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    @duJambon Je n’avais pas la réf du tout :siffle:

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    @Psyckofox Mais carrément, l’époque, les décors et surtout le sale gosse :mouhaha:
    Je le regarderai en entier je pense.

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    @Raccoon a dit dans Elle trouve un iPad à la déchetterie et des coordonnées bancaires :

    Quand on voit le gaspillage actuel et tout ce qui est balancé encore en état ou fonctionnel.

    Un sacré gaspillage que ça en devient du grand n’importe quoi.
    Ça pourrait en aider plus d’un (ceux qui n’ont pas les moyens tiens), mais non, interdit de prendre quoi que ce soit pour ces personnes qui auraient donné une seconde vie à l’objet (mais c’est open bar pour ceux qui sont privilégiés…je parle de ceux qui ont un lien étroit avec la mairie du coin comme moi ou un autre moyen comme le piston).

  • L'IA dans le quotidien scolaire

    Actualités High-Tech
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    Selon le dernier rapport JAMESfocus, plus de deux tiers des jeunes de 12 à 19 ans en Suisse utilisent régulièrement l’IA pour l’école.
    Utilisée correctement, l’IA peut soutenir l’apprentissage.
    Les parents et les enseignants sont appelés à accompagner les jeunes dans leur utilisation des médias.

    Nombreux sont ceux qui ont connu cette situation à l’école : les cours sont terminés et l’équation qui paraissait encore logique pendant le cours de mathématiques apparaît soudain comme une formule magique secrète lorsqu’on fait ses devoirs. Un soutien est alors nécessaire.

    Là où autrefois les parents ou les frères et sœurs plus âgés aidaient à faire les devoirs difficiles, les élèves* se tournent aujourd’hui vers les technologies d’IA. Le dernier rapport JAMESfocus sur l’utilisation des médias par les jeunes le montre : Plus de deux tiers des jeunes de 12 à 19 ans en Suisse utilisent régulièrement l’IA au quotidien - notamment pour l’école. Mais l’IA favorise-t-elle l’apprentissage ?

    IA : saisir les opportunités et reconnaître les risques

    “S’il te plaît, résume-moi ce texte” ou “traduis ce texte en anglais” sont des prompts très appréciés. Tous les élèves* ne sont pas conscients que l’IA ne fournit pas toujours les bons résultats.

    L’intelligence artificielle facilite les tâches et peut soutenir l’apprentissage si elle est utilisée correctement. Elle ne remplace toutefois pas le processus de réflexion personnel. De plus, elle comporte des risques tels que la désinformation ou l’abus de données. C’est là que les adultes tels que les parents et les enseignants ont un rôle à jouer : ils aident les jeunes à utiliser correctement l’IA, à examiner les informations de manière critique et à protéger leurs données.

    Les auteurs de l’étude constatent que ceux qui utilisent des outils d’IA peuvent en tirer des avantages dans le contexte scolaire et professionnel - par exemple en apprenant plus efficacement, en maîtrisant mieux des tâches complexes ou en augmentant leur productivité.

    Les écoles ont une responsabilité

    Une utilisation créative et exploratoire de l’IA favorise les compétences médiatiques. Les enseignants peuvent confier aux jeunes des tâches de recherche en classe dans le cadre desquelles ils utilisent l’IA, et discuter ensemble des résultats. Cela crée de la confiance et transmet des connaissances.

    Les écoles intègrent déjà les thèmes de l’IA dans différentes matières et enseignent les bases de son utilisation. Les enseignants peuvent discuter avec les élèves* des opportunités et des défis de l’IA. Le guide gratuit et l’atelier en ligne de Swisscom aident les enseignants dans cette démarche.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/techno/une-etude-montre-que-71-des-jeunes-utilisent-lintelligence-artificielle-2725167.html

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    Le tourisme devient de plus en plus un fléau.

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    Le hérisson voit sa population décliner rapidement, au point de risquer de disparaître. Les collisions avec les voitures ou les accidents de jardinage n’expliquent pas, à eux seuls, ce déclin, contre lequel œuvre le centre de soins de Saint-Sulpice-la-Forêt, en Ille-et-Vilaine.

    Animal discret, vivant essentiellement la nuit, le hérisson est en train de se faire encore plus rare. Le petit mammifère chemine sur la pente de l’effondrement de son espèce : dans la liste des espèces menacées, dressée par l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), le hérisson est classé “quasi menacé d’extinction”, depuis 2024.

    Le Museum d’histoire naturelle du Royaume-Uni estime que le nombre de hérissons a diminué de moitié sur son territoire, entre 2007 et 2020.  D’autres études menées aux Pays-Bas et en Allemagne évaluent que la population de hérissons a été divisée par 30 depuis les années 1950.

    En Europe de l’Ouest, partout où il est recensé, les études établissent une chute rapide de la présence du mammifère : au Royaume-Uni, mais aussi en Norvège, Suède, Danemark, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Autriche. De nombreuses raisons expliquent ce dépeuplement.

