adresses IP partagées « présente un risque élevé d’interférence injustifiée avec le contenu et les services en ligne légaux », tandis que le blocage des noms de domaine « augmente le risque de dépassement et de censure du contenu, en particulier lorsqu’un seul domaine peut héberger un mélange de contenu contrefaisant et non contrefaisant ».

    Base juridique douteuse pour l’expulsion transfrontalière

    La nouvelle proposition de l’AGCOM introduit une disposition lui permettant d’ordonner le retrait de contenus hébergés dans d’autres États membres de l’UE, en faisant vaguement référence à la loi sur les services numériques (DSA) comme base juridique. Cela soulève plusieurs préoccupations :

    • La DSA prévoit des mécanismes structurés de coopération transfrontalière et n’accorde pas aux autorités nationales carte blanche pour prendre des mesures d’exécution directes contre les services d’hébergement dans d’autres États membres.

    • La proposition manque de clarté sur les dispositions de la DSA qui sont invoquées et sur la manière dont ces pouvoirs s’alignent sur les articles 8 et 9 de la DSA, qui régissent l’émission et l’exécution des ordonnances visant à agir contre les contenus illégaux.

    • Cette application extraterritoriale risque de porter atteinte au principe du pays d’origine de la DSA et crée une incertitude juridique pour les prestataires de services opérant dans toute l’UE.

    La dernière section de la soumission, intitulée « Inefficacité du blocage au niveau du réseau », souligne que le blocage est facilement contournable et ne supprime aucun contenu illicite d’Internet. Le blocage peut également « servir à masquer » le piratage plutôt qu’à s’attaquer aux causes profondes. Globalement, il existe de meilleures options.

    Cela conduit la CCIA à ses conclusions et à un bref résumé de ses principaux points et préoccupations.

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    Aucun délai n’est mentionné concernant une décision pour ou contre une évaluation, ni quant au temps que pourrait prendre un avis ultérieur pour arriver.

    Source: https://torrentfreak.com/piracy-shield-tech-giants-urge-commission-to-assess-legality-under-eu-law-250524/

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    @patricelg a dit dans [Interview] 20 ans de Fedora-fr : cinquième entretien avec Thomas traducteur de Fedora :

    Je lirai plus tard mais +1 pour la présentation et mise en page

    Merci de l’avoir remarqué @patricelg
    Je mets un point d’honneur à la présentation.
    Si c’est mal présenté ou sans mis en page, aération des paragraphes, Titres, sous titres, etc… je ne lis jamais entièrement.

    Surtout que maintenant, on a des copiés/collés en markdown direct, pas d’excuses 😉

    Sinon toutes ses interviews dans le monde du libre sont très intéressantes, notamment celles sur plasma/KDE

    A savoir que @Raccoon et moi même sommes de tout petits contributeurs dans la traduction française de NodeBB, le CMS du forum à partir de la version 4 ou il y a eu de gros changements 🙂

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    lol vive Windaube 😉

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    Mais sinon, une fois de plus, pour ne pas trop changer, les instances européennes, tout comme nos responsables politiques, révèlent leur totale ignorance quand c’est d’un niveau technique qui les dépassent.

    Il est absurde de tenir un protocole technique pour responsable lorsqu’il est détourné de son usage initial.

    IPFS n’a pas été fait pour pirater ou éviter la censure.

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    Je ne danse que contre un pain au chocolat !

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    Oki Doki merci Patrice ^^ (j’espère juste qu’il y’a pas trop de jumscare comme dans le jeu…que des membres s’envolent , des boyaux sortent à vau l’eau, qu’il y’ait arrachage d’ongles ça je gère super comme un épisode de Bob L’éponge mais les jumscare ?..bordel c’est ma bête noire 😁)

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    K2-18B, signes de vie finalement pas si “prometteurs”

    La découverte de signes potentiels d’une activité biologique hors du système solaire, annoncée en avril par une équipe américano-britannique, est remise en cause par de nouvelles études.

    Grâce au télescope James Webb, ils affirmaient avoir détecté dans son atmosphère des signes de composés chimiques longtemps considérés comme des “biosignatures” d’une possible vie extra-terrestre. Du sulfure de diméthyle (DMS) et du disulfure de diméthyle (DMDS), qui, sur Terre, sont uniquement produits par des organismes vivants - principalement du phytoplancton.

    “Je pense que c’est le cas le plus proche d’une caractéristique que nous pouvons attribuer à la vie”, assurait à la presse Nikku Madhusudhan, astrophysicien à l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude. Tout en soulignant que d’autres observations étaient nécessaires.

    En 2023, James Webb avait déjà détecté la présence de méthane et de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de K2-18b. Une première pour une exoplanète située dans la “zone habitable”, c’est-à-dire ni trop près, ni trop loin de son étoile pour que puisse y exister un ingrédient essentiel à la vie: de l’eau à l’état liquide.

    Si les signes étaient cette fois beaucoup plus nets, ils restaient cependant bien au-dessous du seuil de signification statistique considéré comme crucial par les scientifiques pour valider une découverte.

    Dès la publication de l’étude, des astronomes avaient émis des doutes. Et de récents travaux - qui n’ont pas été encore revus par des pairs - les ont renforcés.

    Deux anciens étudiants de M. Madhusudhan, Luis Welbanks de l’Université d’Etat d’Arizona et Matthew Nixon de l’Université du Maryland, font partie des chercheurs qui ont réexaminé les données.

    En utilisant d’autres modèles statistiques, “les affirmations sur la détection potentielle d’une biosignature s’évaporent”, écrivent-ils dans une étude préliminaire publiée le mois dernier.

    Ils ont élargi le nombre de produits chimiques possibles pouvant expliquer les signaux détectés par James Webb à 90, contre 20 dans l’étude originale.

    Plus de 50 ont donné un “résultat”. “Lorsque vous détectez tout, est-ce que vous détectez réellement quelque chose ?”, s’interroge M. Nixon auprès de l’AFP.

    Sans exclure que l’atmosphère de K2-18b puisse contenir du DMS, les deux chercheurs jugent que d’autres observations sont nécessaires.

    Source et plus: https://www.7sur7.be/sciences/y-a-t-il-de-la-vie-sur-une-exoplanete-la-decouverte-de-signes-de-vie-extraterrestre-remise-en-cause~a191b747/