Google et le cookie washing: la privatisation par chrome et la monétisation par google
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Le plan anti-cookies de Google est en marche. Le géant vient de désactiver les cookies tiers pour 1% de ses utilisateurs et prévoit d’atteindre les 100% d’ici à la fin de l’année 2024. En lieu et place, Google instaure son propre système : le Privacy Sandbox. (humour noir)
L’année 2024 sonne le glas des cookies tiers sur Chrome. Google vient en effet de lancer la première étape du nettoyage de son navigateur et 1% des utilisateurs vivent désormais sans cookies. Soit 30 millions de personnes. En marge de son annonce, Google promet d’ailleurs que Chrome ne comportera plus aucun cookie tiers à la fin de l’année. Et dans la mesure où plus de 60% des internautes utilisent le navigateur de Google.
Mais les remplace par son propre système
Google en veut aux cookies tiers, mais l’entreprise n’a, a priori, pas prévu de se tirer une balle dans le pied. Oui, le géant cherche à se faire bien voir des internautes et des défenseurs de la vie privée. Mais il n’est pas question de tourner le dos à toutes les entreprises qui gagnent de l’argent grâce aux publicités ciblées.
Las de danser sur le fil du rasoir, Google en est arrivé à un compromis : le projet Privacy Sandbox. Vous serez toujours suivi, mais plus par n’importe qui. C’est Chrome lui-même qui prend la relève des cookies tiers, mais, là encore, pas n’importe comment. Les informations récoltées sont stockées sur votre appareil, au lieu de serveurs externes, et le navigateur trie ensuite les internautes en fonction des activités en ligne.
Reste ensuite aux entreprises à demander à Google l’accès aux groupes qui les intéressent. Le seul véritable changement se situe donc plus dans la récolte de l’information, puisque le suivi d’un individu en particulier n’est plus possible pour les sociétés extérieures.
Les internautes les plus soucieux de leur vie privée ont toujours le choix de migrer vers d’autres navigateurs. Chrome ne supprime pas véritablement le problème, mais certains ont déjà franchi le cap. Firefox et DuckDuckGo notamment, ainsi que Safari. Tous ont supprimé les cookies tiers et aucun ne les a remplacés par de nouveaux outils de suivi…
il convient de rappeler la définition d’un cookie tiers. Car, non, tous les cookies ne sont pas indésirables. À l’origine, ces derniers devaient simplement nous faciliter la vie sur Internet. Parmi eux, on retrouve notamment les cookies dits « strictement nécessaires », « de performance » ou encore « de fonctionnalité ».
Le problème, c’est que le cookie s’est développé pour donner naissance à des rejetons moins glorieux. Les fameux cookies tiers, qui remplissent principalement des fonctions de ciblage publicitaire. On les appelle « tiers » parce qu’ils n’appartiennent pas au site que vous visitez, mais à des entreprises privées qui utilisent les informations récoltées pour leur propre bénéfice.
Si vous faites partie des 30 millions de “chanceux” à en être “libérés”, vous aurez constaté l’ouverture d’une fenêtre contextuelle lors du lancement de Chrome. Un pop-up avec la mention « Protection contre le suivi ». (ben voyons)
Si, comme nous, vous avez tendance à négliger ces fenêtres intempestives et à les fermer sans prendre le temps de les lire, vous pouvez vérifier votre situation autrement. Par exemple, en examinant la barre d’adresse. Si la protection est active, vous devriez y apercevoir un logo en forme d’œil. Et si le doute vous accable encore et toujours, rendez-vous dans la section « Confidentialité et sécurité » des paramètres du navigateur pour en avoir le cœur net.
Source: https://geeko.lesoir.be/2024/01/06/google-dit-adieu-aux-cookies-tiers-ce-qui-change-pour-vous/
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Il suffit de se souvenir que le Chrome c’est toxique. C’est pas comme s’il n’y avait que celui là. Moi, j’ai Firefox par défaut et Opéra de temps en temps.
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On peut déjà les bloquer avec brave
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@Ashura Il y a belle lurette qu’on pouvait les bloquer avec beaucoup de navigateurs, le problème, c’est juste chrome et google.