    Un centre de soins spécialisé au nord de Rennes

    À Saint-Sulpice-la-Forêt, en Ille-et-Vilaine, un centre de soins accueille les hérissons blessés ou très affaiblis, que des particuliers ont signalés à la plateforme Sos Faune sauvage Bretagne, mise en place par la LPO et par l’agence bretonne de la biodiversité. Claude et Catherine, retraités, ont transformé leur propre maison en dispensaire dédié à ces animaux sauvages. Depuis six ans, ils soignent les hérissons trouvés blessés, avec l’aide d’une vétérinaire, Nathalie Pyré, qui n’hésite pas à lâcher son cabinet pour venir à la rescousse.

    Il est important de ne pas relâcher tout et n’importe quoi. Il faut des animaux capables de se reproduire et costauds, pour qu’ils aient une chance de transmettre un bon patrimoine génétique.

    Nathalie Pyré

    vétérinaire

    Le trio de sauveurs de hérissons s’en tient à sa mission : remettre dans la nature des individus robustes. "Il est important de ne pas relâcher tout et n’importe quoi", prévient la vétérinaire : "il faut des animaux capables de se reproduire et costauds, pour qu’ils aient une chance de transmettre un bon patrimoine génétique."

    Le mâle adulte que Nathalie tient dans ses mains laisse entrevoir un retour à la nature dans une semaine ou deux. Son abcès à la gueule, lié à une bagarre avec d’autres mâles, est en passe de cicatriser. “Il se met bien en boule dès que je le prends dans mes mains et ses pics sont toniques, tandis qu’ils deviennent mous lorsque l’animal est très affaibli”. Pour d’autres en revanche, trop malades, la vétérinaire décide de ne pas s’acharner, et Claude et Catherine se résolvent régulièrement à faire euthanasier un de leurs 90 pensionnaires.

    Les activités humaines, principales causes de leurs blessures

    Les accidents liés aux activités humaines restent les principales causes d’une arrivée au centre de soins des hérissons de Saint-Sulpice-la-Forêt. Coup de fourche dans un tas de feuilles mortes, blessures causées par les redoutables robots tondeuses, "préprogrammées par les fabricants pour tondre la nuit, quand le hérisson sort de son gîte !" s’indigne Claude, collisions avec une voiture, chute dans une piscine ou dans une cavité… Les dangers pour le hérisson s’avèrent innombrables.

    “Pour les oiseaux, les jardiniers font attention à ne plus tailler les haies au printemps et en été”, se réjouit Claude. “Mais pour les hérissons, il faudrait passer la main au sol, en portant des gants de protection, avant de débroussailler un pied d’arbre ou de haie”.

    La journée, le hérisson dort caché sous un tas de feuilles ou de branchages, ou sous un pied de haie touffu qui le protège de la chaleur et des mouches, contre lesquelles il ne peut pas se défendre. “Il vit la nuit, on ne le voit pas, alors on n’y pense pas, c’est ça son problème !” conclut Claude. “Même sur des chantiers de maisons, il faudrait “penser hérisson”, pendant les travaux”, se prend à espérer Claude, en expliquant : si une cavité est creusée et chemisée d’une paroi lisse, un petit mammifère tombé restera bloqué.

    Des métaux lourds et des antibiotiques dans les cadavres de hérissons

    À tous ces risques d’accidents s’ajoute une menace plus pernicieuse, que l’école vétérinaire de Lyon aimerait mieux cerner. Dans un grand centre de soins pour la faune de Normandie, des biologistes, toxicologues et vétérinaires ont fait analyser 200 cadavres de hérissons, que les soigneurs n’étaient pas parvenus à sauver. Les analyses des organes des animaux ont révélé des taux élevés de métaux comme le cadmium et le plomb, et la présence d’antibiotiques. Laure Prévost, responsable du centre de soin Le Chêne, partenaire de l’étude, interroge : “est-ce que les métaux lourds et les antibiotiques retrouvés, ne seraient pas à l’origine d’une défaillance générale de leur système immunitaire ? Ce qui expliquerait leur état de santé moribond quand ils arrivent en centre de soins, et la difficulté à remettre sur pied un certain nombre de hérissons”.

    Comment les hérissons s’intoxiquent-ils ? Des chercheurs de l’école vétérinaire de Lyon souhaitent élargir les investigations. En attendant, la perpétuation de l’espèce est au cœur des préoccupations.

    Des études sur les déplacements des hérissons

    Des “corridors écologiques” sont à l’étude au sein même de la ville de Rennes. Dans le quartier de la Poterie, près des jardins partagés, des chercheurs analysent les déplacements des hérissons. Quelle végétation recherchent-ils pour se reposer en journée ? Quelle rue doivent-ils traverser la nuit ? Solène Croci, chercheuse CNRS au laboratoire de géographie LETG (Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique) entend proposer, à la métropole bretonne, des solutions pour favoriser les déplacements des hérissons, à travers le projet “Bio3DiverCity”. “Comme pour nous, il est vital pour eux qu’ils puissent se déplacer”, souligne l’écologue.

    Un hérisson parcourt jusqu’à trois kilomètres, la nuit, de jardins en jardins, affrontant les clôtures ou les trottoirs trop hauts. Coûte que coûte, il doit trouver de quoi se nourrir, des vers de terre et des limaces, et dénicher un partenaire pour se reproduire… et perpétuer son espèce.

    Source : france3-regions.franceinfo.fr

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    L’horloge des CFF (Chemins de Fer Fédéraux) est une véritable icône. Avec sa trotteuse rouge qui fait une pause juste avant chaque minute pleine. Mais pourquoi exactement ?

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    Il est 15h51. J’attends l’IC6 en direction de Berne sur le quai 4 de la gare de Viège. Le train devrait arriver dans une minute. Un coup d’œil à l’horloge sur le quai : la trotteuse se dirige vers 12 heures. Mais au lieu de passer à 15h52, l’horloge s’arrête un instant. 15:51:00 heures. Qu’est-ce qui se passe ?

    Comment une icône du design est née

    Pour savoir d’où vient cette saccade, il faut remonter l’horloge de quelques années. L’horloge de gare, aujourd’hui légendaire, a été conçue en 1944 par l’ingénieur et designer suisse Hans Hilfiker. À l’époque, elle n’avait pas encore d’aiguille rouge des secondes, qui n’a été ajoutée que des années plus tard. Hilfiker a délibérément conservé une mise en page simple pour que l’horloge reste lisible même à grande distance.

    L’aiguille des secondes, ajoutée par la suite, est censée rappeler la palette de commande utilisée autrefois par le personnel de la gare. Aujourd’hui, son design épuré est connu dans le monde entier comme un symbole de la Suisse et de son système ferroviaire fiable. L’horloge est désormais fabriquée à Sumiswald par le fabricant Moser-Bär, qui est également responsable de la corne des cars postaux. Le design est aujourd’hui disponible sous forme de montres-bracelets et d’horloges murales auprès du fabricant suisse et détenteur de la licence Mondaine.

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    En 2012, Apple a même copié notre montre CFF sur l’iPad - sans demander la permission au préalable. Les CFF n’ont pas déposé de plainte, mais ont conclu un accord extrajudiciaire avec Apple pour payer des droits de licence de 20 millions de francs.

    Comment un obstacle est devenu un ductus

    Dès le début, les CFF se sont montrés très exigeants quant à la ponctualité de leurs horloges. Les horloges des gares, qui sont aujourd’hui plus de 5000 dans toute la Suisse, ne doivent pas seulement être précises, mais aussi synchronisées. Mais il y a 80 ans, il n’était pas facile de synchroniser autant d’horloges à la seconde près - on a donc opté pour une autre approche.

    Dans chaque gare, un système d’horloges distinct a été installé, avec une horloge mère et plusieurs horloges secondaires. Ainsi, seule l’horloge mère devait donner le rythme et envoyer une impulsion à toutes les autres horloges secondaires à chaque minute pleine. Cela explique déjà le saut des minutes de la longue aiguille.

    Ce que nous n’avons toujours pas résolu, c’est le problème de la trotteuse. Envoyer une impulsion à chaque seconde aurait été beaucoup trop compliqué à l’époque et aurait usé le système trop rapidement. C’est pourquoi un moteur synchrone a été installé pour la trotteuse, qui fonctionne en continu et indépendamment du reste du système. D’un côté, cela assure la fluidité du mouvement de l’aiguille des secondes, mais cela peut entraîner des décalages temporels en raison des variations de fréquence du courant alternatif local.

    Pour remédier à ce problème, l’entraînement de la trotteuse a été très légèrement accéléré, de sorte qu’elle effectue une rotation en 58,5 secondes. Arrivée au sommet, l’aiguille s’enclenche dans le mouvement à l’aide d’un barreau magnétique. C’est d’ailleurs ce phénomène qui avait déjà fait s’arrêter il y a quelques années pour ma collègue Carolin. Dès que l’impulsion des minutes est donnée, la tige est relâchée et la trotteuse peut continuer à tourner. Cela permet de s’assurer que toutes les horloges sont à nouveau synchronisées au moins à la minute pleine.

    De l’imperfection à la marque de fabrique

    Aujourd’hui, il serait bien sûr facile de synchroniser toutes les horloges et d’éliminer la pause entre les secondes. Mais, tout comme le design épuré, l’étrange saut des minutes est devenu une caractéristique des horloges de gare suisses. Même la méga-horloge purement numérique de la gare du Wankdorf à Berne s’arrête brièvement à chaque minute pleine.

    Si l’on regarde à l’étranger, on se rend vite compte que notre horloge de gare a en quelque sorte placé la barre très haut. Ainsi, les horloges des chemins de fer allemands ne rappellent pas seulement celles des CFF par leur apparence - la trotteuse qui s’arrête a également été directement reprise. En Autriche et en Italie, la similitude des horloges sur les voies et dans les gares est également indéniable.

    À mes yeux, cet arrêt de la seconde a également une belle symbolique. Parfois, il vaut la peine de s’arrêter un instant, de prendre une grande respiration et de repartir. Tout comme notre emblématique trotteuse rouge le fait à chaque minute pleine.

    Source: https://www.galaxus.ch/fr/page/le-moment-o-la-suisse-sarrete-38025

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    «Si tu gagnes, je perds», c’est ce qu’on appelle la pensée à somme nulle, ou «zero-sum thinking» en anglais. Une nouvelle étude de l’Université de Bâle montre que les sympathisants des partis de gauche comme de droite utilisent ce concept.

    Le président américain Donald Trump est un bon exemple de la rhétorique de la pensée à somme nulle. Cette croyance se manifeste dans des arguments tels que «si un emploi va à un migrant, cela signifie un emploi de moins pour un citoyen américain» ou encore «ce qui est produit en Asie ne peut pas être produit aux États-Unis». En Suisse, l’idée que l’on ne peut gagner que si quelqu’un d’autre perd est également très répandue.

    Une étude de l’Université de Bâle, basée sur la deuxième édition de l’enquête nationale SSR «Comment ça va, la Suisse?», montre qu’un tiers des sondés pensent que la prospérité peut croître de façon à ce qu’il y en ait assez pour tout le monde, donc sans avoir besoin de le faire au détriment des autres. À l’inverse, ils sont aussi près de 30% à considérer que l’acquisition de richesse suit une logique de somme nulle, c’est-à-dire qu’on ne peut s’enrichir qu’en appauvrissant les autres.

    La coauteure de l’étude Kelly Liu est surprise par ces 30% d’adhésion à la pensée à somme nulle, car «la Suisse est un pays riche qui connaît une croissance économique depuis relativement longtemps». La chercheuse est également étonnée que cette pensée ne soit pas rattachée à un groupe de population spécifique que ce soit en termes d’âge, de sexe, d’éducation ou de langue.

    Au-delà des frontières partisanes

    La pensée à somme nulle ne peut être attribuée à un parti politique spécifique. Bien qu’elle soit plus répandue à gauche, surtout en matière de richesse où elle est associée aux revendications réclamant davantage de redistribution et une imposition plus élevée des fortunes.

    La pensée à somme nulle rend-elle malheureux?

    Outre l’orientation politique, l’étude a examiné le lien entre la pensée à somme nulle et le sentiment de satisfaction. Résultat: les personnes qui adhèrent fortement à cette pensée sont moins satisfaites de leur vie. Bien qu’on ne puisse que spéculer sur les raisons de cette corrélation, l’ampleur est significative.

    Les auteurs de l’étude souhaitent aussi approfondir la recherche dans le domaine de l’instrumentalisation politique de la pensée à somme nulle. Selon Alois Stutzer, «les acteurs du processus politique peuvent être tentés d’exploiter cette vision du monde des électeurs et l’instrumentaliser à leur avantage».

    Ainsi, les politiciens pourraient par exemple utiliser un récit à somme nulle du commerce mondial pour justifier une politique commerciale protectionniste. Ou ils pourraient tenter de promouvoir une position de «nous» contre «les autres» afin de gagner en popularité auprès des électeurs et discréditer leurs adversaires.

    Source: https://www.swissinfo.ch/fre/cinquieme-suisse/la-pensée-à-somme-nulle-un-phénomène-qui-dépasse-les-partis-politiques/89464720

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    Le Kremlin annonce la création d’une messagerie nationale pour remplacer WhatsApp et Telegram. Une nouvelle étape dans sa stratégie de contrôle de l’internet et de l’information en Russie.

    Depuis le début des années 2000, le Kremlin a déjà tenté d’imposer des services de messagerie entièrement russes, sans succès jusqu’à présent. Mais cette fois-ci, en ce mois de juin, Vladimir Poutine a déclaré que cela devenait urgent et a confié au groupe VK, déjà détenteur du réseau social le plus populaire en Russie, le lancement de sa propre messagerie.

    VK est détenu par l’oligarque Youri Kovalchuk, un proche de Vladimir Poutine. Moscou ne supporte plus de voir les Russes dialoguer sur WhatsApp et Telegram, deux sociétés qui échappent à son contrôle. Alors que les grandes places de marché du pays sont déjà 100% russes, le pouvoir s’attaque désormais à YouTube, en réduisant son débit pour favoriser son concurrent VK Video.

    Moscou souhaite donc aussi contrôler les systèmes de messagerie. Pour cela, il faudra que le remplaçant russe fonctionne correctement, mais aussi, probablement, s’attaquer directement à WhatsApp en bloquant l’application. Sa maison mère, Meta, est déjà déclarée indésirable en Russie et ses deux réseaux sociaux, Facebook et Instagram, sont bloqués — même si de nombreux Russes utilisent des VPN pour continuer à y accéder.

    Source : radiofrance.fr

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    La Haute Cour de New Delhi, en Inde, a accordé un nouveau type d’ordonnance de blocage de sites pirates, surnommée l’injonction « superlative ». Cette ordonnance de blocage a été obtenue par Star India, filiale du géant américain du divertissement Disney. Elle vise à perturber IPTV Smarters Pro et les sites et applications pirates associés en temps réel, avec une carte blanche temporaire pour ajouter de nouvelles cibles.

    Les sites et services pirates peuvent représenter un véritable défi pour les titulaires de droits. En Inde, cependant, de récentes décisions judiciaires se sont avérées très efficaces.

    Les tribunaux indiens émettent des ordonnances de blocage de sites pirates depuis plus de dix ans et, au début du moins, elles étaient relativement rudimentaires. Pour obtenir le blocage d’un site par les FAI locaux, les titulaires de droits devaient demander une injonction pour des noms de domaine spécifiques, en fournissant des preuves détaillées pour chacun.

    Des injonctions régulières aux injonctions dynamiques

    Ces injonctions régulières n’étaient que partiellement efficaces. Après l’octroi d’une injonction par la Haute Cour, les sites pirates changeaient souvent de domaine, obligeant les titulaires de droits à saisir à nouveau le tribunal pour obtenir le blocage de ces derniers.

    Pour résoudre ce problème, l’injonction dynamique a été inventée. Ces ordonnances visaient à interdire plus efficacement l’accès aux contenus publiés sur des sites pirates. Les FAI étaient tenus de bloquer non seulement les domaines d’origine, mais aussi tous les clones et sites miroirs apparus après la signature de l’ordonnance.

    Il s’agissait d’une victoire majeure pour les détenteurs de droits, qui ont rapidement cherché à obtenir des mesures supplémentaires pour rationaliser davantage le processus de blocage par le biais d’injonctions dynamiques+.

    Injonctions dynamiques+

    Les injonctions Dynamic+ s’appliquent non seulement aux noms de domaine inexistants, mais aussi aux contenus non encore créés. Cela permet aux titulaires de droits d’auteur d’appliquer des ordonnances de blocage aux œuvres protégées par le droit d’auteur en cours de développement.

    Une autre avancée majeure signifie que les injonctions n’obligent pas seulement les FAI à bloquer les noms de domaine, mais aussi les bureaux d’enregistrement de noms de domaine à s’y conformer. Des entreprises américaines comme Namecheap ont ainsi mis hors ligne des domaines dans le monde entier.

    Par exemple, Namecheap avait précédemment suspendu les portails de streaming pirates Zorox, Upmovies et Flixwave, alors très populaires, suite à une ordonnance dynamic+ rendue par la Haute Cour de New Delhi. D’autres bureaux d’enregistrement de noms de domaine, dont Porkbun, semblaient s’être conformés à cette et à d’autres similaires . injonction

    Nouveau : L’injonction superlative

    Ces dernières années, ces injonctions sont devenues un puissant outil juridique, permettant aux titulaires de droits de protéger relativement facilement leurs œuvres existantes et futures. Cependant, les titulaires de droits ont continué à demander des mesures supplémentaires.

    En février, Star India a obtenu une injonction visant plusieurs sites et services de streaming, dont starshare.live, xtv.ooo et smart4k. Cette injonction obligeait également les tiers à divulguer des informations personnelles relatives aux applications mobiles exploitées via iptvsmarters.com, iptvsmarterpro.app et d’autres.

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    Ces mesures ont été prises pour protéger les contenus de Hotstar et Disney+, mais Star India a récemment saisi la justice pour demander des mesures supplémentaires. Pour protéger ses droits, l’entreprise médiatique a cherché à étendre l’injonction de blocage aux applications, ainsi qu’à ajouter des cibles supplémentaires sans avoir à déposer de nouvelles demandes.

    Il y a deux semaines, la Haute Cour de New Delhi a répondu à ces préoccupations en émettant une nouvelle injonction : l’injonction superlative. Comme son nom l’indique, cette ordonnance va plus loin que les précédentes.

    Ajouté : Applications mobiles

    L’injonction Superlative ajoute les applications mobiles « malveillantes » comme cibles de blocage, allant au-delà des sites Web pirates traditionnels qui étaient généralement soumis aux ordres Dynamic+.

    Selon la Cour, peu importe la manière dont fonctionnent les sites ou les services, tout service portant atteinte au droit d’auteur est éligible au blocage en temps réel pour empêcher le piratage des œuvres.

    « En fin de compte, ce tribunal traite des droits de propriété intellectuelle du titulaire du droit d’auteur, le demandeur en l’espèce, et le mode d’utilisation/diffusion/activité est/peut difficilement être une source de préoccupation », écrit le tribunal.

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    Surveillance suspendue pendant les vacances d’été

    L’injonction superlative récemment ordonnée élargit effectivement la liste des cibles de blocage. Cependant, cette ordonnance spécifique comporte une autre nouveauté : elle permet à Star India d’ajouter des cibles de blocage supplémentaires sans contrôle judiciaire pendant une période limitée.

    La Haute Cour est en vacances d’été ce mois-ci, mais les retransmissions sportives ne s’arrêtent pas pendant cette période. Star India s’est montrée particulièrement préoccupée par les matchs de cricket de l’Angleterre en cours, largement piratés.

    La Cour étant en pause, elle a accordé une autorisation de blocage temporaire et préventive. Plus précisément, Star s’est vu accorder la possibilité (jusqu’au 3 juillet) d’ajouter de nouvelles cibles sans passer par la Cour au préalable.

    « Dans les circonstances susmentionnées, la Cour estime approprié […] d’accorder une réparation en temps réel contre les sites Web malveillants et les applications mobiles malveillantes qui pourraient être découverts au cours de la présente procédure. »

    Ces demandes de blocage peuvent être adressées aux FAI ainsi qu’aux bureaux d’enregistrement de noms de domaine, qui seront tenus de prendre des mesures en réponse.

    Qui surveille les gardiens ?

    La solution de la Cour est pragmatique, mais elle n’est pas sans inquiétude. Bloquer des sites web et suspendre des noms de domaine avec un contrôle judiciaire réduit signifie que des erreurs potentielles pourraient ne pas être corrigées avant plusieurs semaines.

    Auparavant, Vimeo , GitHub et Internet Archive étaient bloqués en Inde à la suite d’« erreurs », il ne s’agit donc pas simplement d’une préoccupation hypothétique.

    Comme l’a souligné Arnav Kaman sur le blog indien SpicyIP , spécialisé dans le droit d’auteur , cette ordonnance fait de Star India le protecteur de son propre contenu, lui donnant toute liberté pour bloquer tout contenu pendant les vacances du tribunal. Cela peut poser problème.

    « Le tribunal ne peut pas rester volontairement ignorant du blocage qui pourrait survenir pendant les vacances ; il a donc la responsabilité de conserver un registre complet de tous les sites Web, domaines et applications que le titulaire des droits cherche à bloquer », écrit Kaman.

    « De plus, dans le cas où il y aurait une application trop large de cette injonction à des sites Web et applications de bonne foi pris entre deux feux, ils n’auront aucun recours en l’absence de tout dossier officiel du tribunal. »

    Globalement, il est compréhensible que les pouvoirs de blocage actuels aient été étendus aux applications mobiles et autres outils pirates. Cependant, la question de savoir si donner carte blanche aux titulaires de droits pour choisir leurs cibles est une bonne chose reste à débattre.

    Cependant, la gestion du blocage en temps réel est un problème complexe, difficile à résoudre tant que des opérations manuelles sont nécessaires. À terme, cela ne fera qu’accroître les demandes de solutions de blocage automatisées, idéalement dotées d’une supervision adéquate et de dispositifs de sécurité intégrés.

    Source: https://torrentfreak.com/the-superlative-injunction-indias-pirate-site-blockades-go-next-level/

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    Voilà la marque d’un pays civilisé (ça nous change de Nestlé & consorts)

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    comme le disque est dans une NAS . il est possible que un de mes foutue chat l’ai bougé alors que le disque était sous tension. 1650 heures de fonctionnement, c’est peut pour un WD. en faite la cause du dysfonctionnement vas rester un mystère. car ces le disque ou je ne met que des fichier pour les stocké et le moins utilisée de tous et apparemment aucun cluster n’a été détruit. d’un autre coté c’est pas la fin du monde ou le retour de jésus.
    je pense quand même que le cache endommagé proposé par dujambon est ce qui est le plus probable
    merci a vous de m’avoir aidé

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    Il fallait pas touché à la Dolus ^^.

    @duJambon a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :

    Vous vous souvenez peut-être du film 4x4

    On fait facilement le rapprochement en matant Piégé (on dirait presque un remake, même si Piégé pousse le délire un peu plus loin dans le même style).

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    J’en sais rien de tout ça.
    aujourd’hui, je dis bien aujourd’hui, ma fille est de passage à New York, via Montréal.
    Elle est allé au Liban il y a moins d’un an, et elle s’est fait dire que c’était chaud pour aller aux US.
    Mais c’est passé comme une lettre à la poste

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    @Violence a dit dans [Aide] Cherche programme pour remplacer TeamViewer :

    Et c’est une bonne chose :lol:

    @duJambon essaie de me perdre, mais je résiste en étant monomaniaque :mouhaha:

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    Les détenteurs de droits sportifs ont révisé leurs demandes de suppression des flux illégaux en 30 minutes. Il faut désormais agir beaucoup plus rapidement, en privilégiant le terme « immédiatement ». On ignore dans quelle mesure cette pression supplémentaire relève d’une stratégie de négociation, mais dans des pays comme l’Italie, le Royaume-Uni et le Canada qui bloquent des sites, la détection des infrastructures pirates ne se fait pas à la dernière minute. De nombreuses cibles à bloquer sont identifiées non seulement quelques heures à l’avance, mais parfois plusieurs jours plus tôt.

    En 2023, la patience collective des détenteurs de droits sportifs et de leurs partenaires de diffusion a été mise à rude épreuve.

    L’action coordonnée de l’ensemble du secteur fin 2022 a mis en lumière la hausse des taux de piratage IPTV, visant à mettre la Commission européenne sous pression pour qu’elle prenne des mesures immédiates .

    Les titulaires de droits souhaitaient une nouvelle législation pour contraindre les intermédiaires à coopérer pour accélérer les retraits, voire à coopérer tout court. Mi-2023, ils ont reçu une recommandation détaillée de la Commission européenne, qui appelait à une collaboration volontaire, sans qu’il soit nécessaire de légiférer.
    Les titulaires de droits toujours déçus

    Le 30 avril 2025, la Commission a lancé un appel à témoignages afin d’évaluer les effets de la recommandation après son introduction deux ans plus tôt. Les évaluations des titulaires de droits déposées ces dernières semaines varient en termes de ton, mais les conclusions sont globalement les mêmes. Sans « incitation » légale qui ne laisse aucune autre option aux intermédiaires, la motivation à coopérer volontairement est quasiment nulle.

    Il est toutefois intéressant de noter que l’expérience de LaLiga a inversé la tendance. Membre d’une coalition estimant qu’un délai potentiel de deux ans était bien trop long , LaLiga, dans sa communication datée du 4 juin, fait état d’un « impact positif » des mesures d’application, qui, selon elle, ont été « mises en œuvre conformément aux recommandations du commissaire ».

    Aucun nom n’est mentionné dans la soumission, mais des plateformes comme Twitch, Vercel, Scaleway et CDN77 ont déjà été signalées comme ayant coopéré volontairement après que leurs adresses IP ont été constamment bloquées par LaLiga dans le cadre de ses actions agressives contre les sites pirates. Grâce à cette coopération volontaire, les perturbations de leurs activités dues aux mesures de blocage de sites semblent avoir diminué assez rapidement.

    Malheureusement, ces intermédiaires n’ont traité que 1,33 % des avis de retrait de LaLiga, soit une fraction des 138 000 avis envoyés par LaLiga au total.

    Protocoles de retrait « 10 minutes ou moins »

    La soumission de LaLiga cite un rapport de mars 2025 qui a révélé que sur 10,8 millions d’avis de retrait ciblant le piratage d’événements en direct envoyés en 2024, seulement 2,7 % ont été traités dans les 30 minutes, du moins selon les données fournies par l’industrie utilisées comme source.

    Source et plus: https://torrentfreak.com/immediate-pirate-iptv-shutdowns-no-problem-please-ask-us-yesterday-250615/

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    L’EuroISPA, qui représente plus de 3 300 fournisseurs d’accès à Internet (FAI), a adressé une mise en garde à la Commission européenne concernant les mesures de blocage de sites pirates jugées disproportionnées. L’organisation cite des exemples en Italie, Espagne et ailleurs, où des actions excessives ont entraîné des dommages collatéraux importants.
    Les préoccupations majeures d’EuroISPA :

    Blocages excessifs : Des erreurs ont rendu Google Drive inaccessible en Italie ou fait tomber des sites légitimes via Cloudflare en Espagne. Manque de transparence : Certaines ordonnances, comme celle obtenue par LaLiga, ont été émises sans avertir les fournisseurs impactés. Délai irréaliste : Les FAI s’inquiètent d’un délai de 30 minutes pour bloquer un site, trop court pour une vérification rigoureuse.

    Sur la table : nouvelles obligations

    Des ayants droit demandent :

    Des pouvoirs accrus de blocage. L’extension du principe KYBC (Know Your Business Customer). L’inclusion de DNS et VPN dans les mesures de blocage.

    La position d’EuroISPA :

    Prudence avant tout : Il faut éviter d’imposer des charges supplémentaires aux FAI sans étude juridique et technique approfondie. Préférence au dialogue : L’association préconise des solutions coopératives plutôt que des recours judiciaires systématiques. Exemple positif : Une ordonnance belge bien encadrée montre qu’un blocage ciblé et encadré peut fonctionner.

    Conclusion :

    EuroISPA appelle l’UE à privilégier une approche équilibrée, collaborative et respectueuse de l’Internet ouvert, plutôt qu’une multiplication de contraintes techniques et légales qui pourraient causer plus de mal que de bien.

    Source: https://torrentfreak.com/european-isps-complain-about-disproportionate-pirate-site-blocking/

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    L’éditeur japonais de mangas Shueisha a engagé une action judiciaire aux États-Unis pour identifier les opérateurs de sites pirates, en particulier Mangajikan, qui a attiré 185 millions de visites en mai, dépassant des géants comme Facebook et ChatGPT au Japon. Le site affiche désormais un message indiquant qu’il est fermé, mais des doutes subsistent quant à une réelle disparition ou un simple transfert de domaine.

    Shueisha vise environ 25 sites pirates, tous accusés de violer les droits d’auteur liés à la série One Piece. Ces sites utilisent généralement des noms contenant les mots « manga » ou « raw ». Leur popularité explose souvent en quelques semaines avant de chuter ou de disparaître, remplacés par d’autres clones.

    Les demandes DMCA adressées à Cloudflare visent à obtenir des informations techniques sur ces sites, qui dissimulent souvent leur infrastructure.

    Des analyses montrent que si certains domaines perdent du trafic, d’autres – notamment des sites vietnamiens – connaissent une croissance fulgurante, ce qui indique une possible migration de trafic. Un nouveau domaine aurait récupéré près de 40 % du trafic sortant de Mangajikan.

    Certains domaines sont soupçonnés d’activités malveillantes (popups, redirections douteuses), révélant un mélange entre piratage de mangas et exploitation commerciale risquée. Ce phénomène illustre les défis majeurs des campagnes anti-piratage mondiales, tous contenus confondus.

    Source: https://torrentfreak.com/piracy-giant-mangajikans-website-closed-after-185m-visits-in-may-alone-250613/

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    Le Sénat français a adopté une nouvelle loi anti-piratage qui ouvre la voie au blocage automatisé des adresses IP. Cette avancée législative est renforcée par un accord parallèle, « secret », entre les détenteurs de droits sportifs et les principaux fournisseurs d’accès à Internet, visant à automatiser la lutte contre le piratage et à simplifier les demandes de blocage directes. Les détenteurs de droits espèrent que ces nouveaux pouvoirs contribueront à lutter contre l’économie mafieuse du piratage.

    Les mesures traditionnelles de blocage de sites, qui obligent les FAI locaux à bloquer l’accès des abonnés aux sites pirates populaires, sont utilisées depuis des années par les titulaires de droits en France. L’objectif est de dissuader le piratage en rendant les sites plus difficiles à trouver, mais ces mesures ne sont que partiellement efficaces.

    Plus récemment, les demandes de blocage de sites ont ciblé d’autres intermédiaires. Les fournisseurs DNS, dont Google et Cloudflare, ainsi que plusieurs des plus grands fournisseurs de VPN, ont tous reçu l’ordre de rendre les sites web pirates inaccessibles via leurs services.

    Bien que plusieurs de ces ordonnances soient encore en appel, les titulaires de droits et les législateurs poursuivent leurs efforts. Ils estiment que davantage peut et doit être fait pour lutter contre le piratage en ligne, et en particulier le piratage des contenus sportifs en streaming.

    Un nouveau projet de loi permet le blocage automatisé en temps réel

    Un nouveau projet de loi modifiant l’article L. 333-10 du Code du sport a été adopté cette semaine au Sénat. Le projet de loi « Lafon » permet aux ayants droit d’utiliser un système entièrement automatisé pour bloquer les sites piratés, sans avoir à passer par l’Arcom, l’autorité française de régulation des télécommunications, pour la mise à jour des sites mis sur liste noire.

    Les intermédiaires ciblés sont tenus de mettre en œuvre ces blocages « sans délai ». Cela accélère le processus de blocage, ce qui est particulièrement important pour gérer les diffusions en direct de sports piratés, constamment mises à jour. Des régimes de blocage similaires sont déjà en vigueur en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni.

    Le projet de loi ne précise aucune méthode concrète de blocage, mais en permettant aux juges de cibler les adresses IP des serveurs, il ouvre logiquement la voie au blocage des adresses IP.

    Blocage des adresses IP

    S’adressant au journal français L’Informé , Xavier Spender de l’Association pour la protection des programmes sportifs (APPS), qui représente beIN Sports, Canal+, Eurosport et d’autres, explique que l’objectif est de renforcer les mesures de blocage existantes.

    Nous souhaitons nous hisser au niveau des Anglais, des Espagnols et des Italiens en mettant en place un blocage d’IP adapté au contexte français. Notre objectif est de bloquer les serveurs en tête du réseau, c’est-à-dire au plus haut niveau possible de l’architecture pirate.

    D’autres acteurs considèrent également le blocage automatisé et en temps réel des adresses IP comme indispensable pour lutter contre l’épidémie de piratage de contenu en streaming qui sévit dans le pays. On estime que 37 % des téléspectateurs de Ligue 1 regardent actuellement des matchs de football illégalement.

    « L’adoption de ce nouveau système est indispensable pour protéger efficacement nos compétitions et notre modèle économique, d’autant plus que la LFP s’apprête à lancer sa propre chaîne », a commenté la Ligue de football professionnel (LFP).

    Brice Daumin, directeur général de DAZN, diffuseur de Ligue 1, souligne que « Arcom ne fonctionne pas le week-end », et qu’il fallait donc agir pour mieux gérer le problème. « En Angleterre, on peut bloquer 10 000 liens en deux jours ; en Italie, c’est 18 000. Et avec Arcom, c’est 5 000 par an. »

    Un accord de blocage « secret »

    Bien que le projet de loi n’ait pas encore été adopté, les parties prenantes préparent déjà un accord complémentaire. Selon un article de Marc Rees de L’Informé, le groupe de détenteurs de droits sportifs APPS a conclu un accord de principe privé avec les fournisseurs d’accès Internet Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free.

    Apparemment en préparation depuis 2023, l’accord couvre les détails les plus fins d’un nouveau système de blocage, y compris la mise en œuvre technique et qui paiera les coûts.

    Jusqu’à présent, les détails précis du système de blocage, notamment les éventuels projets de surveillance indépendante, restent flous. Cependant, une source a indiqué que les risques de blocage excessif étaient pris en compte, ajoutant que les titulaires de droits restaient responsables de leurs erreurs.

    Le surblocage et la mafia

    Les appels à des pouvoirs de blocage étendus arrivent à un moment sensible, car les récentes extensions en Espagne et en Italie ont donné lieu à plusieurs incidents de blocage excessif.

    Toutefois, selon le délégué général de l’APPS, Xavier Spender, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car « tout sera mis en place pour garantir qu’il n’y ait aucun risque de blocage excessif ».

    Le temps nous dira si la France sera en mesure d’éviter les dommages collatéraux, mais il est clair qu’APPS et ses détenteurs de droits sont désireux de mettre en œuvre des pouvoirs de blocage plus larges pour faire face à la « mafia » du piratage.

    « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des groupes mafieux à la tête d’une économie de piratage, dont le modèle s’apparente au trafic de drogue. Pour lutter notamment contre les offres IPTV illicites, vendues à tous les coins de rue, nous devons nous adapter pour permettre un blocage en temps réel », explique Spender.

    Source: https://torrentfreak.com/france-escalates-war-on-sports-piracy-with-real-time-ip-blocking/

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    C’est tous mimi ^^

    J’ai décoré le mien aussi

